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Saint Laurent

 

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J'aurai toujours des restrictions vis à vis de cette tour, surtout que le projet original était tellement plus élégant, plus haut, plus clair, plus design et moins écrasant. Malheureusement il est tombé sous les coupes budgétaires des libéraux de l'époque (années 70), tout comme l'Institut d'Hôtellerie inauguré en 1976 au Square St-Louis. Hé oui, l'histoire se répète. Dans les deux cas on a eu droit à des compromis qui n'arrivaient pas à la cheville des projets de départ et dans les deux cas la population a exprimé son mécontentement sans grand succès.

 

En ce qui concerne l'Institut, il a eu droit beaucoup plus tard (2002) à une certaine rénovation qui sans être géniale en a allégé la facture, devenue un peu plus contemporaine. Mais le Palais de Justice sera toujours demeuré lourd, triste et sombre avec un jeu de fenêtres qui s'apparentent étrangement (vu de loin) à des barreaux de cellules et d'immenses murs aveugles de chaque côté qui emprisonnent la vie à l'intérieur.

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Intéressant de savoir qu'un projet différent et plus 'design' avait été planifié pour le Palais de Justice. Je n'en avait jamais entendu parler. Il aurait été bien de retrouver des archives de ce 'projet'. Peut-être dans les revues d'architecture du début des années 70.. Tout aussi intéressant de savoir que les Libéraux sont perpétuellement en train de 'sabrer' les dépenses, ça ne date pas d'hier... Eh ben

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Intéressant de savoir qu'un projet différent et plus 'design' avait été planifié pour le Palais de Justice. Je n'en avait jamais entendu parler. Il aurait été bien de retrouver des archives de ce 'projet'. Peut-être dans les revues d'architecture du début des années 70.. Tout aussi intéressant de savoir que les Libéraux sont perpétuellement en train de 'sabrer' les dépenses, ça ne date pas d'hier... Eh ben

 

Je vais essayer de retrouver ces esquisses que j'ai vues dans les anciennes revues montréal dont il me reste 25 exemplaires qui vont de 1964 à 1968. Si je les trouve je vais les scanner pour le bénéfice de tous.

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  • 2 mois plus tard...

Travailler à 120 mètres au-dessus du sol est déjà peu banal, mais assister à un striptease ou surprendre des employés avec de la pornographie à cette hauteur l’est encore moins : un laveur de vitres nous parle de son métier «risqué, mais trippant».

 

«Les gens sont toujours surpris de nous voir dans leur fenêtre même si on annonce notre venue, raconte Martin Tremblay, employé de l’entreprise BSF. La plupart sont très sympas, on nous a déjà offert le café depuis un balcon ou jeté des barres tendres directement dans notre nacelle.»

Laveur de vitres depuis 10 ans, l’homme qui profite des plus belles vues de la Ville surprend à l’occasion des gens dans toutes sortes de situations.

«On voit souvent des personnes toutes nues ou des filles sortir de la douche, explique-t-il. Une fois, l’une d’entre elles nous a même fait un striptease.» Dans les tours de bureaux aussi, il s’en passe des choses. «On a déjà surpris des employés en train de regarder du contenu pornographique, par exemple.»

Ces anecdotes pimentent le quotidien de ces travailleurs qui connaissant la majorité des gratte-ciel comme leur poche.

Le jour du reportage, l’équipe de laveurs s’attaque à l’un des hôtels les plus hauts de Montréal, le Marriott Courtyard et ses 42 étages soit 138 mètres de haut.

 

 

Des conditions extrêmes

 

Mais avant de monter au sommet, on consacre de longues minutes au matériel de sécurité pour enfiler le harnais et s’attacher à la corde de sécurité.

Plus on amorce la montée, plus le boulevard René-Lévesque rétrécit jusqu’à ce que l’on puisse dominer la Ville.

Pas question de faire de gestes brusques ou de se déplacer rapidement sur la nacelle de 18 pieds sur 3. Les mouvements doivent être lents et maîtrisés puisqu’ils influencent ceux de la nacelle.

«On essaye de trouver le plus de prises possible sur la paroi pour rester collé au bâtiment, mais pour des tours complètement vitrées comme ici, ce n’est pas simple.»

Le pire ennemi des laveurs de vitres, c’est le vent. «Ça fait bouger la nacelle et on risque de frapper le bâtiment. En plus, le vent peut faire partir l’eau du balai sur la vitre qu’on vient de faire et donc gâcher notre travail.»

Pour faire le nettoyage complet de la tour du Marriott Courtyard, il faudra à l’équipe près de 3 semaines de travail, 5 jours sur 7. «Juste pour faire une descente, il faut au moins 1 heure et demie, mieux vaut prévoir d’aller aux toilettes avant.»

Un métier risqué

Au-delà de la pratique du balai et de la raclette, les laveurs de vitres doivent donc appréhender des conditions de travail peu banales et négocier avec les conditions météorologiques, la hauteur du bâtiment et son architecture.

Mais bien souvent ce sont les facteurs en dehors de leur contrôle qui causent les accidents, comme le jour où un camion poubelle a reculé sur une des cordes de sécurité des travailleurs, perchés au 8e étage. «La corde s’est sectionnée, mon collègue a été happé par-derrière et la nacelle penchait vraiment», raconte M. Tremblay, qui reconnait avoir eu la peur de sa vie.

Et les barricades installées au sol pour protéger le public sont aussi très souvent négligées par les piétons, déplore-t-il. «En passant sous une nacelle, les gens ne réalisent pas à quel point ils prennent des risques inutiles, un outil peut tomber et des accidents, ça arrive.»

 

Laveur_de_vitre_Marriott_Courtyard_centre-ville_Montréal.jpg

 

 

http://www.journaldemontreal.com/2015/11/12/profession-laveur-de-vitres

Modifié par yarabundi
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Super vue sur la tour Bell qui était la plus haute du secteur jusque dans les années 60. On ne la voie pratiquement plus contrairement à la vieille tour de la Banque Royale dans le vieux et c'est dommage. Une beauté de 1929, une relique des folles années 20 à Montréal.

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Super vue sur la tour Bell qui était la plus haute du secteur jusque dans les années 60. On ne la voie pratiquement plus contrairement à la vieille tour de la Banque Royale dans le vieux et c'est dommage. Une beauté de 1929, une relique des folles années 20 à Montréal.

 

Assez d'accord avec toi. Mon gratte-ciel préféré de Montréal est l'édifice Aldred et la tour Bell vient en deuxième dans ma liste personnelle.

 

Tu devrais aller sur le fil de l'article du JdeM : il y a plusieurs photos qui accompagne l'article.

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  • 2 mois plus tard...
  • 7 mois plus tard...
Je m'en lasse pas, ce 25 Septembre 2016

 

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Comme tu as raison. Du haut de ce magnifique belvédère, même avec les pieds bien sur terre, on a la tête à plus de 200 mètres dans les airs, admirant le centre-ville de Montréal, qui se déploie fièrement à nos pieds. D'un côté un espace vert naturel si agréable à fréquenter et qui a toujours dominé l'ile. Et de l'autre, en contraste, une cité de verre et de béton qui s'élève respectueusement, toute en beauté elle aussi dans son tableau d'ensemble.

 

En fait, que ce soit de jour comme de nuit et en toutes saisons, le point de vue est toujours aussi impressionnant. Même la rumeur de la ville, doucement perceptible, contribue au spectacle son et lumière, dans un grouillement d'énergie qui ne s'éteint jamais. Pas de doute la vue est royale, et le perchoir idéal pour admirer un paysage qui se transforme peu à peu au fil des années. Constamment retouché par un artiste imaginaire mais au talent exceptionnel, il se précise dans les détails sans jamais pour autant perdre de sa superbe.

 

Combien de ville rêverait d'un promontoire pareil? A la fois mirador, mais aussi parc urbain, la nature y a d'ailleurs préservé pratiquement tous ses droits, pour le plus grand bonheur de ses résidents. Pour toutes ces raisons et bien d'autres, il est indéniablement devenu leur plus cher trésor. Et comme si ce n'était pas suffisant, il offre aux hasard de ses sentiers d'autres fenêtres sur la ville, qui mettent en valeur elles aussi certaines de ses plus belles réalisations.

 

Alors qu'on qualifie le Mont-Royal de romantique, de beauté naturelle ou esthétique, ce promontoire nous inspire naturellement des élans de passion et d'émerveillement. En effet sa vue est tout aussi ravissante en fond d'écran pour la ville, que la ville elle-même en fond d'écran. Pas étonnant alors que l'on tombe si facilement sous le charme. Or, que l'on soit un visiteur de passage ou un montréalais de naissance ou d'adoption, nul ne résiste à son attrait. On peut donc affirmer sans risquer de se tromper, que de tous les éléments du paysage montréalais, il est celui qui fait le plus l'unanimité, que ce soit devant ou derrière lui.

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