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Square Viger: réaménagement


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http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2015/07/03/03015-20150703ARTFIG00185-oeuvre-demolie-a-quebec-l-artiste-repond-au-figaro.php

 

EXCLUSIF - Jean-Pierre Raynaud, 76 ans, a appris par la presse canadienne que la Ville de Québec avait détruit son oeuvre, Dialogue avec l'histoire. Posé et analytique, il raconte au Figaro le déroulement de ce brutal fait divers de l'art, à l'heure où Anish Kapoor fait bouillonner Versailles.

 

 

 

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http://www.ledevoir.com/politique/montreal/444161/cinq-musees-a-l-aide-d-agora

 

Les grands musées au secours d’«Agora»

 

3 juillet 2015 |Jeanne Corriveau | Montréal

L’oeuvre «Agora» inaugurée en 1983 avait été conçue pour accueillir des activités d’animation, mais son aménagement n’a jamais été complété.

 

Photo: Jacques Nadeau Le Devoir

L’oeuvre «Agora» inaugurée en 1983 avait été conçue pour accueillir des activités d’animation, mais son aménagement n’a jamais été complété.

 

La pression monte d’un cran sur l’administration Coderre pour empêcher la destruction d’Agora, l’oeuvre réalisée par Charles Daudelin au square Viger. Quatre musées montréalais, avec l’appui de Phyllis Lambert, ont uni leurs voix pour demander à Denis Coderre de surseoir à la décision de son administration et réclamer une « véritable consultation » sur l’avenir du site.

 

Dans une lettre adressée au maire Coderre et dont Le Devoir a obtenu copie, John Zeppetelli, directeur général du Musée d’art contemporain de Montréal, Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal, Suzanne Sauvage, présidente et chef de la direction du Musée McCord Stewart, Pierre Wilson, directeur-conservateur du Musée des maîtres et artisans du Québec, ainsi que Phyllis Lambert, directeur-fondateur du Centre canadien d’architecture, pressent l’administration d’engager une démarche de consultation publique avant de décréter la destruction de l’oeuvre.

 

Les signataires de la lettre datée du 19 juin dernier décrivent Agora comme une « réalisation majeure de l’un des pionniers modernes de l’intégration de l’art à l’architecture, au Québec comme au Canada ». Ils se disent surpris de la décision de l’administration de faire disparaître l’oeuvre du sculpteur décédé en 2001 : « Cette annonce nous a grandement surpris, notamment par son apparente contradiction avec l’identité de Montréal comme Ville UNESCO de design et son développement comme métropole culturelle », écrivent-ils.

 

« Agora occupe une place particulière dans l’art public à Montréal », poursuivent-ils en soulignant que la construction du CHUM à proximité et la réouverture de l’ancienne gare Viger laissent entrevoir une revitalisation du secteur. « Nous comprenons la complexité des enjeux de réhabilitation d’un tel espace, notamment de la cohabitation des usagers actuels et futurs […]. Cependant, la décision de démolir Agora avant la tenue d’une véritable consultation qui traiterait dans son ensemble de la réhabilitation du square Viger nous semble prématurée », indiquent-ils.

 

Les cinq signataires demandent au maire d’engager « une démarche publique » pour élaborer un projet qui réponde aux préoccupations citoyennes et aux principes reconnus internationalement en matière de conservation d’oeuvres d’art dans l’espace public. Ils concluent la missive en offrant leur « entière collaboration » au maire.

 

Rappelons que le 5 juin dernier, le maire Coderre avait annoncé que la Ville démolirait Agora et ses structures de béton pour réaménager le square Viger au coût de 28,3 millions. Il invoquait alors des enjeux de sécurité, car, depuis des années, le site est fréquenté par des itinérants et des marginaux. L’oeuvre inaugurée en 1983 avait été conçue pour accueillir des activités d’animation, mais son aménagement n’a jamais été complété. L’administration souhaitait aussi déplacer la fontaine Mastodo, qui n’a fonctionné qu’un mois, pour la mettre en valeur dans un nouvel aménagement d’eau. Le projet a été très mal accueilli par la famille Daudelin.

 

Forcer le dialogue

 

De Paris où elle se trouvait jeudi, Nathalie Bondil insiste : la démarche commune des musées montréalais vise l’ouverture au dialogue, pas la confrontation. « Le mode de la conversation active est plus fort que la confrontation. C’est comme ça qu’on veut le faire, mais il faut forcer la conversation », a-t-elle indiqué au Devoir.

 

Prendre le temps de réfléchir avant de commettre l’irréparable est ce qui compte, estiment les institutions muséales. « L’idée n’est pas de compléter un projet qui ne l’a pas été. Ça serait anachronique d’aller dans ce sens-là. Mais ce serait vraiment de donner l’occasion à des architectes, paysagistes ou autres spécialistes de réfléchir à ce que l’on peut faire pour proposer un plan de revitalisation acceptable », souligne Mme Bondil.

 

« On ne peut se permettre de détruire le plus grand travail d’art public à Montréal qui existe sans consultation publique », croit pour sa part Suzanne Sauvage, du Musée McCord Stewart. La préservation de l’oeuvre de Daudelin aurait aussi l’avantage de coûter moins cher que sa démolition et son réaménagement, souligne-t-elle.

 

Des idées

 

Depuis des mois, un comité réunissant artistes, urbanistes et défenseurs du patrimoine s’affaire à élaborer des solutions pour préserver Agora et Mastodo. La lettre commune des musées montréalais est un geste fort, juge Christian Bédard, directeur général du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) : « C’est un geste exceptionnel. J’espère que ça fera réfléchir le maire Coderre. »

 

Plusieurs idées ont été avancées pour mettre en valeur Agora : « Les membres du comité et même la famille Daudelin sont très ouverts à des modifications importantes. » Le comité suggère notamment que les murets entourant le square soient retirés et que les toitures sur les pergolas soient enlevées. La fontaine Mastodo pourrait demeurer au même endroit, mais elle ne basculerait plus. Les bassins seraient remis en fonction.

 

Le mois dernier, lors d’une soirée d’information, le responsable du dossier au comité exécutif, Richard Bergeron, s’était montré ferme quant aux intentions de la Ville. Il avait réitéré sa position au conseil municipal : « Il n’y aura pas de recul quant à notre décision de démolir [Agora] », avait-il dit.

 

Le cabinet du maire a confirmé au Devoir avoir pris connaissance de la lettre des musées. « Nous en prenons bonne note. Nous y donnerons les suites que nous jugerons pertinentes », s’est-on contenté d’indiquer.

 

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« Nous en prenons bonne note. Nous y donnerons les suites que nous jugerons pertinentes »

 

Ces roitelets sont bien arrogants, je trouve! Ils DOIVENT donner suite, c'est leur DEVOIR. On sait déjà que ce sera de la bullshit, mais le minimum serait de ne pas considérer la population comme des sujets.

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Je crois que les montréalais ne veulent pas nécessairement démolir l'Agora, ils veulent seulement que ce terrain cesse d'être une ruine. Après 3 décennies de négligence et de mauvais usage, ils sont en droit d'espérer un véritable espace public, qui sera attrayant et qui jouera vraiment le rôle de lieu de détente invitant, comme tous les autres endroits de ce genre en ville. Après tout ce sont eux les vrais propriétaires, mais ce n'est qu'une minorité qui en profite et même pas pour les bonnes raisons.

 

Je comprends aussi la Ville qui souhaite prendre ses responsabilités en intervenant directement dans ce dossier. Après tout ces "roitelets arrogants" ont été élus démocratiquement pour prendre des décisions et gérer les biens publics dans le meilleur intérêt des montréalais. Il ne faudrait d'ailleurs pas attendre la fin des travaux du CHUM et des autres chantiers avant de bouger, car c'est là que les nouveaux usagers en auront le plus besoin. Donc quoi qu'on en fasse, il faudra le faire dans les plus brefs délais pour ne pas pénaliser indûment la population, en la privant plus longuement de cet espace qu'elle attend depuis si longtemps.

 

Je reviens encore à l'idée qu'il est bien tard pour plaider la survie d'une oeuvre qui n'a semblé intéresser personne pendant trente ans. Où étaient tous ces défenseurs durant tout ce temps? Dans leurs musées, leurs galeries, leurs officines ou ateliers? Dans tous les cas, bien loin de la réalité sur le terrain, car on n'a jamais entendu personne parmi eux, s'indigner du sort malheureux de ce plus grand travail d’art public à Montréal. Même les résidents du quartier en avait fait leur deuil depuis belle lurette, eux qui se sont laissés déposséder par les plus paumés de la rue.

 

Maintenant on voudrait donner une voix à tout ce beau monde, au nom de Montréal ville de design, qui doit accepter sans broncher ce cadeau de grec vieilli prématurément. Un cadeau que l'administration a payé elle-même avec les deniers publics, et à qui on refuse maintenant le droit d'en disposer librement.

 

Je ne connais pas l'agenda de la Ville. Je crois seulement qu'elle a certainement déjà fait une partie de ses devoirs; qu'elle continue à tabler sur des solutions; et qu'elle garde aussi une oreille attentive sur tout ce qui se dit et s'écrit sur le sujet. Ces gens ne sont pas infaillibles, l'épisode du projet Laliberté est là pour nous le rappeler. Cependant ils sont mandatés pour faire des choix et ont toute la légitimité pour décider de l'aménagement des espaces publics montréalais. Ils n'ont en fait même pas l'obligation de consultation, puisque les travaux proposés n'impliquent aucun changement de vocation ou d'usage, qui ne serait pas en accord avec le plan d'urbanisme déjà adopté pour ce secteur.

 

Néanmoins, ma fibre démocratique ne pourrait se satisfaire du véto de la Ville sans une véritable consultation publique. Alors que l'on mette toutes les options sur la table. Mais qu'on se garde d'en sacraliser une aux dépens des autres. Les montréalais n'ont jamais demandé au départ une oeuvre artistique en guise de place publique. On a essayé de leur offrir les deux simultanément dans le même espace et les deux ont échoué lamentablement, avec le résultat que l'on connait.

 

Cette fois-ci, bien que ce ne soit pas une obligation de la Ville, l'oeuvre en question devrait idéalement faire partie des options à retenir ou rejeter librement, par ceux qui auront voulu participer démocratiquement à la consultation. Mais n'oublions pas que c'est la municipalité qui fixe les règles et rien ne la force à procéder de cette façon. Au stade où nous en sommes, tout peut encore arriver. Les jeux de coulisses ne font que commencer. Mais à mon avis tout le fardeau pèse sur les défenseurs du statu quo, car je crains que leurs arguments aussi experts soient-ils (après un silence de trois décennies) n'émeuvent suffisamment la population pour renverser la vapeur.

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http://www.ledevoir.com/politique/montreal/444386/square-viger-coderre-confirme-qu-agora-sera-detruite

 

SQUARE VIGER

 

Coderre confirme qu’« Agora » sera détruite

 

Malgré l’appel lancé par les musées montréalais pour la préservation de l’oeuvre de Charles Daudelin, le maire est catégorique.

 

6 juillet 2015 12h17 |Jeanne Corriveau | Montréal

 

sent via Tapatalk

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Premièrement avec construction du cimetière pour des animaux au parc Jean-Drapreau en 2017 et maintenant avec la destruction des oeuvres de l'artiste dans le square Viger, Coderre se montre prêt de forcer sa vision des lieux publiques sur la population comme bon lui semble, et ce malgré les avis et suggestions de nombreuses personnes et groupes de réfléchir correctement avant de procéder à la prochaine etape.

 

Dan le premier cas, Coderre nous demande de patienter, pour voir le développement de la vision finale de Lalibertė, et dans le deuxième cas, il a d'urgence de démolir. Les places publics sont pour les citoyens, alors il doit nous consulter dans le deux cas.

 

Tout cela me fait penser à la manière Drapeau de gérer notre ville, ce maire avait lui aussi sa propre vision et sa façon de procéder... Il écoutait personne. Drapeau est presque synonyme avec démolition. IL s'en foutait complètement les critiques.

 

Regardez l'exemple de l'exposition Corridart sur la rue Sherbrooke juste avant les Olympiques. Drapeau a fait démantelé les oeuvres artistiques financés par le gouvernement de Québec parce qu'il nle partageait la vision des artistes. Comme Drapeau, Coderre ne semble pas assez humble pour accepter la critique, de se faire questionner sur ses décisions. Il fait sourde oreille.

 

Quant aux oeuvres Daudelin..

"Si la famille ne veut pas embarquer, vous savez ce que je vais faire. "

 

 

Particle sur la devions de Drapeau de démolit Corridart.

http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/327328/35-ans-apres-le-demantelement-de-corridart-en-souvenir-d-un-grave-cas-de-censure

 

sent via Tapatalk

Modifié par IluvMTL
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Coderre ressemble de plus en plus à Jean Drapeau. J'aime.

 

Je ne ferai pas de rapprochement avec quiconque. Le maire fait son travail, en prenant ses responsabilités et est entouré d'une équipe qui m'apparait compétente et engagée. Le fardeau de la preuve incombait aux défenseurs de l'oeuvre qui ont agi avec indolence, un peu comme le lièvre, en prenant un retard considérable, trop sûrs d'eux-mêmes et motivé par la présomption de leur bon droit.

 

On ne gère pas une ville comme un musée, il y a des devoirs vis à vis de la population et les choses doivent être accomplies dans un ordre de priorité. Surtout que parfois l'agenda peut être serré. Car ici il y a un devoir de résultat. Ce ne sera d'ailleurs plus le moment de commencer un gros chantier, quand les autres tout autour seront enfin terminés.

 

Ce qui me fait dire que trente ans pour se réveiller, c'est un peu long. On ne peut pas alors invoquer l'urgence de sauver ce que certains prétendent être la plus grande oeuvre d'art publique à Montréal. Si personne parmi ces experts ne s'est donné la peine pendant tout ce temps, de faire ses devoirs de sensibilisation auprès du public.

 

Je crains donc que toutes les manifestations présentes et futures ne deviennent autant de coups d'épée dans l'eau. Ce dossier est notamment trop mou, en comparaison des revendications politiques attendues à l'automne. Donc le très mauvais timing aura raison des protestations d'une certaine classe de gens. Puisqu'ils n'ont pas su s'allier le bon peuple, derrière une cause, dont ils ont fait sentir à tout le monde, qu'ils étaient les seuls à en détenir la vérité absolue.

 

Vox populi vox dei.

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Pendant ce temps la ville a décidé de faire de l'animation dans le square Cabot, un lieu qui connaît lui aussi des problèmes d'itinéraince et de toxicomanie...Dommage qu'elle a abandonné le square Viger...

 

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7317,113073576&_dad=portal&_schema=PORTAL

 

 

sent via Tapatalk

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