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MBAM - Musée des Beaux Arts de Montréal - Informations & Nouvelles


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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1734851/poursuite-nathalie-bondil-mbam-renvoi-diffamation

Nathalie Bondil poursuit le MBAM pour 2 millions de dollars

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Nathalie Bondil a été directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal pendant 14 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA

Radio-Canada
Publié à 14 h 21

L’ex-directrice générale et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) Nathalie Bondil, renvoyée par l’établissement muséal il y a un peu plus de deux mois, a déposé vendredi une poursuite contre son ancien employeur.

Nathalie Bondil s’est adressée à la Cour supérieure pour réclamer des membres du conseil d’administration du MBAM qu’ils lui versent un million de dollars en réparation des dommages moraux causés par leur conduite abusive, illégale et fautive.

À cela s’ajoute un autre million de dollars en dommages et intérêts punitifs pour atteinte à sa dignité, son honneur et sa réputation qui, d’après la demanderesse, menacent de mettre un terme à sa carrière en raison de propos calomnieux, mensongers et diffamatoires.

Elle et son équipe demandent aussi – si elle obtient gain de cause – que la décision du tribunal soit publiée sur le site Internet du musée pendant au moins trois mois.

Selon le document transmis à la Cour par ses avocats, Mme Bondil continue de rejeter catégoriquement les allégations de harcèlement psychologique formulées par le conseil d'administration du MBAM et certains de ses ex-employés.

« Les défendeurs ont orchestré, mené et continuent de mener, intentionnellement, une campagne de salissage et de destruction de la réputation de Mme Bondil, dans le seul et unique but de masquer la véritable raison qui les ont poussés à congédier intempestivement et malicieusement Mme Bondil. » - Extrait de la demande introductive d’instance en dommages et intérêts

Cette raison, maintient Nathalie Bondil, est son refus de soutenir publiquement l’embauche de la conservatrice en chef du musée.

Le document légal dresse par ailleurs une longue liste de mesures et d’initiatives, sous sa direction, pour assurer des relations de travail saines au sein de l’organisation.

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https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2020-09-22/musee-des-beaux-arts/quatre-candidates-externes-tenteront-de-se-faire-elire-au-c-a.php

Musée des beaux-arts : Quatre candidates externes tenteront de se faire élire au C. A.

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PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Valentine Goddard, Lydie Olga Ntap, Caroline Codsi et Claudette Hould tenteront de se faire élire le 29 septembre prochain lors de l’assemblée générale du Musée.

Quatre femmes feront front commun le 29 septembre prochain pour « briser le statu quo » du conseil d’administration qui a congédié la directrice générale Nathalie Bondil en juillet dernier. Elles se présenteront contre les candidats de l’actuel C. A. qui souhaitent renouveler leurs mandats.

Publié le 22 septembre 2020 à 11h17
JEAN SIAG
LA PRESSE

« C’est officiel, je me lance aux côtés de trois autres femmes absolument géniales, Lydie Olga Ntap, Caroline Codsi et Claudette Hould, pour une élection qui aura lieu le 29 septembre. Si vous êtes membres du Musée des beaux-arts, c’est un vote important », a écrit Valentine Goddard sur sa page Facebook mardi.

Mme Goddard, qui est une avocate spécialisée dans les questions d’éthique et d’intelligence artificielle, a indiqué sur sa page Facebook vouloir proposer « une perspective extérieure, indépendante et d’une grande expertise reconnue par nos pairs pour ramener l’administration vers ses priorités : humanisme, inclusion et innovation ».

Elle se présente ainsi avec l’avocate et fondatrice du Musée de la Femme, Lydie Olga Ntap, la femme d’affaires Caroline Codsi et l’historienne de l’art Claudette Hould contre au moins trois membres actuels, dont le président du conseil d’administration Michel de la Chenelière, qui briguera un poste de simple administrateur.

M. de la Chenelière a en effet annoncé la semaine dernière qu’il démissionnerait de son poste de président du C. A le 29 septembre. Les 21 membres du Conseil ont désigné l’homme d’affaires et mécène Pierre Bourgie pour lui succéder. Sa nomination ne sera pas soumise au vote des membres.

Rémi Quirion et Sylvie Demers sont les deux autres membres actuels du C. A. qui tenteront de se faire réélire, tandis que J. Serge Sasseville, qui est aussi président du C. A. de la Fondation de la Place des Arts, cherchera à combler le quatrième poste à pourvoir en remplacement de Joe Battat, l’unique administrateur ayant voté contre le congédiement de Mme Bondil.

Dans une entrevue accordée au Devoir, Valentine Goddard a affirmé ne pas vouloir arriver « comme un parti d’opposition ». « Le positionnement qu’on a, c’est de proposer un vent de fraîcheur, d’amener une expertise, a-t-elle fait valoir. C’est plus une réplique à un statu quo, parce que le C. A. ne propose pas beaucoup de changement dans les nominations. »

Les administrateurs sont élus pour une période de trois ans. Normalement, une fois tous les administrateurs élus, un président est élu parmi eux. Comme M. de la Chenelière a été élu l’an dernier (en avril 2019), et que M. Bourgie est nommé pour compléter son mandat, il n’aura donc pas à se soumettre à un vote.

Rappelons que l’ex-directrice générale du Musée des beaux-arts de Montréal, Nathalie Bondil, a déposé une poursuite de deux millions de dollars vendredi dernier contre l’ensemble des administrateurs du Musée.

Elle leur réclame 1 million en dommages moraux, ainsi qu’un million en dommages-intérêts punitifs pour « atteintes illicites et intentionnelles portées à ses droites fondamentaux de sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation. »

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il y a 39 minutes, ScarletCoral a dit :

Les administrateurs sont élus pour une période de trois ans. Normalement, une fois tous les administrateurs élus, un président est élu parmi eux. Comme M. de la Chenelière a été élu l’an dernier (en avril 2019), et que M. Bourgie est nommé pour compléter son mandat, il n’aura donc pas à se soumettre à un vote.

Le mandat de monsieur de la Chenelière se terminera le 29 septembre prochain. Donc en principe le CA devrait alors élire un nouveau président après la nomination des nouveaux directeurs. C'est d'ailleurs ce que souhaiterait, ou aurait souhaité, Michel Nadeau qui est l'actuel directeur général de l’Institut sur la gouvernance.

Je ne connais aucune de ces quatre candidates mais elles ne peuvent certainement pas faire pire que les personnes qui font actuellement parti de ce conseil d'administration devenu complètement dysfonctionnel. Ils ont l'air d'une bande d'amateurs!

 

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https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2020-09-24/rapport-sur-le-mbam/le-musee-devra-rendre-des-comptes-affirme-la-ministre-nathalie-roy.php

Rapport sur le MBAM Le Musée devra rendre des comptes, affirme la ministre Nathalie Roy

« Si le gouvernement met 16 millions dans ce musée, les Québécois ont le droit de savoir ce qu’il fait avec cet argent, ça s’appelle de la reddition de comptes et au moment où je vous parle, il n’y en a pas », a affirmé la ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy, à la suite du dépôt du rapport Beaupré, jeudi.

Publié le 24 septembre 2020 à 13h09 Mis à jour à 15h52
JEAN SIAG
LA PRESSE

Daniel Beaupré a été mandaté début août par le gouvernement du Québec pour faire l’analyse de la gouvernance du Musée à la suite du congédiement de la directrice générale du Musée, Nathalie Bondil, à la mi-juillet.

Dans un rapport de 80 pages déposé à l’Assemblée nationale jeudi matin, le professeur de l’École des Sciences de la gestion de l’UQAM rappelle que le ministère de la Culture et des Communications finance le Musée à 50 % en lui versant plus de 15 millions de dollars annuellement. C’est d’ailleurs une de ses recommandations principales: mettre en place des mécanismes de redditions de comptes du musée montréalais vis-à-vis du Ministère.

Une mesure que la ministre Roy a l’intention de mettre en place. « En ce moment, on ne reçoit même pas de plan stratégique, a-t-elle déploré au cours d’un entretien avec La Presse. Le gouvernement n’a aucun pouvoir sur le musée. Que ce soit sur la nomination du président du C.A. ou sur le directeur du musée. Donc c’est à revoir. Nous allons réviser la loi actuelle pour élargir les pouvoirs du gouvernement du Québec. »

Le rapport de Daniel Beaupré — dont plusieurs segments sont caviardés — recommande en effet au gouvernement de moderniser sa Loi sur le MBAM, qui date de 1972, afin de « clarifier les fonctions » de chacun et de « revoir les devoirs et responsabilités des administrateurs », en particulier des neuf personnes nommées par le gouvernement.

Des recommandations que la ministre Nathalie Roy accepte, même s’il n’est pas question pour elle de faire du MBAM un « musée national ».

« On voulait un diagnostic, et le rapport de M. Beaupré a confirmé qu’il y avait des problèmes de gestion et de gouvernance au Musée. Donc, en tant que gouvernement, il faut absolument agir pour nous assurer d’une saine gouvernance », a-t-elle dit, en précisant qu’un comité d’éthique et de gouvernance serait mis en place et que le rapport offrait des « pistes » intéressantes aux administrateurs « pour qu'ils revoient leur fonctionnement ».

À la lecture du rapport, on comprend que le bras de fer entre la directrice générale [Nathalie Bondil] et le président du conseil d’administration [Michel de la Chenelière], s’expliquerait entre autres par les différentes interprétations de la Loi sur le MBAM et son Règlement sur l’administration générale « qui ne sont pas compris de la même façon par toutes les parties » écrit M. Beaupré.

M. Beaupré illustre bien cette confusion en abordant la question de la création du poste de conservateur en chef et du processus d’embauche controversé ayant mené à la nomination par le C.A. de Mary-Dailey Desmarais.

Il cite d’abord l’article 6 qui indique que : « le directeur général est responsable de l’engagement et du congédiement du personnel de cadre supérieur et des employés de la Corporation », mais sous réserve d’un autre article (15), qui lui stipule que c’est le C.A. qui « ratifie la nomination et le congédiement du personnel-cadre ».

Cet article vient-il conférer le droit au C.A. de nommer d’autres dirigeants, et ce, avec ou sans l’aval de la direction générale ? demande M. Beaupré, qui propose par ailleurs de mettre en place un comité de ressources humaines permanent.

Concernant le climat de travail malsain allégué par des employés du Musée, M. Beaupré constate que le Cabinet RH qui a produit un rapport sur le sujet a suivi une « méthodologie rigoureuse ». Après avoir mené sa propre enquête, il conclut que « les résultats du diagnostic sont considérés comme valides et crédibles » et que le climat de travail au musée était un « problème significatif ».

Dans son chapitre sur les bonnes pratiques de gouvernance, M. Beaupré prend également soin de préciser que le président du conseil d’administration n’est pas « autorisé à s’ingérer dans les affaires courantes du Musée. Il contrôle, il surveille, il ne dirige pas les opérations. » « L’ingérence est reconnue comme une pratique à proscrire pour maintenir une bonne gouvernance. »

Daniel Beaupré aborde enfin la question du conflit d’intérêts, sans toutefois la trancher. « Comment faire pour établir concrètement une séparation adéquate de l’argent (les donations notamment) et du pouvoir (dont disposent les administrateurs). Par exemple, est-il admis d’endosser à la fois le rôle d’administrateur et de grand donateur du MBAM ? »

Le Conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal a brièvement réagi par voie de communiqué en fin de journée. « Le MBAM prend acte des recommandations contenues dans le sommaire exécutif du rapport de l’expert indépendant mandaté par la ministre de la Culture et des Communications du Québec.»

«Nous entreprendrons à cet effet des discussions que nous souhaitons constructives avec le Ministère a indiqué de son côté l’homme d’affaires et mécène, Pierre Bourgie, désigné par le C.A. pour remplacer Michel de la Chenelière à titre de président. Le Musée se concentre actuellement sur l’embauche de la nouvelle personne qui prendra en main la direction de l’institution de manière à définitivement tourner la page sur les événements des derniers mois.»

Une assemblée générale doit avoir lieu le 29 septembre prochain. Quatre femmes ont annoncé lundi qu’elles se présenteraient pour briser le statu quo du C.A. qui a congédié Mme Bondil. Il s’agit de Valentine Goddard, Lydie Olgs Ntap, Caroline Codsi et Claudette Hould.

Rappelons que Nathalie Bondil a déposé une poursuite de deux millions contre les 21 membres du conseil d’administration qui l’ont congédié. Elle leur réclame 1 million en dommages moraux, ainsi qu’un million en dommages-intérêts punitifs pour «atteintes illicites et intentionnelles portées à ses droits fondamentaux de sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation.»

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1736185/crise-mbam-rapport-independant-bondil

Un rapport tout en nuances de gris sur la crise au MBAM

Radio-Canada
Publié à 12 h 19

Le rapport indépendant de Québec sur la gestion et la gouvernance du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) conclut que rien n’est blanc ou noir dans cette crise qui a secoué l’établissement et mené au renvoi de sa directrice générale Nathalie Bondil. La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, entend suivre les recommandations de ce rapport.

La mosaïque de la problématique présente au MBAM est faite de multiples tons de gris : rien n’est tout blanc ni tout noir. Ce sont justement ces zones grises qui révèlent les changements devenus nécessaires et prioritaires pour le maintien d’une saine gouvernance et la pérennité du musée, conclut le rapport indépendant du ministère de la Culture et des Communications du Québec, commandé dans la foulée du renvoi de sa directrice générale et conservatrice en chef.

Le climat de travail, un problème « significatif »

Ce rapport, en bonne partie caviardé pour des raisons de confidentialité, revient notamment sur ce congédiement controversé survenu en juillet dernier.

C'est le conseil d’administration (C.A.) du MBAM qui a procédé à ce congédiement à la lumière d'un rapport qu'il avait commandé à la firme Le cabinet RH et qui avait constaté une dégradation importante et multifactorielle du climat de travail.

Daniel Beaupré, l’expert mandaté par le ministère de la Culture et des Communications, juge valides et crédibles les résultats du diagnostic réalisé par Le cabinet RH.

Le problème du climat de travail au MBAM ne serait en rien superficiel : les perceptions et faits collectés faisaient état d'un problème significatif, écrit-il.

Même si le climat de travail aurait nécessité des interventions bien avant le dépôt du rapport du Cabinet RH, il ne s’est passé que cinq mois, dont près de quatre dans un contexte de pandémie, pour en appliquer les recommandations, nuance cependant l'auteur du rapport. C’est relativement court pour améliorer les processus internes.

De multiples recommandations

Daniel Beaupré préconise de modifier la loi sur le MBAM et le règlement sur l’administration générale afin d’éviter les quiproquos et de préciser les rôles du C.A. ainsi que de la direction générale.

Il est ressorti de cela que la loi du MBAM et son règlement ne sont pas compris de la même manière par toutes les parties prenantes, explique le rapport.

Il conseille de revoir le processus de reddition de comptes envers le ministère et de clarifier également la question des conflits d’intérêts pour les administrateurs et administratrices qui font des dons au musée. Est-il possible de baliser davantage ce qui est permis, et éthique, sans pour autant écarter les donateurs du C.A.?

Autres préconisations : former les membres du C.A., donner plus de responsabilités au directeur ou à la directrice de l’administration, améliorer les pratiques de gestion des ressources humaines et réfléchir à réduire la taille du C.A.

La ministre Roy promet de l'action

Dans un communiqué publié jeudi, la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, a annoncé qu’elle comptait suivre les recommandations proposées dans le rapport indépendant afin que le MBAM adopte une meilleure gouvernance.

À la lecture du rapport soumis par l'enquêteur indépendant, il est clair que des correctifs s'imposent afin d'améliorer la gouvernance du MBAM, a déclaré Nathalie Roy.

Mardi prochain, lors de l’assemblée générale annuelle du MBAM, le musée montréalais se dotera d’un nouveau conseil d’administration.

Québec versant chaque année 15 millions de dollars au MBAM, ce qui représente la moitié des revenus du musée, la ministre entend travailler avec ce nouveau conseil d'administration afin de changer les structures et les pratiques de gouvernance du MBAM ainsi que sa loi constitutive.

Le MBAM espère des discussions « constructives »

Dans un communiqué de presse, le C.A. du MBAM a réagi à la publication du rapport en précisant qu’il prenait acte des recommandations formulées dans le document qualifié de sommaire.

Nous entreprendrons à cet effet des discussions, que nous souhaitons constructives, avec le ministère. Déjà des conversations cordiales ont eu lieu avec le cabinet de la ministre, prélude à des échanges qui permettront de trouver des voies de passage satisfaisantes pour toutes les parties, a indiqué Pierre Bourgie, le nouveau président désigné du C.A.

Par ailleurs, le Musée se concentre actuellement sur l’embauche de la personne qui prendra en main la direction de l’établissement, de manière à définitivement tourner la page sur les événements des derniers mois, a-t-il ajouté.

Démission et poursuite

Vendredi, le président du conseil d’administration du MBAM, Michel de la Chenelière, a annoncé qu’il ne briguerait pas de nouveau le mandat lors de l’assemblée générale annuelle.

Son départ était réclamé par une partie des membres du musée, qui estimaient que le C.A. avait outrepassé ses droits en renvoyant Nathalie Bondil et qui pointaient des irrégularités dans son fonctionnement. Il a laissé sa place à Pierre Bourgie.

Le même jour, Nathalie Bondil a déposé une poursuite contre son ancien employeur. Elle réclame un million de dollars en réparation des dommages moraux causés par leur conduite abusive, illégale et fautive et un autre million de dollars en dommages et intérêts punitifs pour atteinte à sa dignité, son honneur et sa réputation.

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Il y a 2 heures, ScarletCoral a dit :

Il cite d’abord l’article 6 qui indique que : « le directeur général est responsable de l’engagement et du congédiement du personnel de cadre supérieur et des employés de la Corporation », mais sous réserve d’un autre article (15), qui lui stipule que c’est le C.A. qui « ratifie la nomination et le congédiement du personnel-cadre ». Cet article vient-il conférer le droit au C.A. de nommer d’autres dirigeants, et ce, avec ou sans l’aval de la direction générale ? demande M. Beaupré

Management 101.

Il y a 2 heures, ScarletCoral a dit :

M. Beaupré prend également soin de préciser que le président du conseil d’administration n’est pas « autorisé à s’ingérer dans les affaires courantes du Musée. Il contrôle, il surveille, il ne dirige pas les opérations. » « L’ingérence est reconnue comme une pratique à proscrire pour maintenir une bonne gouvernance. »

Tout le monde comprend ça sauf le CA du Musée.

Il y a 2 heures, ScarletCoral a dit :

« Comment faire pour établir concrètement une séparation adéquate de l’argent (les donations notamment) et du pouvoir (dont disposent les administrateurs). Par exemple, est-il admis d’endosser à la fois le rôle d’administrateur et de grand donateur du MBAM ? »

J'ai toujours trouvé étrange que les donateurs soient également en charge du Musée. C'est une aberration.

Il y a 2 heures, ScarletCoral a dit :

Une assemblée générale doit avoir lieu le 29 septembre prochain. Quatre femmes ont annoncé lundi qu’elles se présenteraient pour briser le statu quo du C.A. qui a congédié Mme Bondil.

En fait c'est cette journée-là qu'on aurait dû prévoir pour l'élection du nouveau président du CA après l'élection des nouveaux directeurs plutôt que nous passer un entourloupette comme ils viennent de le faire en nommant en catimini, par je ne sais trop quel tour de passe-passe, monsieur Bourgie.

Il y a 2 heures, ScarletCoral a dit :

Vendredi, le président du conseil d’administration du MBAM, Michel de la Chenelière, a annoncé qu’il ne briguerait pas de nouveau le mandat lors de l’assemblée générale annuelle. Son départ était réclamé par une partie des membres du musée, qui estimaient que le C.A. avait outrepassé ses droits en renvoyant Nathalie Bondil et qui pointaient des irrégularités dans son fonctionnement. Il a laissé sa place à Pierre Bourgie.

Comment peut-il simplement laisser sa place à quelqu'un d'autre alors qu'officiellement il demeure en poste jusqu'au 29 septembre prochain et que cela soit perçu comme un nouveau mandat (trois ans?) de président du CA pour monsieur Bourgie? S'il y a eu une élection personne n'en a entendu parler. De toute façon comme monsieur de la Chenelière reste en fonction jusqu'au 29 le nouveau CA aurait dû en principe élire un nouveau président après l'élection des nouveaux directeurs.

J'ai hâte que le ministère de la Culture fasse le ménage là-dedans!

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1737528/musee-beaux-arts-montreal-congediement-nathalie-bondil

Trois administratrices « pro-Bondil » élues au C. A. du MBAM

Jérôme Labbé
2020-09-29 | Mis à jour hier à 22 h 31

Michel de la Chenelière a fait les frais mardi soir du renvoi controversé de Nathalie Bondil comme directrice générale et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM).

L'ancien président du conseil d'administration, qui était en poste au moment du congédiement de Mme Bondil, a échoué à se faire réélire au C. A., aujourd'hui présidé par l'homme d'affaires Pierre Bourgie.

En tout, quatre sièges d'administrateur étaient en jeu pour des mandats de trois ans.

Trois candidates qui s'étaient présentées comme « pro-Bondil » ont été élues, soit la fondatrice de La gouvernance au féminin, Caroline Codsi; l'avocate Valentine Goddard; et l'historienne de l'art Claudette Hould.

Seule leur camarade avocate Lydie Olga Ntap n'a pas eu la même chance.

Un désaveu

Il s'agit d'un dur coup pour les membres du comité de mise en candidature, présidé par l'ancien sénateur Serge Joyal.

Ce comité avait proposé quatre candidatures, dont celle de Michel de la Chenelière. Or, une seule d'entre elles a été retenue, soit celle de Sylvie Demers, présidente Direction du Québec du Groupe TD, qui siégeait déjà au conseil.

J. Serge Sasseville, avocat, et Rémi Quirion, scientifique en chef du Fonds de recherche du Québec, ont également mordu la poussière.

L'assemblée s'est tenue de manière virtuelle devant plus de 1700 personnes, qui ont pu prendre part au scrutin en direct. Le MBAM compte environ 53 000 membres.

Le MBAM dans la tourmente

À titre de président du C. A. au moment du renvoi de Nathalie Bondil, Michel de la Chenelière avait défendu la décision du conseil sur toutes les tribunes en expliquant avoir agi pour le bien des employés du musée, qui avaient formulé de nombreuses plaintes à l'endroit de la conservatrice en chef.

En prenant la parole mardi soir, M. de la Chenelière a d'ailleurs commenté un rapport indépendant publié la semaine dernière qui a confirmé, selon lui, que les membres du conseil ont agi de bonne foi, en faisant primer l’intérêt du MBAM et l’obligation de se conformer à ses obligations envers les employés.

L'assemblée a par ailleurs permis au C. A. de confirmer que Pierre Bourgie agira désormais à titre de président. C'est lui qui mènera le processus visant à embaucher une nouvelle personne pour diriger le musée.

Des circonstances exceptionnelles

L'élection des membres du conseil d'administration du MBAM n'est habituellement pas un exercice médiatisé. Mais les circonstances entourant le renvoi de Nathalie Bondil ont largement défrayé la chronique, tant au Québec qu'à l'international, ce qui a braqué les projecteurs sur l'assemblée générale annuelle de mardi soir.

Jeudi dernier, un rapport indépendant sur la gestion et la gouvernance de l'institution avait validé les constats d’une firme externe ayant rapporté plus tôt cette année une dégradation importante et multifactorielle du climat de travail.

C’est le rapport de cette firme, Le cabinet RH, qui avait poussé le conseil d’administration du musée à remercier Nathalie Bondil, qui poursuit maintenant son ex-employeur pour deux millions de dollars, et ce, même si une centaine d’employés ont publié le mois dernier une lettre ouverte pour dénoncer le climat malsain qui prévalait sous sa gouverne.

Le renvoi de la principale intéressée, qui dirigeait le MBAM depuis 2007, a créé une onde de choc parmi ses membres. Une centaine d'entre eux ont notamment réclamé la tenue d'une assemblée extraordinaire pour en débattre, mais cette demande a été refusée par le conseil d'administration.

Nathalie Bondil a toujours soutenu – et soutient encore – avoir été congédiée après avoir refusé d'approuver la nomination de Mary-Dailey Desmarais au poste de directrice de la conservation.

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https://www.lapresse.ca/arts/2020-09-29/musee-des-beaux-arts-de-montreal/michel-de-la-cheneliere-exclu-du-c-a.php

Musée des beaux-arts de Montréal Michel de la Chenelière exclu du C.A.

Le président du C.A. du Musée des beaux-arts de Montréal, Michel de la Chenelière, n’a pas réussi à se faire élire comme administrateur mardi soir au cours de l’assemblée générale annuelle (virtuelle). Par ailleurs, trois nouveaux visages feront leur entrée au C.A. : Valentine Goddard, Caroline Codsi et Claudette Hould.

Publié le 29 septembre 2020 à 18h36
JEAN SIAG
LA PRESSE

Le conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) n’est pas sorti indemne de la crise qu’il a traversée dans l’affaire Bondil.

Le président du conseil d’administration du MBAM, Michel de la Chenelière, qui a cédé sa place à la tête du C.A. la semaine dernière à l’homme d’affaires et mécène Pierre Bourgie, avait l’intention de continuer à siéger au conseil d’administration du Musée. Mais les quelque 1450 membres votants du Musée présents lors de l’assemblée générale annuelle virtuelle de mardi en ont décidé autrement.

M. de la Chenelière, avec l’appui de la majorité des 20 autres membres du C.A., a procédé au congédiement de la directrice générale et conservatrice en chef du Musée, Nathalie Bondil, à la mi-juillet, entraînant une lutte – maintenant judiciaire – entre les deux parties.

Dans sa déclaration d’ouverture de mardi, Michel de la Chenelière, qui présidait l’assemblée générale, s’est félicité d’avoir agi « avec diligence et intégrité » dans ce dossier. Il a dit souhaiter « tourner la page », avant de souligner l’apport de Mme Bondil dans les succès du Musée.

Rémi Quirion, scientifique en chef du Fonds de recherche du Québec, qui siégeait depuis 2016, a également mordu la poussière. Tout comme le candidat proposé par le comité de candidature du C.A, J. Serge Sasseville, qui se présentait pour la première fois pour remplacer l’administrateur Joe Battat, seul à avoir voté contre le congédiement de Mme Bondil.

Parmi les membres du C.A. dont le siège était en jeu, seule Sylvie Demers, présidente, Direction du Québec, du Groupe TD, administratrice au Musée depuis 2018, a été réélue.

De nouveaux visages

Le conseil d’administration devra donc faire une place à trois nouvelles administratrices, l’avocate Valentine Goddard, la femme d’affaires Caroline Codsi et l’historienne de l’art Claudette Hould, qui se présentaient en bloc avec la fondatrice du Musée de la femme, Lydie Olga Ntap (qui n’a pas été élue), justement pour « briser le statu quo » de ce C.A.

Les quatre femmes, perçues comme des sympathisantes de Mme Bondil, se sont dites déterminées à « apporter plus d’équité et de transparence dans les principes de gouvernance ».

Les trois nouvelles élues ne l’ont pourtant pas eu facile. Au cours des dernières semaines, le conseil d’administration n’a pas ménagé ses efforts pour maintenir son équipe actuelle en place. Des courriels que La Presse a obtenus ont été envoyés aux guides et bénévoles du musée, résumant le conflit avec Mme Bondil (actuellement devant les tribunaux) à l’avantage du C.A.

À deux jours des élections, ce sont les 53 000 membres ayant droit de vote qui ont reçu un courriel du Musée – que La Presse a également pu voir – vantant les quatre candidatures du C.A., avec la biographie détaillée de chacun.

Quant aux quatre candidates externes, elles ne sont jamais nommées dans le courriel. À leur sujet, le Musée écrit simplement ceci : « Il appert que les quatre autres personnes qui ont déposé leur candidature n’ont pas le même niveau d’engagement personnel envers le Musée. »

Le conseil d’administration du Musée des beaux-arts est composé de 21 membres, dont 9 sont nommés par le gouvernement du Québec et 12 sont élus par les assemblées générales annuelles.

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Il y a 19 heures, Normand Hamel a dit :

Entrevue très intéressante avec Caroline Codsi, l'une des trois nouvelles administratrices élues récemment au CA du Musée: https://twitter.com/geraldfillion/status/1311448948863832069

L'article relié à cette entrevue

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1737872/bondil-musee-beaux-arts-conseil-administration-caroline-codsi

L’après-Nathalie Bondil s’annonce mouvementé au Musée des beaux-arts

Caroline Codsi, une nouvelle membre élue du conseil d’administration, évoque des questions de conflits d’intérêts.

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Le Musée des beaux-arts de Montréal
PHOTO : MBAM

Radio-Canada
Publié à 2 h 35

Les prochains mois du conseil d’administration du Musée des beaux-arts risquent d’être mouvementés. L’élection de trois nouveaux membres lors de l’assemblée générale mardi va visiblement donner lieu à de nouvelles batailles sur la gouvernance du conseil.

Au cours de cette assemblée générale, le mandat du président du conseil d’administration, Michel de la Chenelière, n’a pas été renouvelé.

Caroline Codsi, présidente de l'organisme à but non lucratif La gouvernance au féminin, a été l’une des trois nouvelles élues du conseil d’administration.

En entrevue à Zone économie, Mme Codsi a déclaré de prime abord qu’elle s’est portée candidate pour rétablir la gouvernance.

On a constaté qu’il y a eu beaucoup de manquements ces derniers mois. Non seulement la manière dont la crise avec Nathalie Bondil a été gérée était absolument épouvantable, mais aussi, on n'a vu aucune remise en question du conseil d’administration, qui a continué à être convaincu qu’il faisait la bonne chose, a-t-elle souligné.

« Plus de transparence, une meilleure gouvernance, plus d’éthique à un conseil d’administration qui est un petit peu vieillissant. Je ne parle pas de l’âge des administrateurs, mais je parle des manières, des pratiques qui datent un petit peu des années 70. D’ailleurs, la loi qui gère le Musée des beaux-arts date des années 70. » — Caroline Codsi

Concernant le congédiement de Nathalie Bondil, Mme Codsi a indiqué qu’elle était préoccupée par la manière avec laquelle elle a été congédiée.

Nathalie [Bondil] a, c’est sûr, une personnalité forte, un leadership fort […] C’est difficile pour moi de commenter, je n’étais pas au sein du Musée des beaux-arts, a-t-elle dit.

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Caroline Codsi veut « rétablir la gouvernance » au sein du conseil d'administration du Musée des beaux-arts de Montréal.
PHOTO : ATTRACTION IMAGES / YANICK.MACDONALD.PHOTOGRAPHE

Concernant le rapport qui faisait état d'un climat de travail au MBAM qui était un problème significatif, Mme Codsi soutient qu'il est apparent que Nathalie [Bondil] n’a pas eu le temps d’implanter les mesures pour pouvoir corriger la situation. C’est une situation qui a duré cinq mois, dont quatre mois de pandémie, ce serait difficile pour n’importe qui de réussir à corriger le tir. Je pense que le conseil d’administration n’a pas donné le temps à Nathalie d’implanter les mesures correctrices.

« Ça ne va pas être simple »

L’actuel président du conseil d’administration, Pierre Bourgie, a déclaré auparavant que la décision de congédier Mme Bondil était une décision réfléchie et courageuse.

Commentant ce propos, Mme  Codsi dit que ce qui apparaît est que le conseil d’administration au complet était d’accord avec la décision du président du conseil à ce moment-là.

Je peux vous dire qu’ayant assisté à la réunion du conseil d’administration à la suite de l’assemblée générale, l’atmosphère était tendue et on sentait bien que les gens semblaient unis dans une pensée assez unique, ce qui est à mon sens problématique, a-t-elle soutenu.

Parce qu’en gouvernance, on souhaite que les points de vue soient divergents, qu’il y ait des opinions diverses et que les gens puissent avoir la possibilité des problématiques. Je n’ai pas senti une grande ouverture, a-t-elle ajouté.

« Ça ne va pas être simple. Ce n’est pas une sinécure de se retrouver avec trois femmes qui n’étaient pas les bienvenues. » — Caroline Codsi

Selon elle, le conseil d’administration a envoyé de nombreuses missives à ses membres en leur recommandant fortement de ne pas voter pour ces trois candidates externes […] «  je pense que ça leur a desservi […] Il y avait 1400 en ligne qui ont voté, c’est donc le vote populaire qui l’a emporté. »

« Nous sommes prêtes à être courageuses pour faire face à ce conseil d’administration. » — Caroline Codsi

Conflits d’intérêts

« Il y a plusieurs questions de conflits d’intérêts qui ont été amenées » , a expliqué Mme Codsi.

Elle a qualifié M. Bourgie de quelqu’un d’extrêmement compétent et d’extrêmement habile et adroit. Cependant, elle a soulevé qu’une fondation qu’il représente reçoit 250 000 $ du Musée des beaux-arts. Donc, il y a des questions à se poser à ce niveau-là.

Mme Codsi a assuré avoir confiance en M. Bourgie, mais elle espère toutefois que la ministre de la Culture, qui quand même donne 15 millions de dollars au Musée des beaux-arts, demande une évaluation du conseil d’administration pour s’assurer que chaque administrateur comprenne ses devoirs, ses responsabilités et les raisons qui les anime pour être à ce conseil d’administration.

« Il faut s’assurer qu’il n’y ait aucun conflit d’intérêts et que la transparence et la rigueur soient de mise » , a-t-elle conclu.

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Il y a aussi ce pannel à l'émission de Gérald Fillion Les règles de zone rouge et la gouvernance du MBAM : Notre C.A. avec Diane Bérard et Nicolas Duvernois : que penser des contraventions en zone rouge annoncées par le gouvernement Legault et faut-il revoir la gouvernance du Musée des beaux-arts de Montréal ?

 

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il y a une heure, ScarletCoral a dit :

« Plus de transparence, une meilleure gouvernance, plus d’éthique à un conseil d’administration qui est un petit peu vieillissant. Je ne parle pas de l’âge des administrateurs, mais je parle des manières, des pratiques qui datent un petit peu des années 70. D’ailleurs, la loi qui gère le Musée des beaux-arts date des années 70. » — Caroline Codsi

Voici d'ailleurs une photo de la dernière réunion du conseil d'administration.

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