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L'Économie du Québec


Habsfan

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Mais le Québec est la province canadienne qui, en pourcentage, retiens le plus grand nombre de cerveaux (voir l'étude en question) depuis 40 ans. Ce qui explique le déficit, c'est que les anglophones des autres provinces ne veulent pas venir vivre ici, pour les raisons que tu connais et ça n'a rien à voir avec les impôts. Je comprends qu'on peut toujours faire mieux pour retenir les étudiants étrangers et immigrants anglophones, qui sont les plus nombreux à quitter (en leur permettant de renforcer l'apprentissage du français, par exemple), mais faut pas non plus voir des problèmes là où il y en a pas.

 

Par ailleurs, les études démontrent assez bien que ce que les top talents recherchent avant tout, ce n'est pas des impôts bas, mais un milieu de travail stimulant et une qualité de vie. Mais bon, si on veut absolument baisser les impôts, il faut bien trouver des bibittes quelque part...

 

Je ne cherche pas des bibittes et je ne tiens pas à absolument baisser les impôts (personnellement, je préférerais m'attaquer à la dette en investissant dans le Fonds des générations). Cependant, quand on offre des programmes sociaux généreux, il faut en avoir pour son argent, surtout si, comme au Québec, notre niveau de richesse n'est pas aussi élevé qu'ailleurs en Amérique du Nord. Il faudrait demander aux étudiants de faire un choix: ou bien ils payent un prix plus élevé pour leur éducation, ou bien ils travaillent (et paient leurs impôts) au Québec durant quelques années. Un étudiant qui choisirait de demeurer au Québec durant son nombre d'années déterminées n'aurait pas à débourser plus que l'équivalent des coûts actuels pour son éducation. Un étudiant qui choisirait de quitter le Québec après l'obtention de son diplôme, moyennant un remboursement, ferait quand même une bonne affaire.

 

Ensuite, on pourra s'attaquer au problème des cours échoués ou abandonnés. Ces cours non complétés coûtent pratiquement aussi cher que des cours réussis. Un repas au restaurant coûtera le même prix qu'on le mange en entier ou qu'en en prenne que trois bouchées. Quand c'est quelqu'un d'autre qui paye la facture, ça semble moins déranger le mangeur...

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The only way to kickstart this economy is to return money to the population, for them to spend consume and generate wealth for the economy. Investing in an already inefficient and horribly run bueaucracy is a terrible idea.

 

Whether the money is spend by the government or by the population (throught lower taxes), the effect is basically the same for the economy. It is the same amount. Actually, the government will spent it all, while the population might save some or spend it on travel (so outside of Québec). Higher taxes doesn't deprive the economy of money, but it might convince people to leave Québec (on not to come here), or make them less interested to work more or to start projects that might have a positive impact on the economy.

 

However, if the government takes the money, it should make sure that:

 

-it is spend efficiently and not wasted along the way throught inneficient administrative structures.

 

-it goes the people that really need it or to programs that are actually effective.

 

-the beneficiaries of the money don't get addicted to hand out but are actually helped to become more independant (when it is possible, of course. Caring for someone with an incurable disease is something that we have to do).

 

If we enforce those rules, the money will be better spent and we wont need as much to provide a good line of social services. The surpluses could then be use on infrastructures, paying off the debt or tax cuts.

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ça dépend, le plombier, l'électricien et toutes les jobs de construction vont être les dernières à être remplacées. Créer un robot qui peut venir réparer ton toit durant l'hiver sera très difficile à faire.

 

On envoie des robots sur Mars. Oublies-ça : la réparation d'un toit ne sera pas un problème.

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On envoie des robots sur Mars. Oublies-ça : la réparation d'un toit ne sera pas un problème.

 

ça va prendre beaucoup plus que 20 ans avant que ce robot existe. Envoyer un robot sur Mars est techniquement plus facile que de créer un robot qui peut trouver un problème et le réparer rapidement. Les tâches minutieuses complexes où il faut déduire plein de choses sont beaucoup plus difficiles à accomplir. On peut faire atterrir un satellite sur une comète à des millions de kilomètres de la Terre, c'est possible en 2015, mais le robot poseur de tourbe n'existe pas encore.

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In the highest taxed jurisdiction in North America we have

 

-The biggest civil service per capita

-The most generous social programs

-The worst infrastructure bar none

-The worst waits in the hospital and the ERs

-Underpay doctors vs. their peers in other Canadian provinces

-The least productive economy

-The poorest productivity per GDP

-The lowest ranked income per capita

-The highest debt per capita

 

etc etc.

 

 

The only way to kickstart this economy is to return money to the population, for them to spend consume and generate wealth for the economy. Investing in an already inefficient and horribly run bueaucracy is a terrible idea.

One cannot induce a conclusion from such a false premiss. Québec isnt the last in Canada, let alone the US, in most of the things you listed. In fact, in some cases they are leading the country (doctors wages, especially specialists). I think you need to update figures or data that you mustve heard at least 10 years ago, and still think are the same, and thus justify your conclusions.

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Le Québec est l'endroit le plus sécuritaire en Amérique du Nord, ce qui ne ''fit'' pas avec le fait d'avoir le pire dossier économique. Habituellement, quand tout va mal, la criminalité augmente, on peut le voir en Alberta et ailleurs, mais ici, ça descend. Le taux de chômage est de 7%, après avoir terminé Turcot et Champlain et le REM, le Québec n'aura plus les pire infra au Canada, plutôt vers les meilleures. Si tu prends l'autoroute 20 entre Mtl et Qc, tu vas te rendre compte que 95% des overpass sont neufs et que le pavé est neuf sur toute la longueur. La 40 est aussi en bon état. L'économie va bien à l'extérieur de Montréal. Oui il y a des problèmes sur l'île, mais la ville doit faire un reset des infra après 50-60 ans de construction, ce qui est normal. Je dirais que 90% des autoroutes au Québec sont en très bon état.

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On pourrait choisir d'autres éléments de comparaison qui donneraient une toute autre image du Québec et de Montréal. Comme aucun endroit dans le monde n'est parfait, il y aura toujours place à amélioration où que l'on soit.

 

Je prends notamment l'exemple de la supposée rétention des étudiants étrangers après leurs études. C'est sûr que ce serait idéal d'en augmenter le nombre, mais ces gens viennent prioritairement ici pour étudier et non pas immigrer. Face au nombre important d'étudiants, il serait alors présomptueux de croire qu'on aura facilement des emplois dans leurs domaines respectifs pour tout ce beau monde. Nous avons déjà la chance d'en attirer un grand nombre avec tous les avantages économiques que cela rapporte à la ville, et on peut supposer que le phénomène se poursuivra dans les décennies à venir.

 

Comme on dit c'est si facile de critiquer, mais les critiques s'évitent toujours le fardeau des vraies solutions ou celles qu'ils préconisent sont d'une autre époque. Quand un discours n'évolue pas d'un iota après 10 ans, en dépit d'une société qui a grandement avancé, on peut mettre en doute la bonne foi de ces personnes.

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Il y a deux sortes de critiques.

 

Les critiques faciles, généralement unilatérales, qui font du cherry picking pour ne retenir que les angles ou les données qui servent leur propos, n'ont pas ou ont peu de bases empiriques et qui en général visent un défoulement ou un un effet politique. Ça marche assez souvent dans une arène publique élargie : on répète quelques idées simples encore et encore en pensant qu'elles marqueront les esprits, même si leur fondement est mince.

 

Les critiques appuyées sur un argumentaire solide, qui font l'effort de démontrer ce qu'elles avancent, qui acceptent la discussion rationnelle sans dénigrer ceux qui sont en désaccord.

 

La critique "anglophone libérale de droite à tendance économiste" du Québec issu de la Révolution tranquille a des choses utiles et importantes à dire. Sur ce forum, par contre, elle est généralement stridente, approximative, répétitive, unilatérale et même un peu ridicule. C'est d'ailleurs dommage, puisque ces idées mériteraient d'être mieux représentées. Mais quand Mark_ac prétend défendre l'excellence, je me demande bien aux yeux de qui ça paraît sérieux (à part lui-même, mais je n'en suis même pas sûr), puisque le caractère approximatif de son propos ne respecte pas les critères qu'il affirme viser.

 

On ne peut pas comparer sérieusement les sociétés, par exemple, seulement sur la base du "revenu disponible" des individus, sans faire entrer en ligne de compte les services publics dont ils jouissent et leur capacité réelle de profiter d'un niveau de vie appréciable. On ne peut pas comparer les systèmes de santé seulement sur la base des temps d'attente dans les urgences, il faut aussi prendre en compte l'espérance de vie générale de la population, la disponibilité réelle des soins pour l'ensemble de la population y compris les moins fortunés, etc. On ne peut pas laisser entendre qu'un salaire plus faible des médecins, autre exemple, est en soi un "problème" : ça peut aussi être vu comme un choix de société en faveur de moins d'inégalité. Personnellement, je ne vois vraiment pas pourquoi les médecins devraient gagner encore plus.

 

On s'entendra tous, par contre, pour dire que le Québec devrait faire des efforts additionnels pour mieux éduquer sa population et changer une certaine indifférence complaisante à cet égard.

Modifié par uqam+
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Je suis d'accord sur cette définition des deux sortes de critiques. La première souvent futile et peu avisée qui vise à attirer principalement l'attention sur la personne et ses opinions plutôt que sur ses idées. Non pas que les opinions divergentes ne soient pas bienvenues, mais elles vont rarement au-delà des goûts personnels et par nature elles sont de peu d'intérêt général, parce qu'elles sont fréquemment redondantes.

 

Tandis que la critique constructive sera toujours bien reçue. Dans les faits, les désaccords qui en découlent sont souvent une excellente occasion de s'enrichir du point de vue de l'autre. Encore faut-il que ces échanges soient nourris d'arguments bien réfléchis et vérifiables. Il faut aussi que l'objectif soit de faire avancer ou promouvoir des idées, des informations ou des expériences pertinentes.

 

Ce n'est donc pas une joute entre compétiteurs, mais plutôt un travail d'échanges communs ou chaque participant a à coeur des débats francs, honnêtes et libres de préjugés. En bout de ligne c'est tout le monde qui y gagne, incluant le forum lui-même, au niveau de la crédibilité et de la qualité de l'information qui y est véhiculée.

 

Tout ceci n'exclue pas bien sûr les commentaires d'appréciation positifs ou négatifs qu'il faut encourager, les courtes diversions et surtout l'humour, car on n'a pas à se prendre au sérieux.

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Je prends notamment l'exemple de la supposée rétention des étudiants étrangers après leurs études. C'est sûr que ce serait idéal d'en augmenter le nombre, mais ces gens viennent prioritairement ici pour étudier et non pas immigrer. Face au nombre important d'étudiants, il serait alors présomptueux de croire qu'on aura facilement des emplois dans leurs domaines respectifs pour tout ce beau monde. Nous avons déjà la chance d'en attirer un grand nombre avec tous les avantages économiques que cela rapporte à la ville, et on peut supposer que le phénomène se poursuivra dans les décennies à venir.

 

Avoir un grand nombre d'étudiants est bénéfique, mais pas à n'importe quel prix. Si les étudiants payent en frais de scolarité ce que nous coûtent leurs études (ou du moins un montant qui s'en rapproche), alors ça va. Ça nous permet d'offrir un plus grand choix de cours à notre population étudiante locale, de la même façon qu'un aéroport qui est un hub important permet d'offrir plus de destinations directes à sa population locale. De plus, ces étudiants qui vivent et qui dépensent ici contribuent à la vie économique (ça pourrait être encore plus vrai quand la marijuana sera légalisée, mais ça c'est un autre débat...)

 

Cependant, si on reçoit des étudiants de l'Ontario ou de l'ouest par exemple, et qu'on leur charge les mêmes frais de scolarité très bas qui nous chargeons aux étudiants du Québec (si je ne me trompe pas, il faut avoir résidé au Québec durant 6 mois pour avoir droit de bénéficier des frais plus bas (ou quelque chose qui ressemble à ça)), et que ces étudiants n'ont pas l'intention de travailler au Québec à cause des impôts trop élevés, ce n'est pas particulièrement rentable. Sans compter qu'ensuite le Canada Anglais va continuer de se plaindre de la péréquation et de dire que le Québec ne contribue en rien au Canada, mais que ces mêmes chialeux auront ignoré la quantité de diplômés qu'on aura formé à grand coûts ici, mais qui iront enrichir les autres provinces. Nous n'avons pas à être le club-école de Toronto.

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