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Montréal, toujours une capitale financière prometteuse


monctezuma

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Montréal, toujours une capitale financière prometteuse

22 juin 2011 | 16h58

 

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/06/20110622-165855.html

 

Michel Munger

Argent

 

Montréal a encore sa place en matière de placement, même si la décision d'Industrielle Alliance Clarington de rapatrier une partie de ses activités à Toronto soulève des questions.

 

 

Photo : ReutersEn modifiant la structure de gestion de 1 G$ de portefeuilles IA Clarington a déplacé 650 M$ d'actifs vers la Ville-Reine.

 

Cependant, le secteur n'est pas dépourvu de cabinets réputés. Jarislowsky Fraser gère plus de 43 G$, contre 24 G$ pour Letko Brosseau et 30,8 G$ pour Fiera Sceptre.

 

Certains acteurs de l'industrie font pour leur part du développement. Fidelity Investments a permis à un gestionnaire étoile, Maxime Lemieux, de s'installer à Montréal il y a deux ans. la croissance est au rendez-vous depuis.

 

«La venue de trois gestionnaires a contribué à des gains de parts de marché, indique M. Lemieux. Nous gérons un peu plus de 10 G$, ce qui constitue environ 14% des actifs de Fidelity au Canada. Nous avons le vent dans les voiles.»

 

«Montréal a souffert parce que l'industrie a été consolidée en partie par les banques canadiennes, reconnaît M. Lemieux. Les institutions financières ont tendance à faire de la centralisation parce qu'elles ont besoin d'une bonne taille d'actifs.»

 

«Ça ne fait pas de Montréal une mauvaise place pour être un financier, poursuit-il. La ville est dotée d'une masse critique d'actifs, d'investisseurs, de fonds de pension comme la Caisse de dépôt et de firmes comme Jarislowsky Fraser. Depuis que je suis ici, je n'ai pas vu tant de mauvaises nouvelles. Rien ne laisse croire que nous ne verrons pas de jours meilleurs.»

 

Un bassin de talents

 

Maxime Lemieux estime que les deux principaux avantages de Montréal sont l'abondance de talents et son accès aux dirigeants des entreprises situées ailleurs au Canada ou à l'étranger.

 

«Le point le plus important est le talent, insite-t-il. Ça prend aussi des entrepreneurs qui s'inspirent de Letko Brosseau et Jarislowsky Fraser pour se lancer à leur compte.»

 

Martin Gagnon, co-chef de la direction d'Innocap, une coentreprise de la Banque Nationale du Canada et de BNP Paribas, est d'accord sur l'importance du bassin de main d'oeuvre.

 

«Lorsque je travaillais chez Goldman Sachs, raconte-t-il, nous recrutions à HEC Montréal à chaque année et les candidats faisaient partie des meilleurs.»

 

Innocap travaille sur 3 G$ de mandats mais elle doit se démener afin de dénicher des capitaux. «Environ 70% de nos clients sont en Europe, explique M. Gagnon. Notre industrie se différencie, même si elle demeure plus petite.»

 

D'autres acteurs de cette taille n'en démordent pas: Montréal est leur ville. C'est le cas de Daniel Thompson, PDG de MacDougall, MacDougall & MacTier. Ce cabinet établi en 1849 a 5 G$ sous gestion et plus de la moitié de ses 200 employés sont à Montréal.

 

«Il y a des universités, une Bourse, des entrepreneurs et de l'argent ici, soutient M. Thompson. Tous les gestionnaires de portefeuille au Canada veulent gérer de l'argent pour la Caisse de dépôt. Ils feront le voyage à Montréal pour cela. Toronto a plus d'argent, mais Montréal en a assez pour nous tenir occupés pendant des siècles !»

 

L'éventuel rachat du Groupe TMX assombrit le portrait, admet M. Thompson. «C'est difficile pour un joueur indépendant comme nous d'avoir un droit de parole concernant notre Bourse. Je ne veux surtout pas que Londres la contrôle. Même Maple aurait la mainmise sur 90% des transactions au Canada. Ce n'est pas de la concurrence.»

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  • 3 mois plus tard...
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Banque Nationale: nouvelle bouchée au Canada anglais

 

Martin Vallières

LA PRESSE

 

(Montréal) La Banque Nationale (T.NA) accroît ses activités hors du Québec avec une deuxième acquisition d'importance en moins de six mois, pour un coût total proche du demi-milliard de dollars.

 

> Suivez Martin Vallières sur Twitter

 

Après maintes rumeurs dans le milieu financier, la Nationale a confirmé hier l'achat pour 206 millions de dollars des activités d'investissement des particuliers de la Banque HSBC Canada, filiale de l'un des plus gros groupes financiers du monde qui est en élagage d'actifs.

 

Cette acquisition comprend un réseau de 27 bureaux et leurs 120 conseillers en placement, dont la majorité des clients-investisseurs sont en Ontario et en Colombie-Britannique.

 

Actifs bienvenus

 

L'intégration de cette filiale de HSBC Canada devrait ajouter 14,2 milliards en actifs administrés à ceux que gère déjà la Financière Banque Nationale (FBN), principale filiale d'investissement de la banque.

 

Ces actifs de clients administrés par la FBN approcheront alors les 80 milliards, en incluant les 10 milliards ajoutés récemment avec l'acquisition de Wellington West, à Winnipeg.

 

Cette transaction de 273 millions, annoncée en mai dernier, concernait le rachat de la participation majoritaire de 82% du capital-actions de Wellington West que ne possédait pas encore la Nationale.

 

Avec cet achat, la banque a mis la main sur un réseau de 50 succursales situées partout au Canada hors Québec. Ce réseau regroupait alors 223 conseillers en placement pour servir quelque 68 000 clients-investisseurs.

 

Rétention des employés

 

Trois mois après cette annonce, la Nationale a indiqué, lors de ses derniers résultats trimestriels, que l'intégration de Wellington West était en bonne voie de réalisation. Et, facteur important après de telles transactions, la Nationale a indiqué avoir conclu de nouveaux «contrats d'emploi» avec la presque totalité (99%) des conseillers de Wellington West.

 

Il s'agit d'un taux de rétention de personnel et de clients relativement avantageux pour la Nationale. Mais, de l'avis d'analystes, il faudra voir maintenant si la banque peut répéter une telle rétention après le rachat des activités de conseils en placement de HSBC Canada.

 

À la direction de la Nationale, on se dit «confiants par rapport à la proposition» que la banque fait aux conseillers et aux clients de HSBC Canada.

 

Il faut dire que la banque y effectue déjà en sous-traitance la gestion comptable des comptes clients. Aussi, le prix d'achat convenu de 206 millions au comptant pourrait être révisé au fil des mois, selon les résultats d'intégration et de rétention des activités acquises chez HSBC Canada.

 

Quant à l'apport de cette acquisition à ses prochains résultats, la Nationale prévoit qu'elle devrait ajouter de 3 à 5 cents à son bénéfice par action annuel d'ici deux ans.

 

De plus, l'achat des activités de HSBC Canada fera passer à plus de 50% la part des revenus générés par les conseillers en placement de la Nationale qui proviennent de l'extérieur du Québec.

 

Pour les banques, les services de placement auprès des particuliers gagnent en importance comme sources de revenus et de profits. D'autant plus qu'ils procurent des résultats un peu moins volatils que ceux provenant des activités de banque d'investissement auprès des entreprises et des marchés financiers.

 

À la Nationale, au plus récent trimestre terminé, les activités de «gestion de patrimoine» comptaient pour 18% des revenus bruts et pour 13% des profits de toute la banque.

 

En Bourse, les actions de la Banque Nationale ont terminé hier en hausse de 0,5%, à 69,10$, alors que l'indice sectoriel des services financiers bougeait d'à peine 0,2%.

 

Les actions de la Nationale demeurent en hausse de 4% depuis le début de l'année, mais inférieures de 15% au sommet de 81,98$ atteint à la fin de mai dernier.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/services-financiers/201109/20/01-4449537-banque-nationale-nouvelle-bouchee-au-canada-anglais.php

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[(Montréal) La Banque Nationale (T.NA) accroît ses activités hors du Québec avec une deuxième acquisition d'importance en moins de six mois, pour un coût total proche du demi-milliard de dollars.

 

L'achat des activités d'investissement des particuliers de la Banque HSBC Canada par la Banque Nationale, est-ce une bonne chose pour Montréal ou non ? J'avoue que je ne sais pas du tout ce qui en résulte ne connaissant pas grand chose à la finance. D'un coté une Banque situé à Montréal achète au Canada anglais, donc augmente son porte-feuille, mais de l'autre il me semble que cela ne fait que consolider les emplois dans le reste du Canade donc aucun transfert vers Montréal, si j'ai bien compris.

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L'achat des activités d'investissement des particuliers de la Banque HSBC Canada par la Banque Nationale, est-ce une bonne chose pour Montréal ou non ? J'avoue que je ne sais pas du tout ce qui en résulte ne connaissant pas grand chose à la finance. D'un coté une Banque situé à Montréal achète au Canada anglais, donc augmente son porte-feuille, mais de l'autre il me semble que cela ne fait que consolider les emplois dans le reste du Canade donc aucun transfert vers Montréal, si j'ai bien compris.

 

Il ne faut pas oublier que la Banque Nationale a ses activités à Montréal donc selon moi cela va transférer des emplois vers Montréal et solidifier son siège social.

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L'achat des activités d'investissement des particuliers de la Banque HSBC Canada par la Banque Nationale, est-ce une bonne chose pour Montréal ou non ? J'avoue que je ne sais pas du tout ce qui en résulte ne connaissant pas grand chose à la finance. D'un coté une Banque situé à Montréal achète au Canada anglais, donc augmente son porte-feuille, mais de l'autre il me semble que cela ne fait que consolider les emplois dans le reste du Canade donc aucun transfert vers Montréal, si j'ai bien compris.

 

Pour ma part, le calcul est simple: quand une compagnie basée à Montréal est en expansion, c'est bon pour Montréal. Que Lavalin consolide des emplois ailleurs dans le monde en obtenant des contrats, c'est secondaire puisque c'est l'entreprise qui est plus forte et qui finira par employer plus de monde ICI pour gérer tout ça.

 

Pour la Banque Nationale, c'est certainement mieux qu'elle s'étende au Canada plutôt qu'elle se fasse acheter. ÇA ça serait dangereux!:rolleyes:

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Ce n'est pas mauvais, mais c'est très marginal pour ce que ça va ajouter en terme d'emplois et d'activités à Montréal.

 

En gros, BN vient d'ajouter un réseau de conseillers et leurs clients à travers le Canada. Rien d'autre.

 

Si les conseillers quittent, alors la transaction perd de la valeur.

 

Ça ne risque pas de créer de gros emplois à Montréal.

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