L'Économie du Québec

[OursNoir]

It would be very interesting to have some other well articulated members write interesting comments and articles such as acpnc, he should be an inspiration to us all ; we should all be able to express our opinions with more details and color such as he. I do not necessary agree with everything he says , but at least he expresses his opinion with grace.

 

Pour moi, c'est tout à fait le contraire, je saute volontairement par-dessus les interventions de acpnc (quand ça parle de politique) car le discours est toujours le même, et ce peu importe le sujet. Il utilise un stratagème très connu des politiciens, celui d'embellir un discours en y ajoutant de nombreuses phrases vides de sens, même si le contenu n'a pas changé d'une miette. mark_ac n'a pas ce talent, il va droit au but sans flafla. Même si je suis rarement en accord avec ses interventions, je les lis quand même car celles-ci ne sont pas prétentieuses, le contenu est clair et, connaissant maintenant le type, je ne suis pas furieux qu'il s'exprime ainsi, puisqu'il a au moins le mérite de ne pas me faire perdre mon temps.

[vivreenrégion]

C'est quoi la rhétorique anti-business à Mtl ?

[Invité Olivier2160]

Mais c'est vrai. Montreal a un potentielle enorme, et on se tire dans le pied constamment avec nos politiques et notre programme de fiscalite. Imagine le potentiel si on decidait de faire tomber la rhetorique anti-business et on reduissant les impots a celle d'Ontario.

 

It wouldn't be magic overnight, but it would be a huge impact.

 

Je suis 100% d'accord avec toi la dessus ! On pourrait facilement être la capitale économique du pays à nouveau... En espérant que Coderre et le Gouvernement le sache aussi mais j'en doute. J'ai déjà hâte aux élections :-)

[mtlrdp]

Je suis 100% d'accord avec toi la dessus ! On pourrait facilement être la capitale économique du pays à nouveau... En espérant que Coderre et le Gouvernement le sache aussi mais j'en doute. J'ai déjà hâte aux élections :-)

 

You think the large banks and insurance companies will move their HQs back to Montreal sometime in the future? maybe if Toronto gets wiped out in a nuclear war it's possible, even then they would probably move to Vancouver or Calgary over MTL

[vincethewipet]

une maison de sondage (CROP) a confirmer a COGEGO hier que il y a un sentiment anti-business en pleine croissance au Quebec, ou 50% pretend que l'entreprise privee nuie a la societe. Vous avez le printemps erable, les manifs contre le plan nord etc etc.

 

Bah honnêtement, des entreprises privées causant des souffrances à la population, il y en a à la pelle. De la négligence qui mène à des blessés, des morts, la contamination des milieux de vie ou naturels, ou bien des conditions de travail inacceptables pour les employés, des états de quasi-esclavage dans certaines régions du monde, des patrons qui se donnent des bonus en mettant à la porte 20 000 employés... Pour le 50% du Québec qui ne doit probablement pas travailler pour une entreprise privée (ou travailler tout court), c'est facile de développer (assez superficiellement) une certaine méfiance, et de ne pas voir l'utilité, vu que leur subsistance n'en dépend pas très directement.

 

Mais bon, ce n'est pas mon opinion, avant qu'on me traite de communiste (le ton a tendance à monter vite sur le forum depuis quelques jours). Personnellement, je ne considère pas l'entreprise privée comme étant mal. C'est aussi une liberté individuelle importante. C'est un élément essentiel dans notre société. Et il y a souvent de bonnes personnes à leur tête. Une entreprise n'est ni bonne ni mauvaise en elle-même. Il y a toujours des êtres humains derrières tout cela.

[vivreenrégion]

La dette brut du Canada par % du PIB est de 87.4%, le 18e plus haut taux au monde. (2011) . Celle du Québec, de 54%. la Suisse 52.4%

 

En 2004, le Canada était à 46.7%, bon pour le 41e rang.

 

ouin. Ottawa a eu de la difficulté.

Modifié 29 janvier 2014 par vivreenrégion

[Invité Olivier2160]

La dette brut du Canada par % du PIB est de 87.4%,

 

Avec tous les revenus provenant des sables bitumineux, comment se fait-il qu'il en soit ainsi ?

 

As a Montrealer, i`ve never seen people so down on the city. Anglo/Franco/Business - the climate is really toxic.

 

Que peut-on faire pour changer ça ? Quelles sont les solutions ? Je crois que je vais me présenter comme Premier Ministre du Québec !!!

[vivreenrégion]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_pays_par_dette_publique

[acpnc]

On ne pourra jamais faire l'unanimité derrière soi et celui qui s'y efforcerait serait vite découragé et frustré. L'idée de participer à un forum est justement de confronter des idées et d'échanger des points de vue différents. On n'est pas là pour convaincre, mais plutôt suggérer, tout en gardant l'esprit ouvert et dans le respect des autres. J'avoue que j'apprends plus comme participant et que je suis plus motivé que si je faisais un exercise semblable (d'information et de recherches), seul de mon côté. C'est ça la beauté d'un forum qui marche, c'est stimulant, tout en nous donnant un aperçu sur une foule d'événements ou de débats qui nous échapperaient autrement.

 

Donc la contribution des autres membres est essentielle pour fournir la matière première, nous apporte de précieuses connaissances et nous fait, nous-mêmes, nous documenter, afin d'apporter des arguments crédibles et d'actualité. On multiplie ainsi les sources, la quantité et la qualité de l'information véhiculée et un heureux brassage d'idées qui finit par influencer tout le monde positivement. Tout cela en dépit de certains accrochages et malentendus, souvent inévitables dans les communications humaines. Mais quand on fait le bilan, il demeure largement constructif et c'est ce qui compte finalement.

 

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, en ce qui me concerne, je ne me sens pas d'ennemis, mais plutôt certains adversaires au niveau des opinions, pour lesquels malgré les apparences, je n'entretiens aucune animosité. Ils font partie du paysage des médias sociaux, tout comme ils sont présents naturellement dans la société. Avec eux, et réciproquement, pour toutes sortes de bonne raisons, le message passera plus difficilement. Mais les obstacles se présentent dans la vie comme des défis à surmonter, et une occasion d'évoluer, tout en corrigeant nos propres aspérités comme individu, si on s'y donne la peine. Je ne doute donc pas de la sincérité de chacun, même si parfois la bonne foi nous dit le contraire. En bout de ligne nous avons nos connaissances et nos expériences, et on croit à tort ou a raison, que si ça marche pour nous, ça marchera aussi pour les autres.

 

Pour revenir à la dernière intervention d'Habsfan, je crois que plusieurs d'entre nous sont d'accord sur le fond. La question de la dette est primordiale et je n'ai jamais dit le contraire. Les modèles sur lesquels on se base pour faire des projections ne sont pas faux non plus, mais représentent une possibilité parmi d'autres, tenant compte qu'aucune situation n'est inerte et évolue nécessairement dans le temps. Donc à chaque fois qu'on ajoute une variable, on influe sur le résultat final et la conclusion sera elle aussi affectée. Comme la cible bouge tout le temps et que son mouvement ne dépend pas seulement de notre intervention, mais beaucoup de l'extérieur, il devient alors difficile d'intervenir et d'apporter des correctifs définitifs. On joue alors plus avec des tendances que des situations bien déterminées.

 

Ce qui ne veut pas dire de rester les bras croisés ou de mettre la tête dans le sable. Le danger avec l'économie, est qu'en y ajoutant une dimension politique, on ajoute automatiquement des éléments hypothétiques, et un niveau d'incertitude supplémentaire. On entre ainsi dans le domaine de l'interprétation et des assertions qui nous ont vite confondus. Comme l'économie n'est pas une science exacte et encore moins la politique, le mélange des deux ne rendra jamais le résultat plus clair. Bien sûr la politique est partout et la plupart des décisions économiques en sont teintés, pour ne pas dire motivées. Mais vis à vis de tout cela nos affirmations relèveront bien davantage de la croyance et des affinités que nous avons, avec une pensée politique plutôt qu'une autre.

 

Personne ne pourra jamais prouver ce qui aurait pu advenir avec un autre parti au pouvoir, puisqu'une seule réalité ne se matérialisera. A ce propos et à moins de la preuve du contraire, je ne connais aucun parti au Québec qui souhaite son déclin. Chacun a une vision de la société avec des priorités différentes. Il travaillera sur des aspects particuliers et en négligera probablement d'autres. Cependant en bout de ligne l'État évoluera et aura certainement fait un certains nombre de pas positifs. Certains ont une vision plus sociale, d'autres plus économique. En fait l'idéal à mon avis est un mélange équilibré des deux. Mais je n'ai pas raison... ce n'est qu'une croyance de ma part qui peut différer de beaucoup d'autres. J'ai donc le fardeau de la preuve si j'affirme quelque chose, et doit apporter des arguments qui sauront interpeler constructivement, à défaut de convaincre la majorité.

 

Mais pour revenir à l'économie proprement dite. Il y a deux tendances lourdes qui se manifestent simultanément et qui confondent certainement la moyenne de la population. D'un côté un message puissant de la part du privé pour que les gens consomment toujours plus pour soutenir l'économie. On ouvre les vannes du crédit et tout le monde s'endette sans que personne ne sonne véritablement l'alerte. On dit beaucoup de chose, mais en fait on ne fait rien de sérieux pour arrêter ce mouvement néfaste, qu'il faudra bien contrôler un jour, mais comment?

 

De l'autre, on dénonce les services de l'État qui nous coutent toujours plus cher et qui font croitre la dette nationale. On prédit même la catastrophe en faisant toutes sortes d'extrapolations. Donc si je regarde ce tableau plutôt bizarre. On affirme qu'il est bien de consommer, même de s'endetter au point de presque dépasser ses capacités au niveau individuel. Mais sur le plan collectif cette vérité serait fausse et l'État n'a d'autres choix que de couper plus et plus, pour sauver la nation. Si j'applique cette logique, ce sera toujours la même personne qui paiera en bout de ligne, seul le nom du créancier changera. Il passera du gouvernement à l'entreprise privée, mais notre petit consommateur sera toujours étouffé par une dette nécessaire et souvent colossale, pour faire rouler l'économie.

 

Le problème finalement n'est pas un problème de dettes, mais de système économique basé sur la consommation comme seul moteur. Tant qu'il y aura des ressources à exploiter et du capital à prêter, les choses marcheront, non sans problème bien sûr. Mais le jour où on aura épuisé ce modèle, aurons nous eu la sagesse de le remplacer ou le faire évoluer en cours de route? La croissance c'est bien beau, mais peut-elle être infinie comme semble l'affirmer le capitalisme d'aujourd'hui?

[IluvMTL]

http://affaires.lapresse.ca/economie/macro-economie/201401/29/01-4733448-le-quebec-vit-au-dessus-de-ses-moyens-selon-hec-montreal.php

Publié le 29 janvier 2014 à 07h17 | Mis à jour à 08h02

Le Québec vit au-dessus de ses moyens, selon HEC Montréal

 

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Les Québécois disposent de moins de ressources financières pour répondre à leurs besoins collectifs. Or, avec le temps, la province s'est tournée vers l'endettement pour combler ce manque de richesse.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

 

 

 

 

 

La Presse Canadienne

Montréal

 

Une nouvelle étude publiée mercredi affirme que le Québec vit au-dessus de ses moyens.

 

> Consultez l'étude (PDF)

L'étude a été réalisée par le Centre sur la productivité et la prospérité (CPP) de HEC Montréal.

Selon cette étude, le niveau de vie progresse difficilement depuis 1981 dans la province, alors que les dépenses publiques ne cessent d'augmenter.

 

Elle souligne aussi que les Québécois ont un niveau de vie inférieur à celui de la population de plusieurs pays de l'OCDE et de la majorité des provinces canadiennes.

L'étude explique que les Québécois disposent de moins de ressources financières pour répondre à leurs besoins collectifs.

 

Or, avec le temps, la province s'est tournée vers l'endettement pour combler ce manque de richesse. Cet endettement ne cesse de croître depuis le début des années 2000, selon l'étude.

Le bilan nous apprend qu'en 2012, la somme des dépenses effectuées par les Québécois dépassait leur niveau de vie.

 

Ainsi, cette année-là, les Québécois ont cumulé, par habitant, des dépenses de consommation des ménages de 26 331$, des dépenses publiques de 10 723$ et des dépenses d'investissement de 10 827$.

Ils accusaient donc un manque à gagner de 3453$ par habitant, ce qui représente 8 pour cent de leur niveau de vie.

 

La Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick sont les seules provinces qui affichent un niveau de vie inférieur à celui du Québec.

 

Le directeur du Centre sur la productivité et la prospérité, Robert Gagné, affirme que le Québec doit augmenter sa productivité et relancer ses exportations s'il ne veut pas devenir la province la plus pauvre du Canada. Il estime qu'en dépensant plus qu'ils gagnent, les Québécois n'ont plus les moyens de leurs ambitions.

 

M. Gagné a observé que l'État québécois a dû considérablement resserrer son étau fiscal pour demeurer providentiel. Mais selon lui, on ne peut augmenter indéfiniment l'impôt des particuliers et des entreprises sans mettre l'économie en péril.

 

Il juge ainsi primordial de sonner l'alarme afin d'inciter le gouvernement du Québec à remettre en question ses façons de faire.

 

L'étude fait ressortir la nécessité pour le Québec de freiner l'expansion de la taille de sa fonction publique, de manière à restreindre la pression de la fiscalité sur son économie.

Elle favorise un recours plus grand à la tarification des services publics et juge risqué d'aspirer à réduire davantage les inégalités sociales.