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Transports en commun - Discussion générale


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On va simplifier.

 

Si t'as 2 citoyens dans une ville (oui une ville de 2 citoyens), ils ont le même revenues et à la fin de l'année ils ont tout dépensé.

 

Si un prends l'auto et l'autre le métro, on s'entend que celui qui a une auto est entrain de subventionner celui qui prends le métro?

 

Et on le sait très bien, il y a plus de propriétaires d'autos que d'utilisateurs de transport en commun.... qui subventionne qui d'après toi?

 

Regardons les dépenses des automobilistes qui deviendront des revenus pour les gouvernements et qui pourront servir à subventionner le transport en commun.

 

Premièrement, je ne compterai pas la TPS ni la TVQ puisque ces taxes se retrouvent sur la plupart des produits. Si quelqu’un ne possède pas de voiture, cette personne dépensera son argent sur autre chose et paiera la TPS et la TVQ de toute façon. Cependant, les taxes supplémentaires que l’on retrouve sur l’essence comptent comme une dépense que les automobilistes ont à défrayer que les non-automobilistes n’ont pas à payer directement.

 

Voyons maintenant les frais gouvernementaux que doivent payer les automobilistes :

 

-Les taxes supplémentaires sur l’essence (incluant le 1,5 cent pour l’AMT dans la région de Montréal);

-Les péages (on n’en a pas encore au Québec, mais ça s’en vient probablement);

-Les frais de contraventions;

-Les parcomètres et autres frais de stationnement;

-Les permis de conduire, l’immatriculation et la SAAQ;

-Autres?

 

 

Regardons ces frais un par un.

 

-Les taxes sur l’essence apportent des revenus aux gouvernements fédéral et provincial. Aucun doute là-dessus que les automobilistes payent plus.

 

-Les péages (que nous n’avons pas encore au Québec) servent à payer pour un service spécifique sur le principe de l’utilisateur-payeur. Ça devient une surtaxe si la route ou le pont en question est déjà payé par les automobilistes avec d’autres frais.

 

-Les frais de contraventions sont en quelque sorte des frais volontaires. Admettons tous qu’il nous arrive parfois de ne pas suivre le Code de la route à la perfection. Il est possible que l’on reçoive une contravention qui n’ait pas été pleinement méritée, mais combien de fois une contravention aurait été méritée, mais n’a pas été donnée? De plus, ces frais servent à payer pour de la présence policière sur les routes, prévenant partiellement les comportements dangereux et apportant de l’aide en cas d’accident.

 

-Les parcomètres et frais de stationnement sont d’autres frais pour un service précis. Si on trouve que les frais de parcomètres à Montréal sont trop élevés à Montréal, alors on verra une forte diminution de voitures stationnées à Montréal et les autorités devront baisser leurs prix pour augmenter le pourcentage d’occupation des stationnements sur rue. Si les taux d’occupation demeurent toujours élevés, ça veut dire que la demande accepte le pris proposé pour le stationnement. C’est une simple question d’offre et de demande.

 

-Les permis de conduire et les frais d’immatriculation et la SAAQ sont aussi des frais reliés à des services directs. Oui, il serait probablement possible de mieux gérer ces services pour en réduire les coûts, mais c’est aussi vrai pour les utilisateurs du transport en commun et la gestion des sociétés de transport. Les automobilistes ne sont pas les seuls à faire face à de la bureaucratie inefficace… La gestion des permis de conduire et l’immatriculation sont des services essentiels pour contrôler les conducteurs délinquants (ou du moins essayer de les contrôler) et l’immatriculation a un rôle à jouer entre autres au niveau des vols de voiture. Les frais d’assurance de la SAAQ servent à défrayer les coûts des accidents de la route. Plusieurs diront que c’est injuste puisque les piétons qui ne payent pas de SAAQ ont quand même une couverture et ne dédommagent pas les automobilistes quand le piéton en question est l’unique responsable de l’accident. Le Québec a choisi un système de « no fault », pour le meilleur et pour le pire. Si ce n’était du no fault, il faudrait probablement payer davantage en frais d’assurance pour enrichir les avocats. D’une façon ou d’une autre, on paye. Cependant, ce système pourrait être à revoir.

 

-Touts autres frais auxquels je n’aurais pas pensé.

 

 

 

Voyons maintenant les bénéfices des automobilistes, c’est-à-dire ce que les gouvernements leur payent :

 

-Construction et entretien des ponts, des routes et des viaducs (entretien variable, admettons-le);

-Déneigement et abrasifs;

-Présence policière et autres véhicules d’urgence;

-Place de stationnements sur rue;

-Droit de polluer;

-Autres?

 

Regardons les un par un :

 

-Combien de milliards est-ce que le gouvernement du Québec met-il annuellement pour la construction de nouvelles routes? Combien pour l’entretien et les réparations? À la fois trop et pas assez. Trop parce que les constructeurs semblent tricher au niveau des appels d’offres et pas assez parce que nos infrastructures s’effondrent. Si on décidait de réellement combattre la corruption, on pourrait diminuer les frais pour la construction et l’entretien des routes. On pourrait aussi choisir des matériaux plus modernes et plus efficaces et améliorer les méthodes de gestion (peut être des PPP). D’un autre côté, il faudra remettre à jour nos infrastructures existantes. De plus, j’entends souvent dire sur ce forum qu’on se paye trop de services au Québec, par rapport à nos moyens. C’est probablement vrai. Mais ce l’est probablement aussi au niveau des routes. On ne paye pas assez de taxes (ou nos frais d’électricité ne sont peut-être pas assez élevés) pour nous payer le système de santé que nous voulons, mais peut être que les automobilistes ne paient pas assez à leur tour pour le système routier qu’ils veulent.

 

-Le déneigement et l’épandage d’abrasifs sont d’autres dépenses qui servent les automobilistes, mais qui servent aussi les piétons (et parfois les cyclistes). Malgré qu’à Laval, il y a plusieurs rues sans trottoir dont seul le centre semble être déblayé. Certains diront que les piétons n’ont qu’à porter ces crampons. Dans ce cas peut-être que les automobilistes devraient installer des chenilles à leur voiture. On sauverait des millions en déneigement et déglaçage! De plus, il y a beaucoup plus de surfaces de routes à déblayer que de surface de trottoir. Et n’oublions pas que bien que ce ne soit pas tous les piétons qui sont aussi automobilistes, tous les automobilistes (ou presque) doivent marcher un jour ou l’autre.

 

-La présence policière et de véhicules d’urgence de la route, bien que prioritairement destinée aux automobilistes, peut aussi servir les non-automobilistes. Il y a plus de policiers sur la route pour surveiller les infractions, mais ces mêmes policiers peuvent aussi intervenir dans une situation d’urgence qui n’implique pas de voiture. Les frais de contraventions payent en partie pour ces services, mais une autre partie est chargée à tous les citoyens (je n’ai pas les chiffres, mais je doute que les seuls revenus de contraventions, des frais « volontaires » je le rappelle, ne financent ces services). Le financement et les bénéfices de ces services affectent donc tant les automobilistes que les non-automobilistes.

 

-Les places de stationnement sur rue ne représentent pas un coût direct pour les villes, mais plutôt un coût d’opportunité. L’espace dévolu pour le stationnement sur rue pourrait être consacré pour bien d’autres fonctions. Premièrement, pour l’élargissement des trottoirs. Comme je l’ai mentionné, les automobilistes sont à un moment ou un autre des piétons, ils utilisent donc eux aussi les trottoirs. Les tenants du transport en commun vous diraient qu’on devrait plutôt utiliser ces espaces pour des voies réservées ou des tramways. On pourrait aussi utiliser ces espaces pour des terrasses permanentes (et aller chercher des revenus de taxes tout en augmentant le potentiel commercial de certaines rues). En fait, si l’espace réservé pour le stationnement sur rue était transformé en espace de développement pour des bureaux ou des condos, imaginez les revenus de taxes que les villes pourraient recevoir. Évidement, je sais que ce n’est pas possible de déplacer les espaces de stationnement sur rue et de les transformer en terrains pour la construction de tours, mais considérons simplement le fait que l’utilisation du sol des villes pourrait être plus rentable s’il était utilisé à autre chose qu’à du stationnement. Ce point est purement académique à Montréal puisque l’espace ne manque pas dans la région et qu’il y a un grand nombre de terrains de stationnements qui ne demandent qu’à être développés (sauf que parfois les NIMBYs n’aiment pas ça).

 

-Le droit de polluer représente le fait que les automobilistes peuvent laisser aller leurs gaz d’échappement, gratuitement peu importe ce que ça peut coûter à la société (et je ne parle même pas de la pollution visuelle et auditive que représentent certaines voitures…). Il y a un principe du capitalisme qui dit que l’on peut fabriquer, vendre et acheter ce que l’on veut pourvu qu’on en assume tous les frais. Cependant, dans notre système, on accepte que les frais entrainés par les « résidus » des produits (que ça soit des gaz, des liquides ou des déchets solides) soient assumés par l’ensemble de la société (du moins les frais engendrés par la population en général, certains types de déchets doivent être jetés selon certains protocoles et des compagnies ont à payer pour se débarrasser de leurs résidus). Cette mise en commun des résidus (ce qu’on pourrait communisme de résidus) fait en sorte qu’un gros producteur de déchet (par exemple un gros consommateur ou quelqu’un qui ne recycle pas) paiera le même prix qu’un faible producteur de déchets. C’est la même avec les gaz d’échappement. Les automobilistes peuvent donc polluer davantage que les non-automobilistes tout en faisant payer la société. Certains diront que les gaz d’échappement ne polluent pas vraiment. Il y a tout le débat sur les gaz à effet de serre. Plusieurs ont lancé des arguments contre cette théorie, parfois de bonne foi, parfois de mauvaise foi. Moi, ce que je me dis c’est que la planète est un système très balancé et très fragile. Débalancer ce système en y ajoutant quantité de gaz ne peut certainement pas être une bonne chose. Il y a quelques années, la DSP de Montréal (là ou je travaille mais pas dans le département qui a fait cette étude) a publié une étude qui démontrait qu’environ 1500 personnes par année mourraient à Montréal suite à la pollution atmosphérique. Supposons que cette étude soit alarmiste (et je n’ai aucune raison de croire que c’est le cas) et que seulement la moitié ou le quart de ce nombre meurt de la pollution, c’est quand même trop, surtout que ça pourrait être évitable (peut être pas complètement, mais au moins partiellement). Avez-vous déjà vu de quoi à la neige en hivers quand une voiture stationnée avec le moteur en marche y colle son pot d’échappement? Elle passe du blanc au noir. Et on respire tout ça! Est-ce que c’est vraiment bon pour nous? Combien est-ce que ça coute au système de santé? Je suis sûr que certains pourront trouver des études qui démontrent « hors de tout doute » que les gaz d’échappement ne causent aucun dommage à la santé et que c’est même bénéfique. Il y a aussi des études tout aussi sérieuses qui démontrent « hors de tout doute » que la Terre est plate. En gros, je crois que dans le meilleur des cas les gaz à effet de serre nous rendent malades et dans le pire des cas, ils rendent la planète malade. Dans les deux cas, je crois que ça serait préférable de diminuer la quantité de ces gaz. Je réalise que ça n’est pas possible de le faire complètement, encore moins de la faire d’un seul coup, mais il y a plusieurs actions possibles. Ajoutons que les automobilistes ne sont pas les seuls responsables de ces gaz, mais que des industries (fabriquant des produits pour tout le monde) et le chauffage de certaines maisons sont d’autres sources de gaz à effet de serre. Je ne veux pas ici relancer le débat sur le réchauffement de la planète (il y a déjà un fil pour ça), mais simplement noter que nous payons tous la facture même si nous ne possédons pas de voiture.

 

-Touts autres bénéfices auxquels je n’aurais pas pensé.

 

 

 

Comparons maintenant les revenus et les dépenses des gouvernements impliquant les automobilistes.

 

-Le gouvernement fédéral collecte les taxes sur l’essence et fournit la présence de la GRC sur les routes. Le Fédéral est aussi responsable de certains ponts au Québec. À première vue, je dirais que ce gouvernement empoche plus de la part des automobilistes qu’il n’en donne.

 

 

-Le gouvernement du Québec empoche les taxes sur l’essence, des frais de contraventions, et tous les frais de permis de conduire, d’immatriculation et de la SAAQ. Le Provincial offre en retour la construction, l’entretien, la réparation et le déneigement des routes de même que la présence policière sur les routes. Je n’ai pas les chiffres, mais je dirais que le gouvernement du Québec paye plus que ce que ne rapportent les automobilistes pour les routes (je peux me tromper à ce sujet).

 

-Au niveau du municipal, les revenus sont les contraventions et les frais de stationnement. Les contraventions sont des frais « volontaires » et le stationnement est un service direct. Les villes doivent cependant construire, entretenir et déneiger leurs réseaux routiers (parfois avec l’aide des paliers supérieurs de gouvernements). Elles doivent aussi fournir des véhicules d’urgence et de la présence policière et avoir des places de stationnement sur rue. Si on prend une ville comme Laval, elle ne perçoit pratiquement aucuns frais aux automobilistes (à part les contraventions et certaines places de stationnement sont payantes, je crois), alors qu’elle doit fournir toute la gamme de services que les municipalités offrent aux automobilistes.

 

-Il n’y a pas encore de péages, donc personne n’empoche ces revenus.

 

-Le droit de polluer est payé par tout le monde.

 

 

 

N’oublions pas que les routes en Amérique du Nord ont été généralement construites par les gouvernements et payées par les contribuables. Les premiers bénéficiaires ont été les manufacturiers de voitures et les pétrolières. Ce fut une décision qui avait du sens à l’époque et qui en a encore aussi aujourd’hui. Il faut cependant être honnête et admettre que les automobilistes payent pour avoir le droit de conduire, mais ils en reçoivent aussi beaucoup.

 

 

 

Je sais, je n’ai pas encore abordé le sujet du transport des marchandises, ni des bénéfices que reçoivent non-automobilistes du réseau routier, ni des subventions que reçoivent les usagers du transport en commun. Il est tard et je vais adresser ces sujets demain ou plus tard cette semaine (ce post est plus long que je ne l’avais prévu…).

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Il faut cependant être honnête et admettre que les automobilistes payent pour avoir le droit de conduire, mais ils en reçoivent aussi beaucoup.

 

J'ai une flotte de 8 camions, 3x 20', 3x 26' et 2x 53' et à l'exception des frais d'immatriculation qui sont à peut prêt le double de celui d'une automobile régulière. Nous payons 240$ (total, pas par camion) par année pour avoir le droit d'opérer une flotte commercial et plus ou moins 2400$ en essence par semaine (donc des taxes)

 

Franchement, je ne crois pas l'avoir jamais vu de ce point la.

 

je peux donc dire qu'en tant qu'utilisateur plus grand la moyenne de nos routes, je paye très peux pour tout ce que je reçois en service. Malheureusement, je ne peux pas faire la livraison de chapiteaux et de mobilier d'événement complet en métro et en autobus :)

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Il faut aussi dire que, dans un réseau routier municipal, ce qui endommage le plus une route est un autobus, particulièrement aux intersections et aux arrêts. Si ce n'était pas du transport en commun, les réseaux municipaux pourraient tenir pendant 50 ans.

 

Pour les autoroutes, il n'y a pas vraiment de coupable sauf le manque d'entretien. Mais encore là, je n'ai jamais vu une autoroute décrépie comme des routes municipales.

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je me demande quelque chose et je me dis que peut-etre quelquun sur ces forums aurait peut-etre la reponse a mes interrogations ...

 

mis a part l'investissement initial probablement requis pour aquerir des voitures supplementaires, est-ce que qqun ici s'y connait assez pour trouver une raison pour laquelle les voies actuelles utilisees pour les trains de banlieues ne pourraient pas etre converties en service regulier, comme un metro ?

 

il y a deja les voies, deja les stations dont beaucoup sont dans des zones relativement denses... je ne parles pas d'avoir un train qui part a tout les 5 minutes toute la journee de mirable a drummondville ... mais il me semble qu'au moins a l'interieur de l'ile de montreal certaines routes pourraient etre converties de la sorte et seraient surement tres bien utilisees.

 

perso je ne vais presque jamais dans l'ouest de la ville a cause de ca. de la meme maniere qu'il m'arrive maintenant de me rendre a laval pour magasiner via la ligne orange, j'irai probablement plus souvent visiter le west island si je pouvais juste transferer avec ma carte opus a n'importe quel moment de la journee....

 

ca semble si simple qui doit y avoir une pogne ? ...

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Les trains de banlieues utilisent les voies du CN/CP donc trains de marchandise et VIA en priorité au dessus des trains de banlieue.

 

En plus, ces voies sont deja tres occupées, alors un service régulier de type metro serait presque impossible.

 

C'est justement le probleme qu'ils tentent de trouver une solution pour le train vers l'aeroport, ca nécessite de doubler les voies entre le CV et l'aeroport pour pouvoir avoir un corridor prioritaire pour la navette vers l'aeroport

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Ce sont également des équipements qui datent pour la plupart de la Deuxième Guerre mondiale; la signalisation est ancestrale et ne permet pas d'utiliser au maximum les voies, la maintenance est anémique (au CP mais surtout au CN), etc.

L'idée de privilégier le train de passager versus le train de marchandise ne serait toutefois pas sans conséquences: ce sont des millions de camions de moins sur les routes qu'on évite grâce à l'efficacité reconnue partout des réseaux de transport de marchandise sur rail nord-américains.

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  • 2 semaines plus tard...

jle met dans TEC parce que je suis de ceux qui pensent que le taxi devrait faire parti integrante du reseau;

 

pendant qu'on as les grand joueurs de l'industrie a montreal tous reunis et tous d'accord par apport aux nouveaux panneaux publicitaires, on aurais du leur soumettre la proposition de creer (pour reprendre le programme de vision mtl), une identitee visuelle commune pour les taxis a mtl. de la peinture pour commencer, et peut-etre qui sait s'entendre pour un model de voiture (electrique?) commun pour graduellement remplacer la flotte actuelle..

 

meme que, il me semble que ca pourrais faire l'objet d'un concours interressant, du genre de ceux sur realisonsmontreal.com, de mtl comme ville de design, et tout le kit ... perso j'ai des petites idees, mais mes talents ne me permenttent pas tout a fait de les transferer de ma tete a une table de dessin :rolleyes:

 

tk, je pense que ca aurait ete une belle fenetre pour proposer ca ..

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