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On 2019-06-05 at 7:32 AM, acpnc said:

15:10 4 juin 2019By: Zacharie Goudreault

Valérie Plante veut «intensifier» la réalisation du projet Céleste

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2331074/valerie-plante-veut-intensifier-la-realisation-du-projet-celeste/

 

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, compte «intensifier» la réalisation du projet d’abonnement unique à divers modes de transport alors que le projet Céleste tarde à prendre forme.

«Céleste, c’est vraiment un moyen de simplifier les déplacements des citoyens, c’est vraiment une plateforme unique qui va nous aider à savoir quoi faire et quelle est la meilleure option [pour se déplacer]», a déclaré mardi la mairesse de Montréal, Valérie Plante, lors d’un point de presse tenu sur le site du sommet mondial de la mobilité durable, qui a de nouveau lieu à Montréal cette année. 

À la mi-mai, Montréal a remporté 50M$ dans le cadre du Défi des villes intelligentes, une somme qu’elle entend investir en grande partie dans la création d’une plateforme numérique qui incorporera différents services de mobilité, notamment BIXI, Communauto, le service de train de banlieue d’Exo ainsi que la plateforme LocoMotion, qui permet le partage de vélos et de véhicules entre voisins. L’usage de ces différentes alternatives à l’auto-solo sera ensuite calculé par la plateforme, qui fournira à ses usagers une seule facture mensuelle pour tous les services utilisés.

«C’est plus simple d’avoir juste une carte pour prendre le BIXI, l’auto, et l’autobus», a illustré Mme Plante, qui a également rappelé que l’organisme Stationnement de Montréal sera impliqué dans ce projet. 

Grâce à cette bourse, la Ville entend «intensifier le déploiement de ce projet», a affirmé la mairesse de Montréal, sans fournir d’échéancier pour la concrétisation de ce projet, dont le fonctionnement, qui pourrait ressembler à celui de la carte Opus, demeure à définir.

«On est très heureux qu’avec cette bourse-là, le déploiement [du projet Céleste] va se faire plus rapidement.» -Valérie Plante, mairesse de Montréal

Retard
Lors de la présentation de ce projet, en juin 2018, le président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM), Philippe Schnobb, avait laissé entendre qu’un projet pilote serait lancé dès l’automne dernier, mais celui-ci n’a toujours pas eu lieu.

Appelée à commenter cette situation, la STM a référé Métro à l’Autorité régionale de transport métropolitain, qui est responsable depuis deux ans de la planification et du financement du transport en commun dans l’ensemble du Grand Montréal.

«La Ville nous a invité à prendre part à ce processus-là pour que le projet devienne métropolitain et pas seulement montréalais», a expliqué le conseiller en affaires publiques à l’ARTM, Simon Charbonneau. 

Ainsi, cet abonnement unique devra être issu d’une «vision commune» entre les différents services de mobilité du Grand Montréal, ce qui vient compliquer la tâche, a-t-il expliqué.

Le projet avance malgré tout, a souligné M. Charbonneau, la STM réalisant actuellement un projet pilote de «compte mobilité» qui lui permet de collecter des données sur «l’ensemble des déplacements» de certains usagers. En parallèle, l’ARTM travaille sur un projet de «paiement ouvert» afin de tester différents modes de paiement du transport en commun, notamment celui par carte de crédit, déjà testé par la Société de transport de Laval il y a deux ans.

 

I can’t believe it’s 2019 and I still can’t use my phone to tap for bus and metro tickets . When are we gonna get a virtual Opus card and the possibility to use more payment methods ?

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10 minutes ago, JB667 said:

I can’t believe it’s 2019 and I still can’t use my phone to tap for bus and metro tickets . When are we gonna get a virtual Opus card and the possibility to use more payment methods ?

L'ARTM a tout récemment donné le mandat à la STM d'y voir.  La STM n'est qu'exploitante, pas propriétaire du système de carte Opus.

 

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https://www.lesaffaires.com/dossier/design-industriel/le-design-industriel-oriente-la-stm/610900

Quote

Une nouvelle signalétique est en cours d'implantation dans le réseau de la Société de transport de Montréal (STM). Lancée en 2015, l'installation sera mise en oeuvre dans une vingtaine de stations d'ici 2020, car par mesure d'économie, le déploiement se fait à la faveur des travaux de réfection majeure dans une station.

Vingt ans qu'il n'y avait pas eu de changement dans la signalétique, indique Francis Brisebois, qui est arrivé à la STM en 2011 pour piloter ce projet d'envergure. Un vrai travail de designer : «On s'est mis dans la peau des usagers pour comprendre leurs déplacements et leurs besoins d'information dans la station», explique le titulaire d'un baccalauréat en design industriel de l'Université de Montréal.

Les grands objectifs du projet ? Accroître la lisibilité, la visibilité et la cohérence de l'information et améliorer le choix d'orientation vers les sorties, tout en respectant le caractère patrimonial de certains éléments historiques. «On voulait garder tout ce qui n'avait pas bougé depuis 1966 comme l'indication du nom des stations ou le symbole du métro. Tout le reste pouvait évoluer», précise M. Brisebois.

Après la réalisation d'un diagnostic de l'existant, un comité de travail a été formé, chargé d'effectuer une veille des meilleures pratiques internationales en scrutant Pinterest ou des sites spécialisés. La nouvelle police, Transit, créée expressément pour la signalétique de transport, est ainsi celle utilisée dans le réseau de Berlin. L'usage des majuscules et des minuscules, plus faciles à lire pour les personnes souffrant de déficience visuelle, se retrouve aussi dans le métro de Londres, notamment. Enfin, l'identification des sorties par des codes, des lettres dans le cas montréalais, s'inspire directement des métros de Paris ou de Hong Kong.

Des tests utilisateurs grandeur nature

«Chaque élément graphique a été étudié, que ce soit la police, les flèches, les couleurs ou les pictogrammes», ajoute M. Brisebois. Des groupes de discussion et des tests en station avec des imprimés ont ainsi été organisés avec différents types de clientèle.

Un projet pilote a même été déployé aux stations Jean-Talon et Henri-Bourassa (l'une sert de correspondance et l'autre comporte de nombreuses sorties) pour tester en situation réelle les évolutions apportées. «On s'est beaucoup inspiré de l'expérience utilisateur [UX] et de ce qui se fait sur les sites web, en faisant appel ici à la firme de recherche montréalaise Ad Hoc, indique M. Brisebois. On a pris des usagers et on leur a posé des questions tout au long de leurs déplacements pour voir si on répondait bien à leurs besoins d'informations.»

L'exercice a permis de se rendre compte, par exemple, que les pastilles de couleur accolées au nom des stations, les codes de sortie ou la différence de couleur de fond en fonction du type de contenu (noir pour les destinations souterraines, blanches pour celles en surface) ont été très rapidement adoptés par la clientèle. Mais aussi que l'abandon des informations rétroéclairées au profit de plus grands panneaux, hypothèse testée au cours du processus, n'était pas une bonne idée : l'information se différenciait moins de la publicité et était moins visible dans certains endroits plus sombres. «Ce travail de quatre ans nous a permis de voir jusqu'où on pouvait se permettre d'aller», assure M. Brisebois.

Ce projet, presque intégralement réalisé à l'interne, a touché quelques sensibilités au début. «On s'est fait traiter de terroristes graphiques !», rigole M. Brisebois. Mais, maintenant que le déploiement suit son cours dans le métro, le conseiller de la STM s'attelle à un autre dossier : la création d'une signalétique métropolitaine aux normes communes, que ce soit pour le train, le bus, le métro... ou le futur REM.

 

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  • 4 semaines plus tard...

Ce matin j'ai pris l'autobus pour ne pas monter la pente de Robert-Bourassa à pied. Je suis montée à bord d'un autobus de la ligne 168 avec air climatisé! Les fenêtres sont de grandes baies vitrées qui ne peuvent pas être ouvertes.
Je ne savais pas que la STM en avait acheté. Sûrement un des 300 nouveaux autobus hybrides. J'ai déjà pris des autobus de la série 38-XXX au printemps, mais il me semble que je pouvais ouvrir la fenêtre.

 

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27 minutes ago, ScarletCoral said:

Les fenêtres sont de grandes baies vitrées qui ne peuvent pas être ouvertes.
Je ne savais pas que la STM en avait acheté. Sûrement un des 300 nouveaux autobus hybrides. J'ai déjà pris des autobus de la série 38-XXX au printemps, mais il me semble que je pouvais ouvrir la fenêtre.

Tous les bus de la STM à partir du #36-018 ont ces grandes fenêtres qui ne s'ouvrent pas.
https://cptdb.ca/wiki/index.php/Soci%C3%A9t%C3%A9_de_transport_de_Montr%C3%A9al_36-001_to_36-027

Les fameux 300 autobus font partie de la commande de 830 bus qui sera livrée à la STM à partir de 2020:

http://www.stm.info/fr/presse/nouvelles/2018/300-bus-supplementaires-a-la-stm---nova-bus-obtient-le-contrat

Modifié par nephersir7
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  • 4 semaines plus tard...

Au tour de la STM et de l'AQTr (Association Québécoise des Transports) de bumper un article d'il y a 3 mois... ¬¬  Ne l'ayant pas trouver ici, le voici.

16 milliards de dollars d’investissements à la STM

AQTr  |  Jeudi 25 avril 2019  |  Mobilité durable

drupal-stm_citemobilite_creditlouis-etie

François Chamberland

Directeur exécutif, Ingénierie, Infrastructures et Projets majeurs  |  Société de transport de Montréal (STM)

Nancy Turgeon

Conseillère corporative - Rélations publiques  |  Société de transport de Montréal (STM)

Les réseaux du métro et des bus entrent dans une imposante phase de développement.

Les dix prochaines années seront sans contredit des années de forte croissance pour les réseaux du métro et des bus de la Société de transport de Montréal (STM). Grâce à des investissements de 16 G$ consacrés à des projets de développement, de modernisation et d’entretien des infrastructures pour la période 2019-2028, la STM amorce la plus imposante phase de son développement depuis la construction du métro dans les années 1960. Ces projets viendront bonifier l’offre de service tout en permettant d’améliorer l’expérience du client dans une perspective de mobilité durable.

L’ambition de la STM est donc d’augmenter la satisfaction de la clientèle afin d’attirer plus de gens vers le transport collectif. En 2018, l’achalandage a cru de près de 5 % alors qu’il avait atteint un nombre record de 429 500 000 de déplacements l’année précédente. Des investissements majeurs sont nécessaires pour répondre à la croissance et, surtout, pour combler un déficit accumulé pendant plusieurs années dans le maintien de ses actifs. Depuis la mise en place de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) en 2017, la STM peut compter sur des revenus fixes lui permettant d’investir dans son réseau. De plus, des projets d’expansion sont présentement en chantier ou en préparation grâce au financement des gouvernements du Québec et du Canada, ainsi que de l’agglomération de Montréal.  Les réseaux du métro et des bus se transformeront graduellement sous les yeux des clients ou dans les coulisses de la Société, toujours dans le but d’améliorer la qualité du service. Jetons un coup d’œil sur les grands projets de la STM pour la prochaine décennie.

Réseau du métro : plus d’AZUR, un garage souterrain et un réseau modernisé

La fin de la dernière année a marqué la livraison complète des 52 trains AZUR et deux trains supplémentaires s’ajouteront au début 2019. Une nouvelle commande de 17 autres trains AZUR a été confirmée en novembre dernier représentant un investissement global de 580 M$. Ces trains seront mis en service progressivement d’ici la fin de l’année 2021 sur la ligne verte. À terme, celle-ci sera desservie à 90 % par les nouveaux trains. La ligne orange, quant à elle, est entièrement desservie par les trains AZUR depuis juin 2018. Le parc de la STM compte désormais un plus grand nombre de trains et la majorité de ceux-ci ont une plus grande capacité d’accueil. La Société peut ainsi offrir un service amélioré, transporter davantage de clients et accroître la fréquence, surtout en période de pointe du matin sur ces deux lignes fortement achalandées.

La construction d’un garage souterrain adjacent à la station Côte-Vertu représente un gigantesque chantier à l’extrémité ouest de la ligne orange. Depuis 2017, la STM a entrepris de creuser un tunnel d’une longueur de 650 mètres, situé à 25 mètres sous le niveau de la rue. Ce projet de 440 M$ permettra de garer 10 trains supplémentaires et d’avoir les installations nécessaires pour faire l’entretien de deux trains. La localisation du garage permettra d’améliorer l’exploitation du réseau en y ajoutant un point de départ pour des trains supplémentaires en heures de pointe, particulièrement sur la ligne orange. Cette ligne, la plus sollicitée du réseau, devrait également connaître l’une des plus fortes croissances de la demande au cours des 20 prochaines années. Ce projet viendra aussi modifier la configuration des voies à la station Côte-Vertu, ce qui permettra d’augmenter la fréquence des trains sur toute la ligne.

Outre ces grands projets, la STM investira 1,5 G$ en 2019 dans l’entretien de son réseau. Depuis l’an dernier, la Société a triplé ses investissements afin de maintenir ou de remettre à niveau ses infrastructures alors qu’elle traînait un déficit depuis plusieurs années. Remplacement d’escaliers mécaniques, construction de nouveaux postes de ventilation, réfection d’édicules, le réseau est en voie de subir une cure de jouvence. Et c’est sans compter les travaux majeurs qui sont en cours aux stations Berri-UQAM, Vendôme, Beaudry, Mont-Royal et Viau.

Cette remise à niveau du réseau souterrain poursuit également l’objectif de le rendre de plus en plus accessible. La STM a accéléré la cadence pour doter ses stations d’ascenseurs. À la fin 2019, 15 stations seront accessibles et l'on prévoit que 41 des 68 stations disposeront d’ascenseurs d’ici à 2025. Cette transformation comporte un degré de complexité élevé puisqu’il faut concevoir l’installation d’ascenseurs dans un environnement existant où les contraintes architecturales sont nombreuses. De plus, la réalisation des travaux doit se faire avec un minimum d’impacts sur le service à la clientèle.

Le déploiement du réseau mobile se poursuit grâce à un partenariat technologique avec les firmes de télécommunications Bell, Rogers, TELUS et Vidéotron. Les lignes orange, jaune et bleue sont complètement branchées. Le service est disponible sur la ligne verte entre les stations Lionel-Groulx et Beaudry alors que neuf nouvelles stations seront branchées en 2019, portant le total à 59 stations.  Le réseau mobile devrait être entièrement implanté en 2020.

Prolongement de la ligne bleue

Le projet de prolongement de la ligne bleue est entré dans sa phase de planification en 2018. À cet effet, la STM, en tant que maître d’œuvre, a mis en place un bureau de projets. Des experts s’affairent notamment à réaliser les plans et les devis du projet. Des investissements de 3,9 G$ permettront d’étendre la ligne bleue de l’actuelle station Saint-Michel à Anjou. Plus précisément, cinq stations de métro seront ajoutées ainsi que 5,8 km de voie souterraine. Deux stations seront connectées à des terminus de bus, dont l’une au SRB Pie-IX. Un garage en bout de ligne pourra accueillir 20 trains et des espaces pour l’entretien du matériel roulant. Les travaux débuteront au cours de l’année 2021 pour une mise en service en 2026.

Réseau de bus : plus de service et de grands pas vers l’électrification

Des investissements de plus de 1 G$ sont entrepris pour améliorer considérablement le réseau de bus sur l’île de Montréal. L’acquisition de 300 bus hybrides est la pierre angulaire du renouvellement du réseau, puisque ceux-ci représentent une augmentation de 15 % du parc actuel. Cet ajout considérable permettra d’offrir plus de fréquences et de ponctualité. La STM a toutefois dû rapidement développer des solutions pour stationner et entretenir ces bus dont la livraison débutera en 2020. Au cours des prochaines années, la STM procèdera à l’agrandissement de trois centres de transport et en construira deux nouveaux.

L’une des nouvelles constructions est le Centre de transport Bellechasse dont le concept a été dévoilé en décembre 2018. Ce futur centre sera construit dans l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie au coût de 254 M$. Il s’agit d’un concept innovateur, fonctionnel et distinctif puisqu’il sera le premier centre de transport multiétages au Canada et le premier centre souterrain en Amérique du Nord. L’ensemble des activités, soit la circulation, l’entretien et le stationnement des bus, sera regroupé à l’intérieur du bâtiment pour minimiser les impacts sur le voisinage. Ce centre sera aussi doté des équipements nécessaires à l’exploitation d’un parc complet de bus électriques. Enfin, une grande plateforme végétalisée sera en partie accessible au public, favorisant son intégration dans le milieu. Les travaux doivent débuter au printemps 2019 et la mise en service est prévue en janvier 2022. Rappelons que la construction de ce centre de transport est devenue nécessaire en raison de la vétusté du Centre de transport St-Denis dont la construction remonte à 1957. Des travaux de réfection de la toiture sont présentement en cours dans ce centre afin d’y prolonger les activités. Il sera cependant démoli lors de l’ouverture du CT Bellechasse.

Un deuxième nouveau centre de transport verra le jour dans l’Est de la ville et pourra accueillir un parc de bus électriques. Les travaux de ce projet de 370 M$ débuteront en 2020 et sa mise en service est prévue pour 2023.

La stratégie d’électrification de la STM est passée en mode accéléré avec la commande, l’an dernier, de 38 bus électriques à technologies variables. Cette approche permettra d'évaluer et de choisir les meilleures technologies pour différentes utilisations. Ces bus s’ajouteront aux trois bus électriques du projet Cité Mobilité qui circulent sur la ligne 36 Monk depuis maintenant deux ans et qui fonctionnent avec une recharge rapide. L’arrivée prochaine de bus électriques engendre des modifications majeures dans neuf centres de transport et trois ateliers d’entretien. Il s’agit d’une étape importante en vue de l’électrification du parc de bus puisque l’objectif que s’est fixé la STM est d’acheter uniquement des bus électriques d’ici au plus tard 2025. Entre temps, la STM recevra plus de 800 bus hybrides, climatisés, dont la livraison est prévue entre 2020 et 2024.

Accélérer les déplacements en bus

L’ARTM va de l’avant avec la construction du SRB Pie-IX et en a confié la maîtrise d’œuvre à la STM. Les travaux de construction du SRB Pie-IX ont débuté en 2018. Ce premier service rapide exploité en site propre et permanent comportera 11 km de voies réservées et 17 stations donnant un accès du nord au sud sur le boulevard Pie-IX. Le SRB offrira une fréquence et une vitesse d’opération qui seront comparables à celles du métro, soit des délais plus courts d’un point à l’autre. Ce projet de 395 M$ sera complété en 2022. Parallèlement à ce service, la STM continue d’implanter des voies réservées, et y intègre de plus en plus la cohabitation avec les vélos et les taxis, pour accélérer les déplacements en surface.

En somme, avec l’augmentation de 15 % du nombre de bus, l’ajout d’un service rapide et de voies réservées de même que l’arrivée du Réseau express métropolitain (REM), dont la mise en service débutera en 2021, le contexte est favorable pour entreprendre une refonte du réseau des bus. L’exercice servira particulièrement à revoir des trajets et les fréquences. Une première étape a été réalisée en 2018 sous forme d’une consultation publique sur le Web. Celle-ci visait à connaître les priorités et les préférences des Montréalais et à déterminer les orientations du futur réseau. La démarche se poursuivra au cours de l’année 2019 avec de nouvelles consultations auprès de la population de différents secteurs de la ville. La refonte sera implantée progressivement de 2020 à 2026 s’arrimera à différents grands projets tels le SRB Pie-IX, le prolongement de ligne bleue et le REM.

La technologie au service du transport adapté

La clientèle du transport adapté verra aussi des améliorations significatives dans ce service. La demande pour le transport adapté continue de croître de 6,5 % chaque année; ce sont plus de 4 millions de déplacements qui sont effectués par la STM et ses partenaires de taxi. Le projet phare, Extra Connecte, consiste en l’implantation du temps réel au transport adapté et vise à faciliter les déplacements des milliers de personnes ayant des limitations fonctionnelles. Nécessitant un investissement total de 24 M$, ce projet a franchi des étapes importantes en 2018 avec la mise en service d’une nouvelle salle de contrôle exclusive au transport adapté et le branchement des 86 minibus de la STM au système de temps réel. Le branchement du parc de véhicules des 14 intermédiaires de taxis a aussi débuté en 2018 et se poursuit en 2019. Une fois cette étape complétée, la clientèle pourra être informée de l’arrivée imminente de son véhicule et, d’un point de vue opérationnel, le projet Extra Connecte permettra d’optimiser davantage l’utilisation des ressources financières et véhiculaires.

L’électrification des véhicules du transport adapté figure également dans la stratégie globale de la STM et un projet de démonstration au transport adapté est prévu en 2019-2020.

Excellence en mobilité

Le transport collectif montréalais entre définitivement dans une nouvelle ère, propulsé par de nouvelles technologies et, surtout, par des investissements massifs de tous les paliers de gouvernement. Ce contexte est donc favorable pour permettre à la STM de réaliser sa vision d’excellence en mobilité. Avec 16 milliards de dollars en investissements, dont 8 M$ seront consacrés au maintien de ses actifs sur 10 ans, la STM pourra assurer la base de la qualité de son service. De plus, les importants projets de développement apporteront de nouvelles solutions qui auront un impact considérable sur l’amélioration des services à la clientèle, et ce, tant pour le métro que pour le réseau des bus.

 Référence :

Renée Amilcar, Nancy Turgeon, « Cinq solutions pour accueillir 300 bus supplémentaires à la STM», routes et transports, vol. 47, no 2, p. 24-27

https://aqtr.com/association/actualites/16-milliards-dollars-dinvestissements-stm

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  • 1 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Beaucoup est misé sur le REM mais il ne faudra pas s'asseoir sur ses lauriers si ça change bel et bien la donne.. Continuer de prolonger les lignes et en créer de nouvelles, avec de nouvelles technologies aussi!

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2384887/la-part-dutilisation-du-transport-collectif-ne-change-pas-a-montreal/

La part d’utilisation du transport collectif «ne change pas» à Montréal

 

Malgré d’importants investissements en transport collectif dans la région métropolitaine, les Montréalais ne changent pas pour autant leurs habitudes de déplacement, du moins pour le moment. Et pour cause, la part d’utilisation du transport en commun est demeurée relativement stable dans les dernières années.

C’est le constat que fait l’experte en transport à l’École Polytechnique, Catherine Morency.

«En termes de grandes transformations, il ne s’est littéralement rien passé, a-t-elle conclu jeudi en marge du Congrès sur les politiques de transport collectif organisé par l’Association canadienne du transport urbain (ACTU).

«On dit qu’on fait beaucoup en transports, mais on ne doit pas faire assez ou alors on ne fait pas les bonnes choses», a-t-elle ajouté lors d’une allocution devant une salle comble.

Les «grandes attentes» du public et du monde politique envers les nouvelles technologies de transport, dont les véhicules autonomes ou électrifiés, «retardent la prise de décisions» à presque tous les paliers gouvernementaux en ce moment, selon elle.

Une occasion manquée?

D’après des données du Département de génie civil de Polytechnique, environ 24% des déplacements actuels dans le Grand Montréal pourraient se faire à pied (4,9%) ou à vélo (19,1%). «Pendant ce temps-là, nos véhicules sont plus gros, plus énergivores et plus vides. On a manqué l’occasion dans les dernières années de réduire notre consommation énergétique», lance la spécialiste.

Si l’industrie de l’automobile semble de moins en populaire, la part des camions légers sur les routes est toutefois passée de 24,5% à 34,2% entre 2005 et 2015, dans la province.

À la Société de transport de Montréal (STM), le président Philippe Schnobb se fait plus rassurant.

«On constate qu’on a de plus en plus de clients, on dit même à certains égard qu’il y en a trop. On a atteint de nouveaux records encore cette année. Ces gens-là viennent de quelque part.» -Philippe Schnobb

Il reconnaît malgré tout que les défis sont grands. «C’est sûr qu’il faut améliorer la performance et la perception de ceux qui ne sont pas dans le réseau. Simplifier l’accès, augmenter le service, c’est notre but constant», considère-t-il. L’offre dans le métro a augmenté de 15% depuis quatre ans selon lui.

Des candidats réagissent

Pour la candidate du Nouveau parti démocratique (NPD) dans Honoré-Mercier, Chu Anh Pham, ce statu quo s’expliquerait par le fait que les investissements ont «essentiellement servi à renouveler la flotte de bus et de wagons» dans les dernières années à Montréal.

«L’offre n’a pas vraiment augmenté en soi, donc il faut réinvestir. Le jour où on aura des transports conviviaux, ça changera. En ce moment, t’embarques dans le métro ou dans le bus, mais t’es complètement coincé. C’est loin d’être attrayant.» -Chu Anh Pham

Envisageant «plus d’autobus» à Montréal dès 2020, la néo-démocrate soutient qu’un gouvernement fédéral doit faire plus qu’être qu’un «bailleur de fonds». «On doit être un partenaire visionnaire en respectant que ce n’est pas au fédéral de dire quel serait le meilleur mode de transport», juge-t-elle.

Bouleversements à venir

Même son de cloche pour la candidate libérale dans Outremont, Rachel Bendayan, qui mise sur le Réseau express métropolitain (REM) pour renverser la tendance. «Il faut continuer d’innover, avance-t-elle. Si veut changer les habitudes, il faut aussi donner le goût aux usagers.»

Le REM, dont la capacité atteindra plus de 42 000 personnes en heures de pointe, accélérera la plupart des trajets à Montréal selon elle, et sera «très emprunté».

«On continue d’être à l’écoute, lance-t-elle aux leaders municipaux dont la mairesse Valérie Plante. Si le message, c’est qu’il faut travailler encore plus ensemble, alors c’est bien reçu.»

De son côté, le candidat du Bloc québécois dans Saint-Hyacinthe-Bagot, Simon-Pierre Savard-Tremblay, est catégorique.

«On va se battre pour que l’argent fédéral soit versé aux différents projets, en espérant qu’ils soient le plus écoresponsables possibles, juge-t-il, disant viser «autant que possible» l’électrification des transports en attendant la fin du modèle de la voiture individuelle.

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