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L'Économie du Québec


Habsfan

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3 hours ago, MtlMan said:

Tu oublies que le gouvernement, en temps de crise, peut emprunter et soutenir le filet social, qui est primordial. Keynesianisme. Il coupe par la suite quand ça va bien. Le privé ne peut faire cela. Tu réfléchis uniquement en esprit d,entreprise. Une erreur grave. La société ne peut et ne doit jamais être gérée comme une vulgaire entreprise privée avec des objectifs bien plus étroits.

Pourquoi tu me parles de Norvégiens? On parlait du Québec par rapport au ROC. Si tu veux parler des Norvégiens, dans ce cas, il faut aussi critiquer le ROC car il n'en fait pas autant. Reste sur le sujet!

Et, en passant : la Norvège est un pays encore plus taxé et imposé que le Québec avec un État hyper présent! Où est donc le problème de la place de l'État contre la tendance au bénévolat? Tu es en dissonance cognitive ici mon ami.

Je n'ai jamais suggéré de se fier uniquement sur l'état! Le bénévolat au Québec est en augmentation, et on n'a pas scrapé notre modèle au complet pour ça. L'un n'empêche pas l'autre.

Et tu n'as pas infirmé ce que je disais : les églises sont une structure facilitatrice de bénévolat au ROC. Au Qc, on s'est débarrassé de l'Église, ce qui est une excellente chose, intellectuellement parlant. Cela crée par contre des distorsions, qui n'expliquent pas tout, bien entendu, mais qui font partie de l'équation.

Le modèle québécois est sans arrêt attaqué. Et pourtant, il n'empêche pas tous les succès économiques actuels, et explique que notre société est loin d'être aussi violente et affligée de tares inégalitaires, par exemple, que les états-unis. C'est de plus en plus un avantage. ça prend du temps à s'en rendre compte, mais le processus est en marche. Il faut résister à l'appel des sirènes superficielles d'un modèle facilitateur d'inégalités sociales criantes.

Notre modèle est perfectible, et améliorons-le. Mais on serait imbécile de le remplacer par un truc qui démontre clairement qu'il craque de partout.

 

 

Les anglo-saxon on une culture de la philanthropie beaucoup plus forte que nous et l'eglise n'a rien a voir la dedans. 

Nous on attend d'un tier exterieur plutot que de se prendre en main. Auparavant c'etait l'eglise maintenant c'est le gouvernement. 

Justement la norvege est encore plus taxé que nous et pourtant les gens font quand meme du benevolat et  n'attende pas tout du gouvernement. 

C'est ca qui me gosse au Quebec du monde qui attende tout tout du gouvernement prenez vous en main bout de viarge. C'est une mentalité detestable qui est malheureusement trop répandu. 

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Il y a 3 heures, andre md a dit :

Les anglo-saxon on une culture de la philanthropie beaucoup plus forte que nous et l'eglise n'a rien a voir la dedans. 

Nous on attend d'un tier exterieur plutot que de se prendre en main. Auparavant c'etait l'eglise maintenant c'est le gouvernement. 

Justement la norvege est encore plus taxé que nous et pourtant les gens font quand meme du benevolat et  n'attende pas tout du gouvernement. 

C'est ca qui me gosse au Quebec du monde qui attende tout tout du gouvernement prenez vous en main bout de viarge. C'est une mentalité detestable qui est malheureusement trop répandu. 

tu parles de qui ? car les 35 ans et moins ne pensent pas comme ça. la nouvelle génération n'attend rien du gouvernement. On ne peut pas comparer la situation en Europe à celle au Québec car ici ça n'a jamais vraiment été aussi pire que là-bas. Lors des situations de catastrophes naturelles, ici, c'est là que tu peux voir l'entraide entre les gens.

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Eh bien!  Voila que l'esprit d'entre-aide, le bénévolat, la philanthropie s'introduisent dans le débat économique!

Non pas qu'ils n'aient pas leur importance dans la société, mais leur valeur réelle est diablement difficile à mesurer, et les comparaisons entre peuples encore plus périlleuses.  On n'a que des nombres, qui ne recouvrent qu'une partie de la réalité, par exemple dons de charité enregistrés (pour lesquels on réclame des crédits d'impôts), nombre de bénévoles «officiels», etc.  Tout ce qui est informel ou non comptabilisé est ignoré, par défaut.

De plus, un autre aspect mérite d'être SOULIGNÉ. Quand on a recours à l'aide de l'Etat, on est en droit de s'attendre à un traitement équitable, sans égard à notre couleur, notre apparence, notre «réputation» dans la communauté etc.. A l'opposé, l'aide fournie par des groupes «privés» est sujette à l'arbitraire (on vous «aime» ou pas, on fait partie de la «gang» ou pas) et les prestataires de ladite aide s'attendent à des remerciements qui peuvent s'apparenter à des marques de «soumission» de la part du bénéficiaire.  Les chances (la probabilité) qu'un individu soit délaissé sont nettement plus grandes.

J'en conclus qu'on peut bien encourager le bénévolat et la philanthropie, mais qu'on (la société) ne doit pas se départir de ses responsabilités sous prétexte que le «privé s'en occupe».

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10 hours ago, vivreenrégion said:

tu parles de qui ? car les 35 ans et moins ne pensent pas comme ça. la nouvelle génération n'attend rien du gouvernement. On ne peut pas comparer la situation en Europe à celle au Québec car ici ça n'a jamais vraiment été aussi pire que là-bas. Lors des situations de catastrophes naturelles, ici, c'est là que tu peux voir l'entraide entre les gens.

hahaha tu ne te souviens pas des carrées rouges alors. 

 

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5 hours ago, Né entre les rapides said:

Eh bien!  Voila que l'esprit d'entre-aide, le bénévolat, la philanthropie s'introduisent dans le débat économique!

Non pas qu'ils n'aient pas leur importance dans la société, mais leur valeur réelle est diablement difficile à mesurer, et les comparaisons entre peuples encore plus périlleuses.  On n'a que des nombres, qui ne recouvrent qu'une partie de la réalité, par exemple dons de charité enregistrés (pour lesquels on réclame des crédits d'impôts), nombre de bénévoles «officiels», etc.  Tout ce qui est informel ou non comptabilisé est ignoré, par défaut.

De plus, un autre aspect mérite d'être SOULIGNÉ. Quand on a recours à l'aide de l'Etat, on est en droit de s'attendre à un traitement équitable, sans égard à notre couleur, notre apparence, notre «réputation» dans la communauté etc.. A l'opposé, l'aide fournie par des groupes «privés» est sujette à l'arbitraire (on vous «aime» ou pas, on fait partie de la «gang» ou pas) et les prestataires de ladite aide s'attendent à des remerciements qui peuvent s'apparenter à des marques de «soumission» de la part du bénéficiaire.  Les chances (la probabilité) qu'un individu soit délaissé sont nettement plus grandes.

J'en conclus qu'on peut bien encourager le bénévolat et la philanthropie, mais qu'on (la société) ne doit pas se départir de ses responsabilités sous prétexte que le «privé s'en occupe».

Quand ma mère était en phase terminal du cancer. Mon père était la a tout les jours a l'hôpital. Ma mère était devenu incontinente et cela dégoûtait le personnel de l'hôpital c'est mon père qui nettoyait ma mère. 

Quand ce fut le tour de mon père de terminer ses jours a l'hôpital c'est moi et mon frère qui se relayaient a son chevet. Pour ce qui est du traitement équitable comme tu dit mon père n'a pas reçu les traitements qu'il devait,mauvais diagnostic hydrocéphalé no détecté car on n'a pas fait de scan de sa boite cranienne lors d'une chute en vélo et il avait de l'eau dans les poumons et on ne l'a pas retirer.  son coeur a fini par lâcher.  Tu sait ce que l'a médecin m'a fait savoir en terme a peine voilée  que ça ne valait pas la peine de le soigner. Passé un certain âge tu passe en deuxième alors lâcher moi avec le traitement équitable. 

Pendant les 2 mois qu'a durer la fin de vie de mon père j'ai vue l'égoïsme des gens qui ne visitent pas leur vieux parents a l'hôpital ils se fient sur le personnel médicales pour qu'ils s'occupent de leur parents pour se dégager de toute responsabilités en se disant qu'ils payent des taxes et que c'est au gouvernement de s'en occuper. 

Beaucoup d'immigrants me font le même commentaire a propos de cette société égoïste dans laquelle on vit. 

Pour eux dans leurs cultures , les ainés ne sont pas autant laissés dans l'oublie.

 

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Je ne crois pas qu'il faille juger qui que ce soit, un temps soit peu que l'on comprenne que les sociétés ont leurs us et coutumes et que oui, plusieurs cultures ont la famille sur le coeur et d'autres comme la société nord-américaine, ont le moi plus fort que tout. Encore une fois, ca reste une question de culture. 

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10 minutes ago, Rocco said:

Je ne crois pas qu'il faille juger qui que ce soit, un temps soit peu que l'on comprenne que les sociétés ont leurs us et coutumes et que oui, plusieurs cultures ont la famille sur le coeur et d'autres comme la société nord-américaine, ont le moi plus fort que tout. Encore une fois, ca reste une question de culture. 

Ben ca m'horripile cette mentalité nord américaine alors.  Je ne laisserai jamais tomber un membre de ma famille dans le besoin en me disant que c'est seulement au gouvernement de s'en occuper.

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Les lacunes du système de santé au Québec sont évidentes.  Le relachement des liens familiaux aussi.  

Dans le premier cas, c'est une conséquence d'une combinaison d'inefficacité organisationnelle et de décisions budgétaires erratiques, couplées à une forte hausse de la demande de soins liée au vieillissement de la population.  Cependant, on peut relativiser les lacunes québécoises en la matière, en observant la détérioration des services dans d'autres pays «riches» comme la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, sans parler des inégalités persistantes dans l'accès aux soins aux USA.

Quant au relachement des liens familiaux, il peut être mis en relation avec la dispersion géographique croissante des membres (proches et éloignés) des familles.  Pour beaucoup d'entre nous, fini le temps où grands-parents, parents, enfants, petits-enfants, oncles et tantes, cousins et cousines habitaient à proximité dans le même village, le même quartier, la même ville, la même région ou le même pays.  A cela s'ajoute  le fardeau des jeunes familles, où les deux parents sont poussés à occuper un emploi pour parvenir à subvenir à leurs besoins, passent en moyenne un temps fou dans leurs déplacements quotidiens, et sont sollicités par d'innombrables obligations et autres activités personnelles et professionnelles.  En l'espace de trois générations au Québec, on est passé d'un modèle à l'autre  --et il n'est pas possible de faire marche arrière.

Il devrait être évident que la «solidarité familiale»  --si on veut en faire une question de «culture», n'est pas particulièrement liée à l'ethnie. Le mode de vie, qui est conditionné par l'organisation économique et sociale, a fortement évolué, et ce plus rapidement dans certains sociétés que dans d'autres. Ici, la chasse, la pêche et le piégeage, en petits groupes, ou l'agriculture de subsistance combinée au travail en chantier forestier en hiver pour les hommes, rassemblés dans de petits villages autour du curé, du notaire, du médecin et du marchand général, ou plus tard la vie en ville dans la même paroisse et sous le même clocher, c'est FINI.  Les «tipis» et les ceintures fléchées aussi.  Ainsi, la «culture» au sens large a été profondément modifiée.  Il est donc normal, et nullement étonnant, que la «solidarité familiale» se manifeste autrement (et plus faiblement) que par le passé.  On peut la souhaiter, mais on ne peut pas l'imposer de haut, ni la susciter par des incantations.  Que ceux et celles qui vivent encore intensément dans un fort esprit de solidarité familiale se sentent privilégiés, car ce n'est malheureusement plus possible pour bien d'autres.

Pour terminer, je noterai que tous ces changements ont/auront à leur tour un impact profond sur l'ECONOMIE:  d'innombrables services qui étaient autrefois fournis informellement par des proches familiaux sont/seront produits et fournis par des agents de l'Etat et du secteur privé marchand (i.e. à but lucratif). Les «robots» (toutes formes d'automation, pas nécessaire d'avoir une forme humaine...) constitueront une part croissante des «effectifs» .  Dans une perspective historique plus longue, cette TRANSFORMATION  n'est que la suite logique d'un mouvement qui a vu la part du travail «humain» consacrée à l'agriculture, puis à la production de biens manufacturés, réduite d'un facteur de l'ordre de 10 à 20.

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Le 30/06/2017 à 12:51, andre md a dit :

Les anglo-saxon on une culture de la philanthropie beaucoup plus forte que nous et l'eglise n'a rien a voir la dedans. 

Nous on attend d'un tier exterieur plutot que de se prendre en main. Auparavant c'etait l'eglise maintenant c'est le gouvernement. 

Justement la norvege est encore plus taxé que nous et pourtant les gens font quand meme du benevolat et  n'attende pas tout du gouvernement. 

C'est ca qui me gosse au Quebec du monde qui attende tout tout du gouvernement prenez vous en main bout de viarge. C'est une mentalité detestable qui est malheureusement trop répandu. 

Oui, l'église a à voir. les églises sont hyper présentes dans la vie des anglo-saxons. Beaucoup plus qu'ici. La Norvège est plus taxée ET plus bénévole, la preuve que les 2 sont possibles. Au Qc, les mentalités sont en train de changer. Du calme et patience, arrête un peu de capoter.

Le 01/07/2017 à 03:23, andre md a dit :

hahaha tu ne te souviens pas des carrées rouges alors. 

 

Ils se battaient pour une éducation qui ne soit pas l'apanage des plus fortunés. Un principe qui devrait te faire plaisir, calvaire.

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3 minutes ago, MtlMan said:

 

Ils se battaient pour une éducation qui ne soit pas l'apanage des plus fortunés. Un principe qui devrait te faire plaisir, calvaire.

Accessibilité aux études n'est pas égale au coût des études. Voir le faible taux de diplomation universitaire au Québec.  Bref c'est un autre débat que j'ouvrirai pas mais j'ai encore une énorme rancœur contre les carrés rouges.

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