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Square Viger: réaménagement


swansongtoo

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On ne planifie pas de dépenser quelques dizaines de millions sans l'objectif de clairement améliorer la place visuellement, augmenter considérablement sa fréquentation, faciliter son accès et bien sûr l'intégrer parfaitement au nouveau quartier. Disons qu'ici on n'aura pas droit à l'erreur. Donc je fais confiance à la Ville pour proposer un concept qui sera sûrement très populaire et qui créera au passage une sorte de lien avec les autres parties à construire ou à réaménager.

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On parlait d'environ une trentaine de millions pour le concept initial des fonctionnaires. Comme dhabitude, ce prix est sûrement conservateur et un concept 'amélioré' va faire grimper l'estimé. ...De toute façon on sait que ça sera plus, quand les factures vont commencer à entrer. Il vont certainement trouver des ' surprises' lors des travaux....Pas certain si cela inclus le rasage du site. En fin de compte ça sera pas prêt pour 2017, comme un bon nombre de projets promis pour notre 375ieme....

 

sent via Tapatalk

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Quelques définitions

 

Place : voie de communication donnant accès à un espace public découvert et plus ou moins vaste ou entourant ce dernier.

 

Square : petit jardin public, généralement situé sur une place et entouré d'une grille.

 

*À partir du 19e siècle, sous l'influence du terme anglais square, le terme carré a été utilisé au Québec pour désigner des espaces publics découverts. Cet emploi du terme « carré » est encore vivant dans la langue courante, surtout à l'oral, pour désigner certains squares d'importance historique, notamment dans la région de Montréal.

 

Parc public : espace vert aménagé dans une agglomération en vue de l'agrément de sa population.

 

Cours : large voie de communication servant de promenade.

 

*Ce terme est relativement récent au Québec et, même s'il est encore très peu utilisé, il constitue un substitut valable, dans certains cas, à promenade. Cette voie se situe dans une agglomération et comporte certains éléments d'aménagement comme des arbres, des pelouses, etc.

 

Belvédère : lieu aménagé sur un terrain élevé, offrant un point de vue remarquable sur le paysage environnant.

 

Source : Commission de toponymie du Québec

 

sent via Tapatalk

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as-t-on fait le tour du sujet??? :rotfl:

 

C'est vrai que ce fil a suscité beaucoup d'intérêt depuis quelque temps. Ici deux visions s'affrontent dans un débat respectueux, comme cela devrait être le cas dans tous les fils de discussions, incluant ceux qui concernent la politique. C'est à coup d'arguments pertinents que l'on peut nourrir les échanges et permettre ainsi à tout le monde de bien faire le tour de la question. C'est la preuve en même temps que la vérité n'est pas une, mais multiple selon l'angle des points de vue exprimés.

 

Ce n'est certainement pas la fin de la discussion comme telle, puisque de nouveaux développements suivront. Mais on peut dès lors espérer qu'en bout de ligne, c'est la population qui y gagnera, car elle héritera d'un espace public dont le choix sera probablement plus démocratique que lors de la première version des années 80. Le résultat final pourra tout autant être le statu quo, qu'un compromis ou une une formule totalement nouvelle. Mais au moins cette fois-ci et suite à l'expérience de 3 décennies, on aura consulté. Alors histoire à suivre...

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Bien dit!

 

UN LIEU HISTORIQUE À REMETTRE EN VALEUR

 

JEAN-CLAUDE MARSAN

PROFESSEUR ÉMÉRITE, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

 

Les villes sont en continuelle évolution et les lieux qui leur assurent une cohérence, préservent leur identité et leur confèrent des significations sont principalement des lieux publics tels des parcs, places et boulevards. New York ne serait pas New York sans Central Park et Paris ne serait pas Paris sans le boulevard des Champs-Élysées.

 

À l’occasion, ces lieux publics nécessitent d’être réaménagés pour répondre à l’évolution de la ville. Le réaménagement récent de la place d’Armes, avec l’empreinte de la première église Notre-Dame inscrite dans le pavé, est révélateur de ce changement dans la continuité. Il en va de même avec le réaménagement du square Victoria lors de la réalisation du projet du Quartier international. Dans ces deux cas, c’est la réappropriation spontanée de ces deux places publiques par la population qui témoigne le mieux de la pertinence et de la qualité de ces nouveaux aménagements. Mais, il faut en être conscient, il est impossible d’aboutir à de tels résultats sans prendre appui sur des études sérieuses et faire appel à des professionnels fort compétents.

 

L’avenir du square Viger s’inscrit dans la même logique. À l’origine, au début du XIXe siècle, ce fut un square de conception britannique pour la bonne raison que la bourgeoisie anglo-saxonne de l’époque s’était regroupée près des installations militaires situées au Faubourg Québec. Puis, la bourgeoisie canadienne-française s’est approprié ce lieu, grâce notamment à la présence de l’Université de Montréal au Quartier latin.

 

Au début du XXe siècle, le square Viger s’avérait remarquable pour son aménagement, et cela, à l’échelle du Canada.

 

Avec le déplacement de l’Université vers le flanc nord du mont Royal, suivi par celui des classes aisées, la situation a changé et l’aménagement du square s’est dégradé, entre autres à cause de son sectionnement avec le passage de la rue Berri. Vint ensuite l’insertion de l’autoroute Ville-Marie en souterrain, laquelle nécessita des tours de ventilation. Ce n’est pas tant les besoins de la population que celui de camoufler ces installations qui fut à l’origine du projet de l’agora réalisé par l’artiste Charles Daudelin. Le mot agora, emprunté au grec, veut dire « lieu de réunion ». Dans les faits, comme on le sait, il s’agit davantage aujourd’hui d’un lieu d’exclusion.

 

UNE NOUVELLE DYNAMIQUE

Les choses se sont nettement améliorées depuis un demi-siècle dans ce secteur est du centre-ville : l’UQAM s’y est installée, le Faubourg Québec s’est repeuplé et les installations du CHUM couronnent cette évolution. Voilà une occasion unique de faire du square Viger le symbole de cette renaissance urbaine, à l’exemple de la place d’Armes et du square Victoria. Montréal étant une métropole désignée Ville UNESCO de design, ce n’est cependant pas avec un projet médiocre que bouderait une ville de province que l’on va y arriver.

 

Pour comprendre les forces qui furent dans le passé porteuses des qualités d’aménagement du square Viger et celles qui, aujourd’hui, assureront son avenir, ce réaménagement ne peut se limiter à l’agora actuelle et doit inclure l’ensemble des quatre îlots qui le composent et prendre appui sur des études approfondies, notamment sur le plan morphologique. Et comme Montréal héberge des professionnels dans le domaine du design urbain et de l’architecture de paysage qui comptent parmi les plus réputés au pays, c’est à eux qu’il faut s’adresser. C’est à ce prix que l’œuvre de Charles Daudelin pourra connaître une mise en valeur cohérente et que les citoyens pourront enfin profiter d’une place publique digne d’une grande métropole.

 

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.

 

sent via Tapatalk

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