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Autoroute 10 (Bonaventure - portion au nord du canal (boul. urbain))


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Bonaventure: Le bébé et l’eau du bain

 

La vie en vert de Steven Guilbeault

MÉTRO

25 janvier 2010 06:00

 

Vous connaissez comme moi le populaire dicton selon laquelle il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. À mon avis, cette maxime s’applique on ne peut mieux au projet de transformation d’une portion de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain.

 

La proposition de la Société du Havre, qui est actuellement sur la table, vise une section longue de un kilomètre, située entre le canal Lachine et la rue Saint-Jacques. La transformation de l’autoroute en boulevard urbain ouvrirait la voie à un grand projet de réaménagement urbain de plus de 1,5 G$ : le quartier Bonaventure. Nathalie Collard, éditorialiste au quotidien La Presse, parle «d’aménager une entrée de ville digne de ce nom».

 

Ce réaménagement implique de modifier le trajet des autobus qui empruntent le couloir réservé du pont Champlain, en provenance et en direction de la Rive-Sud de Montréal. On parle de 1 600 autobus par jour. Tout le monde ou presque est d’accord pour se débarrasser dans les meilleurs délais de la portion visée de l’autoroute Bonaventure.

 

Ce qui fait l’objet de débats cependant, c’est le trajet alternatif que les 1 600 autobus devront emprunter. La proposition mise de l’avant est loin de faire l’unanimité. Et la Société du Havre semble tenir mordicus à son trajet alternatif. Il y a autour de cette question une certaine crispation qui risque de retarder indûment ou même de compromettre le projet.

 

Le temps de la contestation

Il serait grand temps que toutes les parties concernées réaffirment avec force leur attachement ainsi que leur appui au projet de boulevard urbain. Cet engagement renouvelé pourrait fournir à tous les assises, la cohésion et l’état d’esprit nécessaire pour faire débloquer le chapitre du trajet des autobus.

 

Il serait également grand temps que le gouvernement du Québec cesse de tergiverser dans le dossier du SLR – système léger sur rail – entre le centre-ville et la Rive-Sud de Montréal. Ce projet, qui emprunterait l’estacade du pont Champlain, traîne depuis des dizaines d’années. S’il était débloqué, il réglerait sur-le-champ la question du trajet des autobus qui constitue une épine au pied de la Société du Havre dans le dossier de l’autoroute Bonaventure. Qu’attend-il donc?

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Et juste pour vous dire, le Président de la République Populaire du Plateau, lui, désire tout simplement FERMER l'autoroute Bonnaventure.

 

Cet homme deviens de plus en plus un danger pour la société...

 

http://www.journalmetro.com/linfo/article/420193--projet-montreal-veut-demolir-l-autoroute-bonaventure

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Bonaventure: Le bébé et l’eau du bain

 

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Le temps de la contestation

Il serait grand temps que toutes les parties concernées réaffirment avec force leur attachement ainsi que leur appui au projet de boulevard urbain. Cet engagement renouvelé pourrait fournir à tous les assises, la cohésion et l’état d’esprit nécessaire pour faire débloquer le chapitre du trajet des autobus.

 

Il serait également grand temps que le gouvernement du Québec cesse de tergiverser dans le dossier du SLR – système léger sur rail – entre le centre-ville et la Rive-Sud de Montréal. Ce projet, qui emprunterait l’estacade du pont Champlain, traîne depuis des dizaines d’années. S’il était débloqué, il réglerait sur-le-champ la question du trajet des autobus qui constitue une épine au pied de la Société du Havre dans le dossier de l’autoroute Bonaventure. Qu’attend-il donc?

 

 

Acceptons le fait que le Gouvernement du Québec, qu'il soit du PLQ ou du PQ, n'est pas sans reproches. Cependant, dans ce dossier du SLR Champlain, comme tant d'autres, il faut reconnaître que Montréal, par la voix de ses dirigeants, ses élites, ses groupes populaires, ses milieux d'affaires, etc. semble incapable d'envoyer des messages clairs quant à ses priorités et aux moyens d'y parvenir. Que des discussions, voire des débats acharnés, aient lieu me semble parfaitement légitime. Toutefois, un sain processus démocratique exige tout autant que des consensus émergent in fine, sinon c'est la paralysie et l'échec à perpétuité.

 

Dans les circonstances actuelles, je trouve qu'exiger du Gouvernement du Québec qu'il "tranche" équivaudrait à appeller de ses voeux la mise en tutelle de la ville. Et après, on irait se plaindre que Québec "impose ses vues", au mépris des Montréalais.

 

Montréal à titre de collectivité doit découvrir ses propres voies pour effectuer des consultations citoyennes authentiques, respectueuses non seulement de l'opinion et des préoccupations d'autrui, mais aussi et surtout capables d'accepter que les éventuels consensus ne correspondront pas toujours à ses préférences (personnelles ou communautaires), et s'y rallier. Cela s'appelle ...l'art du compromis. En attendant, il faudrait peut-être se dire que les projets rassemblant un niveau raisonnable d'appui (par exemple: simple majorité) devraient être mis de l'avant, plutôt que rien du tout.

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C'est les élus qui se placent dans cette position, c'est à eux que reviens le dernier mot, les décisions doivent être prises, c'est pour ça que les citoyens les élisent.

 

Les groupes populaires, les lobbies et le simple citoyen ne sont pas élus, ils ne devraient pas avoir le poids qu'ils ont actuellement, qui est incontestablement malsain.

 

La direction que veut prendre Projet Montréal est encore pire, une surmultiplication des débats communautaires et une trop grande importance au simple citoyen qui ne cherche que son intérêt particulier ne méneront cette ville qu'à sa perte pure et simple.

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Monctezuma, je te trouve très ''brave'' de fouiller partout et nous trouver des articles intéressants qui nous parlent des projets de Montréal. Par contre il ne se passe tellement rien ces temps-ci qu'il en est désolant de lire constamment des articles sur des consultations, des tergiversations, des haussements de couts et du ''calisse'' de niaisage ou l'on semble s'enfarger dans les fleurs du tapis !!!

 

Dans ce cas-ci il me semble que tous sont d'accord pour démolir l'horreur de cette autoroute Bonaventure pour le transformer en boulevard urbain. Mais ce qui semble ''bloquer'' le tout nous vient de l'entetement de la société du Havre (peut-etre aussi de la ville) à vouloir imposer ce ''maudit'' couloir de bus sur Dalhousie alors que la logique est contre.

 

Ce couloir dérange beaucoup trop de gens, il coute trop cher et il sera temporaire. Tout ça pour faire sauver quelques petites minutes à des gens habitant la rive-sud !!! C'est ce petit à coté du projet qui risque de tout faire tomber.

 

On peut ne pas etre d'accord avec la proposition de Projet Montréal et meme celle de Mme Harel mais elles ont le mérite d'etre originale et d'etre en ligne directe avec les politiques de leur parti. Pendant ce temps y-a-t-il quelqu'un qui sait dans quel direction le bon maire Tremblay veut nous emmener, dans ce projet comme dans d'autre ?

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C'est les élus qui se placent dans cette position, c'est à eux que reviens le dernier mot, les décisions doivent être prises, c'est pour ça que les citoyens les élisent.

 

C'est justement là le problème. Les élus, autant à Québec qu'à Montréal, ne prennent pas leur responsabilité qui est celle de prendre des décisions à un moment donné. Point final !!!

 

C'est ça qui est le plus décourageant dans toutes ces histoires. Que les élus ne soient pas capable de mettre leur culotte. Ils ne sont meme pas capable d'améliorer et faciliter le processus interminable de consultation publique, d'audience et de tout ce qui ne me vient pas à l'idée. Moi je suis pour mais il faut que le tout se fasse plus rapidement et avec un mandat d'arriver avec une solution à une date précise.

 

Le palabrage est tellement démotivant !!!

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C'est justement là le problème. Les élus, autant à Québec qu'à Montréal, ne prennent pas leur responsabilité qui est celle de prendre des décisions à un moment donné. Point final !!!

 

Et voilà. Tout le temps du niaisage.

 

Statistique: le niaisage représente 30% de l'économie du Québéc.

 

C'est vrai. J'ai trouvé les chiffres sur le site du Bureau des Consultations sur les Études de la Bureaucratie et Études de Consultations Bureau de les Bureaux. (Le BCEBECBB)

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C'est justement là le problème. Les élus, autant à Québec qu'à Montréal, ne prennent pas leur responsabilité qui est celle de prendre des décisions à un moment donné. Point final !!!

 

C'est ça qui est le plus décourageant dans toutes ces histoires. Que les élus ne soient pas capable de mettre leur culotte. Ils ne sont meme pas capable d'améliorer et faciliter le processus interminable de consultation publique, d'audience et de tout ce qui ne me vient pas à l'idée. Moi je suis pour mais il faut que le tout se fasse plus rapidement et avec un mandat d'arriver avec une solution à une date précise.

 

Le palabrage est tellement démotivant !!!

 

D'accord avec vous deux. Mais ça ne m'empêche pas de remarquer qu'à Québec ça va pas mal plus vite entre le moment oû une idée est lancée, et le projet, terminé. Des exemples récents?

- Boulevard Champlain transformé en "Promenade";

- Boulevard Robert-Bourassa (anciennement "Du Vallon") prolongé jusqu'au boulevard Bastien, rejoignant le boulevard de la Colline;

- Démantèlement des bretelles superflues de l'autoroute Montmorency-Dufferin;

- Construction de la route 175 à quatre voies de Québec à Saguenay (chantiers sur toutes la longueur, plusieurs déjà terminés);

- Réaménagement de l'échangeur Charest(A-440)/Robert-Bourassa(A-740) déjà amorcé substantiellement.

 

Même la construction proprement dite semble être exécutée beaucoup plus rapidement; j'ai en tête des exemples d'il y a 25-30 ans:

- Réaménagement du gros échangeur A-20/A-73 pour raccorder l'autoroute Robert-Cliche (Beauce) A-73 sud;

- Bretelles directionelles sur l'échangeur A-40/A-73--A-973

- Boulevard Lebourgneuf sous l'autoroute Laurentienne (A-73 nord).

 

A Montréal et sa région, considérez le temps (les années) requises pour réaménager par exemple:

A-10/Taschereau(r-134) (finalement terminé);

A-15/A-640 (encore deux ans);

A-25/A-20--r-132 à la sortie du pont-tunnel;

A-20/A-520 (Dorval)

 

Et vous connaissez aussi plus que moi le stade d'avancement:

- du Train de l'Est;

- du boulevard Notre-Dame;

- du SLR Champlain;

- de l'échangeur Turcot;

- de Cavendish;

- de l'optimisation de la Métropolitaine

(quel terme "élégant"!)

Sans compter la belle et très longue histoire de l'A-30. Et quant aux tramways Tremblay (rythmique!) pourriez-vous me dire "...quand-est-ce qu'on commence", car je me n'y retrouve plus, entre les plans, les annonces et les promesses. Et le CHUM! Alouette! A l'aide! Quand on se rappelle qu'entre 1960 et 1966, avec une population plus petite et un produit intérieur brut bien inférieur, on a construit...

 

C'est pourquoi j'ai de la difficulté à ne pas penser qu'il y a "un" problème particulier à Montréal, malheureusement.

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