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La situation économique de Montréal, où en sommes-nous ?


monctezuma

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L'essentiel des coupures depuis 1 an: Usines de papier, électroménagers, aéronautique ( se dirige vers un secteur bas-de-gamme avec la mondialisation), pharmaceutique, etc.

 

Il n'y a rien à faire, ce sont des changements STRUCTURELS dans l'économie.

 

 

Fabriquer du Viagra coûte 25 cennes la pillule en Inde et probablement 10x à Kirkland.

Poser des boulons sur un avion, 5 cennes le boulon à Shenzhen, 2$ le boulon à Dorval.

 

Imprimer du papier journal à partir de forêts vierges en Indonésie, ou respecter un certain code environnemental en Abitibi ?

Assembler des laveuses/sécheuses par des employés sur le Crystal Meth au Mexique à 2$ de l'heure, ou 20$ de l'heure dans l'Est de Montréal?

 

 

 

À moins d'accepter de couper massivement dans les salaires, de prostituer notre niveau de vie, de chier notre environnement, ce sera des fermetures à répétition.

 

Le principal désavantage du Québec est d'être sureprésenté dans ces secteurs en fort déclin.

Ce n'est pas une question de syndicats ou d'impôts.

 

Tu as raison, mais tout ça s'applique aussi à l'Ontario et au reste du Canada.

 

Ils font quand même mieux que nous (regarde sur le long terme)... et c'est certainement à cause des syndicats et des impôts.

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Tu as raison, mais tout ça s'applique aussi à l'Ontario et au reste du Canada.

 

Ils font quand même mieux que nous (regarde sur le long terme)... et c'est certainement à cause des syndicats et des impôts.

 

L'industrie automobile ontarienne fait L'objet d'un énorme protectionnisme de la part du gouvernement ( plan de sauvetage de SOIXANTE-DIX milliards de dollars en 2008, investissements massifs pour attirer Honda, bloquage du caoutchouc asiatique, fausse réglementation environnementale, droits de douanes etc).

Le Québec représente environ la moitié de l'industrie pharmaceutique du pays ( qui est en train d'être délocalisée en Inde !!)

L'industrie papetière ( ce qui en reste) environ 60% basée au Québec !

L'aéronautique, environ 50% au Québec!

Le manufacturier lourd ( électroménagers, assemblage, etc) 40% du marché canadien est au québec !!

 

C'est sur qu'On se fait ramasser.

 

Le reste du Canada outre Ontario n'a aucune industrie manufacturière !!À part peut-être à moindre échelle le Nouveau-Brunswick, qui sous-performe le Québec.

L'Alberta, SasKatchewan, Manitoba, ce sont des mines géantes de potasse, pétrole, etc. Leur économie est basée uniquement sur les ressources. Ce qui n'est pas sans risque.

 

Honnêtement, c'est sur qu'il y a place à l'amélioration au Québec en matière d'économie, mais ce qui se passe en ce moment n'est pas une question de lois, syndicats, gouvernements, etc.

 

Peu importe le type de gouvernement qu'on aurait, ces usines fermeraient.

Modifié par cjb
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mark_ac, fais attention quand tu rapportes une nouvelle... Rumeur de 40% de l'équipe de ventes au Canada, on en sait pas plus pour l'instant...

 

Lien: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201203/23/01-4508492-pertes-demplois-importantes-a-prevoir-chez-novartis.php

 

Pertes d'emplois importantes à prévoir chez Novartis

Publié le 23 mars 2012 à 07h40

 

Martin Primeau

La Presse

 

La saignée se poursuit dans le secteur pharmaceutique montréalais. Après Sanofi et AstraZeneca plus tôt cette année, voilà que Novartis s'apprête à sabrer ses effectifs au Canada, a appris La Presse Affaires.

 

La direction de Novartis Canada a confirmé la nouvelle, soulignant que des emplois seront supprimés au Québec, mais aussi dans le reste du pays.

 

Pour l'instant, impossible de chiffrer la hauteur des coupes annoncées. Selon la rumeur, au moins 40% des effectifs de vente seront touchés. «Nous évaluons toujours la situation et nous ne sommes pas encore certains du nombre total de postes qui seront éliminés, a expliqué par voie de courriel Nancy White, vice-présidente chez Novartis Canada. Les pertes d'emplois vont toucher toutes les sphères de notre organisation, pas seulement le secteur marketing.»

 

Selon nos informations, les coupes seront annoncées en avril prochain.

 

«L'environnement dans lequel l'industrie pharmaceutique canadienne mène ses activités est devenu de plus en plus difficile au cours des dernières années, explique Nancy White. Les délais réglementaires sont plus longs, et le remboursement au niveau public et privé est devenu plus difficile. Cela limite l'accès des patients aux médicaments innovants.»

 

La réorganisation des activités de Novartis dépasse pourtant les frontières canadiennes. En janvier dernier, Novartis supprimait 2000 postes aux États-Unis, principalement dans son secteur des ventes. L'entreprise helvète avait quelques mois plus tôt éliminé 2000 emplois en Suisse et aux États-Unis.

 

Le siège social de Novartis Canada est situé à Dorval en banlieue montréalaise. Il a été impossible de connaître le nombre de personnes qui y travaillent. Au Canada, l'entreprise emploie environ 800 travailleurs.

 

 

 

 

Ça va mal pour les pharmas en ce moment...

Modifié par vanatox
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On ne peut pas compétitionner avec la Chine au niveau des salaires. On peut essayer de tirer notre épingle du jeu au niveau de la qualité et de la valeur ajoute. Pour ça, il faut augmenter notre productivité, favoriser la recherche et le développement et la formation de la main d'oeuvre. Pas nécessairement des études universitaires, mais des formations spécifiques. Il faudrait aussi contrer le décrochage pour que les futurs employés aient une meilleure éducation de base (et de meilleures connaissances générales).

 

La stratégie a été de se réenligner dans des industries de pointe où le cheap labor de la Chine ne pouvait pas compétitionner (recherche pharmaceutique). Malheureusement aujourd'hui, le secteur pharmaceutique est en pleine déconfiture et ce sont malheureusement des emplois très qualifiés et très bien payés qui tombent.

 

La seule création d'emplois de masse ces derniers 3 ans a été dans le domaine des jeux vidéos. À moins qu'il n'y en ait eu d'autres, mais je ne suis pas au courant.

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CBJ a raison. On est surrepresenter dans des industries mourantes.

C'est aussi en partie pourquoi on a fait pire que le RoC dans la derniere decennie (industrie du bois entre autres).

 

C'est maintenant faux de dire que la Chine a un avantage concurentiel comme avant sur les tavailleurs nord americains.

J'etais a Beijing l'an dernier pour travailler sur un projet (qui n'a pas fonctionne malheureusement) et je peux vous dire qu'un ingenieur chinois gagne maintenant 40-50% de ce qu'un ingenieur quebecois / canadien peut faire et ca inclut tous les couts (salaire, fringe, related overhead).

De plus la croissance des salaires en chine pour des emplois de haut niveau (ingenieur, etc.) croit entre 10-15% par an... C'est pire dans l'est du pays mais c'est aussi la que se trouve le plus gros de la base manufacturiere.

Donc l'avanatge du bas cout ne tient plus vraiment.

 

1- D'une part la productivite quebecoise des travailleurs et des entreprises doit s'ameliorer (c'est deux choses differentes)

2- De l'autre on assiste probablement a une transformation structurelle de notre economie.

3- Enfin les syndicats vont devoir etre mis a leur place. Le cas Aveos semble etre un bon exemple ou Air Canada s'arrange pour se debarasser d'une masse d'emploi tres cher et outsourcer ces emplois ailleurs. le travail de maintenance doit etre fait, la question est a quel cout (et la Chine n'a rien a voir la dedans). Si Air Canada ne peut survivre sans diminuer ses couts de maintenance (fait par Aveos mais sous un contrat guarantissant un work flow minimum), alors le gouvernement du Canada / quebec ne pourra pas faire grand chose pour suaver les jobs de Aveos et les travailleurs vont probablement etre engager par d'autres firmes plus petites pour faire le meme job avec des conditions inferieures.

 

Enfin je lisais hier que Babel (Video games) allait engager 200 nouveaux travailleurs d'ici l'automne a Mtl (Montreal Gazette). J'etais surtout tres surpris de voir que LaPresse, Argent ou autres medias n'en faisait meme pas mention. Je pense qu'on peut aussi mettre un bemol sur ce qu'on lit au travers nos medias locaux qui sont "legerement" sensationalistes...

Modifié par qwerty
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Je confirme pour l'Inde aussi, j'ai 40% de mon projet qui est fait en Inde, et leur salaires me coute 50% du prix Montréal.

 

Mais ça monte très vite là bas aussi, 10-15% facilement, des fois plus par an... dans quelques années, ça ne sera plus rentable d'y aller.

 

Ceci dit, on garde les chances de notre côté quand on fait le ménage côté compétitivité fiscale et sur les normes du travail.

 

Ne pas le faire parce qu’on "on n'y peut rien" va nous mener à notre perte.

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La fin de la récréation

 

david.descoteaux - 22 mars 2012

Ça regarde mal du côté de l’emploi. Le jour du budget (pour éviter que les médias en parlent trop?), Transcontinental annonçait qu’elle fermait deux imprimeries, et mettait à pied 250 travailleurs à Montréal. Hier, c’était la Banque HSBC, qui remerciera 140 travailleurs québécois. Plus tôt, c’était Aveos. 1800 concitoyens à la rue!

 

Et en rédigeant cette chronique, j’apprends que Pratt & Whitney licencie une quarantaine d’employés à Longueuil.

 

Le cas Aveos

 

Je trouve l’expression « fermeture sauvage » pas mal galvaudée par les syndicats et les médias de nos jours. Mais dans ce cas-ci, elle s’applique. On peut défendre le capitalisme, et accepter que, parfois, les réalités économiques forcent les entreprises à fermer. Mais il y a une manière de faire. Les travailleurs ne sont pas du bétail. Du jour au lendemain, sans préavis, les employés d’Aveos n’avaient plus de boulot. Un employé racontait qu’on l’a appelé un dimanche soir, pour lui dire de ne pas rentrer au travail demain. Ni après-demain. Plus jamais. Bang!

 

C’est toute la classe entrepreneuriale qui écope quand une entreprise agit « avec pas de classe » comme dans le cas d’Aveos. Souhaitons que les parties trouvent une solution intelligente pour sauvegarder au moins une partie de ces emplois.

 

Une tendance lourde

 

Le Québec a perdu 47 300 emplois dans les 12 derniers mois, selon les chiffres les plus récents. Dans le cas de Transcontinental, Pratt & Whitney, Aveos, ou même Mabe, Electrolux et Shell, ce sont dans la plupart des cas des emplois bien payés. Souvent remplacés par des emplois moins payants, et/ou sans régime de retraite.

 

Et malheureusement, ça ne semble pas une tendance passagère. Ça ressemble plutôt au début d’un long hiver pour l’emploi. Chaque jour amène son lot de mauvaises nouvelles. Fermetures, baisse du commerce au détail, de la confiance des ménages…

 

Et la folie des politiciens n’aide pas. Notamment les subventions ridicules que certains États, en particulier au sud de la frontière, allongent pour attirer chez eux des emplois. Les PDG canadiens et québécois se font de plus en plus courtiser par des États américains, qui leur offrent de généreux privilèges fiscaux pour qu’ils déménagent dans leur État.

 

Wall Street, P.Q.

 

Le problème avec cette course vers le bas, c’est que les États lancent toute sorte de programmes, de subventions, pour « aider » les entreprises. Et ensuite, on viendra étouffer ces mêmes entreprises avec une tonne de paperasse, et des taxes sur la masse salariale toujours plus lourdes, pour financer ces programmes. Au final, on crée plus d’emplois au gouvernement que dans les entreprises…

 

Tiens, un exemple parmi d’autres dans le budget de mardi. Québec offre un nouveau crédit d’impôt remboursable qui payera 30 % du salaire d’un employé d’une nouvelle société de services financiers. Un autre crédit d’impôt, celui-là de 40 %, pour les dépenses de fonctionnement d’une nouvelle société de services financiers (jusqu’à concurrence de 150 000 $ par année). Ce n’est pas fini : congé d’impôt de cinq ans pour un spécialiste étranger qui viendra travailler pour une nouvelle société de services financiers.

 

Des courtiers et des banquiers, voilà ce qui nous manque au Québec! Et comme ces gens sont généralement très pauvres, donnons-leur une partie de notre salaire durement gagné.

 

Je vous jure, j’essaie d’être optimiste. Mais des fois, c’est difficile.

 

http://descoteaux.argent.canoe.ca/general/la-fin-de-la-recreation/

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Justement, l'industrie financière génère d'énormes retours. Avocats, courtiers, consultants, ces gens voyagent beaucoup, mangent beaucoup au restaurant, bref un gros moteur économique. Si le gouvernement peut les attirer ici avec des crédits d'impots, je dis bravo. On peut faire le coup d'un Ubisoft avec disons Crédit Suisse par exemple ou Lloyd's bank, je dirais "wow"! Ca serait très bon pour Montréal.

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In a devastating picture of Montreal’s economic woes, a report to be made public Tuesday by the Conference Board of Canada depicts Montreal as a city mired in weak growth and escalating unemployment.

 

While the city possesses important strengths in several industries, these are being undermined by provincial indifference and serious headwinds in industries like pharmaceuticals, the report’s principal author, economist Mario Lefebvre, said in an interview.

 

Lefebvre, a Montrealer, is head of the think tank’s Centre for Municipal Studies, which issues an economic forecast and analysis of major Canadian cities several times a year.

 

The new forecast is particularly downbeat because Montreal’s long-term problems of slow growth and weak job creation seem to have come to a head, leaving Lefebvre to forecast that the average unemployment rate will rise to nine per cent this year from 8.8 per cent in 2011.

 

Last year’s rate was already the highest in any of the 13 large Canadian cities covered by the Conference Board report, and the fact that it is headed even higher runs counter to the trend in other cities.

 

By comparison, Toronto unemployment is forecast to drop to 7.8 per cent this year from 8.4 per cent in 2011, while Vancouver’s should drop to 6.2 per cent from 6.9 per cent.

 

Even within Quebec, Montreal compares unfavourably with a provincial unemployment rate that’s forecast to average 8.2 per cent this year, nearly a full percentage point below that of its biggest city.

 

Lefebvre noted in an interview that Montreal is not only losing residents to other provinces, but that even when you focus on inter-city migration, it is losing ground. In contrast, smaller nearby cities like Sherbrooke, Quebec City and Ottawa-Gatineau are all gaining.

 

One problem area is Montreal’s big pharmaceutical industry. With a lack of blockbuster new drugs in recent years, major drug companies are going through a difficult period, hitting the city with cutbacks and layoffs.

 

Another drag on growth is the rapid-fire series of tax increases imposed by a deeply indebted Quebec government in the past few years, a development that leaves consumers with less money to spend.

 

As well, Montreal is participating in a widespread fall-off of construction-industry activity as home building eases from the rapid pace of recent years at the same time as non-residential projects funded by government stimulus money are winding down.

 

On the other hand, Lefebvre said, Montreal’s big manufacturing industry is rebounding now that the aerospace industry has geared up for more rapid growth, while other exporting industries should get a boost as the U.S. recovery gains steam, and service industries, such as the ones that employ accountants, lawyers and management consultants, are showing renewed vigour.

 

Even pharmaceuticals, whose restructuring could last for another year or so, should be propelled by an aging population’s need for medications to become a solid contributor to growth over the coming several years, Lefebvre believes.

 

So the problem isn’t a collapse in any particular industry, but more a lack of energy in the overall growth environment. Where the Canadian economy is weak, Montreal’s is weaker. Where it is strong, Montreal is a bit less so.

 

Here are a few examples comparing Montreal with Toronto, its closest equivalent among major cities:

 

Montreal’s manufacturing sector will be a strong point this year, growing by two per cent. Toronto’s, however, will grow by just over four per cent.

 

Montreal construction will lose speed, with output shrinking by 1.5 per cent. That compares with a much smaller drop of 0.6 per cent in Toronto.

 

Montreal’s service industry is gaining ground, growing at a predicted 1.8 per cent. Toronto’s will grow by 2.1 per cent.

 

When you add it all up, Montreal is still growing, but not fast enough to provide many jobs, something that could explain the loss of population to other provinces and even nearby cities.

 

Lefebvre has no magic solution, but he does have a suggestion for the Charest government to think about.

 

The government’s much-touted Plan Nord, which involves provincial investments to encourage resource development in northern Quebec, could lead to significant economic benefits, Lefebvre acknowledges, but it also raises a question.

 

Since Montreal accounts for about half of the provincial economy right now, and it’s obviously suffering, why is there no Plan Sud?

http://www.montrealgazette.com/news/Report+offers+scary+outlook+Montreal/6362887/story.html

 

2012 might not be a good year for us :embarrassed:

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I think I have the answers;

 

1.) Vote for a PQ govt. They get a lot of support in the Montreal area

 

2.) Give the students cheaper tuition so we could increase the dropout rate -and increase provincial debt further

 

3.) Tax the rich - they are not mobile

 

4.) Give more ridings to under populated regions of Quebec - they are significant economic engines this province

 

We're on the right track I think!

 

Au lieu de répondre avec tant de cynisme pour ne pas dire autant de ridiculisme, pourquoi tu ne fais pas un top 4 des bonnes solutions !?

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