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MBAM - Musée des Beaux Arts de Montréal - Informations & Nouvelles


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il y a 43 minutes, ScarletCoral a dit :

Elle a écrit ce texte dans La Presse ce matin

Merci @ScarletCoral d'avoir partagé ce point de vue très intéressant de Monique Jérôme-Forget car j'aurais pu facilement le manquer dans le déluge de nouvelles à ce sujet. J'ai extrait ici l'essentiel de son propos pour le bénéfice de ceux qui s'intéressent à ce dossier:

Il m’apparaît non seulement curieux, mais inacceptable qu’un poste de direction de la conservation soit imposé à la direction générale qui était soutenue par son comité de direction. Qui plus est, selon un membre de votre conseil, la décision finale s’est prise à huis clos en excluant délibérément la direction générale comme son comité de direction.

Tout comme France Chrétien Desmarais, qui a également une longue expérience des conseils d’administration, je crois que le C.A. du MBAM a empiété sur les responsabilités de la direction générale, reniant ainsi tous les principes de bonne gouvernance. D’ailleurs, il apparaît qu’en tant que président du conseil d’administration, vous vous soyez arrogé le droit de donner des directives à des membres du personnel, lesquels bien sûr se sentent obligés d’obtempérer. Il m’est dit que plusieurs réunions du C.A. et des comités du MBAM ont lieu entièrement à huis clos, sans la présence d’un expert du Musée ni surtout de la direction générale. On a observé aussi un degré d’opacité entre le conseil d’administration et la direction, un manque certain de bonne gouvernance. 

Je considère que le problème du MBAM n’était pas sa directrice générale, mais résulte des lacunes dans la gouvernance du Musée que vous présidez.

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Je viens d'écouter l'entrevue Parce que tu me picosses avec Maxime Coutié et je suis soulagé, du moins pour l'instant, car à la fin de l'entrevue lorsque Maxime Coutié demande à Nathalie Bondil ce qu'elle compte faire à partir de maintenant sa réponse laisse entendre quelle aimerait bien retourner le plus vite possible au Musée qu'elle adore, et qui d'ailleurs lui rend bien cet amour. Il reste cependant un obstacle à surmonter: tant que Michel de la Chenelière sera en poste cela ne sera pas possible.

Je profite de l'occasion pour dire que j'espérais que le président du CA du Musée des beaux-arts de Montréal soit remercié de ses services avant qu'il congédie sa directrice. Mais il a sans doute senti la soupe chaude et a agit rapidement dans l'espoir de mettre fin à cette saga. Mais hélas pour lui son geste précipité n'a fait qu'empirer la situation car personne parmi ceux qui sont bien informés ne comprend cette décision qui parait absurde et qui ce matin fait de Montréal la risée du monde entier.

Pour ceux qui suivent le hockey, ce qui vient de se produire est l'équivalent de l'échange de Wayne Gretzky aux Kings de Los Angeles en 1988. Ou peut-être plus approprié encore serait de le comparer à la suspension de Maurice Richard par Clarence Campbell en 1955. Ce qui a beaucoup picossé les Montréalais à l'époque!

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MBAM: Nathalie Bondil conteste son renvoi

L’ex-directrice générale et conservatrice du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), Nathalie Bondil, a contesté mardi les raisons invoquées la veille par le conseil d’administration de l’établissement pour justifier son renvoi.

Le conseil d’administration avait notamment invoqué un climat de travail jugé « toxique » par « certains employés », ainsi que des accusations de harcèlement psychologique, de même que « l’inflexibilité » de Mme Bondil à vouloir régler ces problèmes.

« C’est vraiment un mensonge pour cacher d’autres irrégularités de processus de recrutement », a-t-elle plutôt dénoncé mardi dans un entretien à RDI. « C’est plus pour masquer d’autres problématiques de gouvernance ».

Elle a reconnu l’existence d’une « problématique » de climat de travail « autour d’une employée », mais affirme s’en être saisie avec le comité de direction dès qu’elle en a été officiellement avisée.

La goutte qui a fait déborder le vase semble avoir été la décision du conseil d’administration de délester Mme Bondil de ses fonctions de directrice de la conservation et de nommer à sa place une candidate dont le dossier n’était pas le plus solide.

« On m’a tout de suite dit, ça sera pour Mary (Dailey Desmarais) [voir photo ci-jointe]. Moi j’ai demandé, est-ce que ça sera un processus de recrutement transparent ? On m’a dit oui, mais en fait ce ne l’était pas », a-t-elle affirmé.

Il y avait une autre « candidature qui était très, très forte et qui était soutenue par l’ensemble du comité de direction », a-t-elle dit. « Donc, c’est tout ça qui a fait que notre président n’a pas du tout aimé être [...] questionné par son comité de direction et voilà le résultat ».

« Cette question de gouvernance et d’opacité avec le CA, qui est très coupé de sa direction et de son équipe exécutive, est vraiment très, très problématique », a-t-elle conclu.

Nathalie Bondil, diplômée de l’École du Louvre, était arrivée au MBAM en 1999 et le dirigeait depuis 2007.

Avant l’annonce de son licenciement, elle avait reçu le soutien de la ministre de la Culture, Nathalie Roy, qui l’avait qualifiée de « sommité mondiale dans le monde muséal ».

https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2020-07-14/mbam-nathalie-bondil-conteste-son-renvoi.php

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1719534/nathalie-bondil-congediement-musee-beaux-arts-montreal

Climat de travail toxique au MBAM : « un mensonge », dit Nathalie Bondil

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Nathalie Bondil était directrice générale et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal depuis 2007.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / GRAHAM HUGHES

Joëlle Girard
9 h 35 | Mis à jour à 12 h 48

Congédiée lundi par le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), Nathalie Bondil, qui en a été la directrice générale et conservatrice en chef pendant plus de 10 ans, se dit étonnée par la position du conseil d'administration, qui dénonce un climat de travail toxique.

Mme Bondil s'est exprimée pour la première fois mardi au micro de Tout un matin au sujet de son congédiement, puis à RDI matin.

Le conseil d'administration du MBAM a en effet annoncé lundi qu'il mettait fin immédiatement à son contrat, évoquant des allégations de harcèlement psychologique. Son président, Michel de la Chenelière, a maintenu que l'institution muséale ne pouvait plus fermer les yeux sur un environnement de travail devenu toxique.

En entrevue mardi, Nathalie Bondil a plutôt laissé entendre qu'une seule personne aurait causé des problèmes. Selon elle, cette situation est survenue au moment où le MBAM vivait une phase d'expansion dans un contexte de plein emploi, ce qui a mis beaucoup de pression sur ses différents services.

« Quand vous gérez une entreprise de 400 personnes, c'est normal qu'il y ait des moments où il y a de la fatigue, qu'il y ait un service ou des personnes qui soient moins contents, et surtout des personnes qui partent. »

— Nathalie Bondil, ex-directrice du MBAM

Ça m'étonne beaucoup, a affirmé l'ex-directrice, en référence au rapport négatif du Cabinet RH, une firme extérieure mandatée pour faire un diagnostic du climat de travail au MBAM. Ce rapport, présenté en février dernier au conseil d'administration du Musée, fait état d'une dégradation importante et multifactorielle du climat de travail.

Mme Bondil estime que si tel avait été le cas, le comité de direction en aurait eu des échos, des plaintes, et on n'en a pas, tout simplement.

C’est un mensonge pour cacher d’autres irrégularités de processus de recrutement [...] pour masquer d'autres problèmes de gouvernance, a plutôt soutenu Nathalie Bondil mardi.

Une nomination mise en cause

Avant l'annonce de son congédiement, Mme Bondil estimait plutôt que les administrateurs du Musée tentaient de la pousser vers la sortie parce qu'elle refusait d'approuver la nomination de Mary-Dailey Desmarais au poste de directrice de conservation, une thèse à laquelle elle souscrit d'ailleurs toujours.

La création de ce poste avait été suggérée dans le rapport du Cabinet RH, afin de délester Mme Bondil de certaines tâches. Cette dernière affirme que si elle était d'accord avec cette stratégie de réorganisation, elle ne l'était toutefois pas avec le processus de recrutement en soi.

« Il y a des règles de gouvernance qu'on peut questionner, dit-elle. Il y a beaucoup d'opacité, de difficulté aussi, à pouvoir discuter ou s'exprimer directement avec le CA en ce moment, et c'est ça qui a créé cette situation. »

« Moi, ce que je vois, c'est le fait qu'on ait questionné un processus de recrutement qui a agacé le président du CA », a-t-elle ajouté, pour expliquer son congédiement. Elle parle d'une nomination que le conseil d'administration  voulait faire passer avec force .

En somme, Mme Bondil a soutenu que le comité de direction du Musée soutenait une autre candidature que celle de Mary-Dailey Desmarais, dont elle a toutefois vanté l'excellent travail. On voulait vraiment quelqu'un de senior au poste de directrice de conservation, a-t-elle précisé. J'aurais été heureuse de donner un autre poste à Mary. [...] On aurait pu avoir la meilleure équipe au Canada.

« C'est le temps de pouvoir s'interroger sur la gouvernance du Musée. C'est quand même un musée qui reçoit énormément de fonds publics, et c'est vrai que l'opacité dans laquelle il est géré, à l'heure actuelle, peut poser question. »

— Nathalie Bondil, ex-directrice du MBAM

Un « dur coup » pour le Musée

La ministre de la Culture, Nathalie Roy, a réagi au congédiement de Mme Bondil mardi.

Le Musée des beaux-arts de Montréal a sa propre structure de gouvernance, et le gouvernement du Québec n’a pas à s’immiscer dans sa gestion interne. Il s’agit tout de même d’un dur coup pour le Musée, a-t-elle soutenu.

Dimanche, elle avait apporté son soutien à Nathalie Bondil. Sans commenter directement la crise qui secoue le Musée, elle s'était dite consternée d'apprendre qu'on mettait en doute les qualités de Mme Bondil.

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Il y a 3 heures, ScarletCoral a dit :

Monique Jérôme-Forget, présidente du CA du Musée McCord, est en entrevue en ce moment à l'émission Midi Info et elle semble pointer du doigt Michel de la Chelière aussi..

Elle parle d'une campagne de salissage à l'endroit de Nathalie Bondil.

Elle a écrit ce texte dans La Presse ce matin

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-07-14/depart-de-nathalie-bondil-un-probleme-de-gouvernance.php

Départ de Nathalie Bondil: un problème de gouvernance

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PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL, ARCHIVES LA PRESSE
Le Musée des beaux-arts de Montréal

L’auteure s’adresse au président du conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal, Michel de la Chenelière

Publié le 14 juillet 2020 à 9h00
MONIQUE JERÔME-FORGET
EX-MINISTRE DES FINANCES ET EX-PRÉSIDENTE DU CONSEIL DU TRÉSOR

Monsieur de la Chenelière,

À titre de présidente du conseil d’administration du Musée McCord Stewart à Montréal, j’ai pris connaissance avec désarroi du désaccord entre la direction du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) et son conseil d’administration qui a mené au licenciement de Mme Nathalie Bondil.*

Ce conflit est très évidemment relié à un problème de gouvernance. Ainsi il m’apparaît non seulement curieux, mais inacceptable qu’un poste de direction de la conservation soit imposé à la direction générale qui était soutenue par son comité de direction. Qui plus est, selon un membre de votre conseil, la décision finale s’est prise à huis clos en excluant délibérément la direction générale comme son comité de direction.

Tout comme France Chrétien Desmarais, qui a également une longue expérience des conseils d’administration, je crois que le C.A. du MBAM a empiété sur les responsabilités de la direction générale, reniant ainsi tous les principes de bonne gouvernance. D’ailleurs, il apparaît qu’en tant que président du conseil d’administration, vous vous soyez arrogé le droit de donner des directives à des membres du personnel, lesquels bien sûr se sentent obligés d’obtempérer. Il m’est dit que plusieurs réunions du C.A. et des comités du MBAM ont lieu entièrement à huis clos, sans la présence d’un expert du Musée ni surtout de la direction générale. On a observé aussi un degré d’opacité entre le conseil d’administration et la direction, un manque certain de bonne gouvernance.

Je considère que le problème du MBAM n’était pas sa directrice générale, mais résulte des lacunes dans la gouvernance du Musée que vous présidez.

Soyez assuré que j’ai le plus grand respect pour le rôle du conseil d’administration, et vous comprendrez également qu’en raison de ma longue expérience des C.A., je connais fort bien les principes et les rôles distincts d’un conseil d’administration et d’une direction générale.

Je ne peux que réitérer ma déception face au dénouement de cette crise qui aurait pu être gérée plus efficacement. Je vous suggère humblement d’inviter le président de l’Institut de la gouvernance, Michel Nadeau, a rencontré les membres de votre conseil afin de bien comprendre le rôle qui vous et leur revient.

Je vous fais cette proposition amicalement, car le MBAM est une institution de grand prestige qui mérite autre chose que ce qu’on lit dans les journaux présentement.

Ouf, toute une sortie publique! C'est plus que l'artillerie lourde à ce niveau... 

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il y a une heure, Feanaro a dit :

Ouf, toute une sortie publique! C'est plus que l'artillerie lourde à ce niveau... 

L'entrevue de Monique Jérôme-Forget ici Crise interne au Musée des beaux-arts de Montréal, avec M. Jérôme-Forget https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/midi-info/episodes/469846/rattrapage-du-mardi-14-juillet-2020/10

 

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C'est toute une saga cette histoire et j'ai comme l'impression que ce n'est pas terminé. Surtout si Madame Bondil continue de se battre pour faire sortir la vérité et de vouloir retrouver son poste, ce qui est encore possible. Elle semble avoir du caractère, et du talent bien sur, et c'est souvent ce que ça prendre pour diriger une institution de grande envergure.

Et en passant, merci à ceux qui suivent cela de près et qui nous font partager, ici même, les différents articles de journaux et les entrevues de radio.

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MBAM: appuis internes pour Mary-Dailey Desmarais

Les professionnels de la Direction de la conservation du Musée des beaux-arts de Montréal ont exprimé leur soutien à la nomination de Mary-Dailey Desmarais à titre de directrice de la conservation dans un communiqué diffusé mercredi.

Alexandre Vigneault - La Presse

« Nous sommes convaincus que la formation exceptionnelle de Mary-Dailey Desmarais, docteure en histoire de l’art à l’Université Yale, ainsi que son expérience en tant que conservatrice déjà en poste au Musée feront d’elle une dirigeante appréciée et digne de confiance », affirment dix de ses collègues.

Ces membres de l’équipe de conservation du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) précisent en outre avoir voulu se manifester publiquement en raison des « nombreux commentaires souvent néfastes pour sa réputation et celle du Musée » qui ont été émis ces derniers jours.

« Mary a gagné notre profond respect par son ouverture à la collaboration, son intelligence, sa capacité d’écoute », ajoutent les signataires.

Le MBAM traverse actuellement une crise de gouvernance qui s’est soldée par le congédiement, lundi, de Nathalie Bondil. Elle dirigeait l’institution depuis 2007.

https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2020-07-15/mbam-appuis-internes-pour-mary-dailey-desmarais.php

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MBAM: nettoyer le gâchis avant qu’il ne se transforme en catastrophe

Depuis 20 ans, le musée Guggenheim de Bilbao sert de modèle pour les collectivités qui souhaitent se projeter en avant. Construit en 1997 selon les plans de Frank Gehry, le musée d’art contemporain a fait connaître la petite ville du Pays basque au monde entier, drainant un achalandage d’un million de visiteurs par année.

À Montréal, nombreux ont été les appels pour que l’on construise une telle infrastructure, comme une sorte d’antidote au passage à vide que traversait la métropole. Et sans qu’on s’en aperçoive vraiment, nous l’avons reçue par la modernisation spectaculaire du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). 

Depuis 10 ans, le Musée s’est complètement transformé. On a vu la construction de nouveaux pavillons, d’un auditorium, d’une salle de cinéma et même d’espaces spectaculaires consacrés aux enfants et à l’art-thérapie. Ces aménagements ont doublé la superficie du Musée en moins de 10 ans. Ils ont surtout permis de tripler sa fréquentation, faisant du MBAM l’un des musées les plus fréquentés du pays… un musée aussi populaire que celui de Bilbao ! 

Cette révolution a été rendue possible grâce à une série de dons majeurs, notamment ceux des familles Bourgie, Hornstein, Crétier ou de la Chenelière, pour ne nommer que celles-là. Ce rayonnement a été rendu possible grâce à l’équipe du MBAM, dont plusieurs membres sont des stars dans leur domaine d’expertise. 

Mais aussi et surtout, cette révolution a été rendue possible grâce au leadership de Nathalie Bondil, qui dirige le Musée depuis 2007. Aussi, son congédiement et la façon lamentable dont il a été organisé ne sont pas acceptables. 

Nous demandons en conséquence que des décisions importantes soient prises rapidement par le conseil d’administration du MBAM et la ministre de la Culture et des Communications du Québec, le gouvernement ayant investi des dizaines de millions dans l’aventure. 

Quatre gestes à faire 

1) Malheureusement, le président du C.A. doit démissionner par sens du devoir et dans l’intérêt supérieur du Musée vu ce gâchis dont il est l’ultime responsable. Un président intérimaire s’empresserait de trouver la perle rare capable de corriger les lacunes présentes pour doter le Musée d’une gouvernance qui corresponde à son envergure. 

Le président intérimaire mettrait en place un comité de gouvernance du conseil d’administration mixte. Ce comité de gouvernance serait le lien entre le conseil d’administration, la direction et le ministère de la Culture et des Communications. Par ailleurs, le comité des ressources humaines, ou siégerait d’office la direction, ferait le lien entre le C.A. et la direction pour assurer le suivi du rapport à la suite des lacunes qui ont été soulevées. Chaque fiduciaire du Musée recevrait une formation sur ses responsabilités et ses limites. 

2) On réembauche Nathalie Bondil, à qui on donne instruction de mettre en place les recommandations du diagnostic sur le climat de travail dans les services concernés, toujours en lien avec le C.A. et son équipe de direction. Il va de soi que Nathalie Bondil doit avoir accès à ce rapport pour en comprendre les enjeux. La directrice s’assurera d’informer le C.A. des pistes de solutions et du plan d’action approprié pour réussir à fournir un climat de travail harmonieux dans les services concernés. À chaque séance du C.A., il y aurait un compte rendu des démarches entreprises par le comité de direction pour corriger les lacunes soulevées dans le rapport, avec suivi des indicateurs-clés. 

3) Comme mode de gouvernance, le conseil et ses comités ne devraient pas être entièrement à huis clos. Organisé en fin de séance, son contenu doit être rapporté à la direction générale. La direction générale doit être membre d'office de tous les comités. Le service des ressources humaines devrait dépendre de la direction générale pour l’informer des enjeux, ainsi que son comité de direction, comme cela est le cas dans la majorité des institutions. Le syndicat devrait rencontrer la direction générale et son comité de direction directement et régulièrement. 

4) La ministre doit s’impliquer pour moderniser la loi sur le MBAM afin de bien définir les rôles respectifs du C.A. et de la direction. Le Ministère travaillera étroitement avec la directrice et le comité de gouvernance afin de tenir compte de la culture spécifique du Musée et de son histoire pour élaborer une formule acceptable pour le C.A., pour les membres du Musée, pour la direction et pour le Ministère, considérant les importants fonds publics alloués à cette institution.

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-07-16/mbam-nettoyer-le-gachis-avant-qu-il-ne-se-transforme-en-catastrophe.php

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