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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Marché central: mais quelle est donc (était) sa vocation? - Un espace où les marchands locaux et les restaurateurs s'approvisionnent en produits alimentaires auprès des producteurs et des importateurs? Ou bien - Un grand centre commercial généraliste, doté de vastes stationnements comme en banlieue mais situé en pleine ville, avec seulement une plus grande emphase que la moyenne sur les produits alimentaires? Ou encore... - Un marché public traditionnel axé sur les produits alimentaires, et dont la clientèle est essentiellement locale et peut s'y rendre à pied? A l'heure actuelle, je trouve que la seconde description correspond le mieux à la réalité. Le hic, c'est qu'une localisation en pleine ville semble peu appropriée. En même temps, un réaménagement majeur, comprenant notamment des stationnements souterrains et une densification des espaces libérés, supposerait (pour être rentable) une fréquentation considérablement accrue, qui à son tour exigerait de meilleurs accès. Est-ce possible?
  2. Je suis totalement d'accord. Mais on n'avait pas le choix de réagir à des commentaires issus du résultat du vote à l'Assemblée nationale. C'est vraiment difficile de confiner les discussions politiques à la section réservée à cet effet! Pour la suite des discussions sur le sujet REM, on devrait toutefois avoir maintes occasions de discuter enfin de sa construction.
  3. Vraiment GROS! Et puis, le PQ est né à Montréal, en 1970 et en 1973, tous ses députés étaient montréalais. La loi 101, c'était pour renforcer l'usage et l'apprentissage de la langue française à Montréal, pas à Chicoutimi ou à Rimouski. La Cité du Commerce électronique/Cité du Multimedia, c'était de Bernard Landry (alors vice-premier ministre) etc. (si on voulait parler d'exemples d'attentions particulières) Retour au temps présent: c'est drôle, je n'ai jamais eu l'impression que le PQ était opposé au REM; certes, ils ont manifesté une certaine partisanerie politique, mais n'est-ce pas normal? Plus généralement, je ne crois pas qu'il soit exact d'attribuer au PQ en particulier une certaine attitude «anti-montréalaise» qui prévaut ça et là au Québec. Par ailleurs, s'il est incontestable que le PLQ dispose d'appuis plus nombreux dans la ville de Montréal actuelle (avec les fusions/défusions/création de l'»Agglomération de Montréal»), c'est bien davantage un reflet de la composition (***) de la ville, plutôt que d'un préjugé défavorable de la part du PQ; de la même façon, il est évident que les plus farouches opposants à l'indépendance du Québec se retrouvent majoritairement à Montréal, et il est également vraisemblable (quoique non prouvé) que l'accession à l'Indépendance pourrait y causer des perturbations plus grandes que dans d'autres régions du Québec Cela ne veut pas dire que je suis moi-même un «farouche partisan du PQ» , mais je voulais au moins contribuer à remettre les pendules à l'heure. L'ironie, s'il en est une, c'est que si quelqu'un pouvait convaincre l'opinion québécoise que le PQ est «anti-Montréal», alors qu'au contraire le PLQ serait «pro-Montréal», il n'y aurait qu'un pas à faire pour conclure que le PQ est «pro-Reste du Québec», et que le PLQ est anti-. Je ne suis pas certain que monsieur Couillard apprécierait...
  4. Je suis pleinement d'accord avec l'objectif de provoquer le débat. Je ne sais pas si on peut «obliger Coderre à rendre des comptes sur des négociations en vase clos». Mais qu'on appelle ça des «négociations» ou des «discussions», l'important, c'est le processus de ratification d'un projet d'entente. En attendant, la candidate Valérie Plante, ou n'importe quel autre citoyen préoccupé par la possibilité qu'une (future) entente formelle coûteuse (et désavantageuse) pour la ville (et donc tous les citoyens) soit conclue, pourrait et devrait mettre en garde la population contre ce «danger». Idéalement, cela devrait suffire pour que le maire sortant, Denis Coderre, juge bon d'exposer les principes qui le guident dans ses discussions, et s'engage à les respecter dans le cadre d'une éventuelle entente. Cette façon de faire a l'avantage de conserver la confidentialité à l'étape des discussions, tout en fournissant une bonne mesure de réassurance à la population. Si l'énoncé des principes sus-mentionnés est trop vague, la population en jugera. Et si d'aventure une entente en venait à être signée en flagrante contradiction avec les principes énoncés, on pourra se poser des questions, au bas mot. Je pense également que Valérie Plante aurait avantage à énoncer maintenant les principes qui seraient siens si elle était élue et que c'était à elle que reviendrait la poursuite desdites discussions. Il me semble qu'elle peut faire mieux que de simplement déclarer qu'elle consulterait les Montréalais.
  5. En principe, cet argument est défendable. Mais en pratique, il comporte deux déficiences majeures, qui le disqualifient: 1) Ça reviendrait à faire une «élection référendaire» au sens où deux questions qui devraient être distinctes (mairie, stade) seraient de facto confondues. 2) Surtout, au moment présent il manque un élément d'information crucial: le coût qui serait assumé par la ville en vertu d'une (future) proposition de financement, et d'autres considérations matérielles et légales. Comment répondre «oui» ou «non» sans cela?
  6. Si Valérie Plante était cohérente, elle indiquerait maintenant, pendant la présente campagne électorale, qu'elle tiendrait un référendum sur le sujet, au cours de son mandat, si elle était élue mairesse. Si au contraire elle reste silencieuse à cet égard, on pourrait l'accuser à juste titre de jouer sur les deux tableaux. Il lui reste encore un peu de temps pour ajuster son tir.
  7. On connait l'expression «beauté éphémère». On pourrait peut-être introduire «laideur éphémère», pour désigner un phénomène transitoire en construction. Pour l'instant, ça fait quand même un curieux de chapeau. Mais imaginez si les promoteurs avaient eu un sens excessif de l'humour, avec de l'argent de trop à jeter par les fenêtres: un «top» temporaire rappellant la maison hantée, ce qu'ils auraient pu décrire comme étant un effort exceptionnel pour la préservation du patrimoine!
  8. Comme plusieurs, je suis à la fois un piéton/marcheur, un cycliste, un automobiliste, un canoéiste et un navigateur. Je suis également un adepte de la raquette à neige et du ski de randonnée, mais ces deux activités seraient mal choisies sur le pont Jacques-Cartier, en attendant la tempête de neige du millénaire, qui réduirait à l'impuissance d'éventuels câbles chauffants. Et puis, on peut toujours se rabattre sur les photos prises par des membres de MTLurb, ou encore des cartes postales... Pas trop à plaindre quand même! (Mais pas tellement pertinent non plus...)
  9. Re: valeurs au rôle d'évaluation. Comparant le rôle courant et le rôle antérieur, et supposant une légère diminution (normale, linéaire) de la valeur de la composante «bâtiment», il apparaît que la valeur de la composante «terrain» ne s'est accrue que modestement. Pas le reflet d'un grand dynamisme. Est-ce bien réel?
  10. La CDPQ ne «donne» pas d'argent, à la différence des gouvernements, qui accordent des subventions/contributions à partir de leurs fonds généraux, générés par des taxes et impôts qui n'ont pas de liens directs avec les opérations d'un métro. La CDPQ investit des fonds, notamment dans des projets d'infrastructure, en vue d'en retirer un rendement intéressant pour ses déposants. Par conséquent, un financement d'une ligne de métro par la CDPQ nécessiterait un engagement financier substantiel et à long terme des gouvernements, pour assurer à la CDPQ un rendement qui la satisfait. Il n'y a rien de gratuit. De plus, bien que tout cela soit hypothétique, il me semble normal de penser que la stratégie d'investissement de la CDPQ implique une grande diversification, tant sectorielle que géographique; en d'autres mots, elle ne met pas tous ses oeufs dans le même panier. Il faut cesser d'imaginer qu'on vient de découvrir une source de fonds inépuisable et à l'abri des contraintes financières inhérentes aux budgets gouvernemenaux.
  11. Ni Coderre ni personne d'autre ne peut «aller chercher de l'argent d'Ottawa et de Québec» sans limite. Montréal a et aura sa part, et avec cette enveloppe, des choix devront être faits parmi les projets souhaités. Il est facile de dire «je veux ceci». Mais j'aimerais que le/la candidat(e) complète sa phrase et dise «et pour atteidre ce but, je suis prêt(e) à sacrifier cela» (d'autres projets). Qu'ils établissent leurs priorités!
  12. Je ne comprend pas comment il peut être rentable de réaliser/compléter un projet plus lentement que la norme. Il peut y avoir des économies du côté du coût de construction, mais ça ne doit pas compenser les coûts plus élevés de financement (batiment et terrain) pour toute la période qui précède la livraison finale. Le calcul est différent pour les projets publics fournissant des services gratuits, comme les routes. Dans ces cas, le retard se répercute sur les usagers, mais n'est pas comptabilisé dans les dépenses gouvernementales.
  13. Voici une excellente observation, parmi les meilleures trouvées sur ce forum, et dite en si peu de mots! Je répéterai aussi que si la dichotomie centre-périphérie est (universellement) réelle, celle entre le territoire de l'Île de Montréal et les territoires urbanisés à l'extérieur de celle-ci est erronée, tant selon des critères géographiques que morphologiques. Géographiques: l'Île de Montréal est de forme très allongée, de sorte que ses extrémités sont beaucoup plus éloignées du centre que ne le sont les secteurs centraux de la banlieue, de part et d'autre de l'Île au nord et au sud. Morphologiques: le mode d'occupation du sol dans les extrémités de l'Île, surtout à l'ouest, ressemble en tous points à celui des banlieues «extérieures» (autoroutes, centres commerciaux, parcs industriels horizontaux, maisons individuelles). Le cas de la grande région urbaine de New York comporte une similitude qui pourrait aider à la compréhension de ce que j'avance: Jersey City, sur la rive droite (ouest) du fleuve Hudson, en face de Manhattan, est beaucoup plus «urbaine» que le borough (arrondissement) newyorkais de Staten Island. Il s'ensuit que la planification des infrastructures de transport devrait être faite en priorité en fonction des besoins de déplacements de l'ensemble de la région urbaine (j'aurais aimé utiliser le terme «agglomération», mais celui-ci revêt une signification particulière au Québec). Et si on veut soutenir la densification résidentielle avec succès, on priorisera les sites offrant le meilleur potentiel, en termes de 1) proximité du centre et 2) attractivité. Cela inclut évidemment les abords du canal Lachine et la reconversion des édifices abritant anciennement des industries légères (vêtements, chaussures et autres apparentées) dans le Plateau, le Mile Ex, Maisonneuve, etc.). Mais ça devient plus problématique quand 3) les sites sont fortement contaminés, ou 4) sont situés à proximité d'activités industrielles inesthétiques, polluantes ou bruyantes. Je pense aussi 5) qu'il ne faudrait pas rêver de reconstruire de fonds en comble des quartiers architecturalement homogènes constitués majoritairement d'habitations à moyenne densité (par exemple les «duplex montréalais»: en d'autres mots, le potentiel de densification de tels quartiers est douteux, pour un certain temps encore. 6) Des sites hors de l'Île mais bien desservis par le TEC font partie de la solution, laquelle, faut-il le remarquer, se manifeste déjà.
  14. C'est vrai. Mais l'accès à l'hôpital de Verdun serait encore plus direct dans l'axe de la rue Marguerite Bourgeois. Je ne suis toutefois pas qualifié pour juger si cela ferait une différence importante.
  15. Ce qui est très bien en effet. Tout le monde convient que le contraire (permettre le traffic automobile) causerait des effets pervers considérables. Toutefois, un pont piétonnier à cet endroit pourrait quand même entraîner un certain accroissement de la circulation automobile sur le boulevard Marguerite Bourgeois, parce que des gens habitant à une plus grande distance du lien piétonnier pourraient s'y faire conduire (par un conjoint, un voisin, un taxi, un uber...). Peut-être qu'un minibus électrique desservant les divers secteurs (résidentiels et commerciaux) de l'île et se rendant à proximité du pont constituerait une solution accepable?
  16. C'est précisément ce pourquoi j'avais pris la précaution de noter «...mais pas dans celui-ci...».
  17. Il y a des cas, mais pas celui-ci cependant, où un trou est un attribut recherché. Mais on le désigne alors d'un nom plus poétique, comme dans «une fenêtre sur la mer, ou le fleuve, ou la montagne, ou le parc, etc» quand autrement tout serait caché par une muraille oppressive. Car à vouloir boucher tous les «trous», on se construit une sorte de prison.
  18. ...et un stade serait un usage affreux pour un si beau site. Comme les hot-dogs et les frites molles au menu d'un grand restaurant.
  19. Pricy houses can still get (much) pricier, as they are still a comparative «bargain» for the super rich. But this does not have to mean/imply that the price of a «standard» house will inevitably aim to the sky. In my view, the primary contributing factor for general house price inflation in the last couple of years has been the skyrocketing cost of land (the lot upon which the house is built). Of course, we cannot «create» new land (supply is limited, by definition), but we can increase/facilitate access to existing, currently underused land. This is part of the Great Land Use Policies Debate. Proximity to city center is a key determinant of price. Physical distances cannot be reduced, but commuting time from point X can be, with new/better transportation infrastructures. The (proposed, virtually approved) REM would be a fine example.
  20. Much classier houses used to be located slightly to the east, in the Golden Square Mile. Unfortunately, the majoriy were demolished, particularly those south of Sherbrooke Street, to make way, ironically, to the New Downtown*, with a heavy dose of surface parking lots and ugly apartment towers. * Which had previously been centered on St. James Street (rue Saint-Jacques).
  21. A titre strictement personnel, comme amateur occasionel, l'ambiance du baseball en plein air compte énormément, même plus que de voir l'équipe remporter le match décisif en fin de saison, par temps maussade et dans un stade couvert. Le compromis idéal (entre les différents types d'amateurs) est évidemment d'avoir un toit ouvrant et refermable à volonté. Mais il y a un prix à payer.
  22. 1) Ce qui impliquerait qu'il ne serait pas possible pour l'administration du stade olympique de prendre des engagements fermes pour d'autres activités durant la longue période où la température est incertaine, juste au cas où. 2) «Pour réduire les coûts»: du point de vue des promoteurs, tout dépendra aussi de la part (?) qui serait assumée par les pouvoirs publics.
  23. Que ce tronçon de 7,5 km (entre Dagenais et A-640) soit élargi fera une différence importante pour cette portion du parcours de l'axe A-19 r-335. Mais au sud de Dagenais jusqu'aux feux de circulation sur le boulevard Henri-Bourassa à Montréal, la capacité demeurera inchangée. S'il y a un impact négatif, inattendu?, causé par un afflux supérieur de véhicules en provenance du nord, il sera supporté par les usagers actuels de la plupart des quartiers de Laval (principalement Duvernay et Vimont). Comme on le sait, la question qui est posée depuis plusieurs années porte plutôt sur un choix, pour le tronçon concerné, entre une autoroute et un «boulevard urbain». Sur ce point, je ne pense pas que cela ne ferait pas une différence notable, mise à part la perception (idéologique?, politique?). L' élément le plus important sera l'établissement, ou non, de voies strictement réservées pour les autobus jusqu'au boulevard Henri-Bourassa. Je pense aussi que les plus ardents promoteurs de ce lien routier auraient eu intérêt, devant l'opposition manifestée à Montréal contre le prolongement d'une autoroute, à reconsidérer promptement leur demande et à proposer une «formule plus acceptable», un boulevard urbain avec voies réservées pour les autobus --exactement ce qu'ils obtiendront au bout du compte, mais avec un retard substantiel. A l'avenir, ceux qui «réclament» une autoroute pour soulager la congestion routière devraient examiner l'option moins coûteuse et moins «politiquement chargée» (un anglicisme assumé!) que serait une nouvelle route dite «régionale» (la série «200» sur la Rive-Sud et la série «300» sur la Rive-Nord). Et il faudrait aussi cesser de «raisonner» strictement en termes d'accès radial à l'Île de Montréal. Dans la grande région de Montréal, à l'extérieur de l'Île, les liens transversaux sont notablement déficients, ce qui entraîne une pression déraisonnable sur le réseau autoroutier existant, et crée des points de congestion inexcusables. Or, ces liens sont essentiels, parce qu'ils assurent les échanges dans les deux plus importantes zones d'interface entre l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire --et de toutes les activités qui en découlent indirectement. On n'est pas du tout dans la problématique des mouvements entre la banlieue résidentielle et les pôles d'emplois et de services montréalais.
  24. Peut-être la mentalité de Trainsparence, mais j'ai une perception globalement beaucoup plus positive de ce qu'on fait bien au Québec. Et pas seulement depuis hier matin. La Révolution Tranquille amorcée dans les années 1960 a libéré des énergies prodigieuses, et jeté les bases d'une modernisation remarquable. On peut même trouver des exemples significatifs dans les périodes précédentes, malgré les conditions moins faciles qui prévalaient. Le nihilisme, sous toutes ses formes, n'est point l'apanage du Québec. Il se manifeste partout, à des degrés divers. Ici, je ne me sens pas «freiné» pour la peine. Allez voir en France (un exemple) ce qu'en pensent des jeunes qui veulent démarrer une affaire.
  25. Cela m'apparaît raisonnable. De toute façon, je suis certain que les investisseurs privés qui acquéreraient la concession voudraient eux aussi être cerains qu'un stade serait construit. A titre de comparaison, c'est beaucoup plus juste (et plus «raisonnable») que le cas de la LNH qui a exigé un nouvel amphithéâtre à Québec pour lui offrir le «privilège» de bien vouloir considérer sa demande, mais sans l'assurer qu'une concession lui serait alors automatiquement accordée. On connait la suite: Québec a son amphithéâtre, mais pas (encore?) son équipe dans la LNH. C'est évidemment une situation qu'on voudra éviter à tout prix. Idéalement, les deux engagements (concession et stade) doivent être mutuellement contraignants légalement (legally binding). Rien de mystérieux ou d'inédit. La question du financement du stade doit d'abord être réglée. Le fait supposé à l'effet que le financement soit ficellé à hauteur de 50% (ou peu importe) indique que la question n'est pas réglée. Sans que cela soit dit explicitement, on peut supposer que les promoteurs privés demandent que l'autre 50% soit assumé par les pouvoirs publics. Si c'était explicite, cela pourrait (plutôt: aurait pu) constituer un enjeu électoral. A défaut de cela, on aura (ou peut-être pas) une consultation populaire ou un référendum après les élections municipales. Mais cela prendra bien une décision.
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