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Membres prolifiques

Faut remercier la création de la ligne borden du gouvernement fédéral pour la mort de l'industrie pétrochimique de Montréal...

 

Tu as totalement raison, ceci est très bien documenté un peu partout, l'industrie pétrochimique de Montréal aurait fondu du 2/3 depuis la mise en place de cette ligne. Bravo au fédérale pour cette grande réalisation...

 

http://www.erudit.org/revue/cgq/1993/v37/n101/022349ar.pdf

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La fermeture de vieilles raffineries est un phénomène nord-américain et pas seulement québécois.

 

Vous connaissez beaucoup de villes qui run encore des raffineries bâties en 1920 ??

 

Comme toutes les fermetures industrielles à Montréal depuis 40 ans, la principale raison est la vétusté des installations.

Il s'agit d'une petite raffinerie ne permettant pas de grandes économies d'échelle, le tout est rouillé et la demande de pétrole a diminué.

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...

 

Environ 2005: Fermeture d'une usine de fabrication de produit de cuivre. Le site à récemment ré-ouvert sous le nom Xtrata qui réalise de l'affinage de métaux dont le cuivre, le site est cependant loin d'être utilisé à sa pleine capacité.

 

Rectification: En 2006, fermeture de la tuberie Wolverine Tubes. Réouverture en 2008 sous le nom de Mango Copper Industries avec environ 1/3 des anciens employés.

 

Xstrata n'a jamais fermé et il ne s'agit pas de la même usine. Xstrata est l'ancienne Montreal Copper Refinery, qui appartenait et fut fondée par la compagnie Noranda.

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Fermeture de la raffinerie Shell — Irving et Esso avaient montré de l'intérêt...

 

Écrit par Yvon Laprade

Vendredi, 08 janvier 2010 12:20

Mise à jour le Vendredi, 08 janvier 2010 13:17

 

Deux géants de l'industrie pétrolière Irving et Esso, avaient « montré de l'intérêt » pour la raffinerie Shell dans l'Est de Montréal au cours des derniers mois, a appris vendredi Rue Frontenac de source syndicale.

 

« Nous avons même eu des discussions à ce sujet avec les gens d'Irving, au Nouveau-Brunswick. La compagnie nous avait laissé entendre que c'était sur le point de se réaliser. C'était avant le congé des fêtes », a précisé le représentant national au SCEP-FTQ, Daniel Cloutier.

 

Selon lui, un autre joueur de gros calibre, Esso, faisait lui aussi partie des acheteurs potentiels pour la raffinerie Shell.

 

« Nous savons qu'il y avait des acheteurs sérieux et nous voulons que la haute direction de Shell nous fournisse des explications. Nous ne comprenons pas pourquoi les discussions en vue de la vente de la raffinerie n'ont pas abouti comme prévu », souligne le syndicaliste.

 

Daniel Cloutier fait en outre valoir que « les gens de Shell nous ont dit, avant Noël, que les chances de vendre la raffinerie étaient grandes ».

 

« On a voulu nous faire croire que la raffinerie allait changer de nom, qu'elle ne fermerait pas. Mais jeudi après-midi, on a tous été surpris d'apprendre que les propriétaires (néerlandais) avaient décidé de sacrifier la raffinerie et 500 emplois », rage de colère le représentant national.

 

Il ne fait pas de doute, selon lui, que Shell a voulu déstabiliser les syndicats et les gouvernements, tant à Québec qu'à Ottawa, en faisant part de son projet « définitif » de cesser le raffinage à la raffinerie vieille de 75 ans.

Ultramar et Pétro-Canada

 

Si la raffinerie cesse de raffiner le pétrole, cela signifie qu'il ne restera plus que deux raffineries au Québec: Ultramar, à Saint-Romuald, dans la région de Québec, et Pétro-Canada, à Pointe-aux-Trembles.

 

« Ça risque de mettre en péril la survie de l'industrie pétrochimique, en plus de mettre de la pression sur le réseau de détaillants. On sera contraints d'importer 80 000 barils de plus quotidiennement pour suffire à la demande. Mais d'où vont venir ces barils manquants? Certainement pas des États-Unis, qui a réduit sa production de 700 000 barils », analyse le représentant syndical.

 

Daniel Cloutier maintient par ailleurs qu'il faudra « faire intervenir » les gouvernements, à Québec, principalement, pour forcer Shell à revenir sur sa décision. Cela apparaît une tâche ardue, cependant, compte tenu que la haute direction de la pétrolière a déjà pris position.

 

« Il est tout de même question de la sécurité de l'énergie au Québec et au Canada. Ça ne fait pas de sens de laisser une pétrolière fermer ses portes sans réagir », insiste le porte-parole syndical.

 

Les travailleurs de la raffinerie Shell vont, pour leur part, se retrouver sans emploi. Pour la majorité d'entre eux, un emploi chez Shell se traduisait par un salaire annuel de 80 000 $ à 100 000 $.

 

« Ces opérateurs ne vont pas se trouver un emploi avec un salaire équivalent demain matin. Et il y a beaucoup de jeunes dans le groupe des travailleurs sacrifiés par Shell », mentionne le représentant national.

 

Des groupes de consommateurs ont été choqués par la décision de Shell et Rue Frontenac a reçu de nombreux messages d'automobilistes qui en appellent à une campagne de boycott des stations-service de la bannière... qui est en voie de devenir une coquille vide. Voir autre texte à ce sujet.

________________________________________________________________________________

 

Est-ce que Québec laisse tomber les raffineries?

Mise à jour : 09/01/2010 18h35

 

Avec la fermeture annoncée de la raffinerie Shell de Montréal-Est, le président du syndicat des employés de Petro-Canada, la seule raffinerie restante de la région, se demande si le gouvernement du Québec interviendra pour préserver cette industrie dans la province (à lire aussi: Shell ferme sa raffinerie).

 

L'absence d'intervention politique lors de la fermeture de raffineries québécoises, dont Shell est le plus récent exemple, semble démontrer un désintérêt du gouvernement envers l'industrie, a affirmé Jacques Vanier, président de la section locale 175 du syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) (à lire aussi: L’opposition accuse le gouvernement d’avoir lancé la serviette). Toujours selon lui, la sécurité énergétique de la province devrait pourtant préoccuper le gouvernement malgré la pollution causée par l'industrie.

 

Il est d'avis qu'un nombre minimal de raffineries est nécessaire pour éviter qu'une trop grande portion d'essence déjà raffinée ne soit achetée de l'étranger, accroissant ainsi la dépendance énergétique du Québec.

 

Daniel Cloutier, le représentant national du SCEP, est du même avis. Selon lui, le raffinage du pétrole permet de diminuer le coût de l'essence à la pompe. En cas de conflit politique ou commercial, il juge que l'approvisionnement en pétrole brut serait plus facile que celui en essence.

 

Les deux représentants syndicaux ne croient cependant pas que la raffinerie de Petro-Canada soit la prochaine à mettre la clé sous la porte. Même si l'entreprise partageait certains coûts avec sa voisine Shell, comme les frais d'exploitation du pipeline de Portland, Jacques Vanier ne pense pas que cela va affecter la rentabilité de Petro-Canada, qui verra peut-être même ses revenus augmenter.

 

Quant à Daniel Cloutier, il indique que le syndicat a l'intention de former une coalition avec des politiciens et des acteurs de la société civile afin de lancer une campagne de sensibilisation auprès de la population pour expliquer les risques posés par la fermeture des raffineries au Québec.

 

Si la raffinerie Shell ferme bel et bien ses portes, M. Cloutier précise qu'il n'y aura plus que deux raffineries au Québec, soit celle d'Ultramar à Saint-Romuald et celle de Petro-Canada à Montréal-Est.

 

(TVA Nouvelles avec Presse canadienne)

 

 

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Raffinerie Shell: impact possible sur les prix à la pompe

 

Publié le 11 janvier 2010 à 06h25 | Mis à jour à 06h28

 

Martin Croteau

La Presse

 

(Montréal) La fermeture de la raffinerie Shell de Montréal-Est pourrait provoquer une hausse des prix à la pompe au Québec, préviennent deux centrales syndicales, qui souhaitent l'intervention du gouvernement pour sauver l'usine.

 

Shell a annoncé vendredi qu'elle met fin aux activités de raffinage dans ses installations de l'est de la métropole. Le site sera transformé en terminal de stockage. Près de 500 employés perdront leur travail, tout comme des centaines de sous-traitants.

 

Pour la FTQ et sa filiale, le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP), la décision de Shell aura des répercussions partout dans la province. Car elle réduira la capacité de raffinage, ce qui rendra le Québec beaucoup plus vulnérable aux fluctuations des prix de l'essence.

 

Le président du syndicat des travailleurs de Shell à Montréal-Est, Jean-Claude Rocheleau, fait valoir que la réduction des activités de raffinage a maintes fois été évoquée pour expliquer les envolées du prix de l'essence dans le passé. C'est pourquoi les automobilistes pourraient bientôt faire les frais de la fermeture.

 

«En coupant cette capacité de raffinage, avec la reprise économique, c'est clair que le monde va s'arracher les produits pétroliers et que les prix vont monter, a-t-il affirmé. Comme nous devrons acheter davantage sur le marché mondial, on va payer plus cher.»

 

«Quand on dépend des autres, ce sont eux qui font danser la corde comme ils veulent, a renchéri Michel Arsenault, président de la FTQ. Si on est capable de produire ce qu'on consomme au Québec, c'est à notre avantage. Ça s'applique aux produits pétroliers comme à l'alimentation.»

 

La réduction des activités de raffinage pourrait être d'autant plus abrupte que la fermeture des installations de Shell met en péril la raffinerie de Petro-Canada, située tout près, font valoir les syndicats.

 

Les deux entreprises partagent le coût du transport du brut par le pipeline de Portland à Montréal. Une fois les installations de Shell fermées, la raffinerie de Petro-Canada devra payer seule le transport du brut, ce qui augmentera considérablement ses coûts d'exploitation et diminuera sa rentabilité.

 

Les syndicats rencontreront le ministre du Développement économique, Clément Gignac, pour tenter de résoudre la situation. Ils espèrent trouver un acheteur qui serait disposé à prendre en charge la raffinerie.

 

Le maire inquiet

 

Le maire Gérald Tremblay s'est également dit inquiet de la situation, hier, en marge du traditionnel dîner de l'An, à l'Accueil Bonneau. Il doit rencontrer des acteurs de l'industrie et du gouvernement dans le cadre de la Table de concertation sur l'énergie, cette semaine, afin de discuter de l'avenir de la pétrochimie à Montréal.

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:confused: Comme souvent dans ce genre de situation on attend les mauvaises nouvelles avant de réagir au lieu de simplement prévenir quand il est encore temps.

 

Le maire Tremblay est passé maitre à jouer au pompier-héros comme si il attendait que le "feu prenne" avant de sortir de sa "caserne". C'est une gestion pathétique des affaires publiques qui commande pourtant d'avoir une vision claire des choses et sonner l'alerte pour prévenir la tragédie.

 

Bien sûr ce n'est pas le maire qui est responsable de la situation, mais sa position lui permet d'avoir une idée juste de l'économie et des défis à relever pour la grande région de Montréal.

 

Aussi faut-il être pro-actif en réunissant les forces économiques et intervenir à temps pour sauver l'industrie tout autant que les emplois. Et surtout vendre Montréal comme un centre d'excellence dans la plupart des secteurs économiques générateurs d'emplois et cela sur toutes les tribunes.

 

Le premier magistrat de la ville a l'obligation d'être un ambassadeur efficace, un communicateur habile en marketing et un rassembleur charismatique qui sait vendre ses projets mobilisateurs.

 

Malheureusement il n'a aucune de ces qualités et je crains que la ville et sa population n'en pâtisse encore jusqu'aux prochaines élections. :thumbsdown:

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:confused: Comme souvent dans ce genre de situation on attend les mauvaises nouvelles avant de réagir au lieu de simplement prévenir quand il est encore temps.

 

Le maire Tremblay est passé maitre à jouer au pompier-héros comme si il attendait que le "feu prenne" avant de sortir de sa "caserne". C'est une gestion pathétique des affaires publiques qui commande pourtant d'avoir une vision claire des choses et sonner l'alerte pour prévenir la tragédie.

 

Bien sûr ce n'est pas le maire qui est responsable de la situation, mais sa position lui permet d'avoir une idée juste de l'économie et des défis à relever pour la grande région de Montréal.

 

Aussi faut-il être pro-actif en réunissant les forces économiques et intervenir à temps pour sauver l'industrie tout autant que les emplois. Et surtout vendre Montréal comme un centre d'excellence dans la plupart des secteurs économiques générateurs d'emplois et cela sur toutes les tribunes.

 

Le premier magistrat de la ville a l'obligation d'être un ambassadeur efficace, un communicateur habile en marketing et un rassembleur charismatique qui sait vendre ses projets mobilisateurs.

 

Malheureusement il n'a aucune de ces qualités et je crains que la ville et sa population n'en pâtisse encore jusqu'aux prochaines élections. :thumbsdown:

 

Sans doute, mais voici un extrait typique de son agenda quotidien:

 

9h- Brunch avec le président de SIDEV

11h- Conférence téléphonique avec Paolo Catania

12h- Aller manger un bol de chili avec des hommes d'affaires à Saint-Léonard

13h- Interview avec Radio-Canada sur l'éthique dans les affaires municipales

14h30- Discuter de la montée de Projet Montréal avec ses stratèges

15h30- Fin de la journée

 

 

Le pauvre homme est déjà très occupé et je peux comprendre qu'il aie d'autres responsabilités que l'économie spécifique d'une ville qui n'EST PAS LA SIENNE. Montréal-Est est indépendante de Montréal.

 

Je ne comprends pas trop pourquoi tu abordes G. Tremblay.

Je vois mal le maire de Longeuil intervenir lors de la fermeture d'une usine à Lachine.

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Sans doute, mais voici un extrait typique de son agenda quotidien:

 

9h- Brunch avec le président de SIDEV

11h- Conférence téléphonique avec Paolo Catania

12h- Aller manger un bol de chili avec des hommes d'affaires à Saint-Léonard

13h- Interview avec Radio-Canada sur l'éthique dans les affaires municipales

14h30- Discuter de la montée de Projet Montréal avec ses stratèges

15h30- Fin de la journée

 

 

Le pauvre homme est déjà très occupé et je peux comprendre qu'il aie d'autres responsabilités que l'économie spécifique d'une ville qui n'EST PAS LA SIENNE. Montréal-Est est indépendante de Montréal.

 

Je ne comprends pas trop pourquoi tu abordes G. Tremblay.

Je vois mal le maire de Longeuil intervenir lors de la fermeture d'une usine à Lachine.

 

:confused: Le maire de Montréal est le premier magistrat de l'agglomération montréalaise puisque la ville-centre est concernée par l'ensemble des dossiers qui touchent la région. De plus le maire jouit de la plus importante tribune politique et retient l'attention des médias au quotidien.

 

Ce n'est donc pas un personnage secondaire mais plutôt le porte-parole privilégié de la métropole du Québec. C'est à ce titre qu'il doit veiller au bien-être et au développement de toute la région, puisque c'est celui qui a le plus de pouvoir, le budget le plus important et le fonctionnariat le plus apte à étudier, promouvoir et développer les services les plus étendus à la population.

 

C'est ça le rôle d'une ville-centre et par surcroit une métropole qui dépend du dynamisme de l'ensemble de ses composantes pour se développer elle-même. N'oublions pas que Montréal est le coeur économique, financier, culturel, industriel, éducationel qui en fait le moteur principal de tout le Québec.

 

De plus elle gère l'important dossier du transport en commun, de la promotion touristique et plusieurs autres services commun à l'ensemble de la grande région. Elle est pas sa nature en contact permanent avec la majorité des services provinciaux, les organismes non gouvernementaux et entretient de multiples relations avec plusieurs autres villes et même différents pays dans le monde.

 

Le maire de Montréal a donc toute la légitimité de s'immiscer dans tous les dossiers économiques et même le devoir de le faire puisque c'est l'homme qui a le plus d'outils d'intervention et de promotion parmi tous les maires et préfets de la région réunis.

 

Voilà pourquoi j'insiste pour dire que c'est sa responsabilité de prévenir les hauts et les bas de l'économie de la région et d'intervenir à chaque fois que c'est nécessaire.

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