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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Je reviens avec l'un de mes refrains favoris: «Qu'en pense Denis Coderre?» Et pour aller plus loin dans les «mauvaises pensées»: ne serait-il pas heureux, dans le fond, que soit mis à l'écart un événement qui aurait pu faire de l'ombre à son 375e? --J'admets que c'est tiré par les cheveux.
  2. Pourvu qu'il n'y ait pas de neige l'hiver prochain! Mais j'applaudis quand même l'initiative, pour le message qu'elle fait passer, en attendant mieux plus tard.
  3. Quelque chose vient de me sauter aux yeux: le sous-titre de la section sur Griffintown est «Tous les projets concernant la gentrification de Griffintown». C'est le mot gentrification qui accroche. Ici, on ne chasse pas les pauvres pour faire place aux privilégiés. On remplace des lots vacants et des bâtiments industriels décrépits par des habitations pour (presque) toutes les bourses --ce qui je pense est une bonne chose, qui ne mérite pas d'être affublée du terme péjoratif que l'on sait. Par contre, il est probable que ceux qui rêvaient d'un tout nouveau quartier étincellant réservé aux nouveaux riches seront déçus du mix, qui comprend certaines constructions plus ordinaires que d'autres.
  4. L'intégralité de ton commentaire est remarquable. On se sentirait presque dans l'atmosphère des grandes transformations de Paris sous le Second Empire! Pour ce qui est de la relation de cause à effet entre les grands travaux d'infrastructure et le dynamisme d'une ville, j'aurais tendance à penser qu'elle est réciproque --c'est-à-dire qu'il y a (aussi) d'autres facteurs de croissance et de prospérité qui se manifestent et qui contribuent à la capacité financière de mener à bien ces grands travaux d'infrastructure. On pouvait dire la même chose de la France sous le Second Empire et la Troisième République jusqu'en 1914.
  5. «Exposition remplie d'erreurs» pour commémorer un événement vieux de seulement 50 ans: imaginez 325 ans! «Je me souviens»: vraiment?
  6. Je préfère certainement consulter des données sur un an que des données mensuelles, même quand celles-ci sont désaisonnalisées. En passant: les données figurant à la première ligne du tableau concernent la population en âge de travailler, pas la population totale. En multipliant le premier (pop en âge de tr) par le taux d'activité, on obtient la population active. Cette dernière se répartit entre les personnes à l'emploi et les personnes au chômage. Finalement, on obtient le taux de chômage en divisant ce dernier chiffre (nb de personnes au chômage) par la population active. La raison de ces explications n'est pas de donner une leçon, mais de faire réfléchir quant à la valeur du taux de chômage à titre d'indice de la santé du marché du travail. Commençons avec le taux d'activité: puisque c'est lui qui détermine (le nombre de) la population active, il déterminera également indirectement, pour une nombre donné de personnes à l'emploi, le nombre de chômeurs et le taux de chômage. Ainsi, comparer les taux de chômage de deux provinces sans tenir compte des différences en termes de taux d'activité peut être trompeur; faites l'exercice avec les données du Québec et de l'Alberta, en utilisant un taux d'activité identique. Ce n'est pas la première fois que cette considération est évoquée. Aux USA, le taux de chômage avait atteint un niveau élevé suite à la «Grande Récession» de 2008; subséquemment, le taux est redescendu à un niveau «enviable». Le hic, c'est que cette amélioration a été accompagnée d'une baisse significative du taux d'activité; en d'autres mots, il aurait fallu créer beaucoup plus d'emplois pour revenir aux mêmes niveaux de taux d'activité et de taux de chômage. Mais ce qui est important, c'est de comprendre pourquoi le taux d'activité est resté bas (comme on sait, les personnes «découragées» (quant à leur espoir de décrocher un emploi) ne sont pas comptées parmi les chômeurs. Mais il peut aussi y avoir des raisons plus positives (pour rester à l'écart du marché du travail), comme un retour aux études, prendre une retraite hâtive parce qu'on en a les moyens, etc. TOUT CECI ÉTANT DIT: le marché du travail est en très bonne santé au Québec, et la création nette d'emplois en est la grande responsable. En même temps,des pénuries sectorielles appréhendées à cause principalement des retraites nombreuses prévues (baby boomers) méritent une attention particulière, sélective plutôt que globale.
  7. Si ça se voit assez souvent, on devrait «commencer» à avoir une certaine idée des causes ou des motifs possibles (pas toujours les mêmes) --par exemple, financement pas encore complété, ou marché moins favorable que prévu, ou encore intention de revendre le site avec un permis déjà approuvé en principe. Qu'est-ce que tu en penses?
  8. Je ne me considère pas comme étant naïf, et pourtant je ne comprend pas qu'un report des consultations publiques sur le Phare puisse avoir un impact sur 1) les résultats électoraux et 2) le sort ultime du projet. Je pars de l'idée que les avis concernant ce projet se partagent en trois groupes: les opposants, les supporteurs et les indifférents. Je comprend qu'un report des consultations implique que cet enjeu sera moins proéminent lors de la campagne électorale prochaine; ce dont je doute cependant, c'est que d'authentiques opposants au projet fassent le choix de voter en faveur de Régis Labeaume. Et pour ce qu'il en est des supporteurs et des indifférents, je ne vois pas en quoi le report des consultations pourrait avoir un effet favorable sur leur propension à voter pour celui-ci, à moins de supposer que d'hypothétiques consultations avant les élections municipales susciteraient suffisamment de controverses pour ébranler les convictions du groupe des indifférents quant à leur intention (pour une partie d'entre eux) de voter pour monsieur Labeaume. Examinons ensuite le scénario des consultations tenues après les élections: supposons, pour les fins de la discussion, que Régis Labeaume aura été réélu. Logiquement, les opposants d'hier seront encore opposés au projet, et ils le feront savoir. A ce stade, le maire aurait peut-être le pouvoir de (je cite) «l'enfoncer dans la gorge des citoyens qui ont des revendications». Mais je me demande: si c'est le cas, n'a-t-il pas ce pouvoir aujourd'hui? Personnellement, je pense que les résultats à venir d'études portant notamment sur l'impact du projet sur la circulation contribueront à éclaicir cet aspect de la controverse, mais que bien d'autres motifs d'opposition ne disparaîtront pas pour autant. Par ailleurs, et c'est peut-être cela le plus important, le «délai» causé par le report des consultations offre, opportunément, du temps supplémentaire au promoteur Michel Dallaire pour paufiner son projet, dans tous les sens du terme. Patron, expliquez moi ce que je ne comprend pas.
  9. Information pertinente, mais c'est un très léger mandat, avec une très mince contrepartie (entre 10,000$ et 50,000$). Pas de quoi révolutionner le monde.
  10. Moi aussi! Mais le titre de l'article laissait craindre le pire. Un titre plus neutre aurait pu ressembler à quelque chose comme «Projet du REM: beaucoup moins d'expropriations prévues, mais quelques citoyens demeurent dans l'incertitude»
  11. Je remarque que les bâtiments portant les adresses 1415 et 1417 Clark sont distincts de ceux donnant sur le boulevard Saint-Laurent. Le suivant au nord est celui abritant le commerce «Screaming Eagle», en retrait de la rue côté Saint-Laurent mais abutant la rue côté Clark. As-tu une idée précise sur les moyens à prendre «pour prévenir»?
  12. Il y a plusieurs façons d'évaluer l'état de santé d'une économie. C'est vrai du Québec commme de n'importe quelle autre «entité géographique» -- que ce soit un pays, une province, une région ou une ville. Dans un premier temps, considérons les généralités, et dans un deuxième, jetons un coup d'oeil sur le Québec. 1) On s'attarde généralement à des indicateurs comme la croissance du produit intérieur brut (PIB), le taux de chômage, le taux d'inflation, l'équilibre budgétaire, l'endettement et le solde du compte courant. Et souvent, on complète le tableau en faisant des comparaisons avec «les autres». Chacun de ces indicateurs est significatif, mais j'estime que même en les considérant tous ensemble, on n'obtient pas encore un tableau complet (ie. nous permettant d'énoncer des conclusions incontestables). Il n'est pas possible ici d'aller dans le détail (et ce ne serait pas le bon endroit); prenons acte toutefois de quelques déficiences évidentes: a) La croissance du PIB ne dit rien sur sa composition (consommation, investissement, dépenses gouvernementales, exportations moins importations), ni sur sa répartition (eg. par catégories de revenus); b) L'évolution du taux de chômage ne tient pas compte de la variation du taux de participation au marché du travail; heureusement, les données requises pour faire les ajustements sont faciles à obtenir; les données sur la création nette d'emplois s'avèrent aussi une façon objective d'évaluer la situation; néanmoins, pour compléter ce tableau, il faut aussi considérer l'évolution de la rémunération globale (est-ce qu'on crée des bonnes jobs ou des mcjobs...); c) Je passe outre à la question de l'inflation; notons que les données sur le PIB «réel» font l'ajustement; toutefois, la composition du «panier» servant à mesurer l'inflation peut être contestable; d) L'état des finances publiques, oû on considère un stock (la dette accumulée) et un flux (surplus ou déficit) est attentivement surveillé par les marchés financiers --avec des implications sur le coût des emprunts. Par contre, la qualité des services publics est rarement prise en compte dans ces «analyses»; e) Le solde du compte courant (exportations moins importations de biens et de services) est également souvent l'objet d'analyses (et de comparaisons!); l'opinion générale (conventional wisdom) est qu'un surplus est «bon», et un déficit «mauvais» ce qui est erronné; non pas que que le contraire soit vrai (comme dans: surplus mauvais, déficit bon!!!), mais la question n'est pas là (je pourrais continuer sur ce thème, mais on s'éloigne un peu trop de notre propos d'aujourd'hui). 2) Alors le Québec? - La croissance du PIB est très bien, et les facteurs qui l'expliquent sont raisonablement diversifiés, ce qui procure un certain gage de solidité pour (au moins) le futur proche; - La performance budgétaire est incontestablement remarquable; bien qu'il soit possible qu'elle ne se maintienne pas à ce niveau trop longtemps, on ne voit guère non plus la possibilité d'un renversement radical (comme il est arrivé en Alberta); par ailleurs, le tableau de la qualité des services publics est mitigé: il y a de bons côtés (eg. garderies) et d'autres qui sont problématiques (eg. soins de santé, surtout au vu du vieillissement inévitable de la population); quant aux programmes de soutien au revenu (y compris les programmes fédéraux), ils sont, sans être excellents, bien supérieurs à ce qu'on observe aux USA et dans au moins un grand pays européen réputé «prospère»; - Le marché du travail semble se porter assez bien, avec une intégration des «jeunes» à un niveau assez positif (encore une fois, on pourrait faire une comparaison avec certains pays européens --pas les mêmes auxquels je fais implicitement référence au paragraphe précédent); de plus, compte tenu des perspectives démographiques (par groupes d'âge), on ne risque guère de tomber dans une situation de surplus de main-d'oeuvre; cependant, un défi demeure, lié à des exigences de qualifications de plus en plus élevées, avec en parallèle la disparition prochaine de nombreux emplois demandant peu de qualifications; toutefois, ceci est défi auquel font face tous les pays développés, et rien (?) n'indique que le Québec soit moins bien préparé pour y faire face. Ma conclusion: l'économie du Québec se porte raisonablement bien. Dernièrement, cette performance positive a été mise en évidence, par des comparaisons flatteuses avec d'autres provinces (notamment l'Alberta et l'Ontario) qui, pour des causes différentes, vivent des moments inquiétants (Alberta: baisse drastique du prix du pétrole; Ontario: déficit budgétaire important, prix élevés de l'immobilier à Toronto, tarifs d'électricité, etc.). Je pense que, pour une bonne part, la bonne performance économique du Québec est le fruit (plus mature) des efforts de modernisation consentis depuis la Révolution Tranquille. La performance budgétaire, également remarquable, est le résultat de la conjonction de deux facteurs: des restrictions dans les dépenses, et des revenus en hausse grâce à la croissance de l'économie. Concernant les restrictions budgétaires, je voudrais noter que ce n'est pas la première fois que des efforts sérieux sont faits: il y eut bien l'objectif de «Déficit Zéro» sous le gouvernement de Lucien Bouchard (PQ). Mais un virage du déficit au surplus ne se fait pas en un jour; on a commencé par réduire sa croissance, puis sa part dans le PIB, jusqu'à ce qu'il s'éteigne...Finalement, il y aurait ce fameux «Effet PLQ»: dans le passé, on a eu Jean Lesage, Robert Bourassa I, Robert Bourassa II, et plus récemment Jean Charest; sous le premier (1960-66), la «menace séparatiste» n'existait pas; sous le deuxième (1970-76) apparemment pas; le troisième, très certainement, et le quatrième plutôt moins: quoi de différent cette fois?
  13. Par temps chaud...cuisson intégrale assurée. (réfère à la dernière image de la page précédente)
  14. Incontestablement positif! Mais la section des commentaires des lecteurs est bizarre.
  15. Peut-être à cause de la longitude (trop à l'est). Le Château Dufresne, encore plus à l'est, est de style Beaux-Arts.
  16. Loyer annuel équivalent à ses frais d'entretien annuels (21 millions$): OK, mais pour une superficie bien moindre. Je ne remets pas en question le fait que les besoins d'espace de la SRC sont bien moindres qu'ils ne l'étaient auparavant, mais je souligne que la comparaison (loyer équivalent) est imparfaite.
  17. Oh it's so hard to stay within the confines of the suject matter, so tempting to digress! Before I do so, let me observe that a passion for Art Deco (a style common in the 1920s/1930s) appears to be erupting here on this forum. I find nothing wrong with it, but I think more emphasis on the urbanistic implications of the project would be warranted. * Now allow me the fun of a brief digression--To you, Sir Rocco: There is just no replacement for your kind of humor! But for it to be truly appreciated, one needs to read the full set of your huge contributions. * Hey, do I have a personal opinion in this regard? --Yes, but I feel it requires further thinking before publishing.
  18. Celle-là je te l'accorde sans ambages!
  19. Malheureusement, cette partie du commentaire compromet la crédibilité dont aurait pu bénéficier le reste de celui-ci. Le problème ne vient pas tellement du fait que ce sont des Chinois ou des Lavallois à qui sont attribués des goûts douteux, mais plus généralement au fait de prétendre que l'origine ethnique ou géographique détermine leur sens du beau; j'aurais pensé la même chose si, au lieu des Chinois et des Lavallois, tu avais dit, par exemple, Autrichiens et Sherbrookois. A ce défaut majeur s'ajoute une touche d'ironie qui ne doit pas passer inaperçue: les Lavallois en question sont, pour la plupart, des ex-Montréalais ou des enfants de ces derniers: y a-t-il eu un effet de transsubstantiation au moment de leur traversée de la rivière des Prairies? Etaient-ils des citoyens cultivés montréalais devenus soudainement des idiots lavallois? Dans un argumentaire, une composante erronée ou fausse compromet la valeur de l'ensemble: c'est comme la pomme pourrie dans le panier.
  20. Outremont? --Le bastion de la haute bourgeoisie canadienne-française! (Je parle de «Outremont ma chère», pas de «Outremont pas cher» ou de «Outremont casher»--les expresions ne sont pas de moi et sont bien connues). Comme on sait les stéréotypes concernant la minorité anglophone privilégiée se rapportent habituellement à Westmount...
  21. Moi oui! --Peut-être pas pour les milliardaires et multi-millionnaires chinois qui se réservent des nids sécuritaires aux USA, au Canada, en Australie et dans quelques autres lieux sur terre, mais pour la très grande majorité de la population, l'avenir apparaît mitigé et incertain -- une combinaison de progrès matériels certes historiquement extraordinaires, mais aussi d'une accumulation de désastres potentiels liés à: -un environnement naturel fortement détérioré: si la pollution de l'air peut être éventuellement maîtrisée, celle de l'eau et du sol est autrement plus problématique, notamment pour l'agriculture et l'approvisionnement en eau potable de la population. - un endettement colossal des entreprises publiques artificiellement (politiquement) soutenues par les banques, et donc indirectement par l'argent des déposants qui comptent sur leur épargne pour assurer leur survie à la retraite; la fragilité et l'opacité du système bancaire chinois ne font pas l'objet de reportages tous les jours, mais les préoccupations formulées régulièrement par des experts reconnus sont extrêmement sérieuses. - un vieillissement accéléré de la population, inéluctable; étant donné l'ampleur des nombres en cause, aucune solution comme le recours à l'immigration (à l'image des pays occidentaux) n'est envisageable; à court terme, même si la population totale continue d'augmenter. on observe un ralentissement de la croissance de la population active, suivi bientôt par une diminution en nombre absolu de cette dernière, et finalement par une baisse absolue de la population totale; ce qui est remarquable dans le cas chinois, c'est la grande vitesse de la «transformation». Je suis infiniment moins «inquiet» pour l'avenir du Québec ou du Canada --non pas parce que nous serions* plus brillants, mais simplement parce que nos contraintes sont comparativement très bénigmes. *mode conditionnel utilisé pour indiquer une hypothèse rejetée comme étant non fondée.
  22. De choses et d'autres... - Si la Grande Roue (Vieux-Port de Montréal) parvient à être opérationnelle fin août, ce sera déjà plus tôt que bien d'autres projets associés à la célébration du 375e. -Baignade aux bassins de la Villette (Paris): le 24 juillet, «aussitôt ouverts, aussitôt fermés» (exceptionnellement, à cause de la présence de bactéries dues aux pluies torrentielles) Pourquoi exiger la perfection?
  23. Deux touristes en mai 2019: L'un: «Comme c'est charmant, des enfants partout!» L'autre: «Comme ça fait pitié, une ville cruellement en manque d'espace, les enfants sont contraints d'aller jouer au beau milieu d'un boulevard!» Dissimulé derrière un bosquet nouvellement planté, un responsable de la ville se réjouit: «Pourvu qu'on parle de nous!»
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