Aller au contenu
publicité

Né entre les rapides

Membre
  • Compteur de contenus

    7 429
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Des cables chauffants sous la chaussée auraient éliminé la nécessité de recourir à du sel de déglaçage, une importante cause de corrosion. Est-ce que cette option était envisageable?
  2. @monctezuma avait eu la bonne intuition dès novembre 2011. Mais il faut quand même qu'il y ait un dénouement positif un de ces jours! Non? Je ne sais pas si l'anguille était déjà présente en 2011, mais selon toutes apparences elle y est maintenant.
  3. Dans ma tête, ça fait rétro-miteux, et ça m'enlève toute envie d'y aller. Mais on dirait que c'est la mode ces temps-ci.
  4. Construire dans le vide ne comporte pas les mêmes défis ni les mêmes exigences que de construire dans un milieu densément bâti. Je ne parle pas de l'aspect technique, mais de l'harmonisation entre l'existant et le nouveau-venu. Une espèce de dialogue architectural doit être établi; si c'est raté, les deux en souffrent; si c'est très réussi, ça crée une sorte de beauté qui dépasse celle de chacun des bâtiments pris individuellement. Dans le vide, rien de tel: il devient malaisé de comparer des bâtiments situés dans des situations si différentes.
  5. I am sorry SkahHigh, I had no intent of overriding your latest comment: we simply posted at the same time. I think we examined two different, complementary angles, which for me is just fine.
  6. Easy. We all know that the money is stashed away in Québec City and Ottawa, originating in part from taxes paid by Montrealers. However, the money available is limited: Projet Montréal would have to set priorities amongst several infrastructure proposals clamoring for funding. In that respect, Projet Montréal is no different from any other municipal political party. The only difference may reside in their respective ranking of priorities. There is also another dimension: because the Montréal CMA (Census metropolitan area) is not composed of a single, unified municipality, the major proposals competing for funding do not bring identical benefits to the full set of municipalities composing the CMA. The City of Montréal is only one of them (albeit the largest of them all). Other municipalities (both those situated on the Island of Montreal and the others) may want to have their say, regardless of the fact that a particular proposal (such as the «Pink» line) is wholly situated within the boundaries of the said City or not. I believe that in the end. the decision will rest with Québec City; Ottawa would not be so sensitive to intraregional rivalries.
  7. Si c'est le cas, j'avais vraiment raison de manifester mes préoccupations, dans mon message du 23 juillet. Dans le cas du mouvement de l'A-15 nord vers l'A-20 ouest, il n'y a pas à proprement parler de «voies temporaires», mais simplement un long et problématique détour (demi tour à la sortie Côte-Saint-Luc). Si ce détour n'avait durer qu'une fin de semaine, ça irait; mais huit semaines, c'est énorme. Et on n'en sait pas davantage sur le séquencement des prochaines démolitions/nouvelles constructions. Je comprend très bien (et je vois) qu'on réalise déjà des segments d'infrastructure, là où ça ne compromet la fonctionalité des infrastructurelles actuelles (appellées à être démolies), ce qui accélerera la mise en service finale des nouvelles, après une période de transition pendant laquelle ni l'ancienne ni la nouvelle ne seront fonctionnelles. Si cette période est courte, un simple détour (sur le réseau existant) peut convenir; pour de plus longues périodes, de véritables nouvelles (supplémentaires) voies temporaires seraient de mise. Mais si même cette option apparaît «impossible», la cause en revient à la planification globale du projet (qui n'est pas un simple portrait du résultat final, mais qui détaille les phases , où se déroulent en parallèle des activités de préparation, de constructions de voies temporaires (parfois!), de démolition et de construction. Il est, évidemment, trop tard pour y changer quoi que ce soit. La réutilisation des matériaux issus des démolitions, c'est bien, mais je ne voudrais pas que ce «bon coup» occulte les conséquences négatives qui auraient pû être évitées ou atténuées en planifiant autrement.
  8. Le 23 juillet dernier dans ce fil, je m'interrogeais sur le comment des phases transitoires, soit les périodes durant lesquelles une bretelle est fermée pour cause de démolition, et que la (nouvelle) bretelle de remplacement n'est pas opérationnelle (encore en construction). On a eu quelques cas jusqu'à présent (eg. une voie sur deux pour A-15 sud vers A-720 est, et fermeture complète de A-15 nord pour A-720 est), mais sans «trop» de conséquences. Ce qui s'en vient, pour une durée prévue de huit semaines, apparaît plus grave: fermeture complète du mouvement A-15 nord vers A-20 ouest. Je suis étonné d'apprendre qu'aucune mesure de mitigation n'est prise, si ce n'est de suggérer un chemin de détour par l'A-15 nord jusqu'au chemin de la Côte-Saint-Luc et demi-tour. Cette façon de faire est évidemment infiniment moins coûteuse pour le promoteur (en l'occurence le MTQ), mais elle fait abstraction des coûts supplémentaires de congestion supportés par les usagers, au nombre desquels on compte, dans ce cas-ci, beaucoup de camions transportant des marchandises entre la Rive-Sud/USA et l'ouest de Montréal (LaSalle, Lachine, gares de triage et aéroport). Le détour imposera également une charge supplémentaire sur le trajet A-15 sud vers A-20 ouest
  9. Étonnamment, ça se peut (quand c'est «ça» qu'on veut), et c'est précisément en matière d'architecture (un thème fort de ce forum) que ça se manifeste le plus couramment. On connait tous l'expression «Faire du neuf avec du vieux»; mais la réciproque, soit «Faire du vieux avec du neuf», est aussi réelle. C'est, il y a plusieurs années, en écoutant une série sur Arte TV, «Heimat, une chronique allemande» se déroulant de 1919 à 1982 (en plusieurs épisodes!) que je l'ai entendue pour la première fois. Mais, à bien y penser, on en avait des exemples sous les yeux depuis toujours: fabriquer un objet ou construire un édifice qui «a l'air» ancien, même s'il est tout neuf. Dans le cas des «nouvelles poutres de béton...» du «nouveau» pont Champlain, je me demande bien comment ils ont fait ça, et surtout pourquoi. A moins que ce soient les rigueurs de l'été montréalais qui sont en cause?
  10. Dans un environnement calme et verdoyant. Les USA ont plusieurs centres hospitaliers des «ligues majeures». Mais ce n'est pas un gage de qualité des soins accessibles à toute la population. En principe, l'un n'empêche pas l'autre. En pratique, dans le cas du Québec, l'accessibilité universelle est meilleure qu'aux USA, mais demeure perfectible (au bas mot). Ce dernier point ne doit absolument pas être oublié.
  11. Sometimes YES. The best example I can think of is Ford versus General Motors in the mid-1920s. If you are unaware of this story, dig it out, you might find it fascinating.
  12. Je penche de ton côté sur ce point. Qui aurait dit qu'un jour le nom (et marque de commerce) Lowney désignerait un style architectural!
  13. Ton propos est séduisant, mais il est important de noter une différence fondamentale entre le tronçon «Ouest» et le tronçon «Est» de la rue Sainte-Catherine, tels que tu les décrits: à l'Ouest, c'est le coeur du centre des affaires, ce qui veut dire quelques centaines de milliers de travaillleurs dans les environs immédiats; à l'Est, rien d'aussi considérable. Quand tu écrits «La portion de Sainte-Catherine dans le village a...besoin de plus de diversité dans les espaces...», je comprend et j'admets que cela la rendrait plus intéressante; toutefois, je me demande si ce «besoin» peut se traduire en demande effective suffisante. (Il y a une opportunité de répondre à cette interrogation, pour qui veut le faire) Par ailleurs, je remarque que dans tout le «centre élargi», la croissance de la demande en espaces bâtis se manifeste principalement pour la fonction résidentielle: doit-on y voir un indice?
  14. Pleinement d'accord, si ce n'est qu'on avait bien pu concevoir qu'un bon jour le site, au vu de sa proximité avec le centre-ville, serait revalorisé et se prêterait à un redéveloppement alors plus approprié. En attendant, c'est-à-dire au moment de la construction de ce bâtiment abritant le Bureau en gros, cette affectation (intentionnellement temporaire) a pu être jugée la plus rentable. Une alternative plausible (mais encore moins attrayante) aurait été un stationnement. J'ai observé ce genre de «construction temporaire» un peu partout, que ce soit en marge de centre-villes en phase de transformation (eg. ouest du c-v d'Ottawa) ou en banlieue ayant un potentiel manifeste de densification (eg. route de l'Eglise à Sainte-Foy, boulevard Le Corbusier à Laval). Plusieurs pourront voir cette façon de faire comme étant du «gaspillage», mais il faut se rappeller qu'à peu près toutes les grandes villes ont commencé par être des humbles hameaux qui se sont développés organiquement, au fil du temps, au gré des soubresauts de l'histoire et de l'évolution des technologies; des restructurations successives s'y sont produites, effaçant certains vestiges du passé. Au contraire, les villes planifiées ex nihilo comme Brasilia sont peu nombreuses, et pas toujours considérées comme des exemples à suivre.
  15. Je vais risquer une hypothèse (trop long à expliquer sur quoi elle est fondée). A partir du moment où une possibilité de rezonage (favorable à des usages lucratifs précédemment proscrits) apparaît vraisemblable ou est ouvertement discutée, les propriétaires des terrains concernés «ajustent» leurs prix en fonction des possibilités nouvelles. L'effet immédiat est de rendre non attractifs des projets de développement conformes au zonage actuel: stagnation temporaire. Mais plus le changement de zonage devient imminent, plus les promoteurs s'activent sur leurs tables à dessin, et des discussions sont entamées avec les propriétaires des terrains. Une fois le changement de zonage confirmé, des transactions sont conclues et des projets démarrent. Evidemment, «tout» ne commence pas en même temps, pour des raisons...
  16. Il est vrai que la tendance --en ce qui a trait à la demande d'espaces à bureaux, est «bonne». Toutefois, si on la compare avec la demande pour des espaces à fins résidentiels, elle demeure modeste. Mais je ne vois rien de mal en cela. Au contraire, on peut penser qu'une population accrue habitant au centre-ville ou à proximité rend encore plus attratif l'établissement de bureaux au même endroit. Les facteurs qui conditionnent la demande pour de nouveaux espaces à bureaux au centre-ville incluent: -L'évolution générale de l'économie montréalaise; - Le retrait d'une partie du stock d'espaces à bureaux existants, parce que trop désuets; - Les changements technologiques et les changements liés à de nouveaux modes d'occupation des espaces (par exemple: plus d'espaces ouverts); - Une augmentation de la demande d'espaces à bureaux dans des secteurs géographiques autres que le centre-ville, rapprochés ou en banlieue.
  17. Je sais bien, j'ai écrit la même chose en substance dans d'autres messages apparentés. Mon reproche concernait la manière dont l'information était insérée dans le texte: je concède que c'était exagéré. Une faute de ma part.
  18. Ça ressemble pas mal à ce qu'on a lu dernièrement. Des alignements de chiffres, mais pas d'analyse sérieuse. La nouvelle valait peut-être la «peine» d'être répétée, mais ce n'est qu'un «flash», bon pour ouvrir les yeux de ceux qui les ont fermés à toutes nouvelles positives concernant Montréal, En même temps, l'article contient un petit côté pervers, quand il rappelle, je cite: «The price of homes was also higher in Montreal, albeit still well short of levels seen in Vancouver and Toronto». Habituez-vous à ce genre de subtilité...(comme dissimuler la dérision sous un couvert de louanges)
  19. En banlieue: une manière quasi-certaine de perdre la vue...
  20. Tu as pleinement raison de soulever cette possibilité, qui est un «classique»: voir l'hostilité envers l'immigration italienne (principalement) en France à différentes périodes entre 1850 et 1950; récemment, ce furent les «plombiers polonais», et maintenant les «Roumains». Aux USA, on observa la même chose, à quelques détails près; ce qui est le plus ironique(?) dans ce cas, c'est que l'opposition venait souvant d'autres groupes d'immigrants arrivés peu de temps avant, ou tout au plus des enfants (de première génération) de ceux-ci. C'est bien vrai. Mais encore faut-il que l'intégration au milieu du travail se produise effectivement. Sur ce point crucial, il peut y avoir deux types de problèmes: les embûches crées par la «société d'accueil», telles qu'évoquées par andre md cité plus haut, ainsi que l'inadaptation (d'au moins une partie) des «nouveaux arrivants» à se joindre à notre marché du travail. (Ce qui est aussi un problème pour une partie de la population née ici). Je pense qu'il ne faut pas se fermer les yeux devant une réalité «nouvelle»: au Canada, et donc pas seulement au Québec, on observe que, contrairement au passé, les revenus des immigrants après dix(?) ans vécus au pays demeurent inférieurs à la moyenne, ce qui constitue un bon indice de la plus grande difficulté (qu'auparavant) à s'intégrer pleinement au marché du travail. Les cas d'individus détenteurs de diplomes d'études supérieures oeuvrant comme chauffeurs de taxi (une profession importante mais très mal rémunérée) sont légions. Je pense qu'il est important que les nouveaux arrivants réussissent bien dans «notre» pays d'accueil: pour y parvenir, il faut être capable de les encadrer, de les guider et de les soutenir durant leur phase d'adaptation. Ceci est une tâche autrement plus complexe que cela ne l'était lorsque les immigrants du 19e siècle/début 20e étaient embauchés comme manoeuvres à leur arrivée ou partaient coloniser de nouvelles terres dans les Prairies. En clair, cela veut dire qu'il faut tenir compte de la capacité d'accueil du Québec (ou du Canada). S'il le faut, des efforts supplémentaires peuvent être consentis pour accroître ladite capacité. Mais on ne devrait pas entretemps accueillir plus de gens que ce dont on est capable, car dans ce cas ce serait au détriment des uns et des autres. Il faut aussi être conscient du contexte domestique dans lequel se pose aujourd'hui la question de l'immigration. J'aborderai très brièvement trois points: l'accès aux services publics, l'emploi et la «quête identitaire». i) L'accès aux services publics. Voila un enjeu qui est beaucoup plus présent qu'il y a 40 ans, notamment en matière de soins de santé. A la faveur du vieillissement de la population et des restrictions budgétaires, on peut facilement concevoir que la détérioration (réelle ou perçue) des services fait craindre une situation aggravée si une demande supplémentaire (causée par un afflux d'immigrants) se manifeste. Peu importe le fait que l'immigration soit aussi une source importante de nouveaux travailleurs dans le secteur (médecins, infirmières). La perception est «là». ii) L'emploi: concurrence additionnelle par l'afflux de nouveaux travailleurs. Sur ce point, je pense qu'il faut faire une distinction entre les catégories d'emplois que les «anciens» Québécois ne veulent plus occuper (dans ce cas: pas de problème!) et ceux qui sont sous la «gouverne» (?) d'ordres professionnels. iii) La «quête identitaire». Probablement beaucoup plus forte au Québec que dans le reste de l'Amérique du Nord, à cause de l'histoire. Dans le passé ancien, il y avait bien eu des apports «étrangers» (ie. de sources non française), mais ceux-ci furent généralement facilement assimilables, les cas d'exception se retrouvant à Montréal ou dans les «cantons» (pour les immigrants d'origine britannique. Malgré tout, le thème de la «survie» au sens du maintien de l'intégrité ethnique (et religieuse etc.) demeurait omniprésent dans la conscience collective. Aujourd'hui, cet instinct s'est atténué, mais il n'est pas disparu pour autant. Il faut admettre que cela fait partie du «contexte» auquel je faisais référence. CONCLUSION (puisqu'il faut bien y arriver!) Il faut que la société soit mieux préparée à accueillir les nouveaux arrivants (pas juste à leur ouvrir la porte), et qu'elle tienne compte de façon réaliste de sa capacité à y parvenir. Il faut aussi que les gouvernements (et les autres supporteurs de l'immigration) élaborent et exposent un argumentaire beaucoup plus étoffé en faveur de l'immigration et des mesures de soutien nécessaires. Nous (au Canada et au Québec) avons jusqu'à présent réussi nettement mieux que la plupart des autres pays à relever le défi --c'est une opinion que j'observe fréquemment de sources étrangères, notamment européennes. Néanmoins, de plus en plus d'interrogations se manifestent ici même, signe qu'il faut faire mieux encore. Chose certaine, les «pressions migratoires» iront en s'accroissant à l'échelle mondiale, rendant le défi toujours plus imposant.
  21. C'est pourquoi les opposants à CE projet devraient s'empresser, dès maintenant et en vue des élections municipales, de sensibiliser les citoyens des AUTRES «arrondissements», qui peuvent ne pas se sentir visés/concernés. Il faudra que lesdits opposants se montrent habiles, pour démontrer aux «autres» que leur «combat» est dans l'intérêt de tous, et non pas une démarche visant uniquement à défendre leurs propres intérêts. Il ne faut pas oublier que la Ville de Québec dans sa forme actuelle, est une création récente née de la méga fusion de 2002 (suivie des défusions mineures de l'Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures en 2004): ce qui se passe à Sainte-Foy n'intéresse pas nécessairement les citoyens de Charlesbourg ou de Beauport, par exemple.
  22. Sur ce point: il n'y a aucune raison pour que les taxes foncières montent au même rythme que le prix des maisons. Pour maintenir (au même niveau) les recettes muncipales issues des taxes foncières, il suffit de diminuer proportionellement le taux de taxation. Si on ne le fait pas, on «triche». C'est le prix plus élevé des maisons qui constituera éventuellement un frein efficace à la demande excessive: un nouvel équilibre se constituera. A Vancouver et à Toronto, ce mécanisme auto-régulateur a été faussé par une demande extérieure (eg. chinoise) significative, ce qui à son tour a entraîné une bulle spéculative, dans laquelle même les acheteurs locaux ont été entraînés. Ceci est maintenant terminé, à toutes fins pratiques. Selon toutes apparences, l'attention des acheteurs spéculatifs (domestiques et internationaux) se tourne maintenant vers Montréal. Toutefois, je doute fortement que cela conduise à des hausses de prix tels qu'on les a vus à Vancouver/Toronto. Il ne faut pas s'arrêter uniquement sur l'intensité (potentielle) de la demande; il faut tout autant examiner l'élasticité de l'offre: j'estime qu'à Montréal, il se trouve un potentiel supérieur d'expansion non inflationiste --à cause de la plus grande disponibilité de sites intéressants Et constructibles.
  23. Que seraient les chiffres si les reventes étaient proportionnelles aux populations respectives, et si les prix médians correspondaient à un multiple identique des revenus médians. Réponse: fort différents de ce qu'ils sont en réalité. L'évolution depuis un an montre un certain rapprochement, mais on est encore très loin du compte. Il ne s'agit pas de souhaiter que les chiffres montréalais s'élèvent jusqu'à rejoindre les niveaux torontois ou vancouverois, ou, à l'inverse, que ces derniers descendent jusqu'au niveau montréalais: ni l'un ni l'autre ne sont souhaitables, et de toute façon c'est pratiquement invraisemblable, à court et à moyen terme. (A long terme, tout est possible, comme l'histoire le démontre) On converge vers des proportions moins anormales. C'est tout. C'est comme si je gagnais 30,000$ par an et que je venais de bénéficier d'une hausse de 3,000$, tandis que mon voisin, qui a des qualifications comparables, en gagne encore 80,000$ après avoir subi une baisse de 5,000$. Je peux être excité, mais juste un peu. J'étais comparativement mieux loti il y a 90 ans! Des époques encore plus «incroyables», Montréal en avait vécues dans le passé.
  24. Exprimer des réserves, ou s'opposer carrément à ce projet n'a pas pour dessein de ralentir le développement de la Ville de Québec. Les raisons ont été exposées maintes fois, et je ne les répéterai pas ici. Je crois toutefois qu'il est opportun de remarquer que: - Il est injuste de dire «qu'il faut commencer quelque part», quand en réalité la construction de tours à bureaux (ou autres) n'est pas chose nouvelle à Québec; à l'heure actuelle, c'est l'édifice Marie-Guyart (à l'origine: «Complexe G») , complété en 1972, qui est le plus élevé avec ses 132 mètres pour 33 étages. Bien d'autres ont suivi, notamment à Sainte-Foy sur le boulevard Laurier, quoique de dimensions plus modestes. - Des villes plus importantes, comme Washington D.C. et Ottawa, ont pu agrandir leur parc immobilier sans recourir à des tours immodérément surélevées. Des considérations liées au profil de la ville ont prévalu.
×
×
  • Créer...