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L'Économie du Québec


Habsfan

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Il y a 13 heures, MtlMan a dit :

Le problème c'est qu'il n'est pas fiable à 100% sur ce sujet.

Fiable? --  Comme s'il était tenu de déclarer son allégeance inconditionnelle à une doctrine, comme une religion, et à s'y tenir aveuglément.  Je pense que Régis Labeaume est essentiellement un pragmatique.

 

Il y a 12 heures, ferraro a dit :

Qu'on ne se demande pas pourquoi les nouveaux arrivants, qui ont des qualifications, ne veulent pas s'établir à Québec. Peut-être ne s'y sentent-ils pas bienvenus.

J'en connais qui sont établis à Québec et qui  sont très heureux...(admettons que c'est anecdotique).  Il me semble qu'il est naturel, pour la majorité des nouveaux arrivants, de penser d'abord s'établir dans des villes où  une importante communauté de leur propre ethnie y est déjà établie.  D'où l'attrait supérieur de Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa, etc. par rapport à St. John's,  Halifax, etc.  Parfois, la présence d'une université constitue l'embryon d'une ouverture; dans d'autres cas, c'est un boom d'emplois disponibles dans le secteur des ressources naturelles qui les attirent.   

Mais en attendant (?) que la Ville de  Québec devienne un puissant aimant attirant une belle part des nouveaux arrivants au Québec, elle peut toujours compter sur un solde migratoire inter-régional positif.

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Les immigrants à Québec ne constitue que 4,5 % de la population. Mais le taux de rétention des immigrants y est de 81 %,  et a rejoint celui de Montréal. C'est donc dire que l'intégration des immigrants à Québec est un succès... 

Modifié par ferraro
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Publié le 28 août 2017 à 18h18 | Mis à jour le 28 août 2017 à 18h18

http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/affaires/201708/28/01-5128325-projet-dusine-dun-milliard-feu-vert-attendu-de-quebec-a-becancour.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS2

Projet d'usine d'un milliard $: feu vert attendu de Québec à Bécancour

Lors du point de presse printanier de SIM,... (Stéphane Lessard)

Lors du point de presse printanier de SIM, le président-directeur général de la Société du parc industriel, Maurice Richard, et le maire Jean-Guy Dubois étaient déjà heureux de l'évolution du projet à Bécancour.

Stéphane Lessard

 
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Marc Rochette
Le Nouvelliste
 

(Bécancour) Évalué à plus d'un milliard de dollars, le projet d'une usine de transformation du fer à Bécancour vient de connaître une nouvelle étape avec l'arrivée de SNC-Lavalin comme consultant en gestion. Toutefois, souhaitant commencer les travaux au printemps 2018, la Société internationale métallique (SIM) attend toujours le feu vert de Québec au plan environnemental tout en cherchant à compléter son montage financier.

«Quand on reçoit une nouvelle comme ça, c'est parce que le projet est vivant. On a tellement été échaudé depuis quelques années que chaque fois qu'il nous arrive ce genre de chose, ça ne peut pas être négatif», a confié le maire Jean-Guy Dubois.

Le projet vise à construire et exploiter une usine de fer préréduit briqueté à chaud (HBI) au Parc industriel et portuaire de Bécancour. L'usine aurait une capacité annuelle de deux millions de tonnes de HBI, une source de fer pur qui permet de produire de l'acier de haute qualité. Il s'agit d'un matériau en demande présentant de bonnes opportunités de marché pour être vendu aux aciéries nord-américaines, européennes et internationales, qui le transformeront en acier de haute qualité.

SNC-Lavalin aura pour fonction de gérer la performance du projet et de fournir des services-conseils techniques en ingénierie quant à la construction de l'usine développée par SIM. Ainsi, SNC-Lavalin assurera la coordination de toutes les parties impliquées afin d'assurer le succès du projet. «Nous sommes heureux d'amorcer cette collaboration avec SNC-Lavalin, une entreprise internationale de renom avec une expertise et une grande expérience de construction de projets d'envergure, dont plusieurs dans le secteur minier et métallurgique. De plus, SIM est heureuse et fière de collaborer avec une firme d'ingénierie d'ici, au Québec, qui met à contribution le talent local pour la construction de notre usine», a fait savoir le président de SIM, Daubeny Cooper.

 

Son mandat prévoit entre autres les responsabilités suivantes : coordination et validation du plan directeur et de mise en place du projet, soutien au processus d'approbation et de gestion environnementale, gestion des relations avec les partenaires en infrastructures et services publics (zone portuaire, transport ferroviaire, alimentation énergétique, etc.), en plus de la production et la gestion du calendrier global du projet pour les phases de conception et de construction de l'usine.

SNC-Lavalin veillera également à réviser et compléter la portée des travaux et la définition des tâches pour les fournisseurs et les entrepreneurs, qui sont ou seront impliqués prochainement. SNC-Lavalin participera à la négociation contractuelle avec ces derniers et coordonnera ensuite le progrès et la gestion de la qualité du travail fourni. La firme se chargera aussi de la réalisation de l'étude de faisabilité définitive au nom de SIM. Cette phase implique l'avancement de l'ingénierie de base, couvrant les besoins en ressources physiques et humaines, ainsi que les infrastructures sur site et hors site.

Le projet est présentement en attente d'un retour du Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques concernant l'étude préliminaire d'impact environnemental. 

«On voit très bien que ce dossier évolue d'une façon sécuritaire, étape par étape. Il se structure quand même avec des boîtes connues, ce qui est positif. On est en contact avec eux continuellement», a commenté le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Maurice Richard, qui se montre plutôt serein par rapport à l'approbation environnementale.

Par ailleurs, le printemps dernier, les dirigeants de SIM avaient admis que le soutien de l'État était «possiblement crucial» pour que les installations soient en opération en 2020. «La prochaine étape est de savoir à quel moment et de quel niveau le gouvernement va y participer», croit-il.

Dès que le dossier sera suffisamment «avancé et concret», ce dernier annonce que la Société du parc devra songer à agrandir ses quais en conséquence, pour un investissement de l'ordre d'une centaine de millions de dollars. «Ce sera un quai dédié», précise M. Richard.

Les études révèlent que 175 emplois spécialisés et bien rémunérés seront créés pour l'exploitation et l'administration de l'usine, en plus des 400 emplois indirects dans la région de Bécancour. Et au plus fort de la construction, on devrait compter pas moins de 1400 travailleurs sur le chantier. L'usine sera construite à partir de la technologie de réduction directe développée par Midrex et conçue par Primetals Technologies.

   


 
 
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Un pas dans la bonne direction puisqu'on procédera à la transformation d'une importante matière première abondante au Québec. Comme on sait la transformation ajoute de la valeur aux ressources et contribue éventuellement à créer des emplois directs et indirects dans d'autres secteurs connexes. 

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Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

Fiable? --  Comme s'il était tenu de déclarer son allégeance inconditionnelle à une doctrine, comme une religion, et à s'y tenir aveuglément.  Je pense que Régis Labeaume est essentiellement un pragmatique.

 

Dire une chose un jour et une autre qui renvoie dans le sens contraire le lendemain, ça sort du cercle restreint du pragmatisme. De l'opportunisme peut-être, mais pas de la "fiabilité" au sens où, par exemple, Couillard l'est. Il n' ya pas d'ambiguïté à ce sujet avec le premier ministre actuel. Qu'on aime ou pas, on sait de quel bord (sur le sujet de l'immigration) il est à 100%, 100% du temps. ce qui n'est pas le cas avec Labeaume.

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Il y a 9 heures, ferraro a dit :

Je vais demeurer factuel, puisque certains m'ont parfois reproché mon imprécision. 

Les immigrants à Québec ne constitue que 4,5 % de la population. Mais le taux de rétention des immigrants y est de 81 %,  et a rejoint celui de Montréal. C'est donc dire que l'intégration des immigrants à Québec est un succès. 

Je ne suis pas prêt à utiliser le seul chiffre du taux de rétention pour en venir à de telles conclusions qui impliquent bien plus de facteurs. Je ne crois pas un instant les discours lénifiants qui disent qu'il n'y a pas plus de problèmes de racisme à Québec qu'ailleurs. Peut-être que certains chiffres calculés froidement ne placent pas la ville si au-dessus des autres en termes d'actes ou de gestes répertoriés associés au racisme, mais il y a indéniablement une atmosphère délétère qui flotte, comme un nuage nauséabond, par dessus la ville, alimenté par les radios trash et les organisations ouvertement racistes (en majorité basées dans cette région, sauf exception) qui y pullulent. Tout cela contribue au sentiment "d'intégration", et en ce sens, à Québec, force est d,'admettre qu'il y a un important travail à faire.

Si à 4,5 % d'immigrants, une telle situation s,est développée là-bas, je n'ose pas imaginer ce qu'une augmentation, mettons, à 10% de la population ferait!

Je pense tout haut, là.

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Pour les organismes officiels, Ville comprise, il s'agit d'un "succès". Je parle du taux de rétention des immigrants à Québec. Ils s'en vantent ouvertement sur leurs sites. Je ne me base pas là-dessus, personnellement. 81 % , ça paraît bien dans les statistiques. Sur le terrain,  c'est une autre histoire. Les discours qui sont véhiculés, notamment par une certaine droite, ont parfois un parfum de xénophobie. Sans compter les radios poubelles, et les discours parfois ambigus à saveur électoraliste de certains édiles locaux.

Modifié par ferraro
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http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1052811/airbnb-locations-logements-taxe-hebergement-quebec

Airbnb va percevoir la taxe sur l'hébergement au Québec

Publié aujourd'hui à 9 h 03 | Mis à jour il y a 24 minutes
Aperçu de l'application Airbnb Aperçu de l'application Airbnb Photo : Getty Images/JOHN MACDOUGALL

À compter du 1er octobre, la populaire plateforme de location de logements Airbnb percevra elle-même la taxe sur l'hébergement de 3,5 % par nuitée que versent déjà les autres établissements hôteliers au gouvernement du Québec. Revenu Québec assurera le respect de cette entente, qui s'appliquera aux séjours de 31 jours ou moins, avec une équipe dédiée de 25 enquêteurs.

Un texte de François Messier

« C'est un pas de plus vers une saine concurrence dans le secteur de l'hébergement touristique », a commenté la ministre du Tourisme Julie Boulet, qui a confirmé l'entente, mardi, en conférence de presse, en compagnie de la gestionnaire de la politique publique pour Airbnb au Canada, Alex Dagg.

La ministre dit être « convaincue » que la nouvelle entente sera bien reçue par l'industrie touristique, dont plusieurs représentants étaient présents pour l'annonce. L'industrie s'est longtemps plainte que les services d'Airbnb constituaient une concurrence déloyale pour elle.

À l'instar de Mme Boulet, Alex Dagg a souligné que cette entente, qui imite un modèle mis en place ailleurs dans le monde, est une première au Canada. Cela « constitue un bel exemple de partenariat qu'il est possible d'établir entre Airbnb et les représentants des gouvernements », a-t-elle indiqué.

Face à ses doléances, Québec avait adopté au printemps 2016 la loi 67, qui exigeait que les locateurs d'Airbnb perçoivent la taxe sur l'hébergement et obtiennent une attestation officielle de Tourisme Québec. Le gouvernement avait aussi désigné 18 enquêteurs pour s'assurer que ces nouvelles exigences soient respectées.

Cette loi a cependant eu peu d’effets, comme l’a démontré une enquête de Radio-Canada publiée le printemps dernier, et la ministre Boulet l'a reconnu sans détour.

Après 15 mois de mise en application de cette loi, tous s’entendent, nous y compris, pour dire qu’il faut faire mieux, qu’il faut faire plus, qu’il faut apporter des modifications pour répondre à cette croissance importante de l’hébergement collaboratif et du nombre de plateformes transactionnelles.

Julie Boulet

Québec s'est donc assuré que Airbnb perçoive elle-même cette taxe sur l'hébergement, et a décidé de mettre sur pied, au sein du ministère du Revenu, une équipe de 25 enquêteurs et 2 procureurs qui seront « totalement dédiés au dossier de l'hébergement illégal ». Ils auront pour mandat de sensibiliser les locateurs et de faire respecter la loi pour un premier mandat de 30 mois.

L'entente ne concerne pas la perception de la taxe fédérale sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente du Québec (TVQ), en vertu de la règle des « petits fournisseurs », qui exempte de leur perception toute entité qui récolte moins de 30 000 $ dans une année.

Airbnb va cependant envoyer un rappel à ses locateurs qui atteignent le seuil de 20 000 $, et leur rappellera leur obligation de payer les taxes dès qu'ils franchiront celui de 30 000 $.

Des enquêtes plus efficaces

Selon la ministre, les futurs enquêteurs de Revenu Québec seront plus efficaces que ceux qui travaillent actuellement pour le compte du ministère du Tourisme.

Ces derniers étaient en fait des mandataires de la Corporation de l'industrie touristique du Québec qui ne se consacraient pas totalement à cette tâche à temps plein et qui n'avaient pas une formation comparable aux enquêteurs du fisc. Leur travail n'était donc « pas optimal », a reconnu Mme Boulet.

La création de cette équipe sera confirmée par un projet de loi omnibus que le ministre des Finances Carlos Leitao compte déposer cet automne, a indiqué Julie Boulet. Cela nécessitera un investissement de 6 millions de dollars.

Selon la ministre, ce projet de loi doit aussi conférer au ministère du Tourisme des pouvoirs de réglementation qui lui permettront, après des consultations, de « tracer la ligne entre ce qu’est l’économie collaborative et ce qu’est l’activité commerciale ». Ces pouvoirs doivent permettre de :

  • faire la distinction entre une personne morale et une personne physique en matière d'offre d'hébergement;
  • faire la distinction entre les locateurs qui offrent une résidence principale et une résidence secondaire;
  • de déterminer un nombre de jours à partir duquel la location d'un logement constitue une activité commerciale.

À terme, tous les locateurs dont les activités seront jugées commerciales devront payer pour que leur logement reçoive une attestation officielle de Tourisme Québec.

Le modèle d'affaire de ces entreprises est innovant, intéressant, mais [il] ne trouve pas sa place dans la réglementation actuelle. Nos lois et nos réglementations, au gouvernement, ne sont pas très bien adaptées à cette réalité.

Julie Boulet

Depuis qu'elle a été créée, en 1996, la taxe sur l'hébergement a permis de récolter 641 millions de dollars. Cette somme est entièrement versée aux 21 associations touristiques régionales de la province, qui s'en servent pour développer le secteur et en faire la promotion.

L'an dernier, la taxe a permis de récolter 64,2 millions de dollars. De l'avis même de la compagnie américaine et du gouvernement du Québec, sa perception automatique par Airbnb aurait dû rapporter 3,7 millions de dollars de plus au fisc québécois.

Airbnb affirme qu'un million de personnes ont utilisé sa plateforme pour louer l'un des 22 000 logements offerts par des locateurs du Québec, dont une moitié se trouvent dans la région de Montréal.

Ailleurs sur le Web

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LeddarTech obtient 130 millions $ pour son développement international

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201709/07/01-5131050-leddartech-obtient-130-millions-pour-son-developpement-international.php

(Québec) LeddarTech fait tourner les têtes des investisseurs étrangers. L'entreprise québécoise obtient 130 millions $ pour propulser à l'international sa technologie de détection LiDAR.

En contrepartie, les actionnaires ont cédé des parts de l'entreprise aux investisseurs américains et européens. La firme OSRAM devient propriétaire à 25 %. Le magot provient aussi des compagnies spécialisées dans la fabrication de produits pour le domaine de l'automobile comme Delphi, Magneti Mareilli et Integrated Device Technology. Le Fonds de solidarité FTQ a également déplié des billets verts.

«Il y a quatre ans, nous pensions fermer cette société. On considérait qu'il n'y avait pas de valeur. Aujourd'hui, nous jouons dans la cour des grands. Nous sommes positionnés à l'échelle mondiale», se réjouit Charles Boulanger, pdg de LeddarTech. Ce dernier a fait l'annonce de sa récolte financière jeudi au Musée national des beaux-arts du Québec en compagnie du maire Régis Labeaume. «Nous sommes les mieux positionnés au monde pour capitaliser sur l'opportunité du LiDAR pour la conduite autonome», poursuit-il, assurant que la compagnie est toujours majoritairement de propriété québécoise. 

LeddarTech, qui se spécialise dans le développement de systèmes de détection et de télémétrie d'objets pour le marché de la conduite autonome, travaille depuis plus de dix ans sur son produit LiDAR (light detection and ranging). En 2014, la compagnie avait signé une entente avec Valeo, l'un des principaux fournisseurs de composants et de systèmes intégrés pour de grands constructeurs comme Audi, BMW, Mercedes et Aston Martin, pour ne nommer qu'eux.

 

Bientôt, entre 2020 et 2025, la technologie québécoise qui s'intègre dans des phares des véhicules devrait se retrouver sur les routes à travers le monde, parole du pdg. D'ailleurs d'ici trois ans, le LiDAR devrait représenter un marché de plusieurs milliards de dollars, estiment différents experts du milieu. 

«D'ici les 20 prochaines années, les modes de transport changeront. Les véhicules évolueront vers une autonomie de conduite de plus en plus complète. La course pour maîtriser cette technologie bat déjà son plein. L'élément clé pour permettre la réalisation de la voiture autonome passe par l'industrialisation du LiDAR», estime le grand patron. «Avec nos nouveaux investisseurs, nous avons signé des ententes commerciales. Ils deviennent des partenaires pour nos produits. [...] Nous voulons devenir un leader dans notre marché, et ce, à partir de Québec», poursuit-il.

Ce spin-off de l'Institut national d'optique (INO) compte aujourd'hui 70 employés, soit 45 de plus qu'en 2015. Une quarantaine de nouveaux cerveaux devraient se greffer à la famille au cours des six prochains mois, selon les prévisions de la direction. D'ailleurs, M. Boulanger a interpellé le maire de Québec durant son discours lui demandant un coup de pouce dans sa quête à la recherche de nouveaux talents. Avec un taux de chômage de 4 %, plusieurs entreprises de la région éprouvent depuis plusieurs mois des difficultés à trouver des travailleurs qualifiés.

«Nous allons agrandir nos installations à Québec dès cet automne», avance M. Boulanger, qui n'envisage pas pour le moment d'ouvrir de nouveaux bureaux à l'international. 

Du côté du maire, qui a salué au passage le modèle d'affaires de LeddarTech, des solutions doivent effectivement être trouvées pour régler le problème de main-d'oeuvre dans la région.

«Aujourd'hui, nous avons un coup de circuit. [...] LeddarTech a été une vitrine technologique à la Ville de Québec», indique M. Labeaume. «Québec est complexe. Nous avons un écosystème où il y a le nécessaire pour démarrer une entreprise, mais il nous manque la main-d'oeuvre. C'est le monde à l'envers. Il y a deux solutions sur lesquelles on travaille actuellement, soit assouplir les règles d'immigration et attirer les gens de Québec», conclut-il.

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