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  1. CHRONIQUE LE VILAIN SAPIN DE MONTRÉAL MARIO GIRARDLA PRESSE J’étais à une dizaine de mètres de lui quand j’ai entendu une femme dire à son mari : « Ouain, on peut pas dire qu’ils se sont forcés ben ben fort ! » Comme des milliers de Montréalais, cette femme donnait son opinion sur le sapin, prétendument le plus haut du pays, installé depuis mercredi en plein cœur de la place des Festivals. Une laideur ! Une honte ! Un chicot ! Le sapin de 88 pieds a droit aux pires insultes sur les réseaux sociaux. Philippe Pelletier, l’un des propriétaires de Sapin MTL, l’entreprise qui a déniché et installé ce sapin, est très déçu de la réaction du public. « Les gens sont tellement méchants. Nous, on a juste voulu bien faire et offrir un cadeau à la Ville de Montréal », m’a-t-il dit hier. L’an dernier, Philippe Pelletier a voulu réaliser un coup publicitaire en organisant une compétition de lancer du sapin lors de l’Igloofest. Cette année, il est allé chercher une petite subvention de 2500 $ et un commanditaire afin de pouvoir offrir à Montréal le sapin le plus haut du monde. Philippe Pelletier voulait un sapin plus grand que celui qui trône chaque année, depuis 1931, devant le Rockefeller Center à New York. Manque de pot, les New-Yorkais ont décidé de battre leur propre record. Celui qui a été inauguré mercredi soir fait 93 pieds. Non seulement notre sapin est le plus laid, mais il n’est pas le plus grand. Quel déshonneur ! Rendu là, allons tous nous cacher dans des grottes pour le temps des Fêtes ! C’est sûr que lorsqu’on tombe sur le fameux sapin, situé à l’entrée du Grand Marché de Noël, à l’angle des rues Jeanne-Mance et Sainte-Catherine, on a un choc. Mais une fois la surprise passée, on lui trouve plein de qualités. Ce sapin est un peu comme un petit chien bâtard dont personne ne veut et qui nous séduit avec ses grands yeux tristes. Je l’avoue, au bout de deux minutes, j’ai craqué pour ce sapin imparfait. J’ai voulu l’adopter. Je me contenterai de le défendre dans cette chronique. D’abord, si on avait voulu un beau sapin comme à New York, il aurait fallu faire comme les New-Yorkais. Philippe Pelletier m’a expliqué qu’une équipe américaine travaille pendant un mois à préparer l’arbre afin qu’il ait une forme conique impeccable. Cette équipe fait exactement ce que ma mère faisait : elle demandait à mon père de couper des branches dans le bas du sapin, de percer des trous avec sa Black & Decker et d’ajouter des branches partout où il y avait des espaces vides. Maniaque, ma mère ? Pas à peu près. Le sapin de New York qui a été inauguré jeudi, une épinette de Norvège, est composé d’un arbre repéré grâce à une recherche en hélicoptère. Il a ensuite été transporté à New York et « enrichi » de plusieurs autres sapins, il est décoré de 45 000 ampoules DEL et son sommet est orné d’une étoile composée de 25 000 cristaux créés par la maison Swarovski. On évalue les coûts de cette opération à environ 100 000 $. Notre sapin est un baumier du Québec entièrement naturel qui a coûté nettement moins cher (son prix n’a pas été dévoilé). Les coûts de son achat et des lumières ont été couverts par Canadian Tire qui s’offre du coup une commandite très visible (les ornements publicitaires en guise de décoration sont un peu trop criards à mon goût, surtout le jour). Je ne suis pas le seul à aimer le vilain sapin de Montréal. Mathieu, Alex, Adèle et Alexandra, tous étudiants dans la vingtaine, regardaient l’arbre d’un air attendri hier lorsque je les ai accostés. « On le trouve funky, cet arbre », a dit Alex. « On va faire partie des 50 % des gens qui aiment ce sapin », a ajouté Mathieu. Au pied du sapin, Henri Lamarre tient un petit kiosque de jouets. « J’entends plein de commentaires négatifs, mais je le trouve cool, cet arbre. » Non loin de nous, Cecilia tentait de se prendre en égoportrait devant le sapin. La femme s’était déplacée spécialement pour voir l’arbre. « Il n’est pas beau, mais, je ne sais pas pourquoi, je l’aime quand même. » Ce débat autour de l’apparence de ce sapin en dit long sur notre rapport à l’apparence esthétique. Dans un monde qui n’aime que le côté lisse et reluisant des choses, un sapin entièrement naturel, avec ses défauts, sa forme imparfaite, ses branches inégales et son sommet trapu, nous apparaît comme quelque chose de grotesque, de répulsif. Pire, il inspire la défaite et un certain côté « loser ». Alors, on fait avec ce sapin comme on fait avec tous les marginaux qui vivent dans nos sociétés, on le rejette, on rit de lui, on le méprise. Si on veut un beau sapin « botoxé » et « lifté », qu’on fasse comme les New-Yorkais : inventons-en un qui n’existe que dans nos fantasmes et les décors de Casse-Noisette. Demandons à Birks de fournir les décorations, aux étalagistes de Holt Renfrew de le parer et à Michèle Richard de venir chanter Petit papa Noël lors de la soirée d’inauguration. Je comprends ce désir de vivre à tout prix la fameuse « magie de Noël », mais je trouve que notre obsession de la perfection et de la beauté nous fait parfois perdre le contrôle. Lors de ma conversation avec les quatre étudiants, Mathieu a dit quelque chose d’important. Il a dit que ce sapin était à l’image des Montréalais, car il symbolise la diversité. Il a totalement raison, je trouve. Ce sapin nous représente parfaitement bien. Il est un amalgame de plein de choses. Il est imposant, majestueux, mais il est aussi un peu déglingué (n’ayons pas peur des mots), rebelle et échevelé. Il est surtout unique et authentique. Peut-être que ce vilain sapin est en train de fournir aux Montréalais un symbole. Et si, chaque année, au lieu de se créer un arbre de catalogue Sears, on s’évertuait à trouver celui qui est le plus vrai, le plus naturel, le plus authentique ? Ça nous rapprocherait de la sincérité. Une denrée rare de nos jours. Et en plus, ça nous ferait un bon sujet de discussion le 24 au soir autour de la dinde. « Non mais y est-tu assez laitte le sapin cette année ! — Oui, ils l’ont vraiment bien choisi ! »
  2. Philippe Couillard veut recouvrir Ville-Marie et créer un quartier de la santé François Pouliot . les affaires.com . 14-06-2013 (modifié le 14-06-2013 à 16:40) Philippe Couillard souhaite que le tronçon Est de l'autoroute Ville-Marie soit recouvert afin de créer un nouveau quartier de la santé au centre-ville de Montréal. Le chef du Parti libéral a le projet à cœur et a même promis vendredi que si sa formation était portée au pouvoir, il s'occuperait personnellement du dossier. « On a mis 300 M$ d'argent public à l'Ouest et ça a rapporté 1 G$ d'investissements privés », a lancé monsieur Couillard à la tribune de la Chambre de commerce métropolitain de Montréal. Il faisait allusion au recouvrement de la partie Ouest de l'autoroute Ville-Marie et au Quartier international. Le nouveau quartier s'articulerait autour du CHUM et de son centre de recherches, qui doit être inauguré avant la fin de 2013. Le quartier s'étendrait du CHUM jusqu'au futur agrandissement du Centre des congrès. Monsieur Couillard a estimé que les investissements publics pour recouvrir l'autoroute Ville-Marie, de même que ceux nécessaires à l'arrivée de quelques établissements publics dans le secteur, pourraient s'élever « à plusieurs centaines de millions, probablement 1 G $ ». Il a soutenu qu'ils généreraient cependant des investissements encore plus considérables en provenance du privé. Le recouvrement de l'autoroute Ville-Marie, a-t-il précisé, permettrait aussi d'éliminer la fracture qui sépare le centre-ville du littoral, et de relier le fleuve à pied et à vélo. Au cours de son allocution, monsieur Couillard a notamment insisté sur l'importance des transferts technologiques des centres de recherches vers les entreprises privées. Il n'a pas écarté la possibilité de bonifier les programmes de stimulation de la recherche en sciences de la vie, mais a laissé entendre qu'il n'y aurait pas d'aide spécifique pour l'établissement d'entreprises dans le quartier. « On verra s'il y a lieu de bonifier (les crédits à la recherche), mais je me méfie des crédits d'impôt sur un site géographique particulier, ça a parfois conduit à des expériences malheureuses », a-t-il fait valoir. Le chef libéral a précisé que le recouvrement et le développement du nouveau quartier de la santé se ferait progressivement dans le temps.
  3. Pendant trois jours, Montréal deviendra la capitale des startups, ces entreprises en démarrage. Le Festival international du startup commence demain, le mercredi 11 juillet, et se termine vendredi. Il est exclusivement consacré à l’entrepreneuriat technologique et à ses acteurs. L’événement a lieu au Vieux-Port de Montréal et rassemble autant les entrepreneurs aguerris que les nouveaux venus dans l’industrie, des innovateurs ou des investisseurs, d’ici ou de l’étranger. Un événement vraiment international L’événement en est à sa deuxième année d’existence. L’an passé, il a attiré 1100 personnes et on s’attend à la même affluence cette année. Près de 32 % des participants venaient de l’extérieur du Québec en 2011 et, cette année, encore davantage de gens d’ailleurs sont attendus, en provenance notamment de New York et de Toronto. Le Startup Festival est l’endroit où se trouver cette semaine pour les entrepreneurs en technologie et les investisseurs. Des conférenciers de haut niveau Pour les gens de la scène techno, la liste des noms des conférenciers s’apparente à un véritable palmarès (même si ceux-ci ne sont pas très connus du grand public) : Stowe Boyd, analyste/recherchiste des nouvelles tendances Dave McClure, investisseur de San Francisco et fondateur de l’incubateur 500 Startups Craig Walker, qui a vendu à Google sa compagnie, Grand Central, aujourd’hui Google Voice Graham Hill, fondateur de Treehugger.com et vice-président interactif de Discovery’s Planet Green Tara Hunt, Américaine établie à Montréal et citée par Fast Company comme l’une des 25 femmes d’affaires à surveiller Et encore beaucoup d’autres… Philippe Telio, l’homme derrière le Startup Festival Ce festival n’aurait jamais eu lieu sans l’initiative de Philippe Telio, président d’Embrase, une société montréalaise de service-conseil pour entreprises en émergence. Passionné de réseautage, il avait déjà organisé à Montréal des startup camps, c’est-à-dire des non-conférences de geeks qui réunissent des passionnés de techno et d’affaires. Quand il a vu que près de 700 personnes y assistaient, il savait qu’il devait passer à la vitesse supérieure. Un des gros problèmes [sur la scène locale], c’est que nos entrepreneurs doivent être exposés à l’entrepreneuriat international. Ce n’est pas assez d’être juste ensemble et d’en parler. Il faut réellement s’inspirer et se connecter avec d’autres communautés dans le monde. On ne peut envoyer tous nos entrepreneurs partout dans le monde, c’est beaucoup trop cher. Il y en très peu qui peuvent se permettre de voyager à New York, à San Francisco ou à Paris. Alors, au lieu d’aller aux autres conférences, on amène le monde ici, à Montréal. Faire une différence Philippe Telio adore être un connecteur. Il a lancé son Startup Festival l’an passé sans savoir si ce serait un succès ou échec (ça a été un succès). L’assistance est principalement composée de passionnés qui adorent échanger sur le domaine des entreprises dans le domaine des technologies. C’est très « organique ». On organise, mais pas trop. On laisse de la place pour que les choses se fassent naturellement. C’est quand on crée le bon environnement et qu’on met les bonnes personnes dans la salle que de bonnes choses se produisent. Cette logique d’organisation commence à intéresser les gouvernements. Pour Philippe, rassembler de la sorte les gens et les opportunités constitue de plus en plus une façon de faire aboutir les choses. Par ailleurs, organiser de tels événements est beaucoup plus facile qu’avant grâce aux nouvelles technologies de réseautage. Il croit qu’éventuellement le gouvernement soutiendra davantage ce genre d’initiative, même si les retombées sont difficiles à mesurer, en termes par exemple d’emplois créés, d’investissements ou d’entreprises étrangères qui s’établissent ici. Son Startup Festival joue ici un rôle structurant dans le milieu. Il offre de réelles opportunités d’affaires en favorisant les rencontres. C’est aussi un excellent véhicule pour transmettre les connaissances et éduquer les entrepreneurs aux meilleures pratiques du monde entier. Pour ceux et celles qui « désirent faire leur marque dans l’univers » (pour reprendre une phrase de feu Steve Jobs), voilà un bel endroit pour commencer… ou pour observer ce qui demain sera à la une de la section techno des médias. http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2012/07/10/startup-festival-2012-lentrepreneuriat-technologique-qui-change-le-monde/
  4. C'est devenu un symbole de Montréal, la Place Ville-Marie a 50 ans cette année. Et même si l'achitecture contemporaine nous a laissés des horreurs, ce gratte-ciel est une beauté classique qui vieillit bien. La Place Ville-Marie marque aussi la naissance du Montréal moderne. Visite guidée avec Anne-Louise Despatie. Patrice Roy parle de l'architecture montréalaise avec l'architecte Philippe Lupien. http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal_18h/2011-2012/Reportage.asp?idDoc=205732&autoPlay=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2012/CBFT/2012-03-02_18_00_00_tj18h_1958_05_500.asx
  5. http://www.montrealgazette.com/news/Lambert+mayor+Sean+Finn+follows+tradition+stepping+down/1977123/story.html I was really hoping that he would seekk re-election. In that case, I hope Finn's ally, councillor Philippe Brunet wins the election. Or former local Conservative candidate Patrick Clune, who is rumoured to be running. As long as its not a "No" side committee member.
  6. C'est difficile à croire, mais oui, il y a des titres boursiers qui enregistrent un rendement exceptionnel depuis le début de l'année. Alors que le principal indice de la Bourse de Toronto a encore perdu 5,04% en novembre contre 5,32% pour le Dow Jones de New York, Stéphane Paquet et Philippe Mercure nous présentent des titres américains et canadiens qui font plus que tirer leur épingle du jeu. Pour en lire plus...
  7. En 1994, Philippe Walker a été mandaté par AstraZeneca pour créer un centre de recherche sur la douleur. Il a choisi de l'installer à Montréal. Maintenant, il sert un avertissement. Pour en lire plus...
  8. Le Néerlandais Ben Verwaayen, ancien patron de British Telecom, et le Français Philippe Camus, co-gérant du groupe Lagardère, remplaçent Patricia Russo et Serge Tchuruk. Pour en lire plus...
  9. Philippe Couillard tire sa révérence La Presse et Cyberpresse Québec Après cinq ans à la tête du ministère de la Santé, Philippe Couillard tirera sa révérence la semaine prochaine de la vie politique. Son départ forcera le premier ministre Jean Charest à procéder, plus tôt que prévu, à un remaniement ministériel. Lors d'un très bref point de presse ce matin, M. Couillard a confirmé qu'il était en réflexion et qu'il a partagé de cette réflexion avec Jean Charest. Il a confirmé sa participation à des festivités liées au 400e de Québec la semaine prochaine et au Conseil des ministres du 25 juin. Quelques minutes avant lui, le premier ministre Jean Charest s'est adressé aux journalistes en parlant de son ministre de la Santé au passé, ce qui laisse croire que la décision de M. Couillard est bel et bien prise. Selon les informations obtenues par La Presse, M. Couillard a fait part il y a quelques semaines de son intention de partir. Il sait déjà qu'il obtiendra immédiatement un nouvel emploi dans une organisation internationale ou dans le secteur privé, ont indiqué hier soir des sources libérales à La Presse. «Il aspire à d'autres horizons», a-t-on résumé chez les stratèges libéraux. Pour le remplacer, tout le monde voyait d'emblée Michelle Courchesne, responsable du ministère de l'Éducation, mais il n'en est pas question, a-t-on appris. Déjà, avant le dernier scrutin, M. Couillard avait manifesté l'intention d'obtenir un autre portefeuille, le Conseil du Trésor notamment. Son intérêt pour la succession de Jean Charest était aussi manifeste mais, avec la remontée du chef libéral et de son parti dans les intentions de vote, cette hypothèse s'est envolée en fumée depuis huit mois. Pour remplacer ce poids lourd au sein du gouvernement, M. Charest devra plutôt se tourner vers Line Beauchamp, responsable de l'Environnement, ou Nathalie Normandeau, des Affaires municipales. Cette dernière vient de terminer une réalisation importante avec l'approbation de la loi 22 sur la gouvernance de Montréal. Cette obligation de brasser les cartes tombe à un mauvais moment pour M. Charest. Beaucoup de questions se posent toujours sur l'avenir du jeune ministre Claude Béchard. Le titulaire des Ressources naturelles est terrassé depuis deux semaines par la maladie. Une tumeur cancéreuse a été décelée et les médecins évaluent toujours les dommages causés par la maladie. Il y a des mois que M. Couillard a fait savoir qu'il voulait quitter la Santé. Il a de nouveau été consigné à ce poste quand le gouvernement a obtenu seulement un mandat minoritaire, au printemps 2007. Depuis plusieurs jours, son désintérêt était flagrant durant les travaux de la Chambre. Des questions demeurent sur l'ampleur du jeu de chaise musicale qui aura lieu la semaine prochaine. Aux Fêtes, le premier ministre Charest a temporairement mis de côté des scénarios de remaniement qui faisaient accéder deux, voire quatre députés, au Conseil des ministres. Les noms de Pierre Arcand, de Mont-Royal, et de Nicole Ménard, de Laporte, sont revenus fréquemment. Il s'agissait alors de décharger quelques ministres de trop nombreuses responsabilités. Michelle Courchesne empile les responsabilités, tout comme Raymond Bachand, titulaire du Développement économique. Ce scénario a été remis à plus tard. Les remaniements sont une carte importante, qu'on abat généralement pour freiner une glissade dans les sondages.
  10. EXCLUSIF Philippe Couillard veut un nouveau Colisée La construction d’un nouveau Colisée est un incontournable, estime le ministre Philippe Couillard. L’amphithéâtre actuel n’est plus à la hauteur d’une capitale. (Photothèque Le Soleil) Simon Boivin Le Soleil Québec La rénovation ou la construction d’un nouveau colisée à Québec est incontournable, estime le ministre Philippe Couillard, qui veut articuler le développement de la capitale autour de l’accueil de grands événements internationaux. Le succès financier du Championnat mondial de hockey a fouetté la confiance de la population en sa capacité à organiser des activités d’envergure, juge le parrain de la région de la Capitale-Nationale. «À Québec, avec la taille de la ville, le statut de capitale, on est capable de faire beaucoup de développement en ayant ça en tête, lance le ministre Couillard, en entrevue au Soleil. Si j’avais un thème pour les prochaines années, ce serait celui-là : Québec, site d’accueil de grands événements internationaux. On a prouvé avec le championnat qu’on est dans cette ligue-là.» La construction d’un nouvel amphithéâtre lui apparaît indispensable et parfaitement cohérente avec la volonté de favoriser cet axe de développement. M. Couillard cite en exemple la construction du MTS centre et ses 15 000 places, à Winnipeg, bâti au coût de 130 millions $, dont 60 millions $ de fonds publics. «Ce n’est pas juste pour une équipe de hockey, mais aussi de grands événements artistiques, de grands congrès, évoque le ministre Couillard. Il y a plein d’utilisations qu’on peut faire de ça et il m’apparaît judicieux et nécessaire qu’on se dote d’une meilleure infrastructure que le Colisée actuel. On doit avoir mieux que ça pour une population comme la nôtre et l’est du Québec.» Il est toutefois impératif que des promoteurs sérieux présentent un plan d’affaire et démontrent qu’ils peuvent sortir de l’argent de leurs poches. «Pour la construction d’un nouveau Colisée, que je pense nécessaire à Québec, ça prend des promoteurs qui arrivent avec plus qu’une simple intention, dit-il. On demande toujours au contribuable de faire le premier geste. Ce n’est pas normal.» Le ministre responsable de la capitale n’a toujours pas été rencontré par ceux qui caressent le projet d’un nouveau Colisée, Me Guy Bertrand en tête. Le Groupe nouveau Colisée (GNC), qui souhaite construire un nouvel amphithéâtre, mais aussi un complexe hôtelier et un centre d’amusement familial, a rencontré le maire de Québec début février. «Me Bertrand n’a pas pris rendez-vous ici, mais la première question que j’aurais à poser à son groupe est : “Combien êtes-vous prêt à mettre?”» Appel du pied D’autres projets prêts à être lancés et qui cadrent dans la thématique «Accueil de grands événements internationaux» sont toujours en attente. Le Super PEPS, le Centre de foires et le Musée national des Beaux-Arts poireautent toujours dans l’espoir que l’entente du programme Chantiers Canada concrétise les engagements financiers d’Ottawa. «Nous aussi, on s’impatiente», indique le ministre Couillard. «Entre les ministres, il y a entente, mais elle doit passer dans les comités et au Conseil des ministres fédéraux, poursuit-il. Alors on est un peu encore dans l’expectative.» Le temps qui passe engendre des augmentations de coûts par rapport à l’évaluation initiale, notamment en raison de la hausse du prix des matériaux. Le ministre s’attend à ce que la facture supplémentaire soit assumée moitié-moitié par Québec et Ottawa. Le coût du Super PEPS a déjà augmenté de 4 ou 5 millions $, selon le recteur Denis Brière. Le nouvel aéroport, la politique sur les croisières, les études sur un train à haute vitesse. Tous des projets pour faciliter l’accès à la capitale. Le ministre député de Jean-Talon souhaite que 2008 soit l’occasion de déterminer collectivement quels projets devraient être priorisés pour faire de Québec une ville d’événements internationaux. «On a un centre des congrès de très haut niveau, une des plus belles villes au monde, une croissance économique remarquable, une population compétente... On doit être en mesure de décider ensemble de projets qui nous amènent là», propose M. Couillard. http://www.cyberpresse.ca/article/20080605/CPSOLEIL/80604324/6488/CPACTUALITES
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