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Métro de Montréal - Discussion générale


Chuck-A

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Considérant que le métro a été construit à la va-vite exactement en même temps que l'échangeur Turcot pour l'Expo67, avec le même béton et probablement les même compagnies de construction, c'est inquiétant. Le métro est littéralement en ruine, mais ils nous le diront pas. Quand tout va commencer à tomber, on va le réaliser. De la belle job! Bravo. Ça leur prend 10 ans réparer Berri-Uqam à la botche, imaginez réparer une fissure structurale cachée. 

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il y a 26 minutes, Rocco a dit :

Considérant que le métro a été construit à la va-vite exactement en même temps que l'échangeur Turcot pour l'Expo67, avec le même béton et probablement les même compagnies de construction, c'est inquiétant. Le métro est littéralement en ruine, mais ils nous le diront pas. Quand tout va commencer à tomber, on va le réaliser. De la belle job! Bravo. Ça leur prend 10 ans réparer Berri-Uqam à la botche, imaginez réparer une fissure structurale cachée. 

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On va peut etre voir  des stalagmite se former. 

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Il est vrai que la pression sur les travaux à l'époque a pu contribuer à une moins bonne qualité des méthodes et des matériaux. Un des facteurs négligé et qui aujourd'hui représente un problème majeur, a certainement été la corrosion de l'acier structurel (et du béton) causé par le sel de surface.

On l'a constaté sur le pont Champlain, sur certaines infrastructures routières (notamment Turcot), le sous-sol des rues et maintenant à grande échelle dans le métro. Une situation qui demandera des investissements importants, si on souhaite préserver la durée de vie de nos infrastructures publiques.

Ici comme ailleurs, critiquer lourdement c'est s'accorder le beau rôle, puisqu'il est toujours facile de blâmer après-coup. Pour être juste et objectif, il faut tenir compte du contexte de l'époque, autant politique, économique, que social. Car c'est plutôt un ensemble de causes qui est responsable de ce constat, dont l'urgence de terminer ces immenses chantiers à temps pour l'Expo.

Encore une fois vite et bien vont rarement ensemble. C'était vrai dans les années 60 et c'est toujours aussi vrai aujourd'hui. C'est pour cela que le principe de développement durable doit plus que jamais être appliqué dans toutes les sphères de l'activité humaine, pas seulement environnementales.

Incidemment l'esprit des années 60 nous laissait croire à une sorte de pérennité des choses, que tout était possible et à la croyance que la science trouverait des solutions à tout. On remettait donc, sans trop en prendre conscience, aux générations futures le fardeau de notre développement tout azimut, sans penser aux conséquences à long terme.

Voilà, le réveil est brutal, nous sommes rattrapés par le passé et une facture salée au sens propre et figurée.

 

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Il y a 5 heures, acpnc a dit :

Cette année, ces réparations urgentes ont obligé la STM à piger 215 millions dans son budget de rénovation ordinaire de 600 millions. Cette ponction reporte de deux ans la mise à niveau du réseau qui permettra de descendre en zone jaune (indice de condition de parc de moins de 5 %).

Ce n’est pas tout. Avec l’électrification des transports promise par Québec et Ottawa, la STM doit investir 2,2 milliards de sa poche pour convertir les garages et les entrées de service, ce qui s’ajoute au déficit de maintien d’actif de 3,9 milliards.

Et en plus, il y a le REM, le Réseau express métropolitain. Pourquoi parler du REM ? Parce que ce sont les villes de la région de Montréal qui financeront une grande partie de l’exploitation du REM, en plus de financer la STM, sa ligne bleue et ses réfections de 3,9 milliards.

Or, les villes n’ont pas un budget illimité. « C’est comme se payer une maison de luxe, mais avec un salaire de seulement 50 000 $ », dit le directeur général Luc Tremblay.

Le gestionnaire se demande comment il résoudra un tel casse-tête, d’autant que l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui chapeaute les transports collectifs de la région, demande des compressions importantes à la STM, et réserve les nouveaux revenus au REM de la Caisse de dépôt et placement.

Après avoir parcouru les catacombes et ses armatures rouillées, on se demande comment les Québécois pourront, en plus, absorber le REM de l’Ouest, le REM de l’Est, la nouvelle ligne bleue du métro et l’électrification des transports, des projets dont les coûts augmentent sans cesse.

(c-dessus un extrait de l'article cité par acpnc; j'ai mis le dernier paragraphe en caractères gras)

Et bien voila.  Déjà, avant même de tenir compte des très importants travaux de réfection des infrastructures existantes, j'avais émis des préoccupations envers le fardeau supplémentaire associé à l'exploitation des nouvelles lignes en construction ou approuvées (REM de l'Ouest et prolongement de la ligne bleue).  Il était courant de penser que l'argent pour le REM et le métro venait "d'en haut", et qu'on pouvait en demander plus sans limites (REM de l'Est, lignes sur la Rive-Sud et à Laval, etc).  S'y ajoutant (maintenant?) la prise de conscience des besoins de réfection de l'existant, il est plus que normal de s'interroger.  

S'interroger quant à quoi? -- Quant à la pertinence d'entreprendre prochainement de grands projets supplémentaires.  En lieu et place,  envisager des projets plus modestes mais dont l'utilité à court et à moyen terme est plus évidente -- par exemple une ou deux liaisons entre l'Est de Montréal et des stations terminales existantes du métro.

Les grands travaux d'infrastructure de TEC ont été considérés comme  une recette miracle contribuant à la fois à stimuler l'économie et à diminuer la production de gaz à effet de serre associés à la dépendance à l'automobile.  Le raisonnement tient encore, mais il doit être pondéré avec d'autres considérations.  La réalité nous rattrape déjà.   Je ne souhaite pas qu'on s'enfonce davantage dans l'illusion que l'argent tombe du ciel et qu'il suffit de le saisir sans penser au lendemain.  Parfois, les cadeaux sont empoisonnés.  En ce qui a trait spécifiquement au métro (REM compris), je préfère un réseau moins étendu mais qui fonctionne, à un autre plus grand mais sujet à des pannes fréquentes. 

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Si on augmente l'offre de TEC et qu'on converti des automobilistes en usagers des TEC (en ciblant les projets qui permettront d'aller chercher des nouveaux usagers plutôt que des usagers actuels qui prennent d'autres formes de TEC), on gardera une plus grande proportion du budget transport des ménages au Québec (diminution des importations de produits pétroliers et, idéalement, diminution du nombre de voitures à importer).  Ces sommes contribueront à faire augmenter le PIB du Québec et les revenus des gouvernements.  Et si en prime les nouveaux services de TEC font en sorte de diminuer le budget transport des ménages, les sommes économisées pourront être réattribués à d'autres postes de dépenses dont un pourcentage plus grand que pour les transports pourrait être dépensé au Québec (restaurants, loisirs, services ménagers, etc.).  Tout ça peut représenter un financer indirect pour les TEC et un meilleur retour sur l'investissement pour les gouvernements.

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il y a 47 minutes, ToxiK a dit :

Si on augmente l'offre de TEC et qu'on converti des automobilistes en usagers des TEC (en ciblant les projets qui permettront d'aller chercher des nouveaux usagers plutôt que des usagers actuels qui prennent d'autres formes de TEC), on gardera une plus grande proportion du budget transport des ménages au Québec (diminution des importations de produits pétroliers et, idéalement, diminution du nombre de voitures à importer).  Ces sommes contribueront à faire augmenter le PIB du Québec et les revenus des gouvernements.  Et si en prime les nouveaux services de TEC font en sorte de diminuer le budget transport des ménages, les sommes économisées pourront être réattribués à d'autres postes de dépenses dont un pourcentage plus grand que pour les transports pourrait être dépensé au Québec (restaurants, loisirs, services ménagers, etc.).  Tout ça peut représenter un financer indirect pour les TEC et un meilleur retour sur l'investissement pour les gouvernements.

J'aime ce raisonnement :yes:

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  • 4 mois plus tard...
On 2021-08-16 at 9:12 PM, Rocco said:

Fun article!! And Montreal's subway is the first jingle in the article! Iconic ❤️

I really like the Montreal chime when compared to a lot of the other chimes in the article. I really hate those alarm sounds. They are irritating and just make things when you are already having a bad day.

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