Abolition du placement syndical : des chantiers désertés

[Davidbourque]

Mais quand tu dis que c'est la culture du domaine tu n'a pas tord

 

 

écoutez ça...

 

Des gars de la construction parlent:Des videurs sur les chantiers ne savent pas pourquoi ils le font!

 

http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=114951

 

 

désolant

[Cataclaw]

I knew it wouldn't last long. Everything's back to normal. Crews are back to work on most construction sites.

 

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MONTREAL — Calm appears to have returned to Quebec's construction sites.

 

On Wednesday morning most construction workers returned to work as usual after having left the job Monday and Tuesday in protest of Bill 33.

 

The proposed provincial legislation would put the placement of workers into the hands of the Quebec Construction Commission rather than the unions.

 

Militant squads of union members forced workers to leave construction sites earlier in the week. As a result the Quebec Construction Commission received dozens of complaints Tuesday.

 

But many of those workers expressed relief to be back plying their trades Wednesday.

 

(...)

 

http://montreal.ctv.ca/servlet/an/local/CTVNews/20111026/mtl_construction_111026/20111026/?hub=MontrealHome

[WestAust]

Ca recommence

 

Placement syndical: arrêt sur un chantier d'Ultramar

 

Un important chantier de construction serait bloqué par un syndicat mécontent de la loi controversée sur le placement syndical, a appris le Journal de Montréal.

 

 

Le chantier visé est celui du pipeline de 240 kilomètres de la raffinerie d'Ultramar, prévu entre Montréal et Québec.

 

Depuis le début de la semaine, les travailleurs du Local 144 du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) ont déserté le chantier.

 

L'entreprise Neilson, qui exploite l'ensemble de ce chantier, appartient entre autres à l'homme d'affaires Franco Fava.

 

Ce blocage du pipeline se veut un moyen de pression contre la loi 33 sur le placement syndical, adoptée en décembre dernier.

 

Joint par téléphone en fin de soirée hier, l'attaché de presse de la ministre Lise Thériault, Charles Robert, a confirmé cette information.

 

«On a été mis au courant qu'un arrêt de travail illégal était prévu sur ce chantier», a-t-il lancé.

 

M. Robert s'est contenté de dire que le gouvernement s'assurera que la loi est respectée.

 

«Il y a des recours contre les arrêts illégaux de chantier», a-t-il soutenu.

 

Selon ce dernier, des plaintes auraient d'ailleurs déjà été formulées contre un arrêt sur ce chantier.

 

Répercussions

 

L'arrêt d'un chantier de cette importance n'est pas sans conséquence.

 

Alors que la construction du pipeline était initialement prévue pour l'automne 2012, cet arrêt pourrait retarder presque d'une année les travaux sur le chantier, a appris le Journal.

 

Charles Robert déplore ce moyen de pression, qui a un impact direct sur la population et les travailleurs.

 

«Comme tous les chantiers d'importance, un arrêt illégal a toujours de lourdes conséquences, d'abord sur l'économie, mais aussi sur les travailleurs. Ce sont eux qui écopent puisqu'ils ne sont pas payés lors de ces journées de débrayage», a-t-il indiqué.

 

Rappelons que la loi 33 vise à empêcher les syndicats de placer leurs membres sur les chantiers de construction.

 

Ils devront plutôt passer par l'intermédiaire de la Commission de la construction du Québec (CCQ).

 

Le dépôt de ce projet de loi sur la réforme de l'industrie de la construction par la ministre du Travail, Lise Thériault, à l'automne a provoqué une levée de boucliers de syndicats.

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2012/01/20120113-070739.html