louisleonardo Posté(e) 8 décembre 2019 Partager Posté(e) 8 décembre 2019 Le 2019-12-05 à 20:50, FrancSoisD a dit : En parallèle à la compétition agressive de l'automobile vient celle des opérateurs de trains de marchandises, qui possèdent presque tous les rails du Canada et des É-U. Ils donnent priorité absolue à leurs trains, quitte à laisser poireauter des trains de passagers interurbains (et de banlieue) sur des voies d'évitement parfois plus d'une heure, comme ça arrive régulièrement à des milliers de voyageurs de Via dans le corridor Toronto-Mtl, et comme ça m'est déjà arrivé au Nouveau-Brunswick à l'aller ou au retour d'Halifax... 🐌 Bien évidemment, ceci est sans compter l'immobilisme éhonté des gouvernements de nos 2 pays, celui au sud étant le pire: retirant toutes subventions dont bénéficiait Amtrak et ajoutant moult obstacles technocratiques aux divers projets de trains à moyenne et grande vitesse rendus à divers stades de développement, notamment en Californie, au Texas et en Floride... Pour revenir à l'Europe, il y a aussi que dans nombre de pays l'offre est très variée et couvre une grande partie des territoires nationaux: ça va du TGV, aux trains interurbains à vitesse conventionnelle desservant des villes intermédiaires, aux trains (inter-)régionaux, puis ceux touristiques saisonniers, sans compter les auto-trains (anciennement "train auto-couchette" en France, qui transportent des passagers et leur véhicule, quoique ce service sera éliminé cette année en France car déficitaire), puis les trains du tunnel sous la Manche dont une partie transporte des autos et poids lourds. 👌 En effet, le potentiel est gigantesque en Amérique du Nord pour un réseau ferroviaire digne de ce nom et pourtant rien n'est fait. Un TGV dans le corridor Québec-Windsor aurait un impact démographique et économique immense. En France, depuis l'arrivée de la ligne de TGV Bordeaux-Paris, il y a des travailleurs bordelais qui font l'aller-retour tous les jours - durant les 2 heures de trajet ils peuvent travailler ou se reposer. Je suis sûr que ça faciliterait la vie de beaucoup d'employés fédéraux à Ottawa. et bien sûr de gens qui veulent faire le trajet Montréal-Toronto. 4 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FrancSoisD Posté(e) 8 décembre 2019 Partager Posté(e) 8 décembre 2019 5 hours ago, louisleonardo said: En effet, le potentiel est gigantesque en Amérique du Nord pour un réseau ferroviaire digne de ce nom et pourtant rien n'est fait. Un TGV dans le corridor Québec-Windsor aurait un impact démographique et économique immense. En France, depuis l'arrivée de la ligne de TGV Bordeaux-Paris, il y a des travailleurs bordelais qui font l'aller-retour tous les jours - durant les 2 heures de trajet ils peuvent travailler ou se reposer. Je suis sûr que ça faciliterait la vie de beaucoup d'employés fédéraux à Ottawa. et bien sûr de gens qui veulent faire le trajet Montréal-Toronto. +100! 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KOOL Posté(e) 8 décembre 2019 Partager Posté(e) 8 décembre 2019 6 hours ago, louisleonardo said: En France, depuis l'arrivée de la ligne de TGV Bordeaux-Paris, il y a des travailleurs bordelais qui font l'aller-retour tous les jours - durant les 2 heures de trajet ils peuvent travailler ou se reposer. Bien vu sauf que par les temps qui courent il n'y a qu'un seul TGV sur six qui roule, sans oublier que le RER et le métro de Paris sont presque paralysés. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
danny12345 Posté(e) 9 décembre 2019 Partager Posté(e) 9 décembre 2019 On 2019-12-08 at 3:39 AM, louisleonardo said: En effet, le potentiel est gigantesque en Amérique du Nord pour un réseau ferroviaire digne de ce nom et pourtant rien n'est fait. Un TGV dans le corridor Québec-Windsor aurait un impact démographique et économique immense. En France, depuis l'arrivée de la ligne de TGV Bordeaux-Paris, il y a des travailleurs bordelais qui font l'aller-retour tous les jours - durant les 2 heures de trajet ils peuvent travailler ou se reposer. Je suis sûr que ça faciliterait la vie de beaucoup d'employés fédéraux à Ottawa. et bien sûr de gens qui veulent faire le trajet Montréal-Toronto. Les centres de populations sont plus distants en Amérique qu'en Europe. Les ménages ont davantage de voitures ici que là-bas, donc davantage de compétition de l'automobile. Créer un réseau nord-américain de TGV coûterait une fortune, et aurait besoin de subvention massive pour être construit et opéré. Je ne dis pas que je suis pour ou contre un mode plus qu'un autre... simplement je crois que la preuve reste à faire concernant le potentiel d'un tel réseau. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) 9 décembre 2019 Partager Posté(e) 9 décembre 2019 1 hour ago, danny12345 said: Les centres de populations sont plus distants en Amérique qu'en Europe. Les ménages ont davantage de voitures ici que là-bas, donc davantage de compétition de l'automobile. Créer un réseau nord-américain de TGV coûterait une fortune, et aurait besoin de subvention massive pour être construit et opéré. Je ne dis pas que je suis pour ou contre un mode plus qu'un autre... simplement je crois que la preuve reste à faire concernant le potentiel d'un tel réseau. There are certain population clusters and corridors like Boston/NYC/DC, Mtl/Ott/TO, California, etc,...where the TGV is not only practical but also economically viable. 3 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MtlMan Posté(e) 10 décembre 2019 Partager Posté(e) 10 décembre 2019 Il y a 19 heures, vincenzo a dit : There are certain population clusters and corridors like Boston/NYC/DC, Mtl/Ott/TO, California, etc,...where the TGV is not only practical but also economically viable. Tout à fait! Et après ça, ça pourrait être envisageable de lier les clusters entre eux. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
danny12345 Posté(e) 10 décembre 2019 Partager Posté(e) 10 décembre 2019 23 hours ago, vincenzo said: There are certain population clusters and corridors like Boston/NYC/DC, Mtl/Ott/TO, California, etc,...where the TGV is not only practical but also economically viable. Oui, certains corridors. @louisleonardo a mentionné un 'réseau digne de ce nom', donc on comprends un réseau inter-relié et maillé, avec correspondances, etc., comme en Europe. Les corridors que tu mentionnes sont tous isolés les uns des autres. On est loin d'un réseau. Et concernant le économiquement viable, peux-tu partager tes sources? Mêmes si la demande dans ces corridors est importante, les coûts de construction d'un réseau dédié, en milieu urbain ou péri-urbain, sera très élevé. Viable? moui, si massivement subventionné. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JB667 Posté(e) 10 décembre 2019 Partager Posté(e) 10 décembre 2019 I thought this thread was about Central Station? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
man with the golden gun Posté(e) 10 décembre 2019 Partager Posté(e) 10 décembre 2019 il y a 2 minutes, JB667 a dit : I thought this thread was about Central Station? This is an excellent observation. Thank you. 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ScarletCoral Posté(e) 17 septembre 2020 Partager Posté(e) 17 septembre 2020 Nouvelle sur Cominar. 👇 il y a 6 minutes, ScarletCoral a dit : https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-09-16/immobilier/cominar-se-prepare-a-sa-mise-en-vente.php Cominar se prépare à sa mise en vente PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE Propriétaire de Place Alexis Nihon, de la gare Centrale et du Mail Champlain (photo), Cominar est l’un des plus importants fonds de placement immobilier diversifiés du Canada. Frappée de plein fouet par la pandémie, la plus grande société foncière québécoise se prépare à tous les scénarios, y compris celui d’une vente pure et simple de l’entreprise. Publié le 16 septembre 2020 à 6h00 ANDRÉ DUBUC LA PRESSE Le conseil des fiduciaires du fonds de placement immobilier (FPI) Cominar lance « un processus d’examen stratégique structuré afin d’identifier, d’examiner et d’évaluer une vaste gamme d’options stratégiques potentielles dont il pourrait se prévaloir dans le but de continuer à accroître la valeur pour les porteurs de parts », a annoncé la société mardi en fin de journée. Ce genre de charabia prépare généralement la vente de l’entreprise à un tiers ou encore la disposition de portions significatives de l’actif de la société. Le Fonds n’avait rien à ajouter au-delà du communiqué. « Le FPI n’a pas établi d’échéancier définitif pour l’achèvement du processus d’examen stratégique, et aucune décision n’a été prise à ce jour. Rien n’assure que ce processus d’examen stratégique mènera à une transaction ni, si une transaction est entreprise, les modalités ou l’échéancier de celle-ci. Le FPI n’a actuellement pas l’intention de communiquer de faits nouveaux supplémentaires relativement à ce processus. » À risque Un autre siège social québécois est donc à risque. La semaine dernière, Cogeco a fait l’objet d’une offre d’achat hostile par Altice USA. La famille Audet, actionnaire de contrôle par l’entremise d’actions multivotantes, a refusé l’offre de 10 milliards. Il n’y a pas d’actionnaires de contrôle ni d’actions à droit de vote multiple chez Cominar, fondée par feu Jules Dallaire. Le premier actionnaire est FrontFour Capital, un actionnaire militant, avec 8 % des actions, selon Refinitiv. La firme américaine est un gestionnaire d’actif non traditionnel. La société du Connecticut a fait sentir sa présence en décembre 2018 quand elle avait forcé l’entrée de son fondateur Zach George au conseil des fiduciaires, où il siège toujours. Dans la foulée, le président du conseil Alban D’Amours avait décidé de ne pas se représenter. INFOGRAPHIE LA PRESSE Pas plus tard qu’en mai dernier, FrontFour a racheté pour 2,3 millions de dollars de parts de Cominar sur faiblesse des cours. La part de Cominar se vend à 7,20 $. Il faut reculer plus de 20 ans pour voir la part de Cominar se vendre à vil prix. La Caisse de dépôt détient 8,5 millions de parts, soit un peu moins de 5 % des parts en circulation. La famille Dallaire en détenait 9 millions à la fin de 2017. On ignore combien il lui reste de parts aujourd’hui. Refinitiv ne la recense pas dans les principaux actionnaires. Objet de fierté Propriétaire de Place Alexis Nihon, de la gare Centrale et du Mail Champlain, Cominar est l’un des plus importants fonds de placement immobilier diversifiés du Canada. Elle détient 315 immeubles de bureaux, des centres commerciaux et des entrepôts d’une superficie de 35,9 millions de pieds carrés et d’une valeur de 6,6 milliards. Les immeubles sont situés dans les régions de Montréal, de Québec et d’Ottawa. Longtemps objet de fierté pour les Québécois qui travaillent en immobilier, Cominar se porte mal depuis des années. Le prix de la part a atteint son sommet il y a huit ans déjà. La fin du règne de Michel Dallaire, en poste de 2005 jusqu’à ce qu’on lui montre la porte en 2017, a été marquée par une certaine complaisance. En 2014, on écrivait que le conseil des fiduciaires comptait deux membres qui avaient plus de 75 ans, dont le président qui avait alors 89 ans. Quatre de ses neuf membres siégeaient au conseil de Cominar depuis 16 ans. Cominar s’est trouvée endettée au moment où les fermetures des magasins Target et Sears sont survenues. Ses revenus nets d’exploitation ont glissé pendant une longue succession de trimestres. Sylvain Cossette, qui a remplacé Michel Dallaire au début de 2018, a mis en place un plan de restructuration qui avait commencé à montrer des signes encourageants quand la pandémie est venue terrasser le convalescent. Courant après ses loyers et devant absorber une baisse de la juste valeur de son portefeuille de 331 millions au deuxième trimestre, Cominar a dû se résoudre à réduire sa distribution en août. C’est la troisième fois depuis août 2014 que le FPI réduit la rémunération versée aux détenteurs de parts. En août 2014, elle versait 12,25 cents par part chaque mois. En septembre, elle va leur verser 3 cents. Le processus de révision stratégique sera supervisé par des administrateurs indépendants, soit Luc Bachand, Paul Campbell, Mitchell Cohen, Zachary George et Karen Laflamme. Financière Banque Nationale et BMO agissent à titre de conseillers financiers. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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