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Myriade - 22 étages (2018)


DENIJS

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Je comprend ton rational. Moi je m'attendais pas a ça avec Mondev. Ça doit être rare les développeurs qui mets ce souci d'esthétisme en pratique. Y a t il beaucoup d'exemples à Montréal qui procède comme tu suggères?

 

sent via Tapatalk

 

Tous les bâtiments qui ont 4 façades "habitées" ou vitrées tout en partageant leur îlot avec d'autres bâtiments.

L'idée c'est aussi d'exploiter toutes les surfaces de son bâtiment.

 

Le premier qui me vient en tête, c'est le Victoire. Aveugle sur le 3/4, recul au sommet.

 

2z9b9cg.jpg

 

Le Triomphe, sans que je n'ai vu la façade Sud, était probablement conçu de la même façon :

 

TRIOMPHE_Immeuble-1.jpg

 

Même chose pour le 1009 Bleury, façade Nord:

 

Recul.JPG

 

Le Roc Fleury :

 

recul2.JPG

 

À l'inverse, le Mount Stephen a construit aux limites de son lot, donc on a droit à 3 mur aveugles.

 

Je vais m'arrêter ici, mais tu peux en voir partout. Même si les normes on changé, l'arrière irrégulier des triplex montréalais fonctionnent de la même façon.

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Dans ton exemple, pour la partie aveugle, le proprio du terrain adjacent pourrait coller son bâtiment dessus? Est ce la hauteur qui représente le maximum alloué sur son terrain, en vigeur? Sioui, impossible pour lui de bénéficier d'un augmentation des hauteurs ou demander une dérogation....je me suis toujours demandais comment cela fonctionner et pourquoi il y a tellement de murs aveugles à Montréal.

 

sent via Tapatalk

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Dans ton exemple, pour la partie aveugle, le proprio du terrain adjacent pourrait coller son bâtiment dessus? Est ce la hauteur qui représente le maximum alloué sur son terrain, en vigeur? Sioui, impossible pour lui de bénéficier d'un augmentation des hauteurs ou demander une dérogation....je me suis toujours demandais comment cela fonctionner et pourquoi il y a tellement de murs aveugles à Montréal.

 

sent via Tapatalk

 

De mémoire, c'est 1,5m de recul. Quelqu'un d'autre pourra préciser.

 

Pense au Griffix VS District Griffin sur Peel : Le Griffix a opté pour le minimum de recul pour vendre des unités au Nord. Devimco construit la base commercial du DG sur Peel à la limite de son lot, sans recul. Résultat : les balcons du Griffix donnent directement sur le mur de brique.

 

recul 3.JPG

 

Autre situation : le Peterson et le C-Loft. Ce dernier est construit à la limite de son lot à l'ouest sur la partie avant. Le Peterson s'est donné une petite marge pour vendre des unités à l'Est. Résultat : les résidents du Peterson sont tellement collés au mur du C-Loft qu'ils pourraient envisager un deuxième mur d'escalade sur celui-ci! :silly:;)

 

35m, c'est ce que j'ai vu tantot en regardant la carte des hauteurs permises dans Ville-Marie par le plan d'urbanisme.

Le propriétaire peut toujours demander une dérogation, mais ça ne veut pas dire qu'il va l'obtenir.

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Merci!

Ça sera intéressant de connaitre le règlement qui détermine le recul ou la logique sur les vues directes ou indirectes, afin de comprendre pourquoi nous nous trouvons avec tant de murs aveugles !

 

C'est normal je trouve, et c'est comme ça pas mal partout!

Maxime Bergeron en avait parlé dans un article sur le Cinéma Impérial qui désirait vendre ses droits aériens. Je crois que c'est ce qui explique pourquoi plusieurs bâtiments de New York n'ont pas de murs aveugles.

 

Je peux me tromper. Quelqu'un pourra confirmer.

 

UN PHÉNOMÈNE MARGINAL

 

La cession des droits aériens est fréquente dans les métropoles américaines densément peuplées, en particulier à New York. Le phénomène demeure toutefois marginal au Canada, même à Toronto où un boom de construction transforme la ville depuis plusieurs années, souligne David Lieberman, professeur associé d'architecture et d'urbanisme à l'Université de Toronto.

 

À Montréal, l'un des rares exemples connus est celui du promoteur Cadillac Fairview, qui érige ces jours-ci la Tour des Canadiens au-dessus de la gare Lucien-Lallier, adjacente au Centre Bell. L'arrondissement de Ville-Marie a été incapable d'indiquer si d'autres propriétaires du centre-ville avaient déjà utilisé ou vendu leurs droits aériens afin de permettre des constructions plus hautes.

 

La Société de transport de Montréal (STM) souhaite quant à elle utiliser les droits aériens au-dessus de certains édicules de métro pour générer de nouveaux revenus. Le projet est toutefois «embryonnaire» et «à long terme», si bien que rien n'a encore été fait en ce sens, a indiqué une porte-parole.

 

Il reste que les terrains vacants sont de plus en plus rares au centre-ville, autour du Cinéma Impérial, avec la forte construction des dernières années, remarque François Beaudry-Losique.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201409/25/01-4803356-le-cinema-imperial-songe-a-vendre-ses-droits-aeriens.php

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La situation est peut etre plus frappante ici pcq nous avons une abondance de terrains vacants.

 

sent via Tapatalk

 

On voit plusieurs murs aveugles principalement parce que le centre-ville s'est construit dans des quartiers historiquement moins denses.

Milton Parc, Golden square mile, Concordia, Saughnessy...

 

Plusieurs tours des années 60-70 côtoient de veilles maisons.

 

recul4.JPG

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Un projet qui résume à lui seul toute la bêtise montréalaise.

 

On fait n'importe quoi sans planifier, sans réfléchir, sans vue d'ensemble... Ce bâtiment est bordé par une future place, un stationnement, un terrain vague avec une station de métro et un immeuble projeté, mais AUCUN de ses élément n'est pris en considération... On met des commerces au rez-de-chaussée n'importe comment pour bien paraître mais

il n'y a aucune logique dans la trame urbaine. Si on prend juste la future place en considération, on a déjà le 3/4 en derrière de bâtiments aveugles et fermés, un stationnement sans projet et sans vision, et maintenant un nouveau mur aveugle rouge pétant et un côté de commerce... Est-ce que plutôt que de mettre des commerces sur Maisonneuve, rue non-commerciale, on aurait pas pu imaginer un café et un resto qui donnent sur la future place? Et éviter de poursuivre l'imperméabilité de cet îlot?

 

De plus, une architecture générique, qui répond facilement aux règlements quantitatifs que nous avons (hauteur, recul, pourcentage de fenestration, matériaux (par catégorie (bloc de béton a la même valeur que panneau de marbre puisque ça entre dans maçonnerie), mais absolument rien, rien de rien, n'étudie les aspects qualitatifs du bâtiment, comme si Montréal était une petite banlieue du coeur du Nevada. On se fou de savoir si le bâtiment est contemporain, audacieux, agréable, harmonieux, passif...

 

Mais bon! C'est pas grave, on fera mieux la prochaine fois... :rotfl:

 

Dans LP+ de ce matin :

[ATTACH]25048[/ATTACH]

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il n'y a aucune logique dans la trame urbaine. Si on prend juste la future place en considération, on a déjà le 3/4 en derrière de bâtiments aveugles et fermés

De plus, une architecture générique, qui répond facilement aux règlements quantitatifs que nous avons (hauteur, recul, pourcentage de fenestration, matériaux

 

Dans la mesure où ta description est exacte, je partage tes sentiments. Chose certaine, de simples règlements de zonage ne sauraient tenir lieu de planification urbaine (ce n'en est qu'une dimension). Par ailleurs, je ne peux m'empêcher de faire une comparaison avec le Quartier International: dans ce cas, les principaux intéressés («stakeholders» en anglais rend bien l'idée) semblent avoir bien réussi à agir de façon cohérente, dans l'intérêt bien compris de chacun; on dirait que les «voisins» du 20 de Maisonneuve et plus généralement les quatre coins de l'intersection Saint-Laurent/de Maisonneuve, sont incapables d'en faire autant. Le site n'est pourtant pas situé dans un secteur reculé à l'abri des regards des passants et des touristes, et les «voisins» en question ne sont pas de quelconques propriétaires/investisseurs «absents» et possédant chacun une insignifiante parcelle de terrain! Peut-être que les «grands des alentours» affectionnent les contrastes en la (leur!) splendeur(?) et la laideur environnante? Ça ne serait pas la première ville dont on peut dire qu'elle est «faite de contrastes».

 

p.s. Je déteste les murs aveugles.

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