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L'Économie du Québec


Habsfan

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Autre exemple : la difficulté qu'a la ville de Québec à attirer et à retenir les immigrants. C'est un enjeu politique et social majeur pour le QUébec dans son ensemble, en plus d'être un enjeu économique. Il est très difficile d'expliquer le phénomène uniquement par des facteurs économiques, puisque la région de Québec se porte généralement mieux, à cet égard, que l'ensemble du Québec et que la région de Montréal en particulier.

Je vais sortir un argument anecdotique comme ACNPC le dit si bien . Un exemple fort simple a Quebec par exemple si tu n'a pas de bagnole tu peut pas faire grand chose. Comme tout le monde le sait bien les immigrants en arrivant ici n'ont pas de bagnole et meme si ils ont un permis de conduire il n'est pas accepté. (argument anecdotique pris dans les journaux en passant)Il y avait une bonne communauté népalaise a Québec et plusieurs sont parti parcequ'il n'arrivait pas a obtenir leur permis de conduire. Alors message au maire Labeaume si vous voulez plus d'immigrants a Quebec comme vous l'a déjà mentionné essayez de leur facilité la vie. Un meilleur systeme de transport en commun par exemple.

 

Bref, une discussion sur l'économie du QUébec qui voudrait s'en tenir à des éléments économiques au sens strict (qui en réalité n'existent tout simplement pas) n'a pas de sens.
L'economie est une science social ce n'est pas que des chiffres sinon se serait tellement facile de prevoir ce qui va arriver crise économique comme croissance économique . Le niveau de confiance pousse les gens a consommer par exemple.* Modifié par andre md
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La ville de Québec va continuer à annexer les petites villes autour, et atteindra le million de notre vivant. Nous aurons une ville de 1M d'habitants entièrement francophone.

 

 

Les Nordiques seront-ils de retour de notre vivant?

 

:eek2:

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Comme je l'ai souligné plus haut, ce genre de phrase, qui suggère d'isoler l'économie des autres aspects de la société, semble extrêmement étrange, pour ne pas dire naïf, aux yeux de ceux qui s'y connaissent le moindrement en... économie.

 

Une des plus grandes contributions à la pensée économique du 20e siècle est celle du sociologue Max Weber, qui a cherché à dégager les facteurs culturels et notamment religieux qui influençaient le plus le comportement économique des sociétés et des individus. C'est lui qui est principalement derrière la thèse qui associe l'éthique protestante à l'esprit du capitalisme. Thèse qui a été abondamment discutée, contestée, etc., mais qui reste un bon exemple de l'intérêt de prendre en compte d'autres facteurs que l'économie. Cette thèse a d'ailleurs maintes fois été mobilisée pour expliquer le retard économique du QUébec à l'égard d'autres parties de l'Amérique du nord, parfois de manière simpliste.

Autre exemple : la difficulté qu'a la ville de Québec à attirer et à retenir les immigrants. C'est un enjeu politique et social majeur pour le QUébec dans son ensemble, en plus d'être un enjeu économique. Il est très difficile d'expliquer le phénomène uniquement par des facteurs économiques, puisque la région de Québec se porte généralement mieux, à cet égard, que l'ensemble du Québec et que la région de Montréal en particulier. De nouveau, pour comprendre un phénomène ayant de fortes incidences économiques, il faut sortir de l'économie, et recourir à la sociologie, celles des groupes minoritaires mais celle aussi qui se penche sur l'esprit plus ou moins ouvert des majorités. (En passant, je ne prêche pas pour ma paroisse : je ne suis pas sociologue !)

 

Bref, une discussion sur l'économie du QUébec qui voudrait s'en tenir à des éléments économiques au sens strict (qui en réalité n'existent tout simplement pas) n'a pas de sens.

 

Tu as tout à fait raison et je partage ton point de vue. Je n'ai pas été assez clair dans ma dernière intervention, où j'aurais dû préciser que le discours identitaire est un élément différent de l'immigration à proprement parlé, et qu'il était nécessaire de ne pas tout mélanger quand il est question d'économie. On s'entendra bien sûr que l'immigration est est un aspect important, voire incontournable de l'économie du Québec, qui toutefois ne se résume à cette seule réalité.

 

D'ailleurs on définira l'économie en général comme étant l'ensemble des activités humaines qui consistent à l'échange, la production, la distribution et la consommation de biens et services. Viennent ensuite s'ajouter des facteurs d'influence, comme la sociologie, la politique, la culture, et même la religion et l'histoire dans une certaine mesure. Vu sous cet angle l'économie est toujours tributaire de réalités changeantes qui évoluent avec le temps et le contexte politique comme social.

 

Je souligne en passant ton excellente contribution comme celle de Né entre les rapides dans cette discussion. Elle est éclairante, bien argumentée et fort pertinente. En ce qui me concerne il n'y a rien de plus à ajouter pour le moment, sans risquer justement de tomber dans l'anecdotique ou le cas particulier.

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Ils viennent de dire à RDI Économie que Morneau pourrait réduire ses investissements en infrastructures à cause de l'incertitude économique suite aux futures décisions du gouvernement Trump. Si le USD prend en force, les taux d'intérêts pourraient monter et tout investissement couterait alors plus cher à financer. Le CAD va chuter en même temps. En plus, avec les politiques de protectionnisme, les compagnies ne viendraient pas s'implanter au Canada si les exportations aux US sont taxées davantage. Un gros nuage gris.

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Ils viennent de dire à RDI Économie que Morneau pourrait réduire ses investissements en infrastructures à cause de l'incertitude économique suite aux futures décisions du gouvernement Trump. Si le USD prend en force, les taux d'intérêts pourraient monter et tout investissement couterait alors plus cher à financer. Le CAD va chuter en même temps. En plus, avec les politiques de protectionnisme, les compagnies ne viendraient pas s'implanter au Canada si les exportations aux US sont taxées davantage. Un gros nuage gris.

 

En lisant ton commentaire, j'étais étonné de la logique mise de l'avant, en ce qui a trait aux investissements fédéraux canadiens en infrastructure. Je suis donc allé à la source--j'ai écouté l'entrevue donnée sur RDI.

 

Il s'avère que le message est fort différent. Il y est suggéré que

 

1) Pour l'instant, dans l'incertitude, on ne modifie pas la trajectoire (on ne change pas les plans d'investissements).

 

2) Si les nouvelles politiques économiques mises de l'avant par l'administration Trump résultent en une accélération de la croissance économique américaine: l'économie canadienne en bénéficiera, et dans ce cas, l'effet stimulant des investissements en infrastructure ne sera pas aussi nécessaire --ce qui laisserait la porte ouverte à un ralentissement desdits investissements (pour éviter une surchauffe de l'économie).

 

Le corollaire, c'est évidemment que si l'économie canadienne ne profite pas des changements du côté américain, on n'ira sûrement pas diminuer nos investissements en infrastructure! Pour ma part, je trouve cela parfaitement correct et conforme à l'application d'une politique économique qui fait usage (inter alia) des investissements publics comme instrument de stabilisation. (Anticyclique en français, countercyclical en anglais).

 

Par ailleurs, au-delà de la question des investissements en infrastructure, je noterai 1) que la hausse des taux d'intérêt était appréhendée depuis un certain temps déjà, sans égard à l'élection de Trump; 2) qu'une appréciation du USD (corollaire: dépréciation du CAD) serait bénéfique pour les exportateurs canadiens, en d'autres mots un effet stimulant; 3) quand au reste, comme à peu près tout le monde, je demeure humblement incertain de la tournure des choses. Mais ne dites pas que si ça va mal, on va couper dans nos dépenses d'infrastructure: le contraire serait plus sensé.

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l'économie canadienne en bénéficiera, et dans ce cas, l'effet stimulant des investissements en infrastructure ne sera pas aussi nécessaire --ce qui laisserait la porte ouverte à un ralentissement desdits investissements (pour éviter une surchauffe de l'économie).

mais tu ne parles pas du protectionnisme, c'est seulement vrai dans un monde où les exportations se font avec les règles actuelles, mais si Trump change les règles, nos exportations vont en souffrir. Les investissements en infra auraient eu lieu même avec Hilarry, car le budget du Québec a été fait en fonction de la bonne performance de l'économie américaine, dans le temps où Trump se faisait ridiculiser. Maintenant qu'il est au pouvoir, Couillard a peur.

 

Si le Fédéral investit dans les infras, ce n'est pas pour donner de l'emploi en premier lieu, s'il investit c'est pour upgrader ce qu'on a pour qu'on puisse aider les grandes villes à se mettre à niveau pour le 21e siècle. Bonne économie ou pas, il est impératif d'investir dans les infrastructures de nos grandes villes. Le gars a dit mots pour mots '' au US, si ya des baisses d'impôts, si ya des plans d'infrastructures, que l'économie américaine décolle, que le dollar américain s'apprécie, nous nos exportations vont décoller, pi p't'être les taux d'intérêt vont augmenter, financer les plans d'infrastructures ce sera plus coûteux si les taux d'intérêt sont plus élevés, ça vaudra p't'être la peine de mettre la pédale douce...de ralentir les choses, et de garder des réserves si c'est l'inverse qui se produit. ''

 

Le gars va être drôlement déçue si l'économie américaine décolle, que le USD décolle, que le CAD tombe mais que nos exportations tombent de 9-10%. Une taxe de 10% des biens du Canada vers les US ferait baisser nos exports de 9%, selon un rapport de la Banque Nationale. Sont-ils en train de nous dire que les investissements en infra étaient directement liés aux taux d'intérêt ? et que dans le fond, c'était pas vraiment pour aider nos grandes villes ? Le budget de Couillard, Leitao a clairement dit que leur projection était basée sur la relance aux US, mais ça c'était avant Trump. L'économie va bien aux states, mais ajoute du protectionnisme, et le Canada est dans le trouble. Seulement pour le bois d'oeuvre, ça mettrait en danger 22 000 emplois au pays. Le lait canadien, etc...

 

Le lait canadien pourrait se retrouver dans le collimateur de Trump | ICI.Radio-Canada.ca

Modifié par vivreenrégion
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mais tu ne parles pas du protectionnisme, c'est seulement vrai dans un monde où les exportations se font avec les règles actuelles, mais si Trump change les règles, nos exportations vont en souffrir. L'économie va bien aux states, mais ajoute du protectionnisme, et le Canada est dans le trouble.

/QUOTE]

 

Bien sûr. C'est pourquoi incertitude il y a, tout le monde en convient.

Mais il demeure que lorsqu'il a été question, dans l'entrevue, de la possibilité de ralentir le rythme des investissements en infrastructure, c'était dans l'hypothèse d'une surchauffe de l'économie canadienne due (hypothétiquement) aux effets globalement positifs des politiques de l'administration Trump sur NOTRE économie, par le biais d'exportations accrues. Par contre, si en réalité, par suite des mesures protectionnistes américaines appréhendées, les exportations canadiennes BAISSENT, notre économie souffrira certainement. Je pense qu'on est bien d'accord là-dessus.

 

La question qui se pose, dans l'éventualité où l'hypothèse défavorable se matérialise, est: qu'adviendrait-il des investissements qui avaient été prévus, dans le contexte d'une (alors) probable victoire d'Hillary Clinton?

 

- Baisse des exportations entraînant une baisse des revenus du fédéral et du provincia: certain;

- Hausse plus rapide que prévue des taux d'intérêts: très probable;

- Marge de manoeuvre fédérale suffisante pour encaisser le coup: très probable, au prix d'une hausse du déficit budgétaire, qui demeurerait toutefois largement inférieur à la moyenne de l'OCDE;

- Marge de manoeuvre provinciale suffisante pour encaisser pleinement le coup: non, si on insiste pour maintenir l'équilibre budgétaire, un objectif emblématique du gouvernement.

 

Ceci dit, on a aujourd'hui un problème de prévision: les conséquences possibles, positives ou négatives pour le Canada et le Québec, des futures actions/décisions de l'administration Trump, ne seront pas claires avant plusieurs mois, sinon encore plus. Entretemps, Ottawa et Québec établiront leurs budgets. Dans ma boule de crystal (oui, j'en ai une!), on optera pour un attentisme prudent, se traduisant par la poursuite pour cette année de la trajectoire déterminée antérieurement. Caveat: les marchés financiers et monétaires et les agences de notation pourraient se «prononcer» bien avant! On l'a vu dans le cas du Mexique. Pas facile, surtout pour les représentants/porte-parole officiels, qui doivent prendre garde de ne pas susciter de panique.

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Ne vous laissez pas berner : les conneries de trump finiront inévitablement par scrapper comme pas possible l'économie américaine. Lisez les analyses de Vailles et Lessard dans La Presse, et plus tôt cette semaine de Stiglitz. Ça pourra avoir "l'air" de fonctionner un certain temps au début, mais les conséquences seront très mauvaises. Et il se pourrait plutôt, qu'avec le temps, le Canada apparaisse comme une économie bien plus stable et en santé. Ce qui sera bon.

 

N'oubliez pas W Bush : il avait "l'air" d,avoir gagné sa guerre en Irak. Rappelez-vous combien ça a coûté en fin de compte, et le résultat assez déplorable aujourd'hui. Trump le simpliste crache souvent en l'air. Toute cette morve va retomber en même temps sur sa tête de lard orangé. Et ce ne sont pas Tweets idiots qui le sauveront.

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Ne vous laissez pas berner : les conneries de trump finiront inévitablement par scrapper comme pas possible l'économie américaine.

 

Cela supposerait que les bonzes de l'économie américaine resteraient passifs en pareil cas, ce dont je doute fortement. Mais même avant d'en arriver à une telle éventualité, il faudra voir les mesures concrètes émanant du gouvernement, au-delà des paroles proférées par le président.

 

Logiquement, si votre jugement était partagé par la majorité des acteurs économiques, on en verrait déjà une manifestation criante du côté des cours de la bourse. Au lieu de cela, on observe (sans véritable surprise) une élévation de la volatilité, reflet d'un vaste éventail d'opinions.

 

Je pense que les craintes et les avertissements émis par certaines sommités de l'économie à l'égard de certaines «propositions» avancées par Trump sont bien justifiés. La raison de mon calme relatif réside dans la conviction que ces avertissements serviront justement à infléchir les décisions et les actes du gouvernement (fédéral américain) dans des directions mieux avisées. En fin de compte, les propos «populistes» auront servi leurs fins électoralistes, et le pragmatisme reprendra ses droits dans l'exercice du pouvoir. Nul doute que ce «virage» nécessitera quelques bons coups de patinage de fantaisie de la part de Trump, mais de cela je l'en crois capable, aidé au besoin par une panoplie d'experts conseillers en communications.

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