longueuil STM: Prolongement du métro: Ligne 04 jaune vers le sud

[Nameless_1]

Cette partie de l'article m'intrigue beaucoup.

 

Il expliquait alors que le prolongement de la ligne jaune devait attendre, notamment pour évaluer les «interconnections avec le SLR».

[ToxiK]

Cette partie de l'article m'intrigue beaucoup.

 

Effectivement. Je croyais que le SLR et le métro couvraient des secteurs différents de la Rive-Sud, ce qui leur donnait une certaine complémentarité.

[Kodun]

Cette partie de l'article m'intrigue beaucoup.

 

Effectivement, je ne vois rien d'autre que le fameux projet de prolongement de la ligne jaune "en U" au centre-ville avec soit une station intermodale ou une conversion de la ligne jaune à du matériel de type SLR, ce qui permettrait une expansion en surface sur Rolland-Therrien et faciliterait l'intégration des projets de tramways en site propre.

[Gabmtl]

Effectivement, je ne vois rien d'autre que le fameux projet de prolongement de la ligne jaune "en U" au centre-ville avec soit une station intermodale ou une conversion de la ligne jaune à du matériel de type SLR, ce qui permettrait une expansion en surface sur Rolland-Therrien et faciliterait l'intégration des projets de tramways en site propre.

 

Ça, ou bien ils ont des plans pour prolonger la ligne jaune vers Taschereau plutôt que vers Rolland-Therrien, sait-on jamais?

[nephersir7]

LE PROJET SUR LA VOIE DE GARAGE DEPUIS UN AN

Québec accorde la priorité au prolongement de la ligne bleue et s’attend à ce que l’éventuel SLR entre la Rive-Sud et Montréal influe sur le développement de la ligne jaune.

BRUNO BISSON

LA PRESSE

Les études préparatoires en vue d’un éventuel prolongement de la ligne jaune (numéro 4) du métro à Longueuil, sur la Rive-Sud, sont interrompues depuis au moins un an à l’Agence métropolitaine de transport (AMT), et ne reprendront au mieux qu’en 2017, faute de budget et de mandat pour les poursuivre.

 

Selon l’AMT, l’agence gouvernementale responsable de ces études, le budget de 38,8 millions qui a été alloué par Québec en 2013 à son Bureau de projet des prolongements du métro est aujourd’hui expiré. Le mandat du Bureau prendra fin, d’ici quelques semaines, avec le dépôt d’un « dossier d’opportunité » sur le projet de prolongement de la ligne bleue (numéro 5) du métro, dans l’est de Montréal.

 

À l’origine, le mandat de ce Bureau visait aussi la réalisation d’études préliminaires pour un prolongement du métro qui pourrait compter jusqu’à six stations sur la ligne jaune, dans la ville de Longueuil.

 

Des études préliminaires touchant le potentiel de développement immobilier autour de la ligne, des méthodes alternatives de financement pour le projet et une mise à jour des estimations d’achalandage potentiel ont été réalisées depuis 2013. Toutefois, aucune étude technique importante touchant les impacts environnementaux des travaux ou la nature des sols, par exemple, n’a encore été entreprise.

 

De plus, selon la porte-parole de l’AMT, Fanie St-Pierre, au moins une étude qui devait être produite, en 2015, a été annulée parce que l’agence n’avait pas les ressources humaines et financières nécessaires pour poursuivre les travaux préparatoires sur la ligne jaune, tout en complétant le dossier d’opportunité pour la ligne bleue.

 

PRIORITÉ À LA LIGNE BLEUE

La nouvelle d’un arrêt complet des études sur le développement de la ligne jaune est tombée mardi en commission parlementaire, lors de l’étude des crédits 2016-2017 du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (le nouveau vocable du MTQ).

 

Bombardés de questions sur l’avancement du projet de la ligne jaune par la députée péquiste de Vachon, Martine Ouellet, porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, le ministre Jacques Daoust et le président de l’AMT, Paul Côté, ont affirmé que toutes les ressources étaient consacrées à la préparation du projet de la ligne bleue, qui est beaucoup plus avancé et qui a obtenu la priorité du gouvernement.

 

La reprise des études préparatoires pour le prolongement de la ligne jaune pourrait aussi être retardée au moins jusqu’à l’été de 2017. Le président de l’AMT a parlé d’un délai de 12 à 15 mois pour « inclure des études supplémentaires, soit pour faire une analyse de la ligne jaune ou un prolongement de la ligne orange [numéro 2], selon les priorités qui seront décidées, et selon la capacité de l’AMT à gérer les différents projets qui lui sont présentés ».

 

Le ministre Daoust a soutenu pour sa part que d’ici à ce que le prolongement de la ligne bleue soit complété, soit un horizon de plus de cinq ans, « on aura eu le temps de s’occuper de la ligne jaune ». D’autant plus, a-t-il rappelé, « qu’il va se produire autre chose » qui pourrait avoir une incidence importante sur le prolongement de la ligne jaune.

 

L’EFFET SLR

Il a ainsi rappelé qu’un autre grand projet de transport en commun entre la Rive-Sud et Montréal doit être annoncé « prochainement ». Le SLR du nouveau pont Champlain, un projet de train électrique à grande capacité qui pourrait être mis en service d’ici 2020 par la Caisse de dépôt et placement du Québec, « va influencer nos déplacements urbains », assure le ministre Daoust.

 

« Ça va moduler énormément nos transports. À ce moment-là, on sera en mesure de dire que peut-être que la ligne jaune, elle devrait plutôt aller dans cette direction-là. La ligne bleue, on sait où on s’en va. La ligne jaune, elle peut avoir des mouvements parce qu’il y aura possiblement des interconnexions avec le SLR. On verra comment on va les faire. »

 

Hier, trois députés du PQ représentant des circonscriptions de Longueuil, Martine Ouellette (Vachon), Bernard Drainville (Marie-Victorin) et Diane Lamarre (Taillon), ont demandé que le projet de prolongement de la ligne jaune du métro soit « repris, en parallèle au prolongement de la ligne bleue ».

 

Ils ont accusé le ministre Daoust ne pas prendre au sérieux « le stress immense » vécu par les résidants de la Rive-Sud en raison de la congestion routière chronique entre les deux rives du Saint-Laurent.

 

http://plus.lapresse.ca/screens/82540a5c-e60a-4d26-8f2b-064f832b278d%7C_0.html

 

Le tracé de l'AMT joint à l'article:

 

Modifié 21 avril 2016 par nephersir7

[Né entre les rapides]

Il y a longtemps que le tracé approximatif proposé pour le prolongement de la ligne jaune sur la Rive-Sud est connu/mis de l'avant/comme allant de soi. Les discussions publiques portaient (presque) uniquement sur la question de savoir QUAND le prolongement se ferait, ou bien, une variation de celle-ci, soit: laquelle de la bleue, de l'orange ou de la jaune devrait être prolongée en priorité. Le dossier du SLR dans l'axe du Pont Champlain ne faisait pas partie de l'équation.

 

Pourtant, il aurait dû être apparent que le tracé proposé (pour la jaune) déviait substantiellement du centre de gravité démographique de l'aire urbaine de la Rive-Sud, et risquait donc d'être sub-optimal, À MOINS d'envisager la perspective fournie par ToxiK (hier, message 153), soit la complémentarité avec une ligne de SLR dans l'axe Champlain: dans ce cas, on obtiendrait DEUX axes parallèles menant vers Montréal, mais sans lien lourd entre les deux sur la Rive-Sud.

 

Maintenant, le ministre Daoust ouvre la porte à un scénario fort différent. On peut y trouver des points positifs (et je ne dis pas le contraire). Mais pour l'heure, je ne peux m'empêcher de constater que cela donne au gouvernement actuel une «bonne» raison de reporter à encore plus tard une décision de prolonger ladite ligne jaune. J'aurais préféré que les études portant sur le prolongement de la ligne se poursuivent sans interruption, quitte à élargir le mandat pour considérer des tracés alternatifs (sans attendre les effets tout de même prévisibles du SLR Champlain); chose certaine pour moi, les contraintes inhérentes au terminus actuel (station Longueuil/U de S) compromettent la pleine utilisation du potentiel de cette ligne pour laquelle on a déjà beaucoup investi pour la traversée du fleuve; et pour la même raison, un prolongement à Montréal au-delà de la station Berri/UQUAM semblerait aussi impératif.

[Rocco]

Prolonger le métro sur le territoire de Longueuil serait l'erreur du siècle. On prolonge pas un lien souterrain en dessous de bungalows et de piscines hors-terre. Franchement.

[Kodun]

Effectivement, je ne vois rien d'autre que le fameux projet de prolongement de la ligne jaune "en U" au centre-ville avec soit une station intermodale ou une conversion de la ligne jaune à du matériel de type SLR, ce qui permettrait une expansion en surface sur Rolland-Therrien et faciliterait l'intégration des projets de tramways en site propre.

 

Ok, je viens de me relire et c'est pas complet! L'idée serait de convertir l'actuelle ligne jaune pour accommoder du matériel de type SLR et permettre des lignes de surfaces comme Rolland-Therien ET CHAMPLAIN. On aurait ainsi une ligne principale du genre Panama/Somewhere-genre-Aéroport-St-Hubert avec possibilité de lignes secondaires.

[nephersir7]

Prolonger le métro sur le territoire de Longueuil serait l'erreur du siècle.

 

Entièrement d'accord. Il y a tellement de prolongements qui sont cruellement nécessaires sur l'île qu'on ne peut pas se permettre de perdre temps et argent sur des "besoins" si secondaires.

 

On prolonge pas un lien souterrain en dessous de bungalows et de piscines hors-terre. Franchement.

 

Sauf s'il y a autre chose de l'autre bord.

 

Case in point: le métro passe sous la piscine de Malek à Laval pour se rendre jusqu'au pôle Montmorency, là ou il y avait suffisamment de potentiel pour justifier une station.

[Né entre les rapides]

La densité de population des quartiers est un piètre critère pour établir/justifier l'opportunité d'y construire une station de métro. Ce qui devrait être déterminant, c'est le volume de déplacements (origines-destinations) et le degré de congestion/saturation des moyens de transport alternatifs.

 

Ainsi, il importe de remarquer que parmi les stations les moins fréquentées, 9 sur 10 sont situées dans la Ville de Montréal, en territoire densément peuplé. Comment est-possible? --Les résidents se déplacent peu, et/ou majoritairement dans les environs immédiats (le syndrome du village en ville). A l'opposé, une station de métro peut être très achalandée, même si ses environs immédiats comportent peu ou pas d'habitations; dans ce cas, les usagers empruntent un moyen de transport motorisé, majoritairement des autobus qui desservent de vastes zones typiquement suburbaines.

 

Prenons le cas de la Rive-Sud de Montréal. Une «masse» d'un million de personnes, dont une proportion importante DOIT se rendre à Montréal pour le travail, les études ou d'autres activités essentielles. Le déplacement impose une traversée du fleuve Saint-Laurent, par automobile, autobus, train de banlieue ou métro (à partir de l'unique station Longueuil/U de S). Or, il est évident que les ponts sont saturés, et il est également bien compris que toute augmentation de la «pression véhiculaire» vers Montréal est indésirable. Il ne reste donc, comme solution, que l'accroissement de la capacité par transport en commun. Le SLR Champlain devrait y contribuer, mais ne pourra pas à lui seul résoudre le déficit de capacité. La ligne de métro «jaune» quant à elle n'est pas utilisée à pleine capacité, à cause de l'insuffisance des accès (station Longueuil) et des débouchés (station Berri/Uquam).

 

On pourrait dire à la blague que «la solution» serait que tous «ces gens» déménagent à Montréal, mais ce ne serait nullement réaliste. Alors...