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L'Économie du Québec


Habsfan

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"Parallèlement, l'emploi s'est replié dans le secteur de la construction ainsi que dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, principalement dans le secteur de l'assistance sociale au Québec."

 

So the jobs were created in social assistance!! Public sector?

 

It's the other way around, we lost jobs in construction, health and social services

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"Parallèlement, l'emploi s'est replié dans le secteur de la construction ainsi que dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, principalement dans le secteur de l'assistance sociale au Québec."

 

So the jobs were created in social assistance!! Public sector?

 

I read it like you did the first time but for "replié" - the english equivalent would be "downturn".

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Dans la comparaison entre les États-Unis et les pays scandinaves, il faut distinguer ce qui découle du système politique et économique de ce qui vient d'autres facteurs. La taille différente des sociétés, par exemple, produit en elle-même une série d'effets qui ne sont pas nécessairement liés à l'organisation politique. D'ailleurs, la sociale démocratie tend à se former dans les petites sociétés avec une forte cohésion. À l'inverse, les États-Unis sont un géant, une sorte d'Empire, où le sens de la solidarité sociale est faible (ce qui n'est pas sans lien avec le passé raciste du pays, qui a amené les Blancs, pendant longtemps, à ne ressentir aucune solidarité avec les Noirs. Pourquoi payer des impôts élevés qui profiteraient à des gens qu'on déteste et qu'on méprise ?)

 

Mais un pays continent de 320 millions d'habitants, avec une économie ouverte, va forcément produire plusieurs avantages comparatifs. La disponibilité et la circulation des capitaux seront forcément plus grande que dans un petit État. Il y aura des grandes métropoles, un bassin énorme de scientifiques, de chercheurs, d'universitaires. Tout ça est lié à la taille. Il est donc évident que la Suède, ou même toute la Scandinavie (moins peuplée que la Californie...), n'auront en général pas d'aussi grosses compagnies que les États-Unis, pas autant de capitaux d'investissement, etc. Blâmer le système économique pour cela serait pourtant une erreur de perspective. Et la plupart des indicateurs de qualité et de niveau de vie sont néanmoins plus élevés en Scandinavie qu'aux États-Unis.

 

Chaque pays doit donc maximiser ses propres avantages. Une société plus petite, comme le Québec, doit s'efforcer de mobiliser ses atouts en faisant des choix adaptés à sa situation, qui ressemble plus à celle de la Suède qu'à celle des États-Unis. Notre faiblesse principale vient de la scolarisation relativement faible de la main-d'oeuvre, en partie liée au décrochage. Si l'on veut s'inspirer du modèle scandinave, il faudrait commencer par lutter contre ça. On ne peut pas oublier non plus le contexte nord-américain, que ça nous plaise ou non.

 

Je me suis gardé une petite note mentale pour ne pas oublier de te répondre, surtout quand tu t'es donné la peine d'écrire un très bon argumentaire.

 

Tu emmènes des bons points, mais j'aimerais les mitiger un peu :P

 

Dans mon texte, je ne comparais pas les USA et les pays Scandinaves, mais bien l'Europe au complet, un marché d'environ 500M d'habitant incluant des mastodontes tel que l'Allemagne, France, Italie et Grande Bretagne. Pourquoi ce grand marché n'arrive pas à rivaliser d'ingéniosité avec les USA? Sont où les startups européennes? les nouveaux milliardaires européens? Les nouveaux produits mondiaux?

 

Tu assimiles les USA avec une entité uniforme, c'est loin de la vérité, ils sont une cinquantaine d'États, où il n'est pas toujours évident de commercer entre l'une et l'autre, les lois ne sont pas toujours compatibles et cohérents, bref certains États sont beaucoup plus intéressant pour les industries que d'autres. Le bon côté est que cette situation emmène les États à rivaliser d'ingéniosité pour compétitionner l'une contre les autres pour attirer les investissements et les emplois.

 

Finalement tu mentionnes un grand bassin de scientifiques, chercheurs et universitaires, mais j'aimerais juste écrire ce qui est assez évident, les USA restent pour les raisons que j'évoquais plus tôt, un aimant géant au talent mondial, et ce même avec un système d'immigration archaïque.

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Tu as un bon point pour le patrimoine. Malek aussi. Mais par exemple, si tu veux vivre dans un milieu décent dans une grande ville américaine, et pas dans une inner city moins recommandable, et envoyer tes enfants dans une école le moindrement correcte, t'es mieux de l'envoyer au privé, genre. Hors, c'est beaucoup plus cher, alors que le réseau public ici, malgré ses défauts, est absolument viable. Et si tu veux pouvoir te faire soigner correctement, tu dois payer des assurances dispendieuses, ou payer une fortune si tu dois te faire opérer. Ça ne fera pas partie du patrimoine ça. La réalité est très complexe et nuancée. Le salaire seul n'explique pas tout.

 

Tu as raisons oui et non, il y a un fond de préjugé, et on oublie notre propre situation au Québec. Si les écoles américaines sont si mauvaises pourquoi notre de diplomation au secondaire est équivalent à celui du Canada (73% vs 76%), peut-être mieux que celui du Québec (reconnu plus bas que la moyenne Canadienne)?

 

Au Québec 18% des élèves sont au privé au niveau secondaire, je n'ai pas les chiffres pour le primaire, mais ce n'est pas rien, ici aussi nous avons des problèmes dans ce secteur.

 

Pour la santé, ils ont une approche différente, et je ne suis pas trop convaincu de celle-ci... Par contre dire que c'est gratuit ici et que ça n'affecte pas notre patrimoine, c'est un peu trop simple.

 

Nos impôts sont tellement draconiens, que si je pouvais garder même une parti de ses impôts comme aux USA, qu'avec le temps, j'en aurais en masse pour plusieurs pontages quadruples ;-)

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Malek,

 

En effet, on pourrait comparer l'Europe entière et les États-Unis et ça ferait ressortir plusieurs avantages de l'économie américaine. Son principal atout depuis trente ans a été le rythme de création de nouvelles compagnies, surtout dans les secteurs techno, où l'Europe a été moins performante.

 

Il y a sans doute bien des raisons à cela et je ne suis pas compétent pour toutes les comprendre. Peut-être que la première est le fait que les Américains laissent jouer plus librement l'effet de "destruction créatrice" d'une logique pure du marché. Il y a beaucoup de perdants et tout de même plusieurs gagnants qui deviennent des joueurs mondiaux. Les distinctions entre les états américains jouent assez peu quand il s'agit de compagnies comme Apple, Microsoft ou Facebook, beaucoup moins que les distinctions entre pays européens, où il faut compter sur la différence de langue, etc. Donc la taille continue d'être un atout américain important.

 

Mais il y a aussi, ne l'oublions pas, le rôle de premier plan joué par le secteur militaire dans la recherche américaine. Une large part des avancées techniques américaines - y compris l'Internet - est d'origine militaire, c'est-à-dire qu'elles ont été financées au départ par de l'argent public. On n'entend pas souvent le tea party rappeler cette forte dimension "communiste" de l'économie américaine... (Le budget militaire américain dépasse sans doute les interventions économiques d'origine étatique de tous les autres États occidentaux mis ensemble)

 

Indépendamment des causes du dynamisme technologique, je souligne que le but visé par une économie prospère ne doit quand même pas se limiter à la production de milliardaires... À mes yeux, chaque milliardaire est plutôt le symptôme d'une pathologie de l'économie moderne. Les Américains ont gardé un vieux fond de darwinisme social. Ils aiment le spectacle des "winners", les classements de revenus, les top 100, les top 1000, la quantification obsessionnelle, comme des ados qui se mesurent le zizi sans arrêt... Il est permis de trouver ce goût plutôt puéril et pathétique.

 

Si j'avais pourtant à construire moi-même des "indices" et des "classements" de villes ou de pays, à l'américaine (ce qui ne m'arrivera pas, puisque je considère que la mesure de la "qualité" de vie repose sur le postulat faux que la qualité est appréciée de la même façon par tous), j'inclurais des points positifs pour le taux de partage de richesse, des points négatifs pour l'appropriation privée de l'espace civique par des gated communities, des points négatifs pour le nombre de polices parallèles privées, des points négatifs pour le taux d'emprisonnement et le nombre de prisons (qui est le plus élevé au monde aux États-Unis), des points négatifs pour le nombre de meurtres et le nombre des armes en circulation, des points négatifs pour le nombre de milliardaires, etc, etc. Et même des points négatifs pour le nombre d'obèses, signe d'une malbouffe généralisée et encouragée.

 

Mon classement ne serait jamais publié dans Forbes...

Modifié par uqam+
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Malek,

 

En effet, on pourrait comparer l'Europe entière et les États-Unis et ça ferait ressortir plusieurs avantages de l'économie américaine. Son principal atout depuis trente ans a été le rythme de création de nouvelles compagnies, surtout dans les secteurs techno, où l'Europe a été moins performante.

 

Il y a sans doute bien des raisons à cela et je ne suis pas compétent pour toutes les comprendre. Peut-être que la première est le fait que les Américains laissent jouer plus librement l'effet de "destruction créatrice" d'une logique pure du marché. Il y a beaucoup de perdants et tout de même plusieurs gagnants qui deviennent des joueurs mondiaux. Les distinctions entre les états américains jouent assez peu quand il s'agit de compagnies comme Apple, Microsoft ou Facebook, beaucoup moins que les distinctions entre pays européens, où il faut compter sur la différence de langue, etc. Donc la taille continue d'être un atout américain important.

 

Mais il y a aussi, ne l'oublions pas, le rôle de premier plan joué par le secteur militaire dans la recherche américaine. Une large part des avancées techniques américaines - y compris l'Internet - est d'origine militaire, c'est-à-dire qu'elles ont été financées au départ par de l'argent public. On n'entend pas souvent le tea party rappeler cette forte dimension "communiste" de l'économie américaine... (Le budget militaire américain dépasse sans doute les interventions économiques d'origine étatique de tous les autres États occidentaux mis ensemble)

 

Indépendamment des causes du dynamisme technologique, je souligne que le but visé par une économie prospère ne doit quand même pas se limiter à la production de milliardaires... À mes yeux, chaque milliardaire est plutôt le symptôme d'une pathologie de l'économie moderne. Les Américains ont gardé un vieux fond de darwinisme social. Ils aiment le spectacle des "winners", les classements de revenus, les top 100, les top 1000, la quantification obsessionnelle, comme des ados qui se mesurent le zizi sans arrêt... Il est permis de trouver ce goût plutôt puéril et pathétique.

 

Si j'avais pourtant à construire moi-même des "indices" et des "classements" de villes ou de pays, à l'américaine (ce qui ne m'arrivera pas, puisque je considère que la mesure de la "qualité" de vie repose sur le postulat faux que la qualité est appréciée de la même façon par tous), j'inclurais des points positifs pour le taux de partage de richesse, des points négatifs pour l'appropriation privée de l'espace civique par des gated communities, des points négatifs pour le nombre de polices parallèles privées, des points négatifs pour le taux d'emprisonnement et le nombre de prisons (qui est le plus élevé au monde aux États-Unis), des points négatifs pour le nombre de meurtres et le nombre des armes en circulation, des points négatifs pour le nombre de milliardaires, etc, etc. Et même des points négatifs pour le nombre d'obèses, signe d'une malbouffe généralisée et encouragée.

 

Mon classement ne serait jamais publié dans Forbes...

 

Quel excellent texte!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Tu as raisons oui et non, il y a un fond de préjugé, et on oublie notre propre situation au Québec. Si les écoles américaines sont si mauvaises pourquoi notre de diplomation au secondaire est équivalent à celui du Canada (73% vs 76%), peut-être mieux que celui du Québec (reconnu plus bas que la moyenne Canadienne)?

 

Au Québec 18% des élèves sont au privé au niveau secondaire, je n'ai pas les chiffres pour le primaire, mais ce n'est pas rien, ici aussi nous avons des problèmes dans ce secteur.

 

Pour la santé, ils ont une approche différente, et je ne suis pas trop convaincu de celle-ci... Par contre dire que c'est gratuit ici et que ça n'affecte pas notre patrimoine, c'est un peu trop simple.

 

Nos impôts sont tellement draconiens, que si je pouvais garder même une parti de ses impôts comme aux USA, qu'avec le temps, j'en aurais en masse pour plusieurs pontages quadruples ;-)

 

T'as raison pour le taux de diplomation. Mais j'ai l'impression qu'on traîne un lourd bagage culturel où l'éducation a été longtemps peu valorisée, en particulier chez les garçons. Le monde anglo-saxon n'a pas connu le lavage de cerveau "né pour un petit pain" imposé par le retrait de la majorité francophone dans les campagnes en laissant la ville et la modernité aux anglophones. C'est malheureusement long à changer. Mais la progression au secondaire est bien là. C'est à l'université qu'on est encore trop lent à avancer. Et c'est surtout dû à la faible présence des garçons, qu'on devrait cesser de voir constamment comme uniquement des paires de bras et de jambes qui veulent bouger. Ce sont aussi des cerveaux et des coeurs qui ont besoin d'être nourris par la culture et le désir d'apprendre. Enfin, on s'éloigne...

 

Il reste que les écoles publiques, malgré la mauvaise presse, offrent en général un excellent service. Ma fille est allé à Poly-Jeunesse à Laval. Je n'ai que des bons mots à en dire. Encadrement génial, professeurs hyper dévoués, etc. Là aussi il y a des préjugés : le privé bénéficie d'une vague de positivisme qui incite les gens à croire dur comme fer que c'est nécessairement mieux, ce qui explique sûrement l'augmentation de la fréquentation de ces institutions (qui, soit dit en passant, reçoivent des subsides gouvernementaux, donc de nos impôts!). Même à Montréal, dans un quartier défavorisé genre, et malgré des craintes bien normales, j'aurais tendance à me sentir bien plus en sécurité (pour mes enfants) que dans une école de inner city américaine. Mais là, c'est peut-être seulement de gros préjugés, j'avoue. Pour le reste, ni toi ni moi ne pourrions probablement payer la crème des Universités américaines pour nos enfants (Harvard, Yale, Princeton, etc.) alors qu'ici, on peut assez facilement imaginer nos progénitures aller à McGill. On peut le payer. Et ça reste une des bonnes universités dans le monde, sans aucun doute.

 

Pour la santé, je comprends le principe que tu avance, il est logique, mais quelque chose me dérange : ce que je constate en jonglant avec l'idée, c'est que ça revient à de l'impôt (ou une taxe) différé. Tu ramasse maintenant, et tôt ou tard, tu dois remettre cet argent, pas au gouvernement mais à une institution privée de santé. De 1, je doute que toi ou moi aurions le réflexe de mettre de côté chaque cent d'impôt "sauvé" pour l'éventuel opération coûteuse (ce qui fait que finalement, on se retrouverait à hypothéquer notre maison anyway), comme la plupart des gens; et de 2, même si on le faisait, ça revient à dire que cet argent "sauvé" ne nous est pas d'une grande utilité. Bien sûr, on peut faire des placements. Mais soit on la joue safe et on sait à quel point ça rapporte pas gros, soit on prend des risques, mais là, c'est comme qui dirait sur la corde raide : tu peux te ramasser à perdre pas mal plus. Et puis, de toutes façons, la plupart du monde va se prendre une assurance privée. Alors, en admettant qu'elle soit bonne et que ça ne soit pas trop compliqué de se faire rembourser le temps venu (négocier avec des assureurs, en étant malade, je veux même pas imaginer!), les impôts "sauvés" s'en vont finalement dans d'autres coffres que les tiens pour ton utilisation libre. La fameuse "liberté de choix" américaine me semble, dans beaucoup beaucoup de cas, trop nombreux, une illusion plus que d'autre chose.

 

Et puis aussi, c'est que moins t'as un bon salaire, moins tu paies d'impôt, moins tu peux en "sauver". Mais tu dois quand même payer la même opération que le gars plus riche. Ce dernier a bien sûr l'opportunité de s'en mettre plus de côté. La classe moyenne est étirée ben raide depuis des années. Les salaires en dollars réels n'augmentent que peu. L'enrichissement collectif est minimal. Depuis 40 ans, c'est près de 75 % de la création de richesse qui a été accaparée par qq % de la population. Ça revient à dire que la majorité du monde, comme nous, ne profite que peu ou pas du tout. Donc, les fameux milliardaires des États-Unis, tellement plus nombreux et donc profitables pour l'économie du pays, qu'ont-ils réellement donné de plus à leur pays? Des Mcjobs? Les jobs peu payées sont en constante hausse dans ce pays. Elles deviennent de plus en plus la norme des créations d'emplois (http://www.theatlantic.com/business/archive/2013/07/mcjobs-are-the-future-why-you-should-care-what-fast-food-workers-earn/277863/), ce qui fait qu'on impose désormais des augmentations drastiques du salaire minimum! (Tiens, une mesure gauchiste! ;)http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/international-business/us-business/as-low-paying-jobs-increase-minimum-wage-battle-ripples-across-us/article15818391/)

 

Finalement, pour la question du patrimoine, n'oublions pas que 1% de la population détient 34% du patrimoine américain. Si on étire à 5% de la pop., c'est 61% du patrimoine, et si on étire encore à 10% de la pop., c'est 72%. Toi et moi, on serait où dans le pourcentage? Sûrement pas dans le 1%, probablement pas dans le 5%, et je doute d'être dans le 10%. Et la situation ne s'améliore pas. (http://www.les-crises.fr/inegalites-patrimoine-usa-2/. Ce que je vois, c'est se payer une maison dispendieuse dans un beau quartier américain, avoir la job qui va avec bien sûr, travailler comme un malade pendant une dizaine d,années pour la payer, la vendre et revenir ici avec profit substantiel. Ça je peux le concevoir. Moi, ça ne m'attire pas, mais je comprend très bien ceux qui peuvent le faire.

 

C'est vrai qu'ils semblent résilients les américains, mais ils sont si nombreux, ils peuvent se permettre de "toffer" plus longtemps ce genre de situation que la plupart des autres pays. Et ils ont une telle emprise sur le message! Les valeurs américaines sont partout. Le rêve est distribué à volonté dans tous les médias, comme un bar open. On les voit les riches, ceux qui ont réussi, mais j'ai nettement l'impression que, de plus en plus, ça ressemble à des pubs de loterie. J'aime rêver en la voyant, mais je ne me fierai pas là-dessus pour organiser ma vie. Tout comme je ne partirai pas dans le Sahara en me disant que je survivrai grâce aux oasis. J'ai pas mal plus de chances de mourir devant un mirage. :silly:

 

Aucune société ne peut vivre sur le genre d'économie de plus en plus "clivée" comme celle des États-Unis. C'est juste logique. Ça peut pas être viable sur le long terme. Pas possible. Et quand on ajoute aux inégalités le racisme ambiant, permanent en certains coins, et qu'on voit les crises Trayvon Martin ou Michael Brown récemment, on se demande comment une société en apparence aussi dynamique peut-elle échouer à ce point dans tant de dossiers?

 

Je suis heureux de payer mes impôts ici.

 

:highfive:Mais je te donnerai raison : on peut et doit faire mieux. Je serais d'accord pour investir mes impôts dans de meilleurs mesures de soutien des start-ups par exemple. Diminuer substantiellement les impôts dans certains domaines, ou certains contextes et milieux urbains afin de lancer ou relancer un dynamisme économique et entrepreneurial important. Bref, utiliser les baisses d'impôts de manière ciblée et temporaire, comme un outil de stimulation, mais pas comme un principe quasi-religieux et wall-to-wall comme demandé par les fanatiques du marché total au Parti Républicain.

 

Mais tsé, j'ai peut-être totalement et viscéralement tort. Après tout je ne suis qu'un sale gauchiste naïf et rêveur. On verra bien avec le temps....

 

Salut!

 

:D

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Que le taux d'imposition des entreprises soit très bas n'est pas une mauvaise affaire surtout si cela apporte de bons emplois bien rémunérés qui eux vont payer des taxes dans les coffres du gouvernement. Je suis contre les subventions directe la plupart du temps, surtout pour une entreprise extérieure, mais pour l'imposition basse.....c'est une bonne affaire !

 

Car si le taux d'imposition avait été aussi haut qu'au USA ou ailleurs, est-ce que Valeant aurait déménagé ici ?

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Valeant has nothing here, it's a paper address. They have 160 employees, and none of their top management.

 

As far as i'm concerned, this is a joke.

 

It's better 160 than none, right ?

 

But let's be honest, if they would leave to go to Toronto or Calgary you would be the first one to say Québec/Montréal has done it again to loose a headquarter

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