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Données et actualités démographiques - Montréal / Montréal métropolitain


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D'après l'institut de la statistique du Québec l'ile de Montréal aurait atteint (ou serait sur le point d'atteindre) 2 millions d'habitants.

 

L'île de Montréal compte 2 millions d'habitants

 

Jeudi 17 décembre 2015

 

La population des 16 villes de l'île de Montréal a déjà franchi ou franchira bientôt le cap des 2 millions d'habitants, selon l'Institut de la statistique du Québec. Cette population représente presque le quart des quelque 8,2 millions de Québécois.

 

Selon le dernier bilan démographique publié en décembre, 1,988 million de personnes habitaient dans la région administrative de Montréal le 1er juillet 2014. Or, comme la population augmente en moyenne de 15 000 à 20 000 personnes par année, elle devrait avoir déjà franchi le cap des 2 millions.

 

La démographe Chantal Girard, de l'Institut de la statistique du Québec, est cependant prudente, car il ne s'agit pas de données définitives et que le recensement fédéral de 2016 donnera un portrait plus juste de la réalité.

 

« Selon les taux de croissance qu'on a observés, on devrait être près du 2 millions soit vers la fin de 2015 ou au début 2016, c'est difficile de fixer un moment, mais on sait qu'on s'approche de ce seuil-là, le 2 millions pour l'île de Montréal », dit Mme Girard.

 

Peu de naissances, nombreux immigrants

 

Avec un indice de fécondité de 1,5 enfant par femme en 2014, il y a moins de naissances, toutes proportions gardées, à Montréal que presque partout ailleurs au Québec. Et la ville perd chaque année une partie de ses citoyens au profit de la banlieue, quoique le mouvement ait ralenti ces dernières années, passant de plus de 20 000 pertes migratoires à environ 15 000 en 2013-2014.

 

« Dans les régions autour, il y a encore des gains importants, mais moins marqués. La région de Lanaudière, par exemple, a déjà fait des gains annuels autour de 7000 personnes dans ses échanges migratoires alors qu'on était plutôt autour de 2500 pour l'année 2013-2014. La région des Laurentides aussi a déjà eu des gains autour de 7000 alors que c'était plutôt 4000, 5000 en 2013-2014 », explique Mme Girard.

 

C'est donc essentiellement l'arrivée d'immigrants qui fait augmenter la population à Montréal.

 

« Dans les échanges migratoires internationaux, Montréal est une grande gagnante, la majorité des nouveaux arrivants s'installent sur l'île de Montréal. Par contre, dans ses échanges avec les autres régions, Montréal a plutôt tendance à perdre des habitants, donc la dynamique se construit un peu comme ça », poursuit la démographe.

 

Une région qui vieillit moins vite que les autres

 

La région de Montréal se caractérise entre autres par la jeunesse relative de ses habitants. L'âge médian, qui divise la population en deux parties égales, y est de 38,5 ans, alors qu'il est de presque 42 ans au Québec.

 

« Montréal est une région qui vieillit moins vite que les autres. Le pourcentage des 65 ans et plus est autour de 16 % actuellement à Montréal. On s'attend à ce qu'il progresse jusqu'à 21 % en 2036 alors que dans les régions autour (Laval, Lanaudière, Laurentides, Laval et Montérégie) on serait plutôt autour de de 24 à 27 % pour une moyenne au Québec de 26 %. La population vieillit moins rapidement sur l'île de Montréal parce que le renouvellement se fait par des groupes d'âge qui sont plus jeunes. »

 

Une population plus jeune donc, mais qui célébrera en 2017 les 375 ans de Montréal. Et si la tendance se maintient, la population de la région administrative de Montréal atteindra 2,224 millions... en 2036.

 

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/12/17/002-population-montreal-ile-demographie-deux-millions.shtml

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L'observation, puis l'analyse de l'évolution démographique de la «Région administrative de Montréal» est instructive, parce qu'elle fournit des indications solides quant à DEUX variables (largement) distinctes qui ont chacune leur signification propre:

i) Pouvoir d'attraction des immigrants internationaux; et

ii) Renversement (au 2e degré) de la tendance à la fuite vers les banlieues situées hors de l'île; cette variable manifeste son intérêt d'abord dans une perspective d'aménagement urbain, incluant nécessairement une dimension liée au «développement durable».

 

Cependant, je pense qu'il est au moins aussi important d'observer l'évolution démographique de (l'ensemble de) la Région métropolitaine de recensement (RMR). Dans ce cas, les données témoigneraient de l'évolution de la force économique (relative et absolue) d'une entité fonctionnelle (plutôt que simplement géographique et administrative). A mon avis, c'est à ce niveau qu'un exercice d'analyse comparative avec a) le reste du Québec et ses «régions», b) les autres grandes villes du Canada, et c) les autres grandes villes occidentales--deviendrait plus pertinent. Malheureusement, le «découpage» du Québec en «régions administratives» dans sa forme actuelle ne permet pas de faire de telles analyses à moins de s'adonner à de pénibles calculs et estimations. Néanmoins, il existe une façon simple (mais donnant des résultats imparfaits) consistant à regrouper en une seule entité celles des «régions administratives» qui composaient la «Région 06 Montréal», dans la première mouture du découpage par le défunt Office de Planification et de Développement du Québec (OPDQ). Pour rappel, les (sous)-régions composant l'ancienne 06 étaient les actuelles Montréal, Montérégie, Laval, Laurentides et Lanaudière. Pour l'analyse économique, je préfère nettement l'ancien découpage; par contre, pour l'aspect des migrations entre la ville centrale et les banlieues, il est évident que l'actuel découpage est préférable, quoiqu'il ne nous permet pas non plus d'observer un phénomène qui mériterait aussi attention, soit les mouvements migratoires entre la zone urbaine (RMR) et les secteurs périphériques adjacents à celle-ci (par exemple Piedmont, Saint-Sauveur et Morin Heights dans les Laurentides). Une analyse plus fine au niveau des Municipalités régionales de comté (MRC) serait instructive.

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La très grande majorité des plus grandes villes en Amérique du Nord et en Europe perdent de la population au niveau domestique, remplacée par la migration internationale.

 

Toronto perd plus de 20k habitants par année. Vancouver environ 5k

http://royallepageleadingedge.ca/2015/07/27/wheres-everybody-going-migration-patterns-and-housing-demand-in-toronto-vancouver-and-calgary/

 

New York perd entre 50k-100k habitants par année au niveau domestique. Le trou est comblé par l'immigration internationale. LA-Chicago...

http://www.citylab.com/politics/2014/04/2-very-different-migrations-driving-growth-us-cities/8873/

 

Londre a perdu plus de 600k ''blancs'' durant la dernière décennie.

http://www.bbc.com/news/uk-21511904

 

Montréal ne fait pas figure d'exception, elle ne fait que suivre la tendance mondiale.

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La très grande majorité des plus grandes villes en Amérique du Nord et en Europe perdent de la population au niveau domestique, remplacée par la migration internationale.

 

Montréal ne fait pas figure d'exception, elle ne fait que suivre la tendance mondiale.

 

Tu conviendras que je ne dis pas le contraire. Je trouve cela bien que tu prennes la peine de souligner le caractère quasi-universel (monde occidental) du phénomène, pour contrer les prétentions alarmistes de ceux qui crient au loup aussi nommé «exode».

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Si on se fit aux dernières années, la population du Grand Montréal devrait s'établir aux alentours de 4,067,000. L'augmentation de

2011 à 2012 était de 1.3%

2012 à 2013: 1.2%

2013 à 2014: 1.1%

donc si la tendance se mantient, l'augmentation de 2014 à 2015 devrait être de 1%

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Bientôt, plus de 40% des Lavallois travailleront à Laval. À Longueuil, des 200k+ habitants qui occupent un emplois, seulement 75k travaillent à Montréal. En regardant les cartes de stats économique de la région de Montréal, on se rend compte que la majorité de la croissance de la population et des emplois se fait dans les banlieues.

 

 

1-Ville (Montréal Centre)

2-banlieue proche (Ouest-Est de l'île, Laval, Longueuil)

3-banlieue éloignée (tout le reste)

 

population sur 5 ans

 

La ville de Montréal compte pour un peu moins de 30% de la population de la CMA, mais compte pour à peine 5% de la croissance de la population de la CMA.

La banlieue proche compte pour 40% de la population de la CMA, elle compte pour 35% de la croissance totale de la CMA.

La banlieue éloignée compte pour un peu plus de 30% de la population totale de la CMA, cependant, elle compte pour 60% de la croissance totale de la CMA.

 

pour les emplois sur 5 ans

 

Montréal compte pour un peu moins de 50% des emplois de la CMA, mais elle ne compte qu'un peu plus de 20% de la croissance des emplois de la CMA.

La banlieue proche compte environ 35% des emplois de la CMA, compte un peu plus de 40% de la croissance emplois de la CMA.

La banlieue éloignée représente moins de 20% des emplois de la CMA, mais plus de 35% de la croissance emplois de la CMA.

 

 

Moi ce que ça me dit - les banlieues proches de la ville de Montréal vont continuer de grossir, alimentées par les banlieues éloignées. Laval et Longueuil vont continuer leur indépendance face à Montréal. L'activité économique entre la banlieue proche et la banlieue éloignée va continuer de croître. Le coût des transports en banlieue va diminuer très rapidement avec l'avènement de la voiture électrique (et en ce moment avec le prix de l'essence à 1$/L). Le prix des logements en banlieues est de loin plus bas que celui sur l'île, on pourrait voir la croissance des banlieues s'accélérer.

 

les stats des numéros 1-2-3 viennent de ce blog http://kchozeurbaine.blogspot.ca/ , pour mieux comprendre, allez voir les graphiques. merci à qui de droit pour ces résultats-analyses

la phrase que je préfère de cet article

 

En 5 ans, la population a augmenté de 5%, le parc automobile a augmenté de 11% et le nombre de déplacements automobiles a augmenté de 15%!

 

si les gens quittent vers les banlieues, c'est beaucoup plus une question de choix qu'une question de moyens financiers. Sans hésitation, il est clair que les gens préfèrent habiter dans une maison plutôt que dans un condo.

Modifié par vivreenrégion
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Je vais remettre ici un autre sujet que j'avais ouvert il y a quelques temps, je crois que c'est pertinent (avec des chiffres plus récents que l'enquête O-D de 2013 de l'AMT):

 

http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiq.../bilan2015.pdf

 

Voici les derniers chiffres sur la population du Québec.

 

Quelques faits intéressants sur l'île de Montréal (parce que c'est ça qui m'intéresse :P):

 

- Le solde migratoire interrégional de Montréal est toujours déficitaire, mais la situation s'améliore sans arrêt, pour la 4ième année de suite.

 

2009-2010 : -23640

2010-2011: -22207

2011-2012: -20492

2012-2013: -17739

2013-2014: -14981

 

- Le taux d'accroissement annuel moyen de Montréal est aussi plus grand que la moyenne du Québec. 12.4 pour 1000 à Montréal, contre une moyenne de 8.5 pour 1000 pour la province, pour les années 2011 à 2014.

 

- Cette croissance est une grande augmentation comparée aux années précédentes:

 

2001 à 2006: 2.3 pour 1000 (moyenne Québec 6.3)

2006 à 2011: 4.6 pour 1000 (moyenne Québec 9.6)

2011 à 2014: 12.4 pour 1000 (moyenne 8.5)

 

Tout un retournement de la situation...

 

- Cette croissance est aussi plus haute que les régions immédiates (ce serait intéressant d'avoir juste les villes de la région métropolitaine, mais on fait avec ce qu'on a):

 

Laval est à 11.9 pour 1000

Montérégie est à 8.6 pour 1000

Les Laurentides sont à 11.2 pour 1000

Lanaudière est à 10.5 pour 1000

 

On constate une baisse de la croissance dans toutes ces régions.

 

Bref, il reste du travail à faire, mais l'île de Montréal ne se vide plus comme avant, les gens sont moins nombreux à quitter, et sa population augmente plus vite qu'ailleurs. Je crois que c'est un bon pas contre cette tendance à croire que le centre de la métropole est destiné à décliner et devenir un trou de beigne.

 

La démographie n'est pas coincée dans une seule tendance jusqu'à la fin de temps, la dynamique de la région changera toujours, et en fait, on peut difficilement prévoir une croissance des banlieues aussi soutenues avec les chiffres que nous avons. Peut-être que le périmètre urbain à atteint les limites du raisonnable, en fonction des contraintes de transport, de services, de protection agricole et écologique, et j'en passe. D'ailleurs, on peut difficilement ignorer la gentrification des quartiers centraux, qui est un changement assez majeur dans les mentalités et la perception de ces quartiers.

 

On peut aussi difficilement ignorer le changement à l'intérieur même des banlieues, virage vers la densification, une meilleure planification du territoire, des corrections du champ-de-bungalow-tout-à-l'auto du siècle passé (et c'est une excellente chose, comme une plus grande indépendance).

 

si les gens quittent vers les banlieues, c'est beaucoup plus une question de choix qu'une question de moyens financiers. Sans hésitation, il est clair que les gens préfèrent habiter dans une maison plutôt que dans un condo.

 

Une maison en ville coûte beaucoup plus chère qu'une maison en banlieue. C'est la même habitation, la différence est la barrière financière infranchissable pour les familles de la classe moyenne. Dans les quartiers centraux, on voit des tonnes de conversion de duplex en unifamiliales ou en intergénérationnelles... À des coûts extrêmement élevés. C'est certain que c'est un frein pour beaucoup. Mais malgré tout, des gens en moyen soutiennent la demande en ville, et augmentent les prix plus vite que partout ailleurs.

 

Étant sans enfant, je préfère de loin habiter un condo, et mon condo d'une chambre vaut plus cher qu'un bungalow dans la couronne. On ne va pas généraliser ce que les gens veulent. Pour une famille, c'est certainement vrai, en général.

Modifié par vincethewipet
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Meme en banlieue c'est devenu cher. Il faut aller en deuxieme couronne pour avoir quelque chose d'abordable. Sinon faut aller dans les maisons d'un certain age qui souvent n'ont pas été entretenue convenablement.

 

Mes amis on acheté a Brossard une maison dans le secteur B ca date des années 60 leur maison. Elle est meme plus vieile que mon duplex de Lasalle. Ils ont facilement depenser en renovation 50 000$ depuis qu'ils l'on acheter. Changement de chaudiere au gaz, refaire la couverture, changer la porte de garage , changer la porte de derriere et de coté, refaire le balcon arriere. Et ils n'ont pas encore refait la salle de bain qui est est original de 1962.

 

J'ai passer sur la 30 hier a 2 ou 3 km a l'ouest de la 10 dans le secteur candiac ou delson je ne pourrai dire la ville exactement. On a construit la des condos dans le champ carrément. C'est cordé serré. Tant qu'a acheter un condo preferable d'acheter ca a Lasalle dans le nouveau devellopement sur Shevshenko et de La verendrye et le prix sera peut etre un peu plus cher mais au moins il ya plus de service a proximité que l'on peut atteindre a pieds en 15 minutes comme l'hopital de Lasalle ou le parc angrignon. 3 écoles primaires dans le secteur accessible a pied pas en bagnole.

 

Pour ce qui est du Bungalow je crois que c'est un type d'habitation qui est vouer a disparaitre dans la construction neuve. Les terrains sont devenu trop cher pour permettre un tel type d'habitation certain que la majorité des familles prefere ce type de maison. Mais ca coute plus cher de chauffage et d'entretien qu'une maison de ville par exemple.

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Oui mais justement, si la majorité de la croissance des emplois se fait hors de l'île, il n'y a aucune raison d'acheter dans Montréal Centre ou sur l'île. Le fait d'avoir des 2e pôles urbains comme Laval et Longueuil fait en sorte qu'une personne peut acheter une maison en banlieue éloignée, exemple Rive-Sud, Mont-Saint-Hilaire, et aller travailler à Longueuil sans problème de trafic majeur. La même chose sur la Rive-Nord. Tu habites à Mascouche mais tu travailles à Laval. La main d'oeuvre à Laval est composée en partie par 30% de gens de la Couronne Nord. Longueuil va chercher beaucoup de gens en Montérégie. Ce sont entre autres les emplois qui entrainent les gens hors de Montréal Centre. Pas pour rien que Montréal est dernière en entrepreneuriat.

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Mes amis qui habite a Brossard travaillent tout les deux au centre-ville quelle ironie. La majorité de mes collegues de travail habitent a Laval , rive-nord et sur la rive-sud.

 

Moi par exemple j'habite sur l'ile je me trouve disont plus flexible dans mes choix de lieu de travail. Je suis a mi-distance de tout. Imagine quelqu'un vit a Longueuil et qu'il travail a Boisbriands ou le contraire tu vit a Boisbriand et travail a Longueuil quel cauchemard.

 

Autre chose les jobs ce n'est plus comme avant. Combien de fois on doit changer de travail de nos jours. Imagine tu achete ta maison pour etre proche de ta job et 2 ans plus tard la compagnie ferme les portes ou décide de déménager dans un autre secteur completement eloigné de l'ancien site. Ou ta conjointe se trouve une job dans un autre secteur. Ouaip

 

Oui mais justement, si la majorité de la croissance des emplois se fait hors de l'île, il n'y a aucune raison d'acheter dans Montréal Centre ou sur l'île. Le fait d'avoir des 2e pôles urbains comme Laval et Longueuil fait en sorte qu'une personne peut acheter une maison en banlieue éloignée, exemple Rive-Sud, Mont-Saint-Hilaire, et aller travailler à Longueuil sans problème de trafic majeur. La même chose sur la Rive-Nord. Tu habites à Mascouche mais tu travailles à Laval. La main d'oeuvre à Laval est composée en partie par 30% de gens de la Couronne Nord. Longueuil va chercher beaucoup de gens en Montérégie. Ce sont entre autres les emplois qui entrainent les gens hors de Montréal Centre. Pas pour rien que Montréal est dernière en entrepreneuriat.
Modifié par andre md
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