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Pont Samuel-De Champlain


mtlurb

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Le 2018-06-15 à 17:35, andre md a dit :

Pour ce qui est de dire d'avoir  un souvenir vif ce n'est pas aussi flagrant que cela sinon habituellement on se rappelle des choses non?

@andre md

En effectuant une recherche qui n'a rien à voir j'ai trouvé, tout-à-fait par hasard, la réponse à cette question.

Malgré un décalage de six mois j'avais gardé un souvenir relativement exact de la situation. À un détail près cependant: j'ai confondu les deux plus importants projets au Québec: le nouveau pont Champlain et le CHUM (auxquels on pourrait aujourd'hui ajouter le REM).

Me méfiant de ma mémoire je ne faisais aucune affirmation et mettait tout au conditionnel. J'ai quand même chercher intensivement des preuves de ce que j'avançais, mais sans succès. C'est que je ne cherchais pas au bon endroit.

J'ai finalement trouvé la réponse ici: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1060908/pomerleau-construction-chum-montreal-ohl-creances

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1 hour ago, Normand Hamel said:

@andre md

En effectuant une recherche qui n'a rien à voir j'ai trouvé, tout-à-fait par hasard, la réponse à cette question.

Malgré un décalage de six mois j'avais gardé un souvenir relativement exact de la situation. À un détail près cependant: j'ai confondu les deux plus importants projets au Québec: le nouveau pont Champlain et le CHUM (auxquels on pourrait aujourd'hui ajouter le REM).

Me méfiant de ma mémoire je ne faisais aucune affirmation et mettait tout au conditionnel. J'ai quand même chercher intensivement des preuves de ce que j'avançais, mais sans succès. C'est que je ne cherchais pas au bon endroit.

J'ai finalement trouvé la réponse ici: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1060908/pomerleau-construction-chum-montreal-ohl-creances

Projets differents et compagnies différentes. Ouaip juste des details. 

Pomerleau n'est pas impliqué dans le pont champlain a ce que je sache , non plus OHL .

 

 

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Il y a 8 heures, andre md a dit :

Projets differents et compagnies différentes. Ouaip juste des details.

Je crois que tu n'as pas bien saisi l'humour derrière mon utilisation du mot détail en caractères gras. Il est bien évident qu'il ne s'agit pas d'un détail. Mais pour montrer que je faisais de l'autodérision j'aurais dû (c'est mon erreur) mettre un emoticon comme celui-ci: ?

L'autre aspect qui t'a peut-être échappé est mon souci de rétablir la vérité plutôt que de taire l'information qui contredit ce que j'avançais plus tôt. Pour moi la vérité est plus importante que d'avoir raison.

Cela étant dit, les deux histoires partagent quand même des points communs. D'abord, avant l'arrivée du REM il s'agissait des deux plus gros chantiers au Québec. Chacun étant au moins le double du projet Turcot en termes de coûts. Si ma mémoire a confondu les deux c'est sans doute parce que dans mon esprit ils avaient la même importance. 

Un autre point commun est le fait que pour ces deux projets majeurs des firmes espagnoles sont impliquées. C'est d'ailleurs ce qui m'a involontairement et inconsciemment fait faire une association entre les deux.

Modifié par Normand Hamel
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L'Union des opérateurs grutiers sonne la fin de la grève

 
AGENCE QMI
Lundi, 25 juin 2018 22:07MISE à JOUR  Lundi, 25 juin 2018 22:07

Le syndicat représentant les grutiers a enjoint ses membres à rentrer au travail dès mardi, a appris TVA Nouvelles.

Le directeur de l'Union des Opérateurs Grutiers du Local 791G, Evens Dupuis, a demandé à ses membres de cesser leur grève ou «tout ralentissement de travail» pour retourner sur les chantiers, dans une lettre envoyée par courriel dont TVA Nouvelles a obtenu copie.

M. Dupuis a justifié cette décision en citant la «décision rendue le 21 juin 2018 par le juge Alain Turcotte du Tribunal administratif du Travail (TAT) ordonnant le retour au travail des grutiers».

«Il est cependant évident que votre local n'abandonne pas son cahier de revendications. Plus particulièrement, la santé, la sécurité et l'intégrité des travailleurs et du public demeurent une exigence essentielle dans les diverses démarches juridiques et administratives que nous avons entreprises», peut-on lire dans le document.

Les grutiers avaient déclenché une grève à la grandeur de la province, le lundi 18 juin, après quelques jours d'arrêt de travail sur le chantier du pont Champlain. La grève avait ralenti, voire paralysée nombre de chantiers majeurs dans la province.

Les grutiers s'opposent à de nouvelles règles entrées en vigueur en mai faisant en sorte que des travailleurs puissent opérer des camions-flèches de moins de 30 tonnes sans avoir complété avec succès une formation professionnelle de grutier.

http://www.journaldemontreal.com/2018/06/25/lunion-des-operateurs-grutiers-sonne-la-fin-de-la-greve-1

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Publié à 07h25 | Mis à jour à 08h18
NATIONAL
 

Après le mot d'ordre syndical, des grutiers rentrent au travail 


Des grues en mouvement ont été aperçues mardi matin sur des chantiers de construction du Québec, ce qui laisse croire que les grutiers qui avaient cessé de travailler il y a plus d'une semaine ont suivi le mot d'ordre lancé par des leaders syndicaux, lundi soir.


Dans une lettre transmise par courriel aux grutiers et publiée sur internet, le président de l'Union des opérateurs grutiers, Evans Dupuis, a enjoint les grutiers à cesser toute grève ou tout ralentissement de travail.
Jeudi soir dernier, le Tribunal administratif du travail avait ordonné aux grutiers de rentrer au travail.
Dans son courriel, Evans Dupuis a toutefois assuré à ses membres que la section locale 791-G de la FTQ-Construction n'abandonnait pas ses revendications, plus particulièrement celles sur la santé, la sécurité et l'intégrité des travailleurs et du public.


Appels répétés des centrales syndicales


Tant la FTQ-Construction que le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction avaient fait savoir dans les derniers jours aux grutiers syndiqués au sein de leur section locale respective qu'ils devaient « cesser immédiatement toute grève ou ralentissement de travail » et qu'ils étaient « dans l'obligation d'offrir immédiatement leur prestation normale et habituelle de travail », en vertu du jugement.
Sauf que les grutiers ne les ont pas écoutés et qu'ils s'étaient encore une fois absentés des chantiers vendredi.
Après la FTQ-Construction, même la centrale syndicale FTQ, qui a plus de 600 000 membres, avait diffusé un communiqué, demandant aux grutiers de rentrer au travail.
La FTQ a demandé au gouvernement du Québec de former un comité indépendant afin d'étudier l'aspect sécuritaire du nouveau règlement qui modifie la formation des grutiers.


La grève s'était généralisée à l'ensemble des chantiers du Québec le lundi 18 juin, mais dès le jeudi précédent, les grutiers s'étaient absentés du chantier du nouveau pont Champlain, à Montréal.
Le Québec compte 1856 grutiers, dont 1573 sont membres d'une des deux sections locales, soit la 791-G de la FTQ-Construction ou la 905 du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International).


  http://www.lapresse.ca/actualites/national/201806/26/01-5187189-apres-le-mot-dordre-syndical-des-grutiers-rentrent-au-travail.php

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Des grutiers refuseraient de faire des heures supplémentaires 


TRISTAN PÉLOQUIN
LA PRESSE

Malgré l’apparent retour à la normale sur les chantiers du Québec, des grutiers continueraient à faire des moyens de pression par la bande en refusant de faire des heures supplémentaires jusqu’à lundi. La situation pourrait forcer la fermeture de certains chantiers ce week-end encore.
Selon différentes sources, le mot d’ordre se serait passé à la suite d’une rencontre syndicale tenue mardi soir par les grutiers. Ceux-ci sont en colère contre un nouveau règlement qui permet à des ouvriers non spécialisés de manœuvrer des grues de petite taille hors des grands chantiers sans suivre une formation professionnelle obligatoire de 870 heures.


Au cours du week-end, devant le refus des grutiers de se plier à une ordonnance du Tribunal administratif du travail qui les obligeait à mettre fin à leur grève illégale, la FTQ et le gouvernement Couillard ont convenu de mettre sur pied un « comité indépendant » pour étudier la question. Mais une déclaration publique de Florent Tanlet, porte-parole de la ministre du Travail, qui a affirmé mardi qu’il était « hors de question de revoir le règlement » malgré la mise sur pied de ce comité, aurait mis le feu aux poudres.
Aucun des deux syndicats de grutiers n’a rappelé La Presse. 
« Ce n’est pas un mot d’ordre du syndicat, mais il se peut que certains [grutiers] aient décidé de ne pas faire d’heures supplémentaires. Ils sont mécontents, c’est possible. »
— Gabrielle Tellier, de la firme de relations publiques Tesla RP, qui représente l’Union des opérateurs grutiers (section locale 791G, affiliée à la FTQ-Construction)


La Commission de la construction a pour sa part indiqué qu’elle menait toujours son enquête, mais n’a pas voulu faire de commentaires.
Une source de l’industrie de la construction affirme que le refus des grutiers de faire des heures supplémentaires s’appliquerait entre autres au chantier du nouveau pont Champlain, qui comprend une cinquantaine de grues.
L’échéancier serré des travaux pour respecter l’objectif de livrer le nouveau pont le 21 décembre nécessite que des heures supplémentaires soient réalisées la nuit et le week-end.
Le consortium Signature sur le Saint-Laurent, maître d’œuvre du chantier, n’a pas voulu faire de commentaires.


UNE FAILLE DANS L’ORDONNANCE
La Commission de la construction du Québec a allégué la semaine dernière qu’un « refus concerté » des grutiers de faire des heures supplémentaires minait les chantiers de la province et a demandé au Tribunal administratif du travail de prendre « toutes les mesures nécessaires » pour y mettre fin. L’ordonnance rendue par le juge Alain Turcotte force les grutiers à « cesser immédiatement toute grève ou ralentissement de travail » et les oblige à « offrir leur prestation normale et habituelle de travail », mais nulle part dans sa décision il n’est explicitement question des heures supplémentaires. 
« Dans un contexte où il est difficile de prouver que la ligne est franchie dans le non-respect de l’ordonnance, il faut s’attendre à en voir certains exploiter cette faille-là. »
— Éric Thibaudeau, avocat spécialisé en droit de la construction au cabinet Langlois


Selon Christian Croteau, porte-parole de l’Association des constructeurs de routes et de grands travaux du Québec, certaines heures supplémentaires dans de grands chantiers sont « institutionnalisées », ce qui oblige les travailleurs à les faire quoi qu’il arrive. « Dans de tels cas, la jurisprudence indique, règle générale, qu’il n’est pas possible de diminuer la cadence autrement que de façon concertée, ce qui peut être considéré comme un ralentissement de travail », résume-t-il.
S’il devait être démontré en cour que les syndiqués ou leurs représentants ont contrevenu à l’ordonnance du juge Turcotte en refusant de faire des heures supplémentaires, ils pourraient être reconnus coupables d’outrage au tribunal, une accusation grave pouvant mener jusqu’à des peines d’emprisonnement.

http://plus.lapresse.ca/screens/126070e0-7b0a-4dc7-ba29-4b3b65f7e647__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

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il y a 22 minutes, Megafolie a dit :

Un p'tit tour de bus ce matin.

En regardant la vidéo ce qui me frappe c'est le nombre de grues partout sur le site. Ce chantier est donc extrêmement vulnérable à un mouvement de grève de la part des grutiers.

L'échéancier du 21 décembre était déjà très serré avant la grève et il se pourrait bien que le pont ne soit pas ouvert à la circulation avant le début de 2019. On aura une meilleur idée dans trois mois environ. En attendant, malgré la progression, on voit qu'il reste énormément de travail à accomplir. 

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Publié le 30 juin 2018 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201806/30/01-5187790-pont-champlain-la-greve-des-grutiers-entraine-17-jours-de-retard.php

Pont Champlain: la grève des grutiers entraîne 17 jours de retard

La grève illégale des grutiers et leur refus... (Photo Martin Chamberland, ARCHIVES LA PRESSE)

La grève illégale des grutiers et leur refus de faire des heures supplémentaires certains week-ends de mai et de juin ont provoqué un retard de 17 jours sur l'échéancier de construction du nouveau pont Champlain.

Photo Martin Chamberland, ARCHIVES LA PRESSE

Tristan Péloquin La Presse

 

La grève illégale des grutiers et leur refus de faire des heures supplémentaires certains week-ends de mai et de juin ont jeté à l'eau des semaines d'efforts pour rattraper les retards sur l'échéancier de construction du nouveau pont Champlain. Dix-sept jours de travail ont été touchés, ce qui rend virtuellement impossible la livraison de l'ouvrage le 21 décembre prochain.

Selon une source proche de l'équipe de construction du nouveau pont Champlain, faute de grutiers, les administrateurs du chantier ont dû mettre temporairement à pied jusqu'à 40 % des 1100 monteurs d'acier, charpentiers, manoeuvres et les autres travailleurs de métiers pendant la deuxième semaine de la grève illégale des grutiers.

Précédemment, les grutiers ont refusé de faire des heures supplémentaires de week-end le 5 mai (à l'occasion d'une grande manifestation au centre-ville de Montréal), ainsi que les 2, 9 et 10 juin. S'ajoutent à cela 12 jours de débrayage illégal et 1 journée de redémarrage (le 26 juin), pendant laquelle les travaux sur l'ensemble du chantier ont dû être réorganisés.

« L'échéancier du 21 décembre apparaît de plus en plus comme un mirage inatteignable », affirme cette source, qui a requis l'anonymat parce qu'elle n'est pas autorisée à parler du dossier publiquement.

 

La Commission de la construction du Québec (CCQ) corrobore le calcul et confirme que le refus des grutiers de faire des heures supplémentaires les week-ends a eu un impact sur le chantier avant même le début du débrayage. 

« Selon nos vérifications, les activités sur le chantier du nouveau pont Champlain ont été perturbées par un refus d'effectuer des heures supplémentaires de la part des grutiers durant deux fins de semaine en juin, en plus d'une grève illégale, déclenchée à partir du 14 juin. »

- Mélanie Malenfant, porte-parole de la Commission de la construction du Québec 

« D'autres événements liés aux contestations des grutiers pourraient aussi avoir perturbé le travail sur ce chantier », a indiqué la porte-parole.

Depuis le début du mouvement de contestation des grutiers, le Consortium Signature sur le Saint-Laurent, maître d'oeuvre du chantier, a maintes fois refusé de commenter - et même de reconnaître publiquement - le fait que les grutiers étaient en grève, et a plutôt renvoyé les médias vers le gouvernement fédéral.

« C'est la première fois que j'entends ce chiffre de 17 jours », a affirmé Brook Simpson, attaché de presse du ministre des Infrastructures et des Collectivités, Amarjeet Soji. Je ne peux pas le confirmer, mais nous continuons à évaluer l'impact des événements des derniers jours. L'important, pour nous, c'est que les travailleurs soient maintenant de retour à l'ouvrage », a-t-il dit. 

172 millions supplémentaires 

En raison de retards de plus en plus évidents provoqués ces derniers mois par plusieurs imprévus sur le chantier, le gouvernement fédéral a consenti à investir 172 millions de dollars supplémentaires au début de 2018, lesquels s'ajoutent au budget initial de 4,2 milliards, expressément pour accélérer les travaux et assurer que l'échéancier du 21 décembre soit respecté. La somme devait notamment servir à ajouter des quarts de travail en heures supplémentaires de week-end et de nuit. Cette somme de 172 millions a été accordée après que le Consortium eut déposé une poursuite de 125 millions contre Ottawa, car il alléguait que des restrictions de transport de pièces lourdes sur le réseau de transport québécois lui imposaient des coûts imprévus.

Lors de récentes visites de La Presse sur le chantier en mai, les ingénieurs Frédéric Guitard et Daniel Genest ont indiqué que l'essentiel des retards des derniers mois avait été rattrapé grâce à ce mode de production accéléré.

Selon le contrat signé en 2015, de lourdes pénalités seront imposées au Consortium s'il livre l'ouvrage plus tard que le 21 décembre 2018. Ces amendes peuvent atteindre 100 000 $ de retard par jour les sept premiers jours, et grimpent à 400 000 $ par jour après la première semaine.

Un ingénieur qui a une connaissance du projet et qui a requis l'anonymat croit que le Consortium utilise peut-être la grève des grutiers pour justifier ses retards et éviter de payer ces amendes.

La FTQ-Construction, qui représente une majorité de grutiers sur le chantier du futur pont, a refusé de faire des commentaires, mais affirme que bien d'autres facteurs que la grève ont pu ralentir le chantier. « Il y a eu des jours de pluie. Il y a bien des choses qui peuvent provoquer des retards sur un chantier », a dit le porte-parole Philippe Lapointe. 

Dans un rapport publié au début du mois de juin, le vérificateur général du Canada, Michael Ferguson, a exprimé de sérieux doutes sur la capacité du Consortium à livrer l'ouvrage à temps. « À notre avis, le projet ne sera pas mené à bien dans le respect du budget original. Même si des ressources supplémentaires étaient affectées aux travaux de construction ou si de nouvelles méthodes de construction étaient utilisées, le respect de l'échéance révisée du 21 décembre 2018 semble très ambitieux », a-t-il écrit.

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