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Le Bourbon (1560 Ste-Catherine Est) - 9 étages (2021)


mtlurb

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Il y a 4 heures, acpnc a dit :

Enfin ce terrain vacant ne sera plus une plaie ouverte sur Ste-Catherine. :hyper:

Il y a des terrains vacant qui ont une vie BEAUCOUP plus longue que celui-ci. La démolition a eu lieu en février. Et aujourd'hui ont annonce la construction c'est assez rapide je trouve!

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Il y a 3 heures, Rocco a dit :

J'imagine qu'un complexe abandonné depuis 10 ans était mieux pour certains.

Si on voulait jouer au jeu du cynisme, on pourrait dire des choses comme...

- Au moins «ils» (les certains personnages) auront  eu 10 ans de bonheur.  

- Qu'ils se consolent, ils trouveront bien d'autres cas semblables sur lesquels faire porter leur affection pendant de longues années encore.

- A long terme le «potentiel» est immense, dû au vieillessement normal des structures; le défi qui se présente à «eux», c'est de trouver les moyens d'inhiber le rajeunissement, la rénovation ou la reconstruction, envers et contre tous les «autres» qui souhaitent au contraire faire revivre la ville dans des conditions plus attrayantes pour ses habitants.

Ça suffit.  Revenons en mode «normal».  L'article signé Simon Mauvieux dans le Journal Métro illustre la déception, sinon l'amertume de certains groupes communautaires devant la tournure des événements: en résumé, le projet du Bourbon ne tient pas ses «promesses».  A la fin de l'article,  le conseiller du district conclut que «ce dossier pourra servir de leçon à la ville».  Je veux bien lui donner raison, mais en ajoutant  ceci: si les conditions posées à l'entrepreneur sont trop exigeantes, l'entrepreneur ne s'avancera pas.  Dans le cas du dossier Le Bourbon, il y avait un certain «flou» qui avait ouvert la possibilité de faire des promesses certes séduisantes mais qui se sont avérées inapplicables.  On peut supprimer le flou, comme le souhaite le conseiller Beaury,  mais il faudra peut-être une contrepartie supplémentaire (en sus de la dérogation qui a été accordée).  L'administration municipale doit avoir la capacité de «se mettre dans les souliers» du promoteur, et formuler ses exigences en conséquence.  La Ville* a légitimement des objectifs qui dépassent (vont plus loin) que ceux du promoteur (rentabilité).  La Ville ne peut pas forcer un promoteur à perdre de l'argent.  L'art (ou le truc) consiste à trouver des arragements qui concilient les intérêts de la Ville et ceux de l'entrepreneur.  On appelle  ça une formule «gagnant-gagnant» .  C'est à la Ville de décider si des considérations (comme dans ce cas fournir des locaux à prix abordables à des organismes communautaires) en vaut le coût; si oui, elle doit l'assumer.  Cela peut prendre la forme d'une dérogation au zonage, mais ça peut ne pas suffire, d'autant plus qu'il y a d'autres considérations limitatives sur ce plan;  il faut alors penser à d'autres moyens.  Ultimement, la Ville peut songer à acquérir le terrain convoité et y faire ériger elle-même le bâtiment «idéal», mais ce faisant, elle y consacre des ressources financières qui auraient pu être utilisées autrement, avec possiblement un impact plus significatif.  Encore une fois, cette approche a ses limites.   

Le cas du projet Le Bourbon aura permis de tirer des leçons qui seront très utiles, car des cas similaires se présenteront à chaque détour aux quatre coins de la ville.  Les politiques du passé ont démontré leurs faiblesses et leurs déficiences, ici comme ailleurs.  Celles de l'avenir doivent être plus intelligentes, moins dogmatiques (ne plus croire aveuglément à la sagesse de la Main Invisible, ni à la toute-puissance des pouvoirs publics: les deux séparément ont provoqué des désastres).

* Je mets «Ville» en majuscule lorsque je fais référence à l'administration municipale; en minuscule, je désigne un territoire.  

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Le promoteur du projet Le Bourbon expose ses ambitions


ANDRÉ DUBUC

Labid Aljundi, citoyen canadien d’origine syrienne, n’a pas choisi la voie facile pour son premier projet en territoire montréalais. Un changement de zonage, une consultation devant l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), des groupes communautaires déçus, des politiciens qui le dénoncent... Loin de se décourager, il ambitionne de bâtir jusqu’à 1000 logements à Montréal dans les prochaines années.
M. Aljundi, par l’entremise de son entreprise Investissements MSC Canada, a acquis l’immeuble du Bourbon, au 1550, rue Sainte-Catherine Est, au prix de 3 millions en 2014. De style Nouvelle-Orléans, le complexe festif est emblématique du Village des années 90 et 2000. 
La Presse a rencontré l’homme d’affaires de 46 ans au bureau des ventes du Bourbon mardi. 
Laissée à l’abandon, la propriété a été démolie au début de l’année pour faire place prochainement à une construction de neuf étages, au coût de 45 millions. Le promoteur a en effet obtenu la permission de construire jusqu’à 35 mètres de hauteur au lieu de 16 mètres.
Le rez-de-chaussée abritera des commerces. Le premier étage sera loué au secteur communautaire sous forme de locaux partagés. Les sept autres étages proposeront une centaine de copropriétés résidentielles. À l’origine, le nouveau Bourbon promettait des logements locatifs.
En cours de processus, le promoteur a décidé de construire des condos à la place. M. Aljundi explique que les conditions exigées par la Ville pour le changement de zonage, comme le fait de consacrer un étage aux groupes communautaires et l’utilisation de matériaux nobles pour l’enveloppe extérieure du bâtiment, ont rendu la vocation locative impossible à réaliser pour cause de non-rentabilité.
L’équipe de la mairesse Valérie Plante a d’abord critiqué l’administration précédente qui avait omis d’exiger des engagements par écrit de la part du promoteur à l’égard du secteur communautaire. Depuis, les parties se sont parlé.
« Il est important pour nous que l’engagement du promoteur à l’égard du secteur communautaire soit respecté, dit Robert Beaudry, conseiller de district Saint-Jacques et membre du comité exécutif, dans un entretien. Le promoteur travaille en ce sens. » En ce qui concerne le changement de vocation des logements, d’appartements locatifs à condos, M. Beaudry reconnaît que la Ville n’a rien à redire puisque sa compétence ne porte que sur les usages permis.
PROPRIÉTAIRE DU FIDES
Investissements MSC Canada appartient à M. Aljundi et à son frère. Labid Aljundi a immigré au Canada en 2003 avec un diplôme d’ingénieur en poche. Il a suivi un MBA à HEC Montréal. Quand la crise a frappé en 2008, il est parti travailler au Qatar. Il y a fait fortune en devenant actionnaire, puis en revendant ses participations dans l’entreprise Multi Services Company Qatar.
L’entrepreneur est revenu pour de bon à Montréal avec sa femme et ses deux enfants l’an dernier, soutient-il.
M. Aljundi détient également l’Édifice Fides, au 235, boulevard René-Lévesque Est, près du Centre hospitalier de l’Université de Montréal, ainsi que deux lots adjacents. « Je regarde toutes les options », dit-il. Il est aussi partenaire financier du projet locatif Loggia, à Saint-Lambert.

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Il y a 8 heures, berlude a dit :

Il y a des terrains vacant qui ont une vie BEAUCOUP plus longue que celui-ci. La démolition a eu lieu en février. Et aujourd'hui ont annonce la construction c'est assez rapide je trouve!

C'est vrai, mais celui-ci était dans un endroit stratégique qui avait une valeur de symbole. Il faut aussi compter les années d'abandon. Ce qui équivalait à un trou noir sur la rue Ste-Catherine avec des conséquences néfastes pour son activité commerciale. Avec l'arrivée éventuelle de nouveaux résidents et services, on peut donc s'attendre à une revitalisation de cette portion de la rue, tout en redonnant confiance aux investisseurs.

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Le 2018-11-02 à 07:57, acpnc a dit :

C'est vrai, mais celui-ci était dans un endroit stratégique qui avait une valeur de symbole. Il faut aussi compter les années d'abandon. Ce qui équivalait à un trou noir sur la rue Ste-Catherine avec des conséquences néfastes pour son activité commerciale. Avec l'arrivée éventuelle de nouveaux résidents et services, on peut donc s'attendre à une revitalisation de cette portion de la rue, tout en redonnant confiance aux investisseurs.

Surtout que le trou est en face du derrière de l'édifice de TVA, donc ça fait un (trop) long coin de rue où il n'y a absolument rien. Ça a effectivement pour effet que lorsqu'on arrive à cet endroit, on a l'impression que le bout commercial du Village se termine. On ne peut jamais renier l'importance d'une trame continue pour attirer les gens.

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"Surtout que le trou est en face du derrière de l'édifice de TVA"

Je n'ai d'ailleurs jamais compris comment la Ville a permis l'agrandissement de leur édifice et la création de ce stationnement en pleine rue Sainte-Catherine.

TVA a perdu une occasion de se donner une belle vitrine sur le village, en interaction avec le monde. Bon, peut-être que cela eourra éventuellement être corrigé.

Modifié par urbino
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il y a 4 minutes, urbino a dit :

"Surtout que le trou est en face du derrière de l'édifice de TVA"

Je n'ai d'ailleurs jamais compris comment la Ville a permis l'agrandissement de leur édifice et la création de ce stationnement en pleine rue Sainte-Catherine.

TVA a perdu une occasion de se donner une belle vitrine sur le village, en interaction avec le monde. Bon, peut-être que cela eourra éventuellement être corrigé.

Terrible decision de la part de TVA pour la communauté dans  quoi il s'insère.  Mais ce sont des droits acquis...

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il y a une heure, IluvMTL a dit :

Terrible decision de la part de TVA pour la communauté dans  quoi il s'insère.  Mais ce sont des droits acquis...

Des droits acquis qui démontrent tout de même sans équivoque le manque de sensibilité de TVA, Groupe TVA et Québecor Média, aveugles à l'aménagement durable de cette portion de la rue Ste-Catherine. Nous sommes ici dans une rue dont la mission est premièrement commerciale et résidentielle. Son succès dépend prioritairement de son attrait et de la rétention de sa clientèle. Donc chaque vide dans la trame urbaine est un obstacle qui nuit aux affaires et peut être considéré comme un manque à gagner récurrent dommageable à sa vitalité et à son animation. :mad:

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