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http://lehublot.port-montreal.com/prevu3d-repenser-lespace-portuaire/?fbclid=IwAR1IaqplOycLDDHu1ZhCCACoNfgxzJXU7oGijkTOySB_xJUv3y9f7XCBRzg

12.19 Communauté portuaire

PreVu3D : repenser l’espace portuaire

Que se passe-t-il quand on met au défi une start-up de résoudre une problématique du Port de Montréal ? Une petite révolution ! Le vaste territoire portuaire de 965 hectares, où cohabitent silos, hangars, terminaux, voies ferrées et des milliers de camions et de navires, vient de basculer dans la réalité virtuelle.

Naissance du projet

Au terme d’une année d’incubateur passée au Centech, l’entreprise PreVu3D et son jeune PDG, Nicolas Morency, ont mené à terme un vaste projet de modélisation 3D de l’ensemble du territoire portuaire de Montréal. À la clé : un logiciel interactif où il est possible d’utiliser cette maquette portuaire modélisée à de multiples fins possibles.

L’histoire commence il y a quatre ans. Ingénieur mécanique de formation, Nicolas Morency travaillait pour Eolpack, un bureau d’ingénieur-conseil, sur un projet d’aménagement d’usine aux États-Unis. En essayant de présenter à ses clients une maquette modélisée de l’espace, l’équipe s’est heurtée à un mur : impossible d’avoir un outil 3D accessible et pratique pour réfléchir son aménagement.

De là, le jeune homme s’attaque à la question et se bâtit une expertise : « C’est parti d’un problème, nous avons trouvé une solution ». Attiré par la réalité virtuelle et la numérisation 3D, il monte le projet de développer un logiciel où la modélisation 3D de l’espace est basée sur les données de numérisation, livrée dans un format compact facilement partageable avec des collaborateurs.

Avec son entreprise nouvellement créée en poche, Nicolas intègre le Centech, qui aide les start-ups à lancer la machine.

Port de Montréal : un grand contrat en termes de dimensions et de défis technologiques

C’est là qu’il entre en contact avec le Port de Montréal et signe « son plus grand contrat en termes de dimensions et de défis technologiques. » L’objectif : prendre des images de très haute qualité d’un vaste espace industriel à l’aide d’un drone, utiliser la technologie de photogrammétrie pour reconstruire un modèle 3D et intégrer les images dans un logiciel léger où les utilisateurs peuvent se déplacer comme s’il s’agissait d’un jeu vidéo. « On peut explorer l’espace en différents modes : à vol d’oiseau, à la première ou la troisième personne. »

C’est ainsi qu’on peut, avec ce logiciel, planifier le réaménagement des espaces comme si on jouait à Minecraft. Ici, on déplace telle machine, on repousse les murs ou fait passer des tuyaux, dans un espace reconstitué au millimètre près.

Évidemment, les défis sont importants : la superficie considérable, l’ampleur des opérations, le nombre d’intervenants qui occupent l’espace, ainsi que le type d’équipement nécessaire pour la prise d’image, soit un drone pouvant prendre des qualités d’image de 42 Mp. « Mais ce sont des défis comme celui lancé par le Port de Montréal qui nous ont poussés à développer des techniques qui n’existaient pas ailleurs. » Pour ce faire, il s’associe à une autre entreprise émergente du Centech, ARA Robotique, spécialiste en drones.

Un outil aux multiples utilisations possibles

Les possibilités d’utilisation ne s’arrêtent pas là : avec son modèle, l’entreprise a par exemple créé un outil de formation destiné au service des incendies et de sûreté du Port de Montréal. L’employé s’y retrouve plongé dans un scénario d’urgence : un incendie, une fuite de gaz ou un accident quelconque, et des actions à poser dans un laps de temps précis afin de parvenir à maîtriser la situation… Au gré des besoins de formation, on peut varier le degré de difficulté, la direction du vent ainsi que tous les éléments en place.

De ce fait, il sera possible de visiter le port en réalité augmentée dans la prochaine exposition du Centre d’interprétation portuaire, situé au Grand Quai du Port de Montréal, et avoir un aperçu inédit sur les installations du port. Une belle façon pour tous les citoyens de découvrir l’espace portuaire comme ils ne l’ont jamais vu !

Il va sans dire que l’entreprise a le vent dans les voiles. « Nous étions deux au moment de la signature du contrat… Nous serons bientôt 16 ingénieurs à travailler à temps plein ». Les projets se multiplient et la start-up montréalaise fera bientôt ses premiers pas en dehors de l’espace privilégié du Centech. Il y a tout un monde à modéliser !

Pour en savoir plus sur PreVu3D, visitez le site web https://www.prevu3d.com/

 

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  • 3 mois plus tard...
  • 3 mois plus tard...

Terminal Contrecoeur: le Port de Montréal recherche des soumissionnaires
Journal Métro  |  Montréal  |  10:36 4 août 2020  |  mise à jour le: 4 août 2020 à 12:05 - temps de lecture: 2 minutes  |  Par:  François Carabin, Métro

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Photo: Collaboration spéciale/Port de Montréal  |  Vue d'artiste de ce à quoi ressemblera le terminal Contrecoeur après sa construction.

Le Port de Montréal est à la recherche de soumissionnaires pour la conception et la construction de son ambitieux projet de terminal portuaire à Contrecoeur. Un appel de qualification a été lancé en matinée mardi.

Les groupes intéressés auront jusqu’au 2 octobre pour soumettre leur meilleure offre. L’Administration portuaire (APM) souhaite mettre en branle les travaux dès 2021. Cela pourrait permettre une mise en activité en 2024 pour ce colossal projet, qui devrait à terme accueillir plus d’un million de conteneurs par année.

«L’appel de qualification représente la première étape d’un processus d’approvisionnement ouvert pour ce projet d’infrastructure stratégique, évaluée de 750 M$ à 950 M$», peut-on lire dans un communiqué émis mardi.

La ville de Contrecoeur, où doivent théoriquement se créer 5000 emplois, se situe sur les rives du Saint-Laurent, à l’est de Montréal.

L’APM lance cet appel de qualification en pleine crise syndicale. Les débardeurs du Port, à Montréal, font toujours grève une semaine après l’avoir déclenchée. Ils demandent de meilleurs salaires et un renouvellement de la convention collective, échue en 2018.

La semaine dernière, le président de l’Association des employeurs maritimes, Martin Tessier, avait critiqué les moyens de pression des salariés. Le syndicat représentant les débardeurs a depuis admis qu’une cinquantaine d’entre eux en étaient venus aux coups envers des fonctionnaires du Port, mardi dernier.

Des questions environnementales pour Contrecoeur

Le projet de terminal portuaire de l’APM ne fait pas l’unanimité, particulièrement chez les groupes environnementalistes.

En décembre, le gouvernement fédéral a débloqué 300 M$ pour le projet par le biais de sa Banque de l’infrastructure (BIC). Or, l’Agence d’évaluation d’impact du Canada n’a toujours pas rendu de décision sur les impacts environnementaux du Terminal.

Certains groupes demandent carrément la mise à l’arrêt du processus.

Le ministre canadien des Transports, Marc Garneau, avait confirmé à la fin de l’année que le coup de départ du projet était conditionnel aux conclusions de l’étude.

«Le résultat de cette évaluation va être un facteur déterminant», avait-il martelé, de passage dans la métropole québécoise.

L’APM se dit aujourd’hui confiante d’obtenir le feu vert «dès les autorisations et permis environnementaux obtenus».

D’autres détails suivront.

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2492719/terminal-contrecoeur-le-port-de-montreal-recherche-des-soumissionnaires/

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L’enjeu discret de la robotisation du port de Montréal

La tendance mondiale vers l’automatisation des activités portuaires joue-t-elle un rôle dans le conflit en cours à Montréal ? Deux regards sur cet enjeu.

Marc Tison - La Presse

« Le grand enjeu dans les ports, du côté de l’employeur, du moins, c’est la robotisation des activités portuaires », lance d’entrée de jeu Jean-Claude Bernatchez, professeur de relations industrielles à l’Université du Québec à Trois-Rivières. « C’est déjà commencé. Au port de Rotterdam, il y a quelques débardeurs qui travaillent sur écran cathodique, et ce sont des robots qui déchargent les conteneurs et les chargent sur les camions. » 

En Corée du Sud, en Allemagne, au Japon, le travail traditionnel des débardeurs a déjà cédé du terrain à l’automatisation, explique-t-il. « Le robot travaille à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et c’est ainsi que les nouveaux ports se construisent ou se rénovent. » 

Cette révolution teinte discrètement le conflit en cours au port de Montréal, subodore Jean-Claude Bernatchez. 

Est-ce que le port de Montréal peut devenir un port moderne, robotisé, avec la convention collective qu’ils ont, avec 700 débardeurs qui ont la sécurité d’emploi ? C’est une grande question que l’employeur doit se poser : peut-on faire le virage vers la robotisation ? - Jean-Claude Bernatchez, professeur de relations industrielles à l’Université du Québec à Trois-Rivières

Le spécialiste des relations de travail a épluché récemment la convention collective qui lie le Syndicat des débardeurs du Port de Montréal et l’Association des employeurs maritimes (AEM).

« Le syndicalisme, dans le port de Montréal, a construit un système de relations de travail abondamment participatif. Ça veut dire que le syndicat a récupéré une bonne part de ce qu’on appelle communément les droits de direction. » 

L’employeur, en l’occurrence l’AEM, plutôt que le Port de Montréal, ne peut embaucher un nouvel employé que dans la liste des candidats proposés par le syndicat. C’est également le syndicat qui assure la formation des employés. 

Les débardeurs du port de Montréal ont réussi à se négocier au fil des ans des conditions salariales que le professeur qualifie d’enviables. 

Un seul taux horaire, sans échelle salariale, est fixé pour tous à 40 $ de l’heure, indique-t-il, ce qui correspond à un revenu annuel de 80 000 $ pour 2000 heures de travail. Ce sont les primes pour les heures supplémentaires ou atypiques qui font grimper le revenu moyen aux 140 000 $ cités par l’AEM. 

« Un débardeur en France fait à peu près la moitié du salaire d’un débardeur québécois », indique Jean-Claude Bernatchez

« L’autre question, c’est l’horaire. L’horaire est déterminé dans une large mesure par l’initiative syndicale, et l’horaire est béton. Alors que l’activité productive doit composer avec des éléments qui sont variables. » 

C’est dans ce contexte rigide qu’une inévitable automatisation devra s’installer, tôt ou tard. 

Prudence ! 

« C’est vrai qu’il y a une tendance vers l’automatisation dans les ports, mais il faut être extrêmement prudent », exprime pour sa part Claude Comtois, professeur de géographie à l’Université de Montréal, qui s’intéresse de près aux activités portuaires et maritimes depuis une trentaine d’années. 

L’automatisation complète d’un terminal de conteneur apporte des gains de productivité et réduit les accidents de travail, reconnaît-il. « Une autre chose importante, c’est que ça utilise des équipements électriques. Si vous voulez décarboner votre économie portuaire, c’est une bonne affaire. 

« Par contre, c’est extrêmement dispendieux. » L’investissement de base s’élève à un minimum de 500 millions. Par terminal de conteneurs. Le port de Montréal en compte cinq. 

« Ce n’est pas tous les ports du monde qui sont automatisés. Il y a à peu près 3 % des terminaux dans le monde qui sont entièrement automatisés », insiste-t-il. 

Ça prend des mégaports comme ceux de Shanghai, de Singapour ou de Hong Kong, qui manutentionnent 50 millions de boîtes par année. Mais ce n’est pas tout le port qui est automatisé. - Claude Comtois, professeur de géographie à l’Université de Montréal

« L’autre chose, c’est que quand vous automatisez, il y a des risques de cyberattaques. » Les ports de San Diego et de Barcelone ont tous deux rapporté de telles agressions numériques à quelques jours d’intervalle, en septembre 2018. 

Plutôt l’automatisation partielle

Pour les ports de la taille de celui de Montréal, la voie de l’avenir est davantage l’automatisation partielle que la robotisation intégrale, estime Claude Comtois. 

« Ça permet de garantir certains emplois, mais ça demande une formation continue. Dans les discussions que j’ai eues avec l’industrie portuaire et maritime et avec les débardeurs, il n’y a personne qui est nécessairement contre le fait de travailler avec des tablettes plutôt qu’avec des forklifts [chariots à fourche]. » 

Autre avantage, une automatisation partielle peut se concrétiser en 24 mois, alors qu’il faut de quatre à huit ans pour mettre en place un terminal de conteneurs entièrement automatisé. 

Beaucoup des installations de manutention de céréales, de pétrole ou de vrac sont déjà partiellement automatisées, rappelle Claude Comtois. 

Sur ce plan, le port de Montréal n’est pas à la traîne, estime-t-il. « Avec la pandémie, le Port a mis en place un système d’intelligence artificielle qui permettait de savoir dans quel conteneur il y avait des produits pharmaceutiques qui étaient nécessaires. Ça permettait d’accélérer la livraison et personne n’a perdu d’emploi à cause de ça. Le Port est vraiment canon sur ce plan-là, il est vraiment en amont des principales préoccupations du milieu. » 

Ni l’Association des employeurs maritimes, qui engage les débardeurs, ni le Syndicat des débardeurs n’ont voulu commenter la question de la robotisation pendant les négociations. Tout aussi coi, le Port de Montréal a suggéré d’en parler à Claude Comtois, qui avait déjà accordé l’entretien quelques minutes plus tôt. 

90 000 conteneurs immobilisés par la grève

Vendredi matin, quelque 90 000 conteneurs EVP (équivalent 20 pieds) étaient bloqués dans le port de Montréal. L’Administration portuaire de Montréal a apporté les précisions suivantes à l’information qu’elle avait fournie vendredi. Sur les 90 000 conteneurs touchés par la grève, 18 500 sont immobilisés sur les quais et le reste se trouve à bord de navires détournés vers d’autres ports. Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) rappelle de son côté que 6300 entreprises québécoises employant 19 000 personnes sont directement liées aux opérations du port. « J’ai déjà quelques membres industriels qui m’ont signalé que chaque jour que le conflit durait faisait en sorte de fragiliser leur chaîne de production », a indiqué hier le président du CPQ Karl Blackburn. « Ça peut prendre encore quelques jours, mais il y aura des arrêts d’usine ou des mises à pied dans certaines régions du Québec. »

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-08-15/l-enjeu-discret-de-la-robotisation-du-port-de-montreal.php

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  • 2 mois plus tard...
il y a 44 minutes, IluvMTL a dit :

Dans la documentation du PPU des Faubourgs

Étude d'un projet de construction d'une dalle devant le Pied-du-Courant

5_5_6-annexe_5_-_etude_sur_la_construction_dune_dalle.pdf 1 Mo · 7 downloads

Il est également question de la construction d'une bretelle d'accès en tunnel reliant le pont Jacques-Cartier à l'autoroute Ville-Marie, ainsi que le recouvrement de l'extrémité est de l'autoroute Ville-Marie. Des beaux projets qu'on souhaite se réalise dans un futur pas trop lointain 😍

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il y a 2 minutes, chl94 a dit :

Il est également question de la construction d'une bretelle d'accès en tunnel reliant le pont Jacques-Cartier à l'autoroute Ville-Marie, ainsi que le recouvrement de l'extrémité est de l'autoroute Ville-Marie. Des beaux projets qu'on souhaite se réalise dans un futur pas trop lointain 😍

L'étude date de 2017. Alors sous le régime de Richard Bergeron.

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