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Données et actualités démographiques - Montréal / Montréal métropolitain


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Oui mais justement, si la majorité de la croissance des emplois se fait hors de l'île, il n'y a aucune raison d'acheter dans Montréal Centre ou sur l'île. Le fait d'avoir des 2e pôles urbains comme Laval et Longueuil fait en sorte qu'une personne peut acheter une maison en banlieue éloignée, exemple Rive-Sud, Mont-Saint-Hilaire, et aller travailler à Longueuil sans problème de trafic majeur. La même chose sur la Rive-Nord. Tu habites à Mascouche mais tu travailles à Laval. La main d'oeuvre à Laval est composée en partie par 30% de gens de la Couronne Nord. Longueuil va chercher beaucoup de gens en Montérégie. Ce sont entre autres les emplois qui entrainent les gens hors de Montréal Centre. Pas pour rien que Montréal est dernière en entrepreneuriat.

 

Il n'y a aucune raison d'acheter à Montréal?

 

Les quartiers centraux sont établis, avec des centaines de milliers d'emplois, des universités majeures, des hôpitaux universitaires, une forme urbaine qui n'existe pas dans les développements récents, une proximité, une diversité, une culture et un attrait propre à leur histoire et leur densité. C'est autant de raisons solides d'habiter au centre de la ville, et le développement actuel des banlieues ne changent rien à cette dynamique bien établie.

 

D'ailleurs, la croissance sur l'île à explosée ces dernières années, le solde migratoire s'est amélioré de façon marqué, et les prix augmentent toujours plus vite au centre qu'en périphérie, tout en ayant des délais de vente plus faible. De toute évidence, la tendance dont tu parles n'est pas immuable, et n'est pas la réalité de très nombreuses personnes.

 

Les banlieues peuvent se développer (ce que je supporte à 100%, tout le monde devrait avoir accès à un milieu de meilleur qualité) sans pour autant voir le centre mourir. Croître plus lentement? Certainement, c'est un milieu bâti, dense, saturé. Mais tout cela ne disparaît pas.

 

D'ailleurs, le développement de nouveaux pôles n'est absolument pas une justification pour tolérer des développements éloignés à faible densité et dépendant de l'automobile. C'est une occasion de mieux penser et de renforcer les banlieues. Sinon c'est répéter les mêmes erreurs qu'on fait toutes les villes occidentales durant un demi-siècle. Sauf que maintenant, nous sommes plus endettés que jamais pour soutenir toutes ces infrastructures.

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Tout a fait d'accord avec toi vincethewipet le systeme de banlieue fonctionne car il est subventionner indirectement avec les infrastructure supplémentaire pour les desservir.

Les gens payent moins cher pour leur gros bungalow en 2 ieme couronne de banlieue mais c'est un non sens. On doit prolonger des autoroutes , installer de nouvelles ligne d'électricité , de téléphone, de cable de nouvelles ecoles etc.... pour permettre l'expansion sans fin de la zone urbaine.

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Mes amis qui habite a Brossard travaillent tout les deux au centre-ville quelle ironie. La majorité de mes collegues de travail habitent a Laval , rive-nord et sur la rive-sud.

 

L'emploi glisse vers la banlieue

 

Alors que, en 1971, plus de 85% des emplois de la région se trouvaient dans l'île, cette proportion a graduellement diminué pour tomber sous la barre des deux tiers (63,7%).

http://affaires.lapresse.ca/economie/macro-economie/201401/22/01-4731141-lemploi-glisse-vers-la-banlieue.php

 

Je serais même prêt à penser que l'exode vers les banlieues est un phénomène culturel. On voit la même chose à Londre.

 

« Cette description s’applique aux relations entre immigrants et natifs dans un milieu social quelconque. Si les natifs se sentent menacés dans leurs habitudes, leurs façons d’utiliser les institutions et les espaces publics, d’éduquer leurs enfants, bref, s’ils se sentent “envahis”, ils chercheront à laisser ce milieu : ils déménageront en banlieue, ils changeront de travail, ils placeront leurs enfants dans une école privée, etc. »

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/360939/l-effet-domino-de-l-immigration-a-montreal

 

aussi le rêve Américain, pouvoir s'acheter une maison avec un grand terrain, et tout ce qui vient avec. Couper le gazon, s'occuper de son terrain, avoir une piscine, motoneige, bateau, etc..

 

 

à noter que tout ça ce n'est pas pour dénigrer Montréal, mais bien pour remettre les pendules à l'heure - réaliser ce qui se passe.

Modifié par vivreenrégion
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26.3% des jobs pour tout le reste, laval , rive-sud et rive-nord. Hmmm pas trop fort.

Tu divise ca par 3, ca donne meme pas 9% pour chaque zone.

 

Le reve americain tondre le gazon et s'occuper de son terrain? :shiftyeyes: Je trouve ca plutot chiant je prefere faire autre chose que ca.

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26.3% des jobs pour tout le reste, laval , rive-sud et rive-nord. Hmmm pas trop fort.

Tu divise ca par 3, ca donne meme pas 9% pour chaque zone.

 

Le reve americain tondre le gazon et s'occuper de son terrain? :shiftyeyes: Je trouve ca plutot chiant je prefere faire autre chose que ca.

 

c'est simplement pour montrer une tendance, rien de plus. Avec la tendance actuelle, Montréal passerait sous les 50% d'ici 30 ans.

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L'exercice d'optimisation (i.e. faire le bon choix) d'un lieu de résidence est en effet fort complexe, car il dépend non seulement de nos préférences «émotives» (e.g. attachement à un quartier), de nos moyens financiers, de la composition de notre «ménage» (anglais household-- par exemple personne seule, en couple sans enfants, en couple avec enfants) ainsi que de notre (nos) lieu(x) de travail, etc, MAIS également des changements à venir, prévisibles (pour certains) et imprévisibles pour d'autres.

 

D'abord, ce qui est même plus que prévisible, c'est qu'on va vieillir, et que nos besoins et nos intérêts vont changer; heureusement, ça n'arrive pas si vite, on a du temps pour voir venir et s'adapter. Puis, si on a (ou aura bientôt) des enfants, il faut penser aux écoles et aux loisirs, puis éventuellement aux universités.

 

Ensuite, il y a les imprévisibles. Laissons de côté les cas extrêmes, et concentrons-nous sur un aspect aussi «ordinaire» que le changement de votre lieu d'emploi, ou de celui de votre conjoint. Je dirais que la plupart du temps, ce n'est pas votre employeur qui va déménager (mais ça arrive), mais c'est vous (ou votre conjoint) qui découvrira une opportunité d'emploi alléchante, le seul hic étant que l'emplacement de l'employeur est (trop) éloigné de votre résidence actuelle.

 

Conclusion: ce qui était parfait hier pourrait ne pas l'être demain. Mais en général, un lieu de résidence relativement central peut mieux convenir à des variations de «circonstances». Par contre, une autre «stratégie» qui se défend consisterait à être préparé à déménager quand les circonstances l'exigent. Les deux stratégies comportent des coûts supplémentaires, mais une «troisième option» pourrait être encore plus lourde de conséquences: ce serait, vous l'aurez deviné, persister à habiter à un endroit devenu clairement inapproprié même s'il est moins cher, par exemple nouveau lieu d'emploi exagérément éloigné.

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C'est sûr qu'il y a autant de raisons d'habiter un lieu qu'il y a d'individus, chacun a sa petite histoire de parcours professionnel. N'oublions pas non plus que les contraintes familiales peuvent être en opposition avec un meilleur choix de résidence. Pire encore, car les familles sont le plus souvent éclatées et la stabilité des couples ajoute encore aux difficultés. Il n'y a donc rien de simple dans l'équation travail-résidence.

 

Maintenant si on s'élève au-dessus du niveau individuel, on a un tableau qui évolue constamment, avec des variantes qui changent elles aussi avec le temps. Une chose demeure cependant: les capacités limitées de nos gouvernements à dépenser sans cesse pour de nouvelles infrastructures, dans une région urbaine qui ne cesse de s'étaler. Il faudra bien pourtant un jour circonscrire le périmètre en vue d'une plus grande densification, donc d'un meilleur usage du territoire.

 

Bien sûr tout changement de paradigme entraine des coûts et conduit à faire des gagnants et des perdants. L'idée serait alors logiquement qu'il y ait plus de gagnants que de perdants. Dans notre système actuel et avec le morcellement du territoire, chaque petite ville veut encourager sa propre croissance, en se mettant directement en compétition avec les autres. S'en suivent des enchères de toutes sortes, des pressions politiques pas toujours justifiées et une sorte de chaos où tout le monde tire la couverture de son bord.

 

On a vécu une situation similaire à la grandeur du Québec avant la politique du zonage agricole. Il a fallu beaucoup de courage pour mettre de l'ordre dans nos campagnes, tout en protégeant l'industrie alimentaires et le mode de vie de nos agriculteurs. Mais ce fut en bout de ligne une excellente décision qui a conduit indéniablement à une meilleure gestion du territoire.

 

Nous avons besoins de ce même genre d'intervention pour le secteur urbain. Non seulement pour des raisons environnementales et écologiques, mais aussi parce qu'il se fait un gaspillage inacceptable autant en ressources territoriales qu'au point de vue énergétique. Donc si la tendance du développement va vers les banlieues, il faudra alors intervenir pour inverser la donne. Car ce n'est pas vrai que nous sommes condamnés à regarder ce qui se passe, sans pouvoir réagir intelligemment.

Le défi des changements climatiques, hautement d'actualité, nous impose plus que jamais une discipline rigoureuse et un changement de vision à grande échelle. Or il faudra impérativement mettre de l'ordre dans nos décisions individuels, comme collectives. Si on veut que nos sociétés survivent, tout en préservant dans la mesure du possible, une certaine qualité de vie pour l'ensemble de la population. Il faudra alors appliquer des politiques incitatives qui récompenseront les bons choix et pénaliseront les mauvais.

 

C'est ici que la fiscalité peut jouer un rôle essentiel en taxant les choix des citoyens. Je veux un véhicule grand consommateur d'énergie, je paie dès le départ une prime conséquente en immatriculation et cela à chaque année que je possède ce véhicule. Pareil pour les véhicules de loisirs, sur terre, dans les airs et sur l'eau, sauf s'ils sont mus par une énergie renouvelable. J'habite le centre de la ville, un quartier périphérique, une première couronne ou une deuxième et troisième? Je paie en conséquence une somme dans un fond fiscal qui ira directement pour le soutien des infrastructures et le développement des TECs. Plus je suis loin de la zone centrale plus ça coute cher.

 

Cependant la somme à débourser pourrait être substantiellement diminuée en proportion de la distance qui me sépare de mon emploi. Ainsi si j'habite et travaille en banlieue, ou en ville à l'intérieur d'un périmètre défini, ma contribution pourrait être annulée ou minimale. Bien sûr ce sont des exemples d'interventions que je lance spontanément et qui pourraient être appliqués différemment. Néanmoins l'idée à retenir ici, est qu'il faut responsabiliser les citoyens et les amener à payer pour les choix qu'ils doivent assumer pleinement.

 

Pas évident j'en conviens, mais le laisser-faire sera pire avec le temps. Ainsi si la conscience collective n'est pas naturelle pour certains, il faudra bien qu'elle se manifeste un jour ou l'autre, car le statu quo n'est tout simplement plus tenable.

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  • 3 semaines plus tard...
Incroyablement mauvais. Qu'est-ce qui s'est passé!?

 

le plus incroyable c'est le taux de participation, qui passe de 69.9% en 2014, à 61% en 2015. 35,000 emplois de moins qu'il y a 1 an.

http://www.statcan.gc.ca/tables-tableaux/sum-som/l01/cst01/lfss05c-eng.htm

 

le employment rate est maintenant plus bas à Laval qu'à Montréal pour décembre 2015.

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