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À l'angle d'Ontario et de Saint-Laurent - Le SLEB est mort, vive les Lofts des arts!

 

Le Devoir

Amélie Daoust-Boisvert

Édition du samedi 18 et du dimanche 19 octobre 2008

 

Mots clés : Lofts des arts, SLEB, Habitation, Construction, Québec (province)

 

On profite de bien plus que la vue imprenable sur le quartier des spectacles : on y vit !

 

Les appartements sont dessinés à partir d'une idée commune, mais chacun possède des particularités dans un agencement qui lui est propre.

 

Un cratère laissé béant trop longtemps boulevard de Maisonneuve, des travaux arrêtés abruptement en 2006, un propriétaire déchu: le projet de condos SLEB du 10, Ontario Ouest se fait attendre depuis 2003 par les inconditionnels du quartier. Heureusement, le chantier d'un des plus beaux emplacements de la «rue Saint-Laurent en bas» de Sherbrooke s'active depuis quelques semaines sous l'égide du nouveau propriétaire, la famille italienne Dalle Nogare. Un nouveau nom, Lofts des arts, mais la même adresse branchée en vente dès ce week-end.

 

L'immeuble patrimonial qui occupe le quadrilatère Clark, Saint-Laurent, de Maisonneuve et Ontario a bien failli rester dans un état de solitude inachevée lorsque l'ancien promoteur, Minco, a cherché à se mettre à l'abri de ses créanciers deux ans après le début du projet de revitalisation. C'est après bien des péripéties que la famille Dalle Nogare a finalement pris le contrôle du projet que lui a vendu Minco.

 

Tous les acheteurs restés bredouilles après le naufrage du SLEB ont été remboursés, assure Claude Sarkis, chargé du nouveau projet Lofts des arts. «On peut dire qu'on a sauvé le bateau», affirme celui qui pense avoir gagné la confiance des investisseurs, puisqu'environ 20 % d'entre eux pensent revenir vers le projet.

 

Branché ou bohème ?

 

Le SLEB était pourtant presque prêt à accueillir ses premiers occupants. Lorsque la famille Dalle Nogare a repris le bâtiment, environ 25 % des 102 unités étaient complétées et une quarantaine l'étaient à 40 %. «Le plus difficile, ç'a été la préparation de la mise en branle du chantier. Chaque étage en était à une étape différente, il a fallu faire le compte de tout ce qu'il restait à compléter», raconte Claude Sarkis, que Le Devoir a rencontré sur le chantier, à quelques jours de l'ouverture du bureau des ventes, le 16 octobre.

 

Claude Sarkis indique qu'il vise principalement des jeunes professionnels trentenaires qui en sont à un deuxième investissement. La Main bouge ferme dans ce coin de Montréal: allergiques de l'action, s'abstenir! Le matin, on peut se rendre au travail à pied ou en quelques stations de métro. Au retour, les épiceries ne manquent pas, ni les restaurants réputés de toute gamme, de Chez Schwartz aux bistros branchés de la Main. Discothèques, salles de spectacles, cinéma Ex-Centris... «C'est le meilleur emplacement pour quelqu'un qui vibre centre-ville», s'enthousiasme Caroline Carrière, chef du bureau des ventes.

 

L'architecte Faber Cayouette, pour le Groupe Cardinal-Hardy, est resté au sein du projet. «Nous avons essayé de conserver les mêmes professionnels, car ils en connaissent l'historique», explique Claude Sarkis. Depuis que les marteaux résonnent à nouveau entre les murs du 10, les principales modifications aux plans initiaux consistent en des améliorations du système électromécanique, comme les gicleurs et les ascenseurs. L'idée d'une tour d'observation sur le toit a aussi été éliminée, faute de satisfaire aux normes de sécurité

 

Comme une odeur... de gin

 

C'est l'architecte W. L. Vandal qui a dessiné l'Ontario Building pour les Distilleries Dominion entre les deux guerres. La vocation de l'entrepôt de gin et de whisky construit entre 1915 et 1945 n'avait pas survécu à la prohibition des années 20 et 30. Aussi, outre les fantômes de Dominion, le cliquetis des machines à tisser, le froissement du papier dans les imprimantes, le chant des artistes de cabaret et le frottement des coups de pinceau résonnent peut-être encore dans les couloirs, dont la structure de ciment solide est restée debout même dans les pires années d'abandon.

 

Cent ans plus tard, la fenestration incroyable conservée sur les quatre côtés donne l'impression de flotter sur Montréal et d'en embrasser le centre-ville et le quartier des spectacles, d'un côté, le Vieux-Port et le fleuve, de l'autre, le stade vers l'est. La piscine et la terrasse communes sur le toit permettront à tous les propriétaires de profiter de cet emplacement exceptionnel.

 

Une visite parle d'elle-même: le soleil embrasse les matériaux de qualité choisis par le promoteur pour les comptoirs de granit, les planchers de bois franc, les salles de bain uniques. Le look industriel historique donne aux appartements, petits et grands, des airs de loft avec leurs plafonds de dix pieds parcourus par la tuyauterie apparente, la structure de ciment, les poutres en béton et les chambres semi-cloisonnées.

 

Deux fois plus pour la phase II

 

Avec ses 250 unités et ses 20 étages, la phase II du projet en offrira deux fois plus à prix réduits. Visant les premiers acheteurs, le projet aura pignon sur un boulevard de Maisonneuve redessiné. Ses 20 étages seront réduits à 10 rue Clark pour s'harmoniser avec l'Ontario Building. Autre souci du patrimoine, les briques et les pierres de l'immeuble qui occupait autrefois ce terrain y sont toujours, numérotées, afin d'être réutilisées.

 

Le chantier devrait être annoncé officiellement en avril, pour une occupation vers le printemps 2011.

 

***

 

Collaboratrice du Devoir

 

***

 

Fiche technique des Lofts des arts

 

Nombre d'unités : 102

 

Type d'unité : appartements de style loft industriel d'une ou deux chambres

 

Prix de vente des unités : 250 000 $ ou plus

 

Terrasse et piscine commune sur le toit (10e étage), terrasse privée avec le penthouse

 

Stationnement intérieur privé

 

Gardien de sécurité et accès contrôlé aux étages

 

Près de la station de métro Saint-Laurent

 

Livraison : été 2009

 

Bureau des ventes : 10, rue Ontario Ouest, Montréal (Québec)

 

Deux unités en visite libre : les samedi 18 et dimanche 19 octobre, de midi à 17 heures

 

(514) 845-6622

 

http://www.loftsdesarts.com

 

 

http://www.ledevoir.com/2008/10/18/211052.html (19/10/2008 10H39)

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  • 2 semaines plus tard...
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FUGUES.COM

 

Au cœur du Quartier des spectacles

Le loft des arts

Par : Michel Joanny-Furtin [17-12-2008]

 

 

L'Ontario Building était le nom original de l’édifice presque centenaire. Construit entre 1915 et 1945, il fut bâti par les Distilleries Dominion, qui nécessitaient un grand entrepôt de gin et whisky. Puis il devint usine textile, imprimerie, salle de jeu, cabaret et ateliers d'artistes.

 

Bien bâti, il a supporté les outrages du temps et des intempéries et deviendra d’ici quelques mois une vedette sous les feux de la rampe de la scène immobilière résidentielle. Une vedette qui avait déjà défrayé la chronique sous le pseudonyme de SLEB. Son comeback est assuré par un nouveau promoteur, Luigi Dalle Nogare, qui a repris le projet interrompu au tiers de sa réhabilitation. «Le caractère patrimonial des façades Art déco industriel a été maintenu en accord avec la ville pour redonner l’allure initiale du bâtiment et replacer les bandes originelles», explique Carlo Cristallini, agent immobilier. Cet immeuble stylé de 10 étages sera complété par une seconde phase de 20 à 23 étages, encore à l’étude, sur le terrain adjacent côté sud au coin de Maisonneuve. Avec une fenestration incroyable sur les quatre côtés, qui met le cœur de la ville à vos pieds, les Lofts des Arts proposent 102 appartements de style loft industriel de 818 à 1650 pieds carrés avec une ou deux chambres, des finitions haut de gamme, des plafonds de 10 pieds, des planchers de bois franc, des cuisines semi-professionnelles avec comptoirs en granit, des salles de bain spacieuses, l'air climatisé et l'eau chaude. On ajoutera alors dans la corbeille de la mariée la terrasse commune sur le toit au 10e étage, avec une piscine de 49 pieds, un solarium et un mini-gym, le stationnement intérieur privé, un gardien de sécurité, un service de conciergerie et un accès contrôlé aux étages par cartes magnétiques et interphones vidéo. Sans oublier la vue panoramique à 360o! Le prix de vente commence à 250 000 $ selon les exigences de l’acheteur en termes de déco intérieure. «Il n'y a pas d'unité modèle parce que chaque appartement est différent et unique, presque sur mesure», précise Carlo Cristallini. Le promoteur cible les jeunes professionnels trentenaires, «et tous ceux qui vibrent centre-ville».

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  • 1 mois plus tard...

Photos de la maquette du projet, comprenant également la phase 2

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3260853031_1879bd713e_b.jpg

 

Les travaux devraient débuter pour la construction des stationnements lorsque ceux de la phase 1 seront tous vendus, et la construction de la tour lorsque que la presque totalité de la phase 1 sera vendue.

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