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L'Économie du Québec


Habsfan

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Permis de bâtir : la part du lion à Montréal

 

Publié le 07/08/2014

 

Parmi toutes les villes canadiennes, c’est à Montréal que la valeur des permis de bâtir a été la plus élevée en juin. La métropole a bénéficié des dépenses de la province dans les secteurs de la santé et des technologies de l’information.

 

La valeur des permis de bâtir a presque triplé à Montréal entre mai et juin, passant de 596 M$ à 1,43 G$, selon les données de Statistique Canada. L’augmentation à l’échelle nationale s’est s’est chiffrée à 13,5 %, pour atteindre 7,99 G$. Les analystes interrogés par l’agence financière Bloomberg tablaient au contraire sur une baisse de 1,9%.

 

Le rapport de Statistique Canada est contre-tendance puisque les villes de l’ouest dominent généralement à ce chapitre. Les données publiées aujourd’hui montrent en effet que la valeur des permis de construire dans les secteurs non-résidentiels a atteint 1,4 G$ au Québec, contre 865 M$ en Alberta. À l’étendue du pays, la valeur des permis de construction des secteurs industriel, commercial et institutionnel s’élève à 3,8 G$ en juin, une hausse de 32,5 % par rapport au mois précédente.

 

Tous secteurs confondus, l’émission de permis d’une valeur totale de 7,99 G $ marque une hausse de 20 % par rapport à la même période l’année dernière.

 

D'après Bloomberg

 

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/permis-de-batir--la-part-du-lion-a-montreal/571103[/Quote]

 

Évidemment, on aime bien !

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no the PQ is the way to prosperity. Keep taxing people and making sure that religious symbols are outlawed! (also please make sure pasta is removed from menu's)

 

mark, you have to admit that so far, Liberals are doing as bad as PQ did regarding employement.

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When the Liberals are in power, the reason why Quebec is underperforming is high cost structure. When the PQ is in power, its the political instability. This guy is a joke!

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Entretien intéressant paru dans Metro. Dommage que la discussion ne se soit pas portée un peu plus sur la politique de transparence mise en place en Scandinavie pour endiguer la corruption (notamment un suivi rigoureux des dépenses des politiques et une rationalisation de leur salaire).

 

11/08/2014 (Mise à jour : 11 août 2014@19:56)

Roxane Léouzon s'entretient avec Stéphane Paquin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie politique internationale et comparée

 

Les pays scandinaves offrent le meilleur modèle pour solutionner les nombreux problèmes économiques qui affectent le Québec, estime Stéphane Paquin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie politique internationale et comparée. Il a dirigé l’ouvrage collectif «Social-démocratie 2.0: Le Québec comparé aux pays scandinaves» publié récemment aux Presses de l’Université de Montréal.

 

Quels sont, au Québec, les défis particuliers qui nécessitent qu’on s’inspire d’autres pays?

Le Québec a un endettement public très élevé, une croissance économique relativement faible compte tenu des obligations du gouvernement, un déficit commercial énorme et de la difficulté à faire des réformes de l’État. La réforme de la santé, par exemple, n’a jamais réellement fonctionné. La nécessité de réformes des régimes de retraite est aussi rendue à un point très critique.

 

Pourquoi les pays scandinaves sont-ils une bonne source d’inspiration?

La situation actuelle du Québec ressemble beaucoup à celles de la Finlande, de la Suède et du Danemark du début des années 1990. Ces pays étaient très endettés, avaient des taux de chômage importants et voyaient leur modèle social et économique se détériorer. Ils ont alors initié énormément de réformes. Trente ans plus tard, ils s’en sortent beaucoup mieux que les États-Unis, le Canada, la France ou l’Allemagne en terme de croissance économique. Ils ont diminué leur endettement public à peu près de moitié. Tout ça en touchant très peu à leurs programmes sociaux et en étant les pays les plus égalitaires au monde.

 

Quelles solutions peut-on tirer de leurs expériences pour améliorer notre croissance économique?

Le Québec a un déficit commercial croissant, en grande partie parce qu’il importe énormément de pétrole et de voitures. Depuis une vingtaine d’année, les pays scandinaves n’ont de leur côté pas connu de déficit commercial, c’est-à-dire qu’ils exportent plus qu’ils importent. Ils ont établi des politiques pour réduire la dépendance au pétrole, encourageant l’utilisation d’énergies renouvelables en instaurant des taxes carbone importantes pour décourager les gens de prendre leur voiture. C’est l’une des solutions que le Québec devrait aussi préconiser, notamment parce qu’il est un très grand producteur d’hydro-électricité.

 

Le système de taxation a-t-il aussi un rôle important à jouer?

Oui. La fiscalité est l’une des clés du succès scandinave. La grosse différence avec le Québec et le Canada, c’est que là-bas, les taxes à la consommation sont élevées. Ce serait comme si notre TPS et notre TVQ étaient à 25% plutôt qu’à 15%. Malgré les taxes élevées, les plus pauvres reçoivent tellement de services publics qu’ils sont gagnants. D’autre part, les taxes sur les entreprises ont été baissées, pour assurer leur compétitivité sur le marché mondial. Le Danemark a pris cette initiative dans les années 1990, et ça a tellement bien fonctionné que le taux de chômage juste avant la crise de 2008 était en bas de 4%.

 

Les politiciens du Québec disent souvent qu’il faut mieux gérer les finances publiques pour réduire la dette de la province. Comment les Scandinaves y sont-ils arrivés?

Les pays scandinaves ont fait passer des lois anti-déficit dans les années 1990. Par exemple, sur un cycle économique complet, la Suède s’est imposée de faire un surplus d’environ 1% du PIB. Pour y arriver, elle a notamment décentralisé le processus de mise en œuvre des politiques publiques. Le gouvernement central donne les grandes orientations des politiques, mais ce sont des agences indépendantes qui les mettent en œuvre. Pour donner un exemple, c’est Hydro-Québec qui s’occupe ici de l’électricité et non le ministère de l’Énergie. Ça devrait être la même chose pour le transport et beaucoup d’autres services publics. Dans les pays scandinaves, ça évite l’ingérence du politique, limite la corruption, favorise la permanence et la compétence dans ces agences très contrôlées et évaluées avec des exigences élevées. Au final, ça fait des économies extrêmement importantes.

 

Est-ce vrai, donc, que les ministères et les institutions publiques peuvent faire plus avec moins d’argent?

Oui. Les pays scandinaves ont réussi à limiter l’augmentation des dépenses en santé à environ 4,5% par année, alors qu’ici on est au-dessus de 6%. Qu’est-ce qu’ils ont fait? Ils ont donné le mandat aux médecins de diminuer les prescriptions de médicaments. Aussi, les salaires des médecins sont entre deux et quatre fois mois élevés qu’ici. Au Québec, il y avait deux façons de régler le problème de la pénurie de médecins: donner des augmentations pour qu’ils arrêtent de quitter le Québec ou en former beaucoup plus. On a choisi la première solution. Les Suédois ont choisi la deuxième solution.

 

Y a-t-il assez de volonté politique et populaire ici pour faire des réformes importantes comme dans ces pays?

Tout le monde est conscient que les choses ne peuvent pas durer comme elles le sont, mais on ne sait pas comment orienter le changement. Les idées que j’ai vues dans les programmes des partis ressemblent pratiquement toujours à des «réformettes» insignifiantes. Il y a un manque de recherche et de réflexion des responsables politiques. Un avantage des pays scandinaves est aussi que les citoyens ont une confiance élevée envers les institutions, notamment en raison de leur grande transparence. Cette confiance rend plus facile l’acceptabilité des réformes d’importance. Ici, la méfiance est de plus en plus grande envers le gouvernement

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Y a-t-il assez de volonté politique et populaire ici pour faire des réformes importantes comme dans ces pays?

Tout le monde est conscient que les choses ne peuvent pas durer comme elles le sont, mais on ne sait pas comment orienter le changement. Les idées que j’ai vues dans les programmes des partis ressemblent pratiquement toujours à des «réformettes» insignifiantes. Il y a un manque de recherche et de réflexion des responsables politiques. Un avantage des pays scandinaves est aussi que les citoyens ont une confiance élevée envers les institutions, notamment en raison de leur grande transparence. Cette confiance rend plus facile l’acceptabilité des réformes d’importance. Ici, la méfiance est de plus en plus grande envers le gouvernement

 

Dans ce dernier paragraphe nous avons tout dit, car il est là le véritable problème. Le cynisme ne cesse de grandir et notamment la nécessaire commission Charbonneau qui aidera ou nuira à ce phénomène, selon ce que l'on en fera une fois son travail terminé. Les politiciens n'aident pas non plus la cause, ils font preuve d'un opportunisme politique nuisible à long terme, avec nombre de promesses non tenues et des décisions souvent hautement discutables.

 

Finalement nous sommes déjà plongés dans un bain politique continental aux moeurs pas très enviables, où l'argent bien plus que les idées mène le bal. J'aimerais être optimiste, mais rien pour le moment ne me permet d'espérer un changement profond de paradigme. Couillard n'a jamais brillé par une idéologie claire, ni par un comportement exemplaire. Il se situe à peine à la frange de l'acceptable et aura été élu bien plus par dépit que par intérêt pour la population. On n'a qu'à voir comment il a géré les dernières crises au sein de son quocus, particulièrement celle du ministre Bolduc. On est ici bien plus dans le: faites ce que je dis et non ce que je fais.

 

En prenant exemple sur les pays scandinaves, on constate clairement le lien entre la politique et l'économie. Ils sont directement reliés, car en bout de ligne ce sont les sages (ou non) décisions qui viendront en fin de processus faire toute la différence, en ce qui a trait du moins à la confiance du peuple. Mais encore faut-il gérer avec en tête les intérêts supérieurs de la nation. Un concept encore rarement partagé par ceux qui pourtant dirige cette nation, pour le meilleur, mais malheureusement bien trop souvent pour le pire.

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