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La fermeture complète écartée chez Shell

 

7 décembre 2009 | 16h09

Olivier Bourque

Argent

 

La direction de la raffinerie Shell de Montréal-Est a écarté aujourd’hui la fermeture complète de ses installations mais l’incertitude demeure très vive chez les 500 employés qui ne savent toujours pas ce qu’il adviendra de leur emploi.

 

 

Une rencontre était prévue aujourd’hui avec les syndiqués et les cadres. Mais selon le syndicat, Shell n’a pas voulu détailler la direction que prendra la raffinerie alors que les perspectives économiques sont difficiles à évaluer.

 

Il reste donc encore plusieurs options sur la table, Shell affirmant qu’aucune décision n’a été prise. Parmi celles-ci, la vente, la formation d’une coentreprise, la poursuite de l’exploitation par Shell et la transformation en terminal demeurent à l’évaluation.

 

Cette dernière option fait particulièrement peur au syndicat des employés alors que seulement une vingtaine de travailleurs serait nécessaire pour opérer ce terminal.

 

«Je ne peux pas dire que nous soyons très rassurés par la rencontre d’aujourd’hui. Nous n’en savons pas beaucoup plus et la situation demeure depuis l’été, c’est long pour les employés», a souligné à Argent Jean-Claude Rocheleau, président du syndicat de Shell de Montréal-Est.

 

Sur une possible vente, le syndicat affirme que la direction n’est pas plus loquace. «On nous dit qu’il y a des acheteurs crédibles mais pas question de divulguer l’information», souligne M. Rocheleau.

Plusieurs rumeurs d’acheteurs potentiels circulent depuis plusieurs semaines. Les noms d’Esso et d’Irving reviennent régulièrement, selon nos sources.

 

La poursuite de l’exploitation par Shell n’a pas non plus été écartée. Dans un communiqué de presse, Shell affirme ne pas avoir d’échéancier ferme et qu’elle fera «une annonce appropriée lorsque les résultats complets de l’étude seront connus».

 

Le syndicat inquiet

 

Une autre tendance lourde inquiète le syndicat pour la raffinerie de Shell de Montréal-Est. Plusieurs projets de pipelines notamment Keystone font en sorte que le raffinage risque fort d’être effectué des États-Unis à l’avenir.

 

«On le voit, la plupart des pipelines vont se rendre vers le Sud. Vous savez il y a 36 nouvelles demandes de projets qui amèneraient le brut vers les États-Unis. Pour nous, cela signifie des pertes d’emplois», constate M. Rocheleau.

 

En juin dernier, TVA apprenait que Shell évaluait la fermeture de ses installations montréalaises. Les retombées de l'entreprise sont évaluées à 200 millions $.

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dans un sens, beaucoup d'entreprises investissent en asie pour beneficier d'une main d'oeuvre a meilleur marche ..

 

ce genre de situation, c'est exactement le signe de ca. eventuellement, si on voudra garder de grandes entreprises encree chez nous, faudra que notre porte-feuille en prenne une claque.

 

si le syndicat propose a shell que les employees soient payee comme en chine, l'usine restera a montreal. a court terme on trouvera peut-etre un compromis tenu; mais a long terme, rien d'autre n'y fera.

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De plus plusieurs usines de produits connexes sont attirées par ces importantes installations pétrolières qui à leur tour créent plusieurs emplois. Tant que le pétrole demeurera le combustible essentiels pour les transports en général, il faudra s'assurer d'un approvisionnement de proximité et régulier.

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La raffinerie de Montréal-Est transformée en terminal

 

CALGARY, le 7 janv. /CNW/ - Produits Shell Canada (Shell) a annoncé aujourd'hui qu'elle avait pris la décision d'entreprendre les étapes devant mener à la transformation de sa raffinerie de Montréal-Est, d'une capacité de 130 000 barils par jour, en terminal pour y recevoir des essences ainsi que des carburants diesels et aviation, qui continueront d'être distribués à partir de l'actuel dépôt de Montréal de Shell situé à proximité.

 

Après avoir étudié différentes options, Shell a conclu que sa raffinerie, entrée en service il y a 75 ans, ne figurait plus dans sa stratégie à long terme.

 

"C'est une décision difficile qui a été prise après mûre réflexion. Nous sommes conscients de son impact sur les employés et sur leurs familles, et nous nous engageons à leur apporter un soutien tout au long du processus", déclare Christian Houle, directeur général de la raffinerie de Shell à Montréal-Est.

 

Employés, médias, gouvernements et autres intéressés seront tenus informés de l'évolution du projet au cours des prochains mois, au fur et à mesure que les plans généraux de transformation en terminal se concrétiseront. Pour le moment, les activités d'exploitation se poursuivent comme à l'habitude à la raffinerie.

 

"Durant la transition, nos clients pourront toujours compter sur le même niveau élevé de service et sur les mêmes produits de qualité. La sécurité de nos employés et la conformité de nos activités aux exigences réglementaires demeurent des priorités absolues", ajoute Lorraine Mitchelmore, présidente de Shell au Canada.

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Cette nouvelle ne fait qu'augmenter la fin de l'industrie pétrolière à Montréal... À première vue je suis d'accord à dire qu'il ne s'agit pas d'une bien bonne nouvelle pour l'économie montréalaise, on s'entend sur cet élément sans trop de problème je crois d'ailleurs.

 

Faisons une rapide récapitulation de la situation actuelle et des évènements qui se sont produits dans ce secteur de Montréal:

 

Année 90: Fermeture des raffineries Esso et Coastal. Ces fermetures ont laissé d'immenses terrains vacants en bordure du fleuve et jusqu'à Henri-Bourassa même... Rien n'a jamais comblé ces départs bien que les terres soient aujourd'hui décontaminées.

 

Environ 2005: Usine Cepsa, seul réel investissement majeur des dernières décennies dans l'industrie pétrochimique de Montréal. Complexe qui a essentiellement repris une partie des terrains qu'occupait Esso entre Sherbrooke est et Notre-Dame dans l'ouest de Montréal-Est.

 

Environ 2005: Fermeture d'une usine de fabrication de produit de cuivre. Le site à récemment ré-ouvert sous le nom Xtrata qui réalise de l'affinage de métaux dont le cuivre, le site est cependant loin d'être utilisé à sa pleine capacité.

 

2008: Fermeture du complexe Pétromont entre l'autoroute 40 Est et Henri-Bourassa près de Bourget sur l'extrême ouest de Montréal-Est. Il s'agit ici aussi d'un autre terrain d'une grande superficie laissé vacante qui est actuellement en train d'être complètement démantelée et décontaminée.

 

2008: Construction de nouveaux bureaux administratifs pour Shell sur Sherbrooke Est.

 

2009: Agrandissement des installations de Canterm, il s'agit ici d'un terminal. On parle donc seulement de réservoirs... Rien de trop majeur ici.

 

S'ajoute aussi l'installation de plus petites entreprises, de rénovations d'installations existantes pour Petro-Canada (aujourd'hui Suncor) et pour Bitumar mais rien pour augmenter leur importance d'une manière significative. Petro-Canada, lors de la fusion avec Suncor, à même arrêté ses projets pour Montréal-Est. Il faut dire que le lock-out d'un an ne doit pas avoir aidé.

 

Voici un lien présentant les entreprises ayant encore des activités dans l'industrie pétro-chimique à Montréal-Est.

http://www.aiem.qc.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=11&Itemid=106

 

Finalement, il y a aussi les installations de Ciment St-Laurent et de sa carrière qui sont aujourd'hui une autre superficie relativement importante qui n'est plus utilisée...

 

Tout ceci pour montrer que ce secteur de Montréal ne se trouve pas dans un contexte très évident et le scénario actuel ne laisse pas présager de meilleurs jours...

 

Personnellement, compte-tenu de l'emplacement et du territoire disponible, je crois qu'il finira bien par se produire quelque chose mais il faudra que se soit dans un secteur tout autre. Je pense qu'il pourrait y avoir les conditions pour créer un nouveau pôle technologique voué au développement durable et aux nouvelles technologiques émergentes propre à ce secteur. Reprendre des terres auparavant occupées par une industrie très polluante pour en faire un exemple de nouveau complexe industriel à la sauce XXI siècle, bon c'est une idéalisation mais sérieusement, je ne vois pas bien d'autres opportunités pour relancer ce secteur de Montréal.

 

Et surtout, je vois bien mal comment on pourrait laisser toute cette zone vacante aussi longtemps, c'est un non sens.

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