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Actualités du Plateau Mont-Royal


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Le cœur d'une grande ville ne doit pas être qu'un secteur de transit de masse. Le cœur doit être un endroit qui attire les gens pour son expérience urbaine unique. Unique autant par la qualité et l'exclusivité de ses commerçants que par son urbanisme original et attrayant.

 

 

C'est pourquoi les villes qui au fil du temps sont devenues de vraies «grandes villes» ont laissé se développer PLUSIEURS COEURS de belle taille humaine, spatialement distincts les uns des autres. La circulation véhiculaire s'effectue principalement sur des artères, parfois larges, localisées aux marges des quartiers. Par contre, des villes sensiblement plus petites que Montréal peuvent se permettre de fonctionner avec un coeur unique.

 

Tu as bien raison de dire que la partie de Saint-Denis dans le quartier latin est plus intime. Ça forme un «petit coeur». Plus au nord, la rue Mont-Royal et ses alentours en forme un autre. Mais penser les regrouper en un seul dépasse les limites de ma compréhension de l'expérience intime. Pousser l'aventure jusqu'au Vieux-Port et les berges du canal Lachine en une seule journée est également «possible» (je l'ai fait, comme des milliers d'autres), mais appelons cela un autre genre d'exercice...

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J'ai passé la journée d'hier sur les rues St-Denis et Rachel et j'ai pensé faire part de mes impressions.

 

À deux nous avons dépensé $1040.00, visité 9 commerces: Ty-Breiz, Kanuk, La maison des pates fraiches, Rachelle-Bery, Vidéotron, Qui dort dine, Marius et Fanny, Renaud Bray, Tau. Et en prime il y avait les belles sculptures de glaces. De plus, aucun problème de stationnement. Nous avons stationné gratuitement sur les petites rues et ensuite et nous avons marché.

 

Premièrement, j'ai été surpris de voir autant de monde sur la rue malgré la désagréable présence de travaux, de détour pour piétons, de flaques d'eau et de rues plus ou moins bien déglacées/déneigées. Les travaux sur St-Denis coin Rachel et vers le nord sont encombrants mais ne sembles pas arrêter les gens de se promener et se balader. heureusement.

 

Deuxièmement, oui, il y a beaucoup de locaux vacants, aucun doute, mais il y a encore beaucoup de commerces, beaucoup d'activités et l'expérience St-Denis est toujours présente. C'est à dire que le plaisir de se balader sur cette rue est bel et bien là, avec ses cafés, ses pâtisseries, ses petits commerces indépendants ainsi que sa clientèle dynamique, ouverte, originale et résolument urbaine.

 

En milieu d'après-midi il y avait tellement de monde sur la rue que cela nous a fait dire que les trottoirs devraient être élargi. Car avec les sacs, avec les gros manteaux et avec les cotés de trottoirs plus ou moins déneigées, la circulation piétonne était pas mal serré, on était très à l'étroit. Je n'allais pas là-bas avec l'intention de voir si mon opinion d'élargir les trottoirs était la bonne, mais mon expérience, encore une fois, me le prouve. Le retrait d'une voie de circulation de voiture, au moins, et l'élargissement des trottoirs avec un mobilier urbain original rendrait l'expérience encore plus intéressante, dont plus attirante.

 

Donc, notre expérience fut très agréable mais j'ai quand même quelques suggestions, en plus de l'élargissement des trottoirs. Je crois que certains commerces, surtout les cafés, restos et bars, devraient avoir une terrasse fermé et chauffée pour l'Hiver. Cela ajouterait à l'expérience et confirmerait l'aspect terrasse de le rue St-Denis. Bien sur il n'y pas tous les commerces qui auraient l'espace pour ce faire mais ceux ou il y a une terrasse l'été ont évidemment l'espace nécessaire. Donc avis à la ville et à l'arrondissement.

 

Aussi, je crois qu'une petite rénovation de certains bâtiments, pour une meilleure mise en valeur, ainsi que de plus belles enseignes spécifique au secteur donnerait beaucoup du cachet. Et le soir venu, surtout en hiver, une meilleure luminosité des commerces et/ou enseignes apporterait non seulement de la visibilité mais, encore une fois, du cachet.

 

Autrement dit, il est temps de donner à la rue St-Denis une signature unique, en misant sur sa notoriété, sa personnalité (de plus en plus française), sur son style déjà bien reconnu, mais en y ajoutant de la plus value avec plus d'espace, du cachet et de l'originalité.

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J'ai passé la journée d'hier sur les rues St-Denis et Rachel et j'ai pensé faire part de mes impressions.

 

À deux nous avons dépensé $1040.00, visité 9 commerces: Ty-Breiz, Kanuk, La maison des pates fraiches, Rachelle-Bery, Vidéotron, Qui dort dine, Marius et Fanny, Renaud Bray, Tau. Et en prime il y avait les belles sculptures de glaces. De plus, aucun problème de stationnement. Nous avons stationné gratuitement sur les petites rues et ensuite et nous avons marché.

 

Premièrement, j'ai été surpris de voir autant de monde sur la rue malgré la désagréable présence de travaux, de détour pour piétons, de flaques d'eau et de rues plus ou moins bien déglacées/déneigées. Les travaux sur St-Denis coin Rachel et vers le nord sont encombrants mais ne sembles pas arrêter les gens de se promener et se balader. heureusement.

 

Deuxièmement, oui, il y a beaucoup de locaux vacants, aucun doute, mais il y a encore beaucoup de commerces, beaucoup d'activités et l'expérience St-Denis est toujours présente. C'est à dire que le plaisir de se balader sur cette rue est bel et bien là, avec ses cafés, ses pâtisseries, ses petits commerces indépendants ainsi que sa clientèle dynamique, ouverte, originale et résolument urbaine.

 

En milieu d'après-midi il y avait tellement de monde sur la rue que cela nous a fait dire que les trottoirs devraient être élargi. Car avec les sacs, avec les gros manteaux et avec les cotés de trottoirs plus ou moins déneigées, la circulation piétonne était pas mal serré, on était très à l'étroit. Je n'allais pas là-bas avec l'intention de voir si mon opinion d'élargir les trottoirs était la bonne, mais mon expérience, encore une fois, me le prouve. Le retrait d'une voie de circulation de voiture, au moins, et l'élargissement des trottoirs avec un mobilier urbain original rendrait l'expérience encore plus intéressante, dont plus attirante.

 

Donc, notre expérience fut très agréable mais j'ai quand même quelques suggestions, en plus de l'élargissement des trottoirs. Je crois que certains commerces, surtout les cafés, restos et bars, devraient avoir une terrasse fermé et chauffée pour l'Hiver. Cela ajouterait à l'expérience et confirmerait l'aspect terrasse de le rue St-Denis. Bien sur il n'y pas tous les commerces qui auraient l'espace pour ce faire mais ceux ou il y a une terrasse l'été ont évidemment l'espace nécessaire. Donc avis à la ville et à l'arrondissement.

 

Aussi, je crois qu'une petite rénovation de certains bâtiments, pour une meilleure mise en valeur, ainsi que de plus belles enseignes spécifique au secteur donnerait beaucoup du cachet. Et le soir venu, surtout en hiver, une meilleure luminosité des commerces et/ou enseignes apporterait non seulement de la visibilité mais, encore une fois, du cachet.

 

Autrement dit, il est temps de donner à la rue St-Denis une signature unique, en misant sur sa notoriété, sa personnalité (de plus en plus française), sur son style déjà bien reconnu, mais en y ajoutant de la plus value avec plus d'espace, du cachet et de l'originalité.

J'imagine que le fait d'avoir dépensé 1040$ en une après-midi donne du 'poids' à ton commentaire... Hey boy

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Une galerie d’art à ciel ouvert

 

Camille Gaior

Dimanche, 21 février 2016 18:05

 

La pluie et le redoux n’ont pas freiné la créativité des sculpteurs sur glace qui ont réalisé plus d’une quarantaine de sculptures sur glace en quatre jours sur la rue Saint-Denis pour la 5e Fête des glaces.

 

«Ça faisait au moins trois ans que je ne m’étais pas aventurée ici, lance Chantale Granger, qui réside sur la Rive-Sud. Je suis venue avec mon fils et sa famille, on va monter jusqu’à Gilford et diner ici.»

 

À l’image de Mme Granger, la Fête des glaces attirerait chaque année, un nouveau public qui ne fréquente généralement pas la rue, selon Joël Pourbaix, directeur général de la SDC Pignons rue Saint-Denis. «Je pense qu’on a réussi à prouver que malgré les travaux, on pouvait rendre la zone attractive et accessible.»

 

Si le public était au rendez-vous malgré la pluie, difficile de savoir l’impact réel de cet achalandage sur les commerces.

 

Des nouveautés efficaces

 

Ainsi, toute la fin de semaine, ce sont 44 œuvres qui ont été réalisées à partir de 246 blocs de glace de 200 livres chacun afin d’orner la rue Saint-Denis, entre les rues Roy et Gilford.

 

«Ce qui est positif aussi c’est que nos nouveautés ont très bien marché, autant les 11 terrasses de glace que les quatre sculptures interactives, dans lesquelles le public pouvait se glisser», poursuit M. Pourbaix.

 

Malgré quelques sculptures vandalisées et une volée, les organisateurs se disent satisfaits.

 

Avec la baisse de température prévue dès lundi, ces œuvres éphémères tiendront probablement encore quelques jours supplémentaires.[/Quote]

 

http://www.journaldemontreal.com/2016/02/21/une-galerie-dart-a-ciel-ouvert

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  • 1 mois plus tard...

Deux nouvelles du Mile End:

 

Sans surprise, c'est le Mile End qui a la plus grande concentration d'artistes (payés) au pays:

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2016/03/16/005-capitale-musique-canadienne-creation-montreal-toronto-vancouver.shtml

 

Voici le palmarès des quartiers avec le plus d'artistes au pays:

 

1.Mile End, Montréal (H2T)

2.Le Plateau-Mont-Royal Nord, Montréal (H2H)

3.Ghetto McGill, Montréal (H2W)

4.Trinity / Rua Açores-Little Portugal, Toronto (M6J)

5.Parkdale / Roncesvalles, Toronto (M6R)

6.Petite-Patrie, Montréal (H2S)

7.Outremont, Montréal (H2V)

8.Dufferin / Dovercourt Village, Toronto (M6H)

9.Christie, Toronto (M6G)

10.Le Plateau-Mont-Royal Centre-Nord, Montréal (H2J)

 

Le site web Howitravel a sacré le Mile End le quartier le plus cool au monde:

 

http://www.howitravel.co/the-15-coolest-neighborhoods-in-the-world-in-2016/

 

Ça vaut ce que ça vaut, mais c'est quand même chouette qu'un nouveau quartier fasse parler de lui de plus en plus à l'international, dans une optique touristique.

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Problèmes de terrasses dans le Mile End

 

http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/940237/problemes-de-terrasses-dans-le-mile-end/

 

La cohabitation dans un quartier en transformation est toujours difficile. D'un côté, je ne voudrais pas briser le bel équilibre qu'à le Mile End, entre sa fonction résidentielle et sa fonction commerciale. Mais je dois avouer à voir de la difficulté à comprendre la logique. Certains restos sur les petites rues ont déjà des terrasses. Pourquoi pas les autres? On devrait passer un été avec le modèle plus permissif de Rosemont, voir s'il y a vraiment des problèmes de cohabitation. D'ailleurs, Une rue comme Saint-Viateur a une trame commerciale pratiquement complète, je dirais que c'est une rue aussi commerciale que n'importe quoi d'autre.

Modifié par vincethewipet
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  • 1 mois plus tard...

Bon, voici un article récent dans l'Hebdo ''Voir'' qui relate le blues de la Métropole de la journaliste. Je partage en parti son blues mais pas totalement car s'il y a un blues sur le Plateau ou surtout en ce qui concerne la rue St-Denis, je ne crois pas qu'il faut l'étendre à toute la ville car plusieurs endroits vont plutôt bien à mon avis.

 

Cela étant dit, voici l'article en question et je le post ici car je crois que c'est plutôt le Plateau qui est visé:

 

Le blues de la métropole

 

Émilie Dubreuil

10 mai 2016

 

Depuis les froidures de janvier et ses lumières descendues droit du Labrador jusqu’aux pluies interminables d’avril, je me suis nichée dans le cœur abîmé de Montréal. Quartier latin. À l’angle de la rue Saint-Denis et du désastre urbain. Depuis janvier, je marche donc beaucoup dans le quartier et j’ai les blues de la métropole, une sorte de peine d’amour municipale. Pas facile d’être amoureux de Montréal aujourd’hui. Le ciel est bas, la terre est grise, le fleuve est sale, le mont Royal est mal à l’aise… Je flâne dans un quartier qui ne semble pas avoir de présent, qui semble n’avoir qu’un passé, et les vieux arrangements de Beau Dommage s’installent dans ma tête. Mon juke-box personnel s’égare au rayon nostalgie. Chaque commerce fermé, chaque vitrine placardée, me chante la complainte en sol mineur d’une ville que je vois dépérir. Dans ma tête, je vois défiler la désolation et j’entends les premiers accords de Suzanne me guider vers le Saint-Laurent et notre Vieux-Port à l’air triste.

 

La nostalgie vient sans doute, peut-être, du fait que je vieillis. Je n’ai pas connu l’époque de l’Expo, des Olympiques, encore moins celle de l’âge d’or du jazz et des cabarets dans le Montréal dans les années 1930 et 40. N’empêche, quand j’étais adolescente ou jeune adulte, il y a 20 ans, on venait ici avec les copains. C’était une destination, une aventure. On venait dans le Quartier latin! On sortait sur Saint-Laurent, sur Saint-Denis, sur Prince-Arthur. Peu importe la température. Le centre de Montréal, c’était le centre du monde, et Montréal, c’était ma ville, mon identité, ma fierté. Ma fierté, oui. Chaque fois que j’ai habité à l’étranger, je ne pouvais me défaire de cette envie de revenir à Montréal, de sentir le froid cristallin, l’hiver mourir au fond de chaque bière, de sentir ma culture vibrer dans les petits commerces, de sentir mon accent vivant de Québécoise habitant dans la deuxième ville francophone en importance dans le monde s’exprimer dans les bars, les librairies, les cafés.

 

Il y a quelques années, j’ai séjourné dans la ville de Détroit au Michigan. Là, il y avait une raison historique à la désertification du centre-ville. En 1968, des émeutes raciales avaient provoqué la fuite des Blancs pour la banlieue. En quelques semaines à peine, ces Blancs, avantagés économiquement, ont abandonné, derrière eux, leurs maisons, leurs commerces. Ils n’y sont jamais retournés. La ville de l’automobile, de Ford, s’est retrouvée avec des maisons pourries, des édifices vides. Aujourd’hui, le centre-ville de Détroit est un lieu dangereux peuplé surtout de fantômes. Or quand je descends Saint-Denis, ces jours-ci, ça me rappelle Détroit. Ce sentiment pesant de vide, de désolation. À louer, à louer, à vendre, à louer, à vendre. Pourtant, il n’y a eu aucune émeute ici. Aucune rupture dans le tissu social, aucune justification historique simple, rien pour m’aider à comprendre comment et pourquoi le centre de ma ville est devenu synonyme de balades déprimantes parsemées de façades d’édifices à l’abandon.

 

Par négligence? Parce que personne ne s’en préoccupe? Parce que les travaux sont mal coordonnés? Parce que la corruption municipale? Parce que des politiques contraignantes de stationnement? Parce que des taxes trop élevées? Parce que des loyers trop chers? La technologie? Les temps qui changent? L’économie qui se transforme? Toutes ces questions me hantent. Qui est responsable? Qui peut changer les choses? On veut célébrer la ville et ses 375 ans, alors que son cœur même est à l’agonie. Suis-je la seule à souffrir de déambuler sur des pavés qui évoquent les visages pâles de cancéreux ayant abandonné leurs traitements? À ne pas me dire que, de toute façon, il y a Brossard, Laval, et des projets de super centres d’achats quelque part aux limites de la cité.

 

Il faut dire que je viens d’une famille de petits commerçants. Mon arrière-grand-père avait un magasin général à Rosemont. Mon grand-père, lui, c’était une bijouterie dans Hochelaga-Maisonneuve. Ma mère, pendant plus de 20 ans, a vendu des articles de maison sur la rue Laurier Ouest où, aujourd’hui, un commerce sur deux est fermé. Je sais dans mon ADN à quel point, derrière la façade de chaque boutique, il y a des heures et des heures de travail, du stress, une hypothèque, les caprices de la météo qui font la différence entre une bonne et une mauvaise journée. Il y a aussi, bien sûr, le bonheur de monter sa clientèle, de lui faire plaisir, de faire partie de la vie de la ville, des rendez-vous quotidiens de ses habitants. Quand ma mère avait son magasin, souvent les clients arrêtaient en rentrant du bureau, simplement pour dire bonjour, pour donner des nouvelles, pour en prendre. Les petits commerces; le sang et l’eau dans le tissu de la ville. Un endroit où l’on se reconnaît, où l’on est reconnu. L’envers de l’anonymat. L’oxygène de l’urbanité.

 

Hier, je suis passée chez une designer de la rue Saint-Denis. Véronique d’Aragon, 40 ans. D’Aragon a toujours rêvé de mode, d’avoir sa boutique. Dès la petite enfance, elle fabriquait des vêtements. Avoir sa boutique, rue Saint-Denis, c’était ça son ambition. La rue Saint-Denis, quoi de mieux? Or il n’y a presque plus d’achalandage dans son petit rêve, dans sa boutique. Elle a dû vendre sa maison pour payer les taxes municipales de son local parce que l’argent ne rentre pas. Ça fait trois ans que sa devanture de commerce évoque Sarajevo ou Détroit. Elle songe à vendre en ligne, fermer boutique, fermer les portes de ce qui la définit, de ce qu’elle a toujours voulu faire. Et ça, c’est un drame. Pas seulement celui de Véronique, mais le nôtre. Car ce sont les Véronique d’Aragon de ce monde qui donnent une couleur à un quartier, à une ville. Et je me demande, en marchant sur Saint-Denis, sur Saint-Laurent, sur Laurier, sur avenue du Parc, sur Côte-des-Neiges, sur Prince-Arthur, si l’on prend la mesure de l’impact de ces catastrophes individuelles sur le collectif, sur l’âme même de notre cité.

 

Faque. J’ai les blues de la métropole solide. Pis comme je ne vais pas déménager, ni à Toronto ni à Québec, je vais faire quelque chose de très «Montréalais désespéré» et aller à l’Oratoire et prier Saint-Joseph pour que quelqu’un, quelque part, allume. Qu’on allume plus qu’un lampion pour que le centre de ma ville guérisse de son mal avant qu’il ne soit trop tard.

 

https://voir.ca/chroniques/sale-temps-pour-sortir/2016/05/10/le-blues-de-la-metropole/ [/Quote]

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C'est certain que le ton est beaucoup plus pessimiste que la réalité, pour les besoins de la prose (et c'est bien écrit). Mais n'empêche, partout au Québec on devrait réfléchir au commerce de détail. C'est pas juste sur le Plateau, on voit ce changement partout, en ville, dans les banlieues comme dans les petites villes.

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