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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Pour (commencer à) mettre les choses en perspective: - combien d'utililisateurs actuels de la ligne DM à partir des gares Deux-Montagnes et Grand- Moulin? - combien de places de stationnement actuellement? --réponse: DM 1256 et GM 304. - combien d'utilisateurs se rendent à la gare de leur choix à pied? -- (il sera impossible de faire de même pour se rendre au stationnement incitatif temporaire prévu près de l'A-13). - une conclusion inévitable: il faudra que les circuits d'autobus soient considérablement améliorés.
  2. Ce qui me désole le plus dans cette histoire, c'est qu'on se trouve encore aujourd'hui en préparation pour des consultations (OCPM cet automne). Le sentiment d'urgence, si souvent exprimé, ne s'est pas encore traduit en actes --autrement que par quelques sympathiques initiatives comme les trois projets communautaires financés cette année à hauteur de 110,000$ par l'arrondissement. Le véritable effort financier, qui devra bien venir de quelque part, tarde à se manifester. On pourra faire valoir que l'occasion est "unique" et qu'il vaut mieux bien planifier pour éviter de la gâcher, mais il y a des limites à repousser les échéances. Des images viennent à l'esprit: le mirage de l'oasis qu'on aperçoit à l'horizon sans jamais l'atteindre, ou la carotte qu'on suspend devant l'âne pour le faire avancer.
  3. Oui. Heureusement, il semble qu'il reste suffisamment d'espace entre la piste cyclable et le mur pour un trottoir et une bande de verdure plantée d'arbres.
  4. La plus grande stupidité, c'était le trottoir demi-largeur de 2015. Si à ce moment l'aménagement avait été fait tel qu'il est maintenant prévu, j'aurais pu être d'accord. Le projet actuel, approuvé et devant être réalisé d'ici la fin de l'année, implique la démolition de la bande bétonnée séparant la piste cyclable et la rue, la reconstruction de cette bande déplacée du côté de la rue, entraînant la suppression (OK) d'espace de stationnement de ce côté, libérant ainsi suffisamment d'espace pour construire un trottoir de largeur standard entre la piste cyclable et le parc. C'est bien mais ce sera certainement coûteux. (Ça aurait été moins coûteux de le faire ainsi dès le départ). Tant en 2015 que maintenant en 2019, je reconnais la nécessité d'une piste cyclable bidirectionnelle séparée de la rue par une bande protectrice. Ce que je trouve moins évident, c'est l'utilité d'un trottoir en bordure du parc, quand à quelques pas on trouve un sentier piétonnier. J'accepte qu'on ait voulu protéger les arbres en s'abstenant de bétonner le sentier. Ce que je ne comprend pas*, c'est que ce sentier ne réponde apparemment pas adéquatement aux besoins de ceux qui veulent se rendre au parc à pied (ou en chaise roulante)--quitte à améliorer un peu sa géométrie. Pour les autres déplacements, le trottoir existant sur le côté ouest de la rue ne suffit-il pas? Le demi-trottoir côté est (parc) pourrait rester en l'état, mais son statut serait rabaissé à titre de "bande mystère" --quelque chose d'inutilisable accompagnée si nécessaire de l'inscription "ceci n'est pas un trottoir". J'ai vraiment besoin d'explication, parce qu'on dirait que je suis le seul à ne pas comprendre.😥
  5. A titre de comparaison (toujours imparfaites) d'élévations en ville et/ou visible à partir de la ville (et/ou inversement). - Montmarte (Paris) -- 130 m (mais on le désigne comme une butte). - Montagne du Diable (Berlin) -- 120m (une colline artificielle érigée à partir des gravats résultant des destructions de guerre) - Mont-Royal (Montréal) --233 m - Montagnes North Shore (surplombant la ville de Vancouver) -- 1788 m (Brunswick Mountain) - Mont du Pain de Sucre (Rio de Janeiro) --396 m - Mont Fuji (à 100 km de Tokyo) --3776 m Par ailleurs, il y a des "collines" qui sont plutôt des escarpements --Colline du Parlement (Ottawa) et Colline parlementaire (Québec). Et quelque chose qui porte bien son nom -- l'Escarpement d'Eardley (411 m, falaise de 300 m) au nord-ouest d'Ottawa et qui permet des vues d'ensemble sur la vallée et la ville. Dans tous les cas, ce sont les contrastes que je trouve intéressants, plutôt que l'élévation proprement dite. Un exemple favori est la ville de San Francisco, où l'élévation varie de 0 à 285 m.
  6. Merci pour la référence. Comme sans doute plusieurs autres membres sur ce forum, j'ai fréquenté les trois réseaux analysés (surtout Montréal, puis Toronto et Vancouver). Les deux premiers ont leur propre odeur, à laquelle on s'habitue quand on les fréquente quotidiennement; mais si ça fait longtemps qu'on y a été et qu'on y retourne, ça ramène des souvenirs "olfactifs". Ça ne m'a jamais inquiété, mais ce n'est pas particulièrement agréable, à part les fois où on trouve du réconfort à être finalement parvenu dans le métro après un long périple dans un autobus bondé en plein hiver. (Ce n'est pas un argumentaire, mais juste un feeling que je partage).
  7. Si c'est le cas, que dire des humains qui continueront d'être exposés à cette poussière quotidiennement? (mais c'est vrai que ce n'est pas 24 heures par jour).
  8. Quand, dans les discussions, on se préoccupe autant des meilleurs moyens d'accéder à une station de métro (la plus proche ou la plus agréable), on souligne involontairement une réalité: la vocation du secteur est principalement résidentielle --ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi, au contraire c'est excellent, compte tenu de la très forte demande de logements dans le coeur de la région. Les résidents n'aspirent pas spécialement à exercer leurs activités professionnelles dans le secteur (même si cela sera le cas de certains d'entre eux). L'usage du terme "technopole" est approprié; c'est essentiellement une forme d'urbanisation. Ce n'est pas l'équivalent d'un "pôle de technologie" comme par exemple le Technoparc (à proximité de l'aéroport international) qui ne comporte aucune composante résidentielle.
  9. (ci-dessus un extrait d'un article cité parScarletCoral) Comment peut-on "gérer" sans disposer des données les plus élémentaires?
  10. Anciennement, les beaux quartiers résidentiels étaient érigés loin des activités industrielles polluantes. Seuls ceux qui n'avaient pas le choix devaient supporter (de mauvaise grâce quand même) de devoir habiter à proximité de ces lieux indésirables. Quand, par exemple aux abords du Canal Lachine, les activités industrielles finirent pas disparaître, les lieux, qui possédaient d'autres attributs (potentiellement) attractifs commencèrent à retenir l'attention des promoteurs immobiliers et des aspirant-résidents. Aujourd'hui, c'est le bruit causé par des événements culturels de masse qui a un effet de repoussoir, bien qu'ils n'aient pas la permanence des activités industrielles: le désagrément est passager/intermittent. Dans un univers où l'espace serait illimité et l'accès facile partout, on pourrait imaginer que des usages perçus comme étant peu compatibles entre eux pourraient être localisés à bonne distance les uns des autres. C'était d'ailleurs l'un des fondements de la Charte d'Athènes. Cependant, comme on l'a découvert ultérieurement, cette séparation spatiale radicale des fonctions comporte des défauts majeures --d'où un retour maintenant vers des aménagements "mixes" (la pollution industrielle en moins). Mais il y a plus: il y a des sites qui sont (beaucoup) plus attractifs que d'autres. Les rives du Saint-Laurent avec vues sur le pont Jacques-Cartier sont incomparablement plus attractives que les champs ayant accueilli le Festival de Woodstock. Et elles sont plus facilement accessibles aussi. Cela en fait un site très convoité par tous. La question est: qui l'emportera? --Je serai plus intéressé par une réponse qui aborde l'avenir à moyen/long terme des lieux, plutôt que la situation temporaire actuelle.
  11. Je n'aime guère les calculs appliqués aux territoires des municipalités proprement dites, parce que les résultats sont sensibles (i.e. peuvent varier) en fonction de simples modifications administratives, sans qu'un seul arbre ne soit planté ou coupé. Par exemple, si la Ville de Montréal-Est était annexée par la Ville de Montréal, l'indice de canopée de cette dernière baisserait, tandis qu'il monterait si c'était Westmount qui était annexée. Par ailleurs, un indice calculé sur l'ensemble des territoires métropolitains respectifs poserait le problème des disparités dans les définitions de ces territoires. Et même si on utilisait une définition normalisée (i.e. applicable également à toutes les régions métropolitaines), on ne réussirait pas à capter les différences dans la répartition spatiale de la population et des zones boisées: une agglomération urbaine dont 80% de la population est concentrée dans un rayon de 20% de son étendue totale n'est pas comparable à celle dont la population est très également répartie sur l'ensemble du territoire. De plus, la localisation des aires boisées par rapport aux zones d''habitat est significative: une ville dont la majeure partie de ses aires boisées est située à l'extérieur des zones habitées ne vit pas la même expérience qu'une autre où ces deux types d'occupation du sol sont intimement imbriquées. Dans le cas de Montréal, on a déjà remarqué sur ce forum qu'un très grand parc dans l'extrême ouest n'est pas l'équivalent d'une superficie égale au centre des quartiers densément peuplés. Evidemment, quand on veut faire des comparaisons internationales, on ne s'encombre pas de toutes ces nuances. C'est compréhensible. Il faut simplement prendre acte des limitations inhérentes à de telles comparaisons.
  12. C'est un excellent compte-rendu, mais on pourrait y rajouter, si la mémoire voulait collaborer, des événements survenus au cours des 30 dernières années, où diverses propositions du MTQ et contre-propositions de la Ville de Montréal pour le tronçon restant ont été discutées, avant que le tout soit reporté sine die faute d'accord (Québec trouvait la dernière proposition montréalaise trop coûteuse). Entretemps, la pertinence d'une autoroute fut de plus en plus remise en question. Aujourd'hui, à tout le moins pour Montréal, les projets de transport en commun (REM 2, métro, tramway, SRB) sont beaucoup mieux perçus. Branler dans le manche a parfois ses avantages, car il permet de retarder des projets qu'on aurait ultérieurement regrettés s'ils avaient été réalisés selon les plans initiaux.
  13. Hi! Hi! Je ne sais pas si tu fais référence à mon plus récent commentaire sur ce fil, mais si c'est le cas je ne suis pas surpris. J'aurais dû préciser que ma référence à la silhouette de Olive Oyl ne s'appliquait absolument pas au projet Humaniti, mais se voulait plutôt une réplique humoristique à ceux qui trouvent que la tour n'est pas assez haute et trop large. Dans la vie quotidienne, il est souvent indispensable d'être très sérieux; l'aridité est au coeur de nombreuses disciplines. Alors quand on peut, on s'échappe, ne serait-ce que pour un instant. Pour ma part, j'ai trouvé très drôle l'histoire des gâteaux de @Rocco, d'où j'ai tiré mon inspiration. La confusion c'est autre chose. p.s. J'apprécie énormément les apports photographiques, notamment les derniers de @JB667: chacun vaut mille mots.
  14. Ces thèmes sont pertinents et ils seront sûrement abordés, implicitement ou explicitement, dans mon prochain texte (promis dans mon bref message de la nuit dernière).
  15. Peut-être bien. Mais je me souviens clairement que lors de l'annonce de sa construction (qui fut réalisée en phases), le MTQ prétendait que l'A-440 allait servir à mieux équilibrer/distribuer les flux de circulation entre l'A-25, l'A-19, l'A-15 et l'A-13. Ce qui est évident, c'est qu'en n'ayant pas construit de bretelles de raccordement directes* entre les autoroutes proprement dites (au lieu de s'en remettre aux voies de desserte pour cette fonction), le MTQ a limité ses dépenses. Aujourd'hui, si on voulait corriger cette déficience, ce serait beaucoup plus coûteux, non seulement à cause de l'inflation, mais surtout parce que cela nécessiterait des réaménagements compliqués (notamment par le manque d'espace). J'avais déjà suggéré une solution partielle qui aurait au moins évité les entrecroisements aux entrées/sorties inhérentes aux échangeurs en forme de trèfle; cette solution, inspirée de l'échangeur des autoroutes A-3 et A-5 au sud-ouest de Francfort aux abords de l'aéroport, ne requiert pas la construction de longs ponts d'étagement franchissant les autoroutes, mais seulement quatre courts ponts dans les aires des quadrants. * un très bel exemple est l'échangeur 400/407 au nord de Toronto, mais on a aussi pratiquement la même chose pour 401/400 et 401/404 dans la même ville.
  16. (ci-dessus deux courts extraits d'un texte dans Journal Métro/Plateau Mont-Royal cité par Chuk-A) 1) L'intention est excellente, mais une soixantaine d'arbres, c'est bien peu pour justifier une annonce, même si ce n'est qu'un début. 2) Ça étoffe bien l'annonce. Je souhaite que l'intention sera suivie des gestes conséquents.
  17. En effet, ces temps-ci, ce n'est pas le chômage qui est source d'inquiétude, mais la pénurie de main-d'oeuvre. Gare aux solutions magiques! (J'aurai probablement l'occasion d'aborder ce sujet en détail dans un avenir rapproché).😊
  18. Impossible de ne pas remarquer que la silhouette de la petite amie de Popeye, miss Olive Oyl, fait tourner les têtes des boys du XXI ième siècle, exactement cent ans après son apparition sur terre. Pour les intéressés, sachez qu'elle a fait de nombreuses émules, dont la plupart habitent toutefois sur les rives du Golfe Persique ou en Extrême-Orient. Heureusement, on en trouve aussi quelques-unes en Occident, mais pratiquement aucune en Europe continentale. Ce groupe sélect de personnes ne semble pas priser particulièrement Montréal non plus; ici, la rumeur veut que c'est une colline portant le nom pompeux (selon quelques-uns) de Mont-Royal qui s'oppose avec véhémence contre toutes intrusions qui pourraient lui faire de l'ombre. Naturellement, cela n'est pas sans engendrer un degré considérable de frustrations chez les admirateurs de miss Olive, qui en sont venus à emprunter une métaphore originellement destinée à caractériser une forme de discrimination systémique. Une question demeure: comment se fait-il que de nombreuses villes, dont certaines parmi les plus belles, et qui n'ont pas de résidentes jalouses comme notre Mont-Royal, ne ressentent nullement l'envie d'accueillir des miss Olive Oyl?
  19. Comme l'a écrit @vincethewipet, le fait que ce futur parc sera accessible (via le REM) aux citoyens vivant en milieu urbain dense fait une différence, par rapport à la simple présence en périphérie d'un espace non construit (et vert par défaut). Son rôle de "poumon vert" ne sera toutefois pas plus important que ce que cet espace procure à l'heure actuelle. Ce n'est pas comparable aux effets d'un parc situé au coeur d'un milieu densément peuplé. Mais c'est une toute autre conséquence que je voudrais surtout souligner. Elle n'est pas "visible", et pour cette raison elle passe inaperçue: en choisissant de désigner ces espaces comme parc, l'administration municipale confirme que cette vaste zone n'a pas la vocation de participer aux efforts visant à limiter l'étalement urbain au-delà de l'Île de Montréal. Ce n'est pas nécessairement "fou" pour autant, si on considère que ces espaces sont situés à grande distance du centre, plus encore que certains territoires situés à l'extérieur de l'Île. Mais ça contredit la dichotomie Île/banlieues couramment mise de l'avant par plusieurs.
  20. Logiquement, c'est incontestable. Mais il y a peut-être un petit problème: la capacité limitée de l'industrie (des grands travaux d'infrastructure) à mener plus de projets majeurs (simultanément). Cette considération mériterait un examen approfondi de la part de ceux qui possèdent une expertise et/ou une expérience intime du domaine (ce qui m'exclut). Ce que je constate, c'est qu'il y a présentement de très nombreux projets en chantier, mais que l'exécution (sauf pour le REM) semble ralentie/handicapée par une insuffisance des moyens (main-d'oeuvre, équipements et matériaux).
  21. Cela pourrait contribuer à accroître l'achalandage, mais je ne suis pas "automatiquement" convaincu que cela sera suffisant. La recette magique, si elle existe, ne saurait être aussi simpliste.
  22. C'est bien simple dans mon esprit. Les exemples que tu fournis sont des noms propres, même s'ils sont des noms communs à l'origine. Si ton nom de famille est Blacksmith, je ne voudrai pas le traduire par Forgeron. Par contre, "One Viger" proclame sans équivoque qu'on s'exprime en anglais. Dans mon message précédent, "rue Copernic" ne laissait aucun doute quant à sa francité, et "Savignyplatz" quant à sa germanité. Et @anjou l'expression "back with a vengeance" employée par Rocco dans sa réplique à mon message ne contient aucune idée ou notion de vengeance; ça veut plutôt dire "de retour en force" -- ce qui est par ailleurs exact si on parle de noms populaires ou accrocheurs. Mais on ne voit pas ça seulement au Québec: je prends la France et l'Allemagne pour exemple. C'est autre chose quand des mots anglais viennent remplacer le mot correspondant dans la langue du pays, bien qu'on doive concéder que dans plusieurs cas, le mot anglais en question avait été emprunté (plus souvent qu'autrement) du français ou de l'allemand. Le risque de confusion est toutefois grand quand le sens donné à ce mot anglais diffère du sens original. Ce que je trouve encore beaucoup plus sérieux, c'est quand des formes grammaticales anglaises viennent s'insérer dans le parler local. C'est insidieux, parce que plus difficilement reconnaissable --quand les mots eux-mêmes sont encore dans la langue locale. L'esprit d'une langue, ce n'est pas seulement une question de vocabulaire.
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