Aller au contenu

Actualités du Plateau Mont-Royal


acpnc

Messages recommendés

Tu es bien certains qu'il y a autant de demande ou d'émission de permis sur la Plateau chaque année? Ca me semble beaucoup.

 

Oui, c'est un chiffre surprenant, voici la citation:

 

http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/845388/exclusifle-commerce-dans-le-plateau-similaire-au-reste-de-montreal/

 

«Ainsi, 555 et 587 demandes ont été faites pour 2007 et 2008. Ce nombre chute à 499 et 420 demandes, pour 2009 et 2010. La cause? La crise économique, indique M. Nantel.

 

La reprise ne tarde toutefois pas. En 2011 et 2012, alors que l’équipe Ferrandez est en place depuis 2009, l’arrondissement reçoit 664 et 627 demandes de certificats d’occupation commerciale. Selon M. Nantel, il s’agit d’une période de rattrapage, à la suite de la crise économique. En 2013, le nombre de demandes est passé à 427. En 2014, 409 demandes ont été reçues.»

 

Moi aussi, j'ai été surpris devant ces chiffres. Mais je crois qu'on oublie tout simplement combien il y a de commerces sur le Plateau. Juste des restaurants, il y en a 600! C'est pratiquement deux DIX30, juste en restaurant! Alors toutes catégories confondues, je serais curieux d'avoir le chiffre.

 

Concernant la sécurité je suis tout à fait d'accord avec toi. Selon moi il n'y a pas de compromis à faire avec cela. Je suis d'accord avec les dos d'ânes, la limite de vitesse à 30km etc... Mais c'est plutôt contre les nombreux changement de sens des rues, la hausse du prix des parcomètres, les vignettes de plus en plus et tout cela pendant qu'il y a des travaux partout et souvent mal coordonnées. Tout cela est arrivée trop vite selon moi, sans oublier la construction des pistes cyclables sur Laurier et Rachel qui ont éliminées des cases de stationnements et causées du trouble autant aux voitures qu'aux piétons.

 

Ce qui me désole dans le débat public, c'est que les mesures d'apaisement n'ont pratiquement aucun impact sur la capacité routière, ce n'est là qu'il y a l'enjeu en transport dans le quartier, ou à Montréal en général. D'ailleurs, ces mêmes mesures sont pratiquement invisibles dans les autres quartiers, et des quartiers qui ont pratiquement autant de circulation en transit à travers. On prend tellement de temps à se plaindre d'une ou deux saillies sans importance pour la circulation, sans regarder les vrais enjeux de mobilité, ceux qui ont un impact. D'ailleurs, si la mobilité était en santé, il n'y aurait pas un aussi gros besoin de faire des changements de direction pour éviter que les des automobilistes transitent par des zones résidentielles.

 

Je suis d'accord sur la gestion du stationnement, sur la planification des travaux, et il faut reconnaître qu'il y a de la responsabilité partout. Juste dans mon coin, l'arrondissement réparait la rue Laurier (fermée complètement), et la ville-centre voulait partir des travaux directement dans la rue servant de détour! Absurde.

 

Pour le stationnement, il y a un espoir d'une politique plus contemporaine et sensée:

 

http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/888164/avant-gout-de-la-nouvelle-politique-de-stationnement-de-montreal/

 

Attention, je n'ai pas dit qu'on avait fait trop de place aux piétons. Au contraire, je crois qu'il n'y a pas assez de place pour les piétons. Je parle ici de St-Laurent, St-Denis et Mont-Royal, surtout. Mais je crois que le vélo en prend un peu trop.

 

D'accord pour les piétons! Pour les cyclistes, je crois qu'on gagnerait à voir ce mode de transport comme quelque chose de plus utilitaire, et moins comme un loisir. Dans de nombreuses villes, la présence d'une piste cyclable est bénéfique, car c'est une bonne clientèle qui décide d'aller magasiner sur ces rues. Ici, j'ai l'impression que le vélo est moins vu dans cette optique. Enfin, les mentalités changent, le vélo est beaucoup plus populaire qu'avant pour aller au travail, par exemple. C'est un peu l'œuf ou la poule, sans infrastructure cycliste, le vélo ne changera jamais dans nos mentalités et nos habitudes, mais une piste cyclable prend la place de d'autres modes de transport qui sont, en ce moment plus populaire... En bout de ligne, je crois qu'en même qu'on peut être gagnant en encourageant un moyen de transport qui est pratiquement parfait (sauf pour le peu d'hiver qui nous reste :P), surtout dans une population trop sédentaire...

 

D'ailleurs je serait fortement en faveur d'un élargissement des trottoirs sur les 3 rues mentionnées si haut. Surtout St-Denis dont la promenade n'est pas toujours agréable à cause de l'effet boulevard. Et Mont-Royal entre St-Laurent et la station de métro. C'est ridicule l'étroitesse de ce trottoir.

 

Je pense qu'en faisant tous ces changements, cela aurait du être accompagné d'une série de mesure pour atténuer les effets négatifs de ces changements parfois brusque et souvent rapide. Encore une fois, une réduction des parcomètres ou des tarifs modulables. Un baisse des taxes commerciales, une densification soutenue du quartier (oui, il y a encore de la place à construire et en hauteur genre 6 ou 8 étages). Mais surtout une valorisation du quartier, du style de vie et des grandes artères tout en faisant la promotion des petits commerces indépendants et originaux. Sans cesse.

 

:thumbsup: Le gros bon sens, le seul problème c'est qu'on ne le retrouve pas dans un seul de nos élus. À la place, on a deux maires faisant des mesures réactionnaires l'un contre l'autre... De vrais enfants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

D'autres statistiques intéressantes sur le transport sur le Plateau Mont-Royal, par le journal Pamplemousse.

 

Pour résumer: entre 2008 et 2013, la part de l'automobile a diminué dans l'arrondissement. Le transport non-motorisé a beaucoup augmenté. Les déplacements des résidents sont à la hausse, et, surprise, les déplacements motivés par le magasinage l'est aussi (+13 600 quotidiennement).

 

Comme quoi l'approche de favoriser les alternatives à l'automobile ne veut pas nécessairement dire une baisse d'achalandage, et que ça peut fonctionner (rien n'est parfait mais bon :P).

 

L’automobile en légère perte de vitesse sur le Plateau

 

27 décembre 2015 à 09:44

Simon Van Vliet

 

Alors que, dans la région de Montréal, l’usage de l’auto augmente, le volume de déplacements automobiles connait une baisse marquée sur le Plateau.

 

L’année 2015 aura été marquée par le débat sur la place de l’automobile en ville et la mobilité urbaine. En cette fin d’année, Pamplemousse.ca en profite pour faire le point sur l’évolution de la mobilité sur le Plateau.

 

Pour ce faire, nous nous sommes penchés sur l’analyse de la mobilité des personnes, réalisée par l’Agence métropolitaine du transport, à partir de l’enquête Origine-Destination de 2008 et celle de 2013.

 

Des résidents plus mobiles

 

Premier constat, si la taille du parc automobile demeure stable autour de 30 000 véhicules, le nombre de déplacements quotidiens effectués par les résidants a augmenté considérablement pour passer d’un peu moins de 200 000 en 2008 à près de 215 000 en 2013.

 

Les déplacements internes représentent désormais un peu plus du tiers des déplacements effectués sur le Plateau.

 

Plus de transports non motorisés

 

S’ils ont augmenté en nombre absolu, les déplacements effectués en automobile sur le Plateau, tant par les résidents que par les non-résidents, ont diminué en proportion. En 2008, l’automobile était le mode de transport utilisé pour 34 et 43 % des déplacements quotidiens, soit respectivement ceux en provenance et à destination du secteur. En 2013, les automobiles ont été utilisées pour 32 % à 40 % des déplacements sur le Plateau, soit une diminution de 3 %, et ce, quelles que soient l’origine et la destination.

 

La tendance observée sur le territoire du Plateau-Mont-Royal est ainsi l’inverse de celle à l’œuvre dans la grande région montréalaise, où l’utilisation des automobiles dans les déplacements quotidiens, toutes origines et destinations confondues, a augmenté de 3 % environ.

 

Le nombre de déplacements non motorisés a augmenté de manière marquée entre 2008 et 2013 sur le Plateau passant de 78 000 à plus de 100 000. En 2008, les déplacements non motorisés représentaient entre 32 et 36 % des déplacements. Cinq ans plus tard, entre 38 et 42 % des déplacements quotidiens étaient non motorisés.

 

Moins de trafic de transit… et plus de magasinage!

 

Le trafic de transit a légèrement diminué, comme en témoigne la diminution notable des déplacements motivés par le retour au domicile. En effet, le retour à la maison motivait entre 43 et % 45 % des déplacements en 2008 contre 41 à 42 % en 2013.

 

Fait à noter, davantage de personnes se déplacent pour magasiner sur le Plateau. En 2008, entre 9 et 10 % des déplacements quotidiens étaient motivés par le magasinage. En 2013, cette proportion avait augmenté pour s’établir entre 10 et 11 %. Compte tenu de l’augmentation du nombre de déplacements sur le Plateau, ce sont quelque 13 600 déplacements quotidiens de plus qui sont motivés par le magasinage.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

via Journal Métro

 

28/01/2016 Mise à jour : 28 janvier 2016 | 19:53

 

Brasseurs de Montréal ferme ses portes sur Saint-Denis

 

Par Catherine Bouchard

TC Media

 

12633534_957110274364594_3048027462805845759_o.jpg?w=618&h=408&crop=1

 

Les Brasseurs de Montréal ont mis la clé sous la porte de leur succursale de la rue Saint-Denis dans Le Plateau-Mont-Royal, moins d’un an après l’avoir ouverte. C’est le deuxième établissement, après le célèbre restaurant Le Continental, à fermer dans ce local sur une période d’un an et demi.

 

Le faible achalandage de la rue et l’impossibilité d’obtenir un permis de bar en raison du règlement de l’arrondissement interdisant la proximité des établissements licenciés ont nui à la rentabilité de la microbrasserie.

 

«On était super content d’ouvrir un établissement dans Le Plateau-Mont-Royal. On trouvait qu’on allait rejoindre notre clientèle. Il y a un contingentement sur la rue, mais considérant qu’on ne le respectait pas de quelques pieds, on pensait réussir à obtenir la dérogation», indique la copropriétaire, Denise Mérineau.

 

Selon elle, la clientèle n’était pas au rendez-vous, malgré des promotions alléchantes.

 

«On faisait une promo d’une pinte et un repas pour dix dollars et même là, ça ne suffisait pas. On avait seulement du volume les vendredis et les samedis, le reste du temps, c’était mort», relate-t-elle.

 

L’entreprise gardera un goût amer de cette expérience.

 

«On s’est vraiment rendu au bout du rouleau. On pensait se renflouer un peu cet été, mais il n’y a pas eu beaucoup de touristes sur Saint-Denis. Avec les travaux à l’automne, on n’avait plus le choix que de fermer.»

 

L’entreprise possède deux autres succursales, dans Griffintown et au centre-ville.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

The plateau feels like a huge wasteland these days. Much prefer Mile End and Griffintown.

 

As long as your anti-business a long slow decline will ensue.

C'est ironique. Le Mile-End, c'est dans le Plateau. Même administration. Finalement, c'est pas si mal? :silly:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

The plateau feels like a huge wasteland these days. Much prefer Mile End and Griffintown.

 

As long as your anti-business a long slow decline will ensue.

 

En fait c'est pas mal juste la rue Saint-Denis qui en arrache.

 

Mont-Royal se portent relativement bien, tout comme Rachel, Laurier, Bernard, St-Viateur et avenue du Parc.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La rue St-Denis a eu ses heures de gloire pendant plusieurs décennies. Beaucoup de ses commerces phares sont disparus depuis un certain nombre d'années, donc la clientèle a suivi et se retrouve ailleurs. Maintenant les travaux n'augurent pas trop bien pour les affaires pour le moment. Une fois la rue remise de ses transformations, on peut espérer qu'une nouvelle ambiance attirera une nouvelle génération de commerces et un retour aux beaux jours?

 

Tout dans la vie s'expand et se contracte, comme la respiration, les marées, les empires, etc. Même l'économie suit ce mouvement universel, bien que chaque chose ait son propre rythme. C'est donc la vie qui bat dans un perpétuel recommencement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
Les Givrés quitte le plateau pour s'installer dans le Vieux-Rosemont

 

http://montreal.eater.com/2016/2/11/10965750/plateau-problems-les-givres-abandons-saint-denis

 

Je me demande où ils vont rouvrir dans le Plateau. Dans le Mile-End et tenter de briser le quasi-monopole de Kem Koba?

 

Je comprends les commerçants de ne pas être optimiste pour Saint-Denis dans les prochaines années.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je comprends les commerçants de ne pas être optimiste pour Saint-Denis dans les prochaines années.

 

Oui, la rue St-Denis passe de mauvais moments, aucun doute. Mais je suis encore plus déçu du fait que lorsque les travaux seront terminés, il n'y aura rien de nouveau, rien de plus pour ajouter à l'expérience. J'aurais aimé des trottoirs élargis, l'élimination d'une voie de circulation (comme sur Parc), fait en sorte que la promenade à pieds soit vraiment agréable et unique, une politique facilitant et encourageant les terrasses (notamment en offrant de les chauffer l'hiver), peut-être même installer des trottoirs chauffants à certaines endroits. C'est dommage !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les Givrés quitte le plateau pour s'installer dans le Vieux-Rosemont

 

http://montreal.eater.com/2016/2/11/10965750/plateau-problems-les-givres-abandons-saint-denis

 

Je pense que les proprios du Givrés expriment clairement les problèmes numéros 1 et 2 de la rue St-Denis en particulier et de Montréal en général. Les loyers prohibitifs et la taxe commerciale abusive. La ville ne peut plus laisser le statu quo actuel, c'est contre productif et anti-Montréal de laisser faire.

 

.Pour les prochaines années, le destin commercial de la rue Saint-Denis n’est pas très heureux. Nous avons besoin d’une perspective de développement qui a de l’ampleur, et qui est capable de se projeter à long terme dans l’avenir. La grande terrasse rouge et le changement futur des lampadaires ne peuvent être envisagés comme du développement; n’apportant aucun soutien essentiel à ce qui devrait être du développement commercial. Le principal problème est que le montant des loyers et des taxes est beaucoup trop élevé pour le potentiel de développement commercial, tel qu’il nous est offert actuellement.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...