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:yes: Soyons réalistes, nous avons une dette incontournable qu'il faudra payer d'une façon ou d'une autre. Que ce soit de manière directe ou indirecte nous passerons à la caisse pour payer les nombreux services que l'on s'accorde bon an mal an. Cela s'appelle être conséquent.

 

D'une certaine manière je préfère une augmentation sur un compte où je peux contrôler ma consommation donc mon coût en bout de ligne, qu'une taxe universelle appliquée aveuglément et qui pénalise tout le monde. Le principe de l'utilisateur payeur incite à la modération dans la consommation et soulage ceux qui ont la discipline de limiter leur dépenses excessives.

 

Malheureusement nous vivons dans une société de consommation à outrance où le "achetez aujourd'hui et le payez plus tard" nous enfonce peu à peu dans les bas-fonds du crédit. Nous faisons la fête sur les bords d'un précipice, pas étonnant alors que plusieurs y tombent. A moins d'un retour à un équilibre dans ce domaine nous courons rapidement vers des lendemains très douloureux.

 

Comme le système financier est basé sur la surconsommation et que le crédit du commun des mortel arrive à son point de rupture, c'est tout l'édifice qui menace de s'écrouler à terme. Un jeu dangereux qui impose un changement de mentalité et d'habitudes dans toutes les sociétés occidentales. La crise actuelle est un avertissement auquel paradoxalement on a répondu avec encore plus de crédit étatique.

 

C'est pourtant le même payeur de taxe qui doit éponger ses propres dettes personnelles tout autant que celles de ses gouvernements. Comment alors solliciter un peu plus le consommateur sans l'épuiser définitivement?

 

En éliminant la création de nouveaux programmes, en limitant la croissance des autres au mieux au niveau de l'inflation et en coupant dans ce qui est marginal et non indispensable. Il faut faire des choix difficiles et responsables qui auront un réel effet sur la dette à long terme.

 

En payant davantage pour l'électricité on contribue notamment à créer de la richesse pour tout le monde puisque ce secteur appartient au gouvernement donc à la société. Cet argent profitera à une compagnie qui fait affaire avec le continent et consolidera ses investissements pour un avenir plus prometteur. Il est à mon avis plus avantageux de donner un surplus pour un service essentiel que de créer ou maintenir des services couteux qui ne font que nous endetter davantage.

 

Je suis un social-démocrate pragmatique, je suis alors conscient qu'avant de distribuer la richesse il faut pouvoir la créer. Actuellement nous sommes dans la dynamique opposée, plus de dettes nous appauvrit considérablement et fragilise de plus en plus le panier de services que nous ne pourrons plus offrir si nous persistons dans cette voie.

 

Il y a un sérieux ménage à faire autant sur le plan individuel que collectif. Aurons-nous le courage de nous y attaquer de manière responsable ou attendrons-nous que ceux que nous avons enrichi outrageusement par nos dettes nous réclament leur dû? Si la situation est déjà pénible avec des intérêts presqu'à zéro , comment sera-t-elle quand ces fameux taux monteront?

 

Je ne suis pas un prophète de malheur mais quand j'entends l'édifice craquer je préfère me ménager une porte de sortie avant qu'il ne soit trop tard. Nous avons un sérieux défi devant nous et peu de temps pour réagir. Il faut prendre les bonnes décisions maintenant et elles passent par la création de nouvelles richesses dont Hydro-Québec est une avenue ou le statu-quo et l'appauvrissement collectif rapide et implacable.

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Membres prolifiques

Excellent article de Picher sur Cyberpresse. Il dit ce que je pense de notre mentalité de colonisé ici au Québec. Au lieu de s'enrichir et de moins dépendre sur Ottawa, c'est mieux de rester pauvres!!! Ce genre de mentalité me donne le gout de vomir!

 

Vraiment pathétique!!

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201003/16/01-4260998-petite-mentalite.php

 

Petite mentalité

 

Claude Picher

 

La Presse

(Montréal) Il a beaucoup été question, ces derniers temps, d'une hausse des tarifs d'électricité au Québec. Il est vrai qu'Hydro-Québec pratique une politique de prix incroyablement généreuse. En moyenne, le ménage montréalais paie son électricité 40% de moins qu'à Toronto, 65% moins cher qu'à Boston, 68% moins cher qu'à New York.

 

Évidemment, cette générosité a un prix: le gouvernement du Québec, unique actionnaire d'Hydro, se prive ainsi de milliards de dollars en dividendes.

 

À un moment où les finances publiques québécoises sont dans un cul-de-sac, la tentation est grande d'aller chercher de nouveaux revenus de ce côté. Une modeste hausse d'un cent le kilowattheure permettrait à Hydro de verser chaque année 1,6 milliard additionnel en dividendes au gouvernement. Et même avec cette hausse, les tarifs québécois demeureraient 35% plus attrayants qu'en Ontario, ce qui n'est pas rien.

 

D'autre part, en encourageant le gaspillage, la politique des tarifs à rabais comporte un effet secondaire détestable.

 

 

Enfin, sur une longue période, les Québécois se sont joué un mauvais tour. Si, dès la nationalisation des compagnies d'électricité en 1962, Hydro avait pratiqué les prix du marché au lieu de subventionner la consommation pendant près d'un demi-siècle, les Québécois seraient aujourd'hui collectivement aussi riches que les Albertains.

 

Deux poids lourds du gouvernement Charest, le ministre des Finances Raymond Bachand et son collègue du Développement économique, Clément Gignac, se sont ouvertement prononcés pour une hausse des tarifs.

 

Et voici que mon collègue Denis Lessard nous a appris, dans La Presse d'hier, que les deux ministres s'apprêtent à changer leur fusil d'épaule.

Pourquoi?

 

Parce que, si les tarifs d'électricité augmentent, les revenus du gouvernement augmenteront aussi. Et si le gouvernement devient plus riche, Ottawa diminuera ses paiements de péréquation, puisque le programme de péréquation vise essentiellement à aider les provinces plus pauvres à offrir des services publics d'un niveau comparable à ceux des provinces riches.

 

Jusqu'en 2007, la question ne se posait pas de la même façon. Le calcul des paiements de péréquation tenait compte de la capacité fiscale de cinq provinces: Colombie-Britannique, Manitoba, Ontario, Québec et Saskatchewan. L'Alberta, la province la plus riche, et les quatre provinces de l'Atlantique, les plus pauvres, étaient exclues du calcul. Or, en 2007, on a revu la formule de façon à inclure les 10 provinces. L'Alberta et ses énormes redevances pétrolières et gazières font donc partie du calcul (ce qui a, entre autres conséquences, d'exclure à jamais les Albertains du programme de péréquation). Mais à partir du moment où les redevances sur les ressources sont incluses dans la capacité fiscale de l'Alberta, il est normal d'inclure aussi les revenus que le Québec tire de sa principale ressource, l'hydro-électricité.

 

Il est donc exact que si les tarifs augmentent, les paiements de péréquation diminuent.

 

Donc, mieux vaut garder les tarifs bas, se priver ainsi de revenus importants, rester une province pauvre et continuer de cette façon de recevoir des paiements de péréquation plus généreux...

Hallucinant!

 

Toujours selon Denis Lessard, l'économiste Claude Montmarquette a calculé que l'amputation de la péréquation annulera la moitié des recettes provenant d'une hausse des tarifs. Ainsi, si les tarifs permettent d'augmenter le dividende d'Hydro de 1,6 milliard, la péréquation baissera de 800 millions.

 

Mais au bout du compte, le gouvernement sera quand même plus riche de 800 millions. D'où cette situation absurde: Québec préfère se priver de 800 millions par année pour continuer de dépendre d'Ottawa. Restons pauvres et continuons de gaspiller, on est si bien comme cela!

En réalité, si jamais le Québec, un jour, en arrive à ne plus toucher un dollar de péréquation, ce sera une excellente nouvelle: cela voudra dire que les Québécois sont devenus plus riches que les autres Canadiens.

 

M. Montmarquette ne mâche pas ses mots: «C'est comme un assisté social qui refuserait d'avoir un salaire parce qu'il craint de perdre son chèque d'aide sociale

 

Hélas, au Québec, il ne manque pas d'assistés sociaux aptes au travail qui pensent de cette façon. Mais j'ignorais que cette mentalité de petite misère était rendue si haut dans les coulisses du pouvoir.

Modifié par Habsfan
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Au lieu de s'enrichir et de moins dépendre sur Ottawa, c'est mieux ede reter pauvres!!! Ce genre de mentalité me donne le gout de vomir!

 

J'ai pensé exactement la même chose que toi en lisant l'article !

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http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201003/16/01-4260998-petite-mentalite.php

 

Petite mentalité

 

 

Toujours selon Denis Lessard, l'économiste Claude Montmarquette a calculé que l'amputation de la péréquation annulera la moitié des recettes provenant d'une hausse des tarifs. Ainsi, si les tarifs permettent d'augmenter le dividende d'Hydro de 1,6 milliard, la péréquation baissera de 800 millions.

 

Mais au bout du compte, le gouvernement sera quand même plus riche de 800 millions. D'où cette situation absurde: Québec préfère se priver de 800 millions par année pour continuer de dépendre d'Ottawa. Restons pauvres et continuons de gaspiller, on est si bien comme cela!

En réalité, si jamais le Québec, un jour, en arrive à ne plus toucher un dollar de péréquation, ce sera une excellente nouvelle: cela voudra dire que les Québécois sont devenus plus riches que les autres Canadiens.

 

M. Montmarquette ne mâche pas ses mots: «C'est comme un assisté social qui refuserait d'avoir un salaire parce qu'il craint de perdre son chèque d'aide sociale

 

Je comprend la logique du gouvernement: on charge 1.6 milliard de plus au Québécois mais on empoche seulement 800 millions, le reste allant à Ottawa. Le Québec s'appauvrit donc de 800 millions. Le système de péréquation actuel encourage la médiocrité (et on est bon là-dedant au Québec!). Il faudrait changer le système pour que les provinces pauvres soient encouragées à s'enrichir. On a aucune raison valide de dépendre financièrement du reste du Canada comme on le fait.

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Je comprend la logique du gouvernement: on charge 1.6 milliard de plus au Québécois mais on empoche seulement 800 millions, le reste allant à Ottawa. Le Québec s'appauvrit donc de 800 millions.

 

Je ne suis pas sûr de bien comprendre ta logique. Si on augmente les tarifs, on le gouv du Québec s'enrichira de 1.6 milliards. Ce qui voudra dire que nous recevrons 800 millions de moins en Péréquation. Nous sommes quand m^me "over" de 800 millions.

 

C'est inacceptable!

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Je ne suis pas sûr de bien comprendre ta logique. Si on augmente les tarifs, on le gouv du Québec s'enrichira de 1.6 milliards. Ce qui voudra dire que nous recevrons 800 millions de moins en Péréquation. Nous sommes quand m^me "over" de 800 millions.

 

C'est inacceptable!

 

C'est 1.6 milliards tiré des poches des québécois et remis au gouvernement québécois. Il n'y a pas d'enrichissement collectif.

 

Tandis que le 800 millions en péréquation, il vient des sables bitumineux, pas des poches québécoises.

 

Je suis tout à fait pour l'augmentation des tarifs, je fais seulement expliquer ce que ces représentants du gouvernement pensent! Ne me tirez pas des roches :silly:

Modifié par OursNoir
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