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YOO Montréal - 20 étages (2017)


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Considérant Griffintown comme étant un quartier remis à neuf, il faudra justement profiter de l'occasion pour repenser la mobilité dans ses rues et donner priorité aux piétons partout où ce sera possible. Organiser les grands axes pour qu'ils deviennent des voies de circulation efficaces, mais aussi d'agréables promenades qui encourageront les résidents à marcher vers le centre-ville et les autres quartiers du voisinage. Quant aux petites rues secondaires, à moins d'être un accès pour du stationnement souterrain, ou être indispensables pour la circulation locale, elles devraient autrement être piétonnières.

 

Pour revenir au design des immeubles, je ne vois pas très bien le rapport entre l'originalité et la créativité d'un édifice, et sa supposée apparence de richesse ostentatoire. Les formes, les couleurs, les matériaux sont la matière qui font toute la différence. Ne suffit que de s'éloigner un peu de la boite carrée et ajouter une petite dose d'audace dans le traitement visuel de l'ensemble, tout en demeurant élégant. Nous négligeons trop l'effet positif que la beauté peut avoir sur nos humeurs et même sur le moral. En ville, on pourrait même affirmer qu'elle est indispensable au bien-être général, et qu'elle compense souvent pour la lourdeur de la densité démographique.

 

Je me fie à ma propre expérience de voyage, particulièrement européenne, où le souci du détail, l'harmonie des rues, la palette de couleurs et l'agréable agencement de la verdure dans l'espace public, donne une ambiance de chaleur et un sentiment de confort apaisant. C'est ici qu'il faut encourager l'équilibre entre les valeurs humaines et les valeurs matérielles, ou dit autrement: la rentabilité économique et la rentabilité sociale. On ramène maintenant trop souvent tout à l'argent, comme si c'était la seule priorité valable dans le monde d'aujourd'hui.

 

Mais bien sûr pour changer les choses, il faut changer les mentalités. Remettre le rêve au centre de la vie et penser un peu plus collectivement, plutôt que trop individuellement. Vivre en ville suppose déjà une vie en communauté rapprochée, et l'attachement à un quartier passe nécessairement par son appréciation esthétique et sa beauté inspirante. Nous avons avec Griffintown une occasion en or de créer un espace de vie exceptionnel. Il ne faudrait pas passer à côté, car nous n'aurons pas un autre quartier de cette importance et si bien situé, pour se reprendre.

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Le bureau des ventes

 

 

 

Le site du projet actuellement. Personnellement je préfère YOO Montréal au bâtiment actuel. :silly:

 

 

En effet! Ça ne peut pas être pire qu'à l'état actuel. J'ai hâte de voir l'effet avec la caserne en face

 

ooh... les fenêtres sont quasiment toutes installées au Lowney sur Ville ;)

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Many thanks ACPNC for your articulate reference to the possibilities that Montreal has, right now, in Griffentown , but also the reminder of how easy it could be to waste an opportunity which probably comes around maybe once every 1 or 2 generations. The excellent photographs of Memphis put this challenge in stark relief. On the one hand, we have the current desolate eye-sore just begging to be torn down. On the other hand, we have a chance for improvement; a rather mediocre small high rise, conceived as a part of a half-planned renewal programme. Not only is this new building a clear improvement over the original, but it is backed by a powerful designer brand-name, someone who eloquently speaks to the extraordinary potential of Griffentown, and thus validates us all from his renowned international perspective.

 

The choice seems immediately obvious; an improvement, even an imperfect one, is better than nothing. But is it? I am sorry , but when I read the comments of Starck, I don't hear an artist speaking, nor a designer; I hear a promoter speaking. He is using his artistic reputation for marketing purposes only. It reminds me of the TDC under construction; an ugly monster created by a brilliant marketing strategy centred around its affiliation with another great brand; les Canadiens. So, are we going to constantly settle for short-term gain at the expense of long-term excellence? The promoters want their money now; it is not their job to create a city for those who are going to live here 100 years from now.

 

ACPNC reminds us of how our physical surroundings affect our daily quality of life. I love walking around certain parts of our city; le vieux, le Plateau. Westmount, Mont-Royal, jardins botaniques, etc. In all these cases, and others, my life is improved because of the vision, foresight and discipline of those who are now long gone. Hopefully we can leave a beautiful Griffentown for our future generations. But this will not be done because of the promoters, it can only be done by todays citizens, especially the type of citizens who enjoy this forum, and it will be done only if we have the courage to influence our elected representatives.

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You guys are experts at derailing threads.

 

I don`t agree at all. Every building is part of s bigger picture and to talk about a specific building in isolation from its surroundings is superficial and essentially futile. You may disagree with our perspective, but it is not derailing the threads.

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Dans LaPresse+ aujourd'hui :

 

Nouveau projet

Condos à la Starck dans Griffintown

 

DANIELLE BONNEAU

LA PRESSE

 

Cette semaine, le lancement du projet résidentiel YOO inspiré par Starck, dans Griffintown, a été minutieusement orchestré. Dans le bureau des ventes aménagé avec soin, impossible d’ignorer l’imposant lustre ou la photo géante d’un cheval émergeant du brouillard, qui contribuent à créer une ambiance particulière.

 

C’est cette touche d’excentricité transcendant les modes qui a séduit l’entrepreneur Maxime Lachance, lors d’un voyage à Miami, il y a une dizaine d’années. Il a depuis séjourné dans plusieurs hôtels et visité de nombreux immeubles résidentiels de la marque YOO, fondée en 1999 par le réputé designer français et le promoteur immobilier britannique John Hitchcox. Le lancement officiel de YOO Montréal, à l’angle des rues Young et Ottawa, couronnait près de deux ans de démarches et d’efforts.

 

« J’ai fait beaucoup de projets de moindre envergure dans le Sud-Ouest et ailleurs à Montréal, indique M. Lachance, président de Constructions Chapam. Je désirais depuis longtemps faire un projet dans Griffintown, mais je voulais me démarquer et amener quelque chose de complémentaire. »

 

« Philippe Starck a un style complètement à part et ne suit aucune mode. Je “trippe” actuellement. Je travaille avec l’élite mondiale. J’avais un peu peur au début, mais ce sont des gens passionnés. C’est inspirant. » — Maxime Lachance

 

YOO Montréal, qui comportera 91 appartements répartis sur 20 étages, se distinguera donc par son style et par la superficie des appartements, pour la plupart très spacieux. Sont courtisés : des acheteurs locaux aisés, qui aiment le style éclectique de Starck et comptent profiter des espaces communs judicieusement aménagés au rez-de-chaussée (piscine, baignoire à remous, trois terrasses avec foyer, centre de conditionnement physique). Un restaurant, avec sa propre entrée rue Ottawa, devrait aussi s’y établir.

 

« Philippe Starck et moi, nous nous sommes associés pour améliorer la qualité de vie des gens », explique John Hitchcox, qui a interrompu ses préparatifs de mariage pour faire un court séjour de 24 heures à Montréal. « Alors que les villes ne cessent de prendre de l’expansion, l’occasion est belle de changer notre façon de concevoir les communautés et de considérer les tours d’habitation comme un nouveau type de village vertical, où l’on se sent en sécurité et l’on établit des liens avec ses voisins », précise-t-il.

 

UNE VISION PARTAGÉE

 

On compte plus de 55 complexes résidentiels YOO dans 27 pays, réalisés sous la direction de Philippe Starck ou en collaboration avec d’autres designers et architectes

 

YOO Montréal deviendra le deuxième au Canada (l’autre se trouve à Toronto).

 

Dans les immeubles, certains éléments sont devenus des classiques (comme les rideaux mis en valeur par un éclairage indirect). Mais il n’est jamais question de copier intégralement ce qui s’est fait ailleurs, assure M. Hitchcox, flatté de s’implanter dans une ville où se trouvent quelques réalisations du réputé architecte Mies van der Rohe, ainsi qu’un complexe aussi révolutionnaire qu’Habitat 67.

 

À Montréal, le passé industriel de Griffintown et la présence à proximité du Horse Palace et de ses deux chevaux ont servi d’inspiration. Trois styles sont proposés : minimal, nature et culture.

 

« On joue avec les contrastes, explique le designer espagnol Ignacio Corredoira Jack, qui a beaucoup contribué à la conception de YOO Montréal, sous la supervision de Philippe Starck. Le passé industriel de Griffintown nous amène à utiliser des matériaux à l’état brut de façon innovatrice, surtout dans les espaces communs. »

 

« Dans leurs appartements, les copropriétaires auront leurs propres meubles, mais ils pourront les disposer en s’inspirant d’un plan proposé par l’équipe de YOO. » — Ignacio Corredoira Jack

 

Anticipant la demande, Maxime Lachance essaiera d’offrir aux copropriétaires certaines créations de Philippe Starck, comme le tabouret Bonze et la lampe fusil.

 

Les prix ? Ils débutent à 350 000 $ (pour un condo de 750 pi2) et grimpent à 1 million (pour 1750 pi2) et même environ 2 millions pour un demi-étage (3000 pi2). Quant à l’appartement-terrasse, qui occupera un étage au complet, il est offert pour environ 6 millions.

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  • 1 mois plus tard...

40% vendu déja.

La madame m'a dit qu'ils se prennent une amende a tous les jours étant donner que leur bureau de vente est localisé sur un parc.

Mais construction commencera "fin été" AKA fin Septembre début Octobre

 

vue due 17eme étage.

149qk95.jpg

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