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Palais des Congrès (agrandissement post-2020)


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C'est Québec qui doit comprendre ça parce que c'est de là que vient l'argent. Mais ils sont devenus tellement obsédés par leurs coupures qu'ils ne font plus la différence entre une dépense et un investissement.

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C'est Québec qui doit comprendre ça parce que c'est de là que vient l'argent. Mais ils sont devenus tellement obsédés par leurs coupures qu'ils ne font plus la différence entre une dépense et un investissement.

 

Sauf pour financer une étude de 20 millions de $ pour dans le Nord déjà jugée inutile par une autre étude précédente. Ou pour embellir des bureaux de comtés de certains députés libéraux...

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Finalement on n'est jamais bien loin de la politique, qui est en fait indissociable de l'économie. Parce que là où il y est question d'argent, le pouvoir rôde assurément et pas toujours pour les bonnes raisons, on s'entend.

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Je crois effectivement que l'État doit continuer à faire des investissements stratégiques tout en travaillant sans relâche pour l'assainissement de nos finances publiques. Par contre, comme le mentionnait acpnc, les libéraux semblent vouloir réduire ce genre d'investissement, plutôt que de cesser le gaspillage et rendre l'État plus efficace et redevable. C'est inquiétant.

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C'est inquiétant parce que c'est un choix politique plutôt qu'économique et en plus à très courte vue. On frappe bien plus l'imaginaire du public en coupant de gros projets dont la nécessité est moins évidente pour monsieur-madame tout le monde, qu'en coupant véritablement le gaspillage et en rendant l'État plus efficace. Mais si on coupe des infrastructures qui servent justement à faire croître les revenus de la ville et de la province sur le long terme, on se coupe soi-même l'herbe sous le pied.

 

Personne n'est contre la rationalisation des comptes publics, mais comme dit l'expression: on ne doit pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

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Personne n'est contre la rationalisation des comptes publics, mais comme dit l'expression: on ne doit pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

 

Ou avec certaines réformes, on jette le bébé à la place de l'eau du bain...

 

 

Revenant au Palais des congrès, j'espère qu'il y aura un agrandissement. On se tient parmi les meneurs pour les congrès internationaux, ça ne veut pas dire qu'il faille se croiser les bras. Il faut au contraire innover et nous donner de nouveaux avantages concurrentiels avant que nos compétiteurs nous rattrapent ou nous dépassent. Vous pensez que Toronto aime ça ne pas être au premier rang au Canada?

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On obtient toujours en fonction des efforts déployés et ici dans l'industrie des congrès, il faut voir des années à l'avance, parce que les gros congrès se planifient parfois 5-10 ans avant la tenue de l'événement. Il ne faut donc pas que la machine roule à vide et que l'on manque de précieuses occasions, faute d'espace. En affaires il faut prévoir, avoir une attitude agressive et déterminée, tout en détenant tous les outils nécessaires pour faire compétition avec les meilleurs. Il serait donc très mal avisé de négliger notre capacité d'accueil, car d'autres n'attendent que cela pour nous doubler.

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Partons de la constatation que la dimension politique est incontournable. Dans cet univers, ce n'est pas uniquement ce que "pense" le gouvernement qui compte (par exemple quand il s'agit d'établir une juste distinction entre "dépense et "investissement") mais tout autant la perception qu'en aura la population.

 

Imaginons qu'une compagnie (secteur privé) annonce un investissement de, disons, 500 millions$, quel que soit le projet ou secteur d'activité. Tout le monde (ou presque) applaudira.

 

Quand le gouvernement fait une annonce semblable, on n'a pas nécessairement la même réaction, et pour cause! On voit d'abord l'impact sur le service de la dette. Les bénéfices, s'il y en a, ne se traduiront pas toujours en argent sonnant.

 

Par contre, quand Hydro-Québec annonce un pareil investissement, on comprend "généralement" que cela se traduira éventuellement par des revenus accrus, avec un taux de rendement au moins égal et souvent supérieur au coût de la dette.

 

ALORS, dans ce cas spécifique d'un projet d'agrandissement du Palais des Congrès de Montréal, il y aurait un intérêt évident à "structurer" le financement (et beaucoup d'autres "choses") de telle sorte que les revenus attendus de la réalisation du projet soient TOUS attribués au promoteur-propriétaire; en effet, dans le régime actuel, une portion importante, possiblement majoritaire, des bénéfices induits, se retrouvent sous la forme d'impôt sur le revenu et de taxe de vente, qui vont directement dans les coffres de l'Etat sans passer par les comptes du "Palais".

 

Cela, c'est le principe. Pour que cela soit réalisable, des transformations considérables du régime fiscal seraient nécessaires. Autant dire que ce n'est pas pour demain.

 

En attendant, une alternative infiniment plus simple consisterait pour le gouvernement à faire valoir l'impact économique positif du projet. Malheureusement, ce type d'argument a perdu énormément de crédibilité au fil des ans, ayant été utilisé abusivement par les politiciens dans le passé--par exemple, à la limite, creuser un trou et le reboucher allait paraît-il générer plus de bénéfices que les dépenses que le """projet""" allaient entraîner.

 

Finalement en désespoir de cause, on pourrait songer à se tourner vers le secteur privé (pas juste pour construire, mais surtout pour fournir l'investissement requis, et ensuite gérer). Mais on se retrouve avec le même problème: une trop grande part es bénéfices générés "échappent" au promoteur, ce qui rend le projet non rentable pour lui. Dans ce cas, une subvention annuelle suffisante pour générer un rendement acceptable pourrait faire l'affaire. Sauf que...la perception politique de cette approche pourrait être périlleuse...

 

Ce qui signifie: retour à la case DÉPART. Le gouvernement a un gros défi de communication devant lui pour convaincre la population du bien-fondé d'un investissement pour l'agrandissement du Palais.

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