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Autoroute 10 (Bonaventure - portion au nord du canal (boul. urbain))


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Cela fait au moins 25 ans que j'observe une meilleure cohésion à Québec qu'à Montréal ainsi qu'une évolution économique plus saine, malgré des moments de pessimisme de temps en temps, par exemple au début des années 1980 jusqu'après ce qui est apparu l'échec des célébrations de 1984 (Grands Voiliers). Le leadership des politiciens a compté et compte toujours, mais il faut concéder que Québec étant une ville (et une agglomération) beaucoup plus homogène que Montréal, il est nettement plus facile d'y générer des consensus. Regardez Toronto dernièrement: ce n'est pas facile non plus, et les récriminations sont nombreuses. C'est pour cela que je dis que Montréal doit inventer ses propres voies: tenter d'imiter Québec serait infantile et vain.

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Es-tu sérieux dans tes propos?

 

La race n'a rien à voir dans cela. Et même les disparités de revenu, les différences idéologiques, la langue, l'âge ou le sexe ne sauraient empêcher les membres d'une communauté de s'entendre sur des objectifs communs.

 

Mais quand le débat public est majoritairement focalisé sur des sujets qui interpellent lesdites différences, il reste beaucoup moins d'espace, de temps ou d'opportunités pour discuter et éventuellement s'entendre sur des questions d'intérêt commun (=débouchant sur des consensus sur les projets à promouvoir)

 

C'est justement ce pourquoi j'écrivais qu'il fallait que Montréal trouve ses propres voies. Nuance!

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Acceptons le fait que le Gouvernement du Québec, qu'il soit du PLQ ou du PQ, n'est pas sans reproches.

 

 

Il ne faut pas oublier non plus que tant le provincial que le fédéral n'a pratiquement aucun intérêt à investir dans Montréal.

 

Quelqu'un d'Hochelaga votera bleu même avec un fusil sur la tempe.

Quelqu'un du West Island votera rouge même avec un fusil sur la tempe.

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Par contre il ne se passe tellement rien ces temps-ci qu'il en est désolant de lire constamment des articles sur des consultations, des tergiversations, des haussements de couts et du ''calisse'' de niaisage ou l'on semble s'enfarger dans les fleurs du tapis !!!

 

Vrai qu'il y a beaucoup trop de "red tape" lorsqu'il est question d'un projet à Montréal qui déroge à quelque chose ou qui est gouvernemental.

 

Mais il ne faut pas non plus tout mettre dans le même panier.

Par exemple, le 400 Sherbrooke o.

 

Par contre, c'est faux de dire qu'il ne se passe "tellement" rien. Au contraire, c'est incroyable le nombre de projets et l'envergure de certains qui sont présentement en branle à Montréal.

 

Juste dans la section "en construction" de MtlURB, on a 74 projets en construction dont 2 que je considère comme majeurs, soit Les Bassins du Nouveau Havre et le redéveloppement du secteur Namur / Jean-Talon.

 

Et ceci sans parler des 50 projets "approuvés", des projets de la section "infrastructures" et "transport en communs" du forum. Aussi, les 19 projets de la section "Quartier des Spectacles" et les autres projets dans la section "rénovations".

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Et voilà. Tout le temps du niaisage.

 

Statistique: le niaisage représente 30% de l'économie du Québéc.

 

C'est vrai. J'ai trouvé les chiffres sur le site du Bureau des Consultations sur les Études de la Bureaucratie et Études de Consultations Bureau de les Bureaux. (Le BCEBECBB)

 

:rotfl::rotfl::rotfl:

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D'accord avec vous deux. Mais ça ne m'empêche pas de remarquer qu'à Québec ça va pas mal plus vite entre le moment oû une idée est lancée, et le projet, terminé. Des exemples récents?

- Boulevard Champlain transformé en "Promenade";

- Boulevard Robert-Bourassa (anciennement "Du Vallon") prolongé jusqu'au boulevard Bastien, rejoignant le boulevard de la Colline;

- Démantèlement des bretelles superflues de l'autoroute Montmorency-Dufferin;

- Construction de la route 175 à quatre voies de Québec à Saguenay (chantiers sur toutes la longueur, plusieurs déjà terminés);

- Réaménagement de l'échangeur Charest(A-440)/Robert-Bourassa(A-740) déjà amorcé substantiellement.

 

Même la construction proprement dite semble être exécutée beaucoup plus rapidement; j'ai en tête des exemples d'il y a 25-30 ans:

- Réaménagement du gros échangeur A-20/A-73 pour raccorder l'autoroute Robert-Cliche (Beauce) A-73 sud;

- Bretelles directionelles sur l'échangeur A-40/A-73--A-973

- Boulevard Lebourgneuf sous l'autoroute Laurentienne (A-73 nord).

 

A Montréal et sa région, considérez le temps (les années) requises pour réaménager par exemple:

A-10/Taschereau(r-134) (finalement terminé);

A-15/A-640 (encore deux ans);

A-25/A-20--r-132 à la sortie du pont-tunnel;

A-20/A-520 (Dorval)

 

Et vous connaissez aussi plus que moi le stade d'avancement:

- du Train de l'Est;

- du boulevard Notre-Dame;

- du SLR Champlain;

- de l'échangeur Turcot;

- de Cavendish;

- de l'optimisation de la Métropolitaine

(quel terme "élégant"!)

Sans compter la belle et très longue histoire de l'A-30. Et quant aux tramways Tremblay (rythmique!) pourriez-vous me dire "...quand-est-ce qu'on commence", car je me n'y retrouve plus, entre les plans, les annonces et les promesses. Et le CHUM! Alouette! A l'aide! Quand on se rappelle qu'entre 1960 et 1966, avec une population plus petite et un produit intérieur brut bien inférieur, on a construit...

 

C'est pourquoi j'ai de la difficulté à ne pas penser qu'il y a "un" problème particulier à Montréal, malheureusement.

 

:( Il y a effectivement un problème à Montréal et c'est Québec...

 

:eek::eek::eek: Je vous ai fait peur?????????

 

Je ne parle pas de la ville de Québec mais du gouvernement qui détient dans la plupart des dossiers les cordons de la bourse et un droit de veto de facto sur tout ce qui se construit et qui dépend de ses ministères.

 

La vision du gouvernement ne correspond pas souvent à la vision plus locale de la ville de Montréal. Il faut nécessairement vivre un problème pour y être directement sensibilisé. Les décideurs, fonctionnaires et ministres concentrés dans la belle ville de Québec ne subissent pas les inconvénients majeurs que les montréalais expérimentent au quotidien.

 

C'est là que le sentiment d'urgence s'éteint (en chemin sur la 20) puisque ces problèmes sont davantage virtuels pour eux que vraiment réels. On ne souffre pas de ce que l'on ne vit pas.

 

Et comme si ce n'était pas suffisant, ces gens essaient en plus de composer en tentant d'éviter d'avoir l'air de favoriser Montréal au détriment des régions. Encore une fois on est en pleine politique, l'art pas toujours consommé de ménager la chèvre et le chou.

 

Et dans cette belle équation, il manque un élément principal qui pourrait ramener le balancier davantage en notre faveur, un maire vraiment populaire qui ferait contre-poids. Encore de la pure politique qui est en fait le pouvoir de convaincre par sa propre popularité.

 

En politique on carbure aux votes, même si ce n'est jamais admis ouvertement, et toutes les décisions tiennent compte de ce facteur non négligeable qui fait et défait les projets autant que les gouvernements. La seule période où Montréal a vraiment eu l'attention de Québec était durant les années Drapeau (l'ancêtre de la fesse gauche Labeaume :rotfl:)

 

Parce que Drapeau était élu par des scores qui frisaient les 90%, un poids lourd dans le langage politique. A cause de sa popularité il avait toute l'attention des gouvernements supérieurs et ses opinions pouvaient influencer fortement les résultats des élections provinciales autant que fédérales.

 

On traitait donc Drapeau avec politesse et ses dossiers devenaient la plupart du temps une priorité des gouvernements. Inutile de dire que sa simple présence dérangeait et pouvait menacer le pouvoir à Québec s'il décidait de s'y présenter. On s'assurait donc qu'il était heureux et satisfait dans son petit royaume sans autres ambitions.

 

Depuis Drapeau aucun maire n'a réussi à faire consensus autour de lui. Personne n'a non plus incarné le rêve et une certaine démesure, non plus que le charisme qui fascine les gens et les entraine dans le dépassement.

 

Il va sans dire que tout n'était pas parfait dans le monde de Drapeau et de nombreuses erreurs ont été commises au nom du "progrès". Mais il avait l'ascendant pour faire bouger les foules et la crédibilité d'un maire ultra populaire, ce que la politique exige encore aujourd'hui.

 

Dernier élément en défaveur de Montréal, les trop nombreux intervenants et commissions, organismes politiques de tous genres et les superpositions de pouvoir. Québec a réussi a créer un monstre en divisant pour régner. Cet ensemble de structures paralyse les forces vives de la ville et l'empêche de prioriser ses dossiers en se présentant comme le seul interlocuteur crédible aux yeux de Québec.

 

C'est la politique qui a créé le problème de Montréal et il semble que seule la politique peut le régler. A nous de trouver un représentant dynamique, passionné et visionnaire. Quelqu'un qui a l'intelligence, le charme, le jugement et la détermination. Quelqu'un qui peut entrainer derrière lui près de la moitié de la population du Québec (ce qu'est la région de Montréal) et par sa popularité menacer une fois de plus les bonzes de Québec.

 

La capitale et ses fonctionnaires resteront à Québec, mais avec le bon gars c'est une partie du pouvoir qui peut migrer à Montréal, car c'est là qu'est le problème de la ville.

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Et voilà. Tout le temps du niaisage.

 

Statistique: le niaisage représente 30% de l'économie du Québéc.

 

C'est vrai. J'ai trouvé les chiffres sur le site du Bureau des Consultations sur les Études de la Bureaucratie et Études de Consultations Bureau de les Bureaux. (Le BCEBECBB)

 

Sort of on the topic... There should be someone willing to file a class action lawsuit against the government and the city for going over budget on projects constantly with tax payers money :stirthepot: I am out for blood or at least a dozen ministers heads :stirthepot:

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  • 1 mois plus tard...

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