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Le prix des maisons a chuté de 10 % au Canada


ErickMontreal

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Le prix des maisons a chuté de 10 % au Canada

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Édition du mardi 16 décembre 2008

Les ventes ont diminué de 42 % en novembre par rapport à l'année dernière

Vancouver -- Le prix des maisons a chuté de près de 10 % à travers le Canada et les ventes ont diminué de 42 % en novembre, comparativement à la même période l'an dernier.

 

Selon l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), 27 743 maisons ont été vendues en novembre dans tout le pays. Cela représente une chute de 12,3 % par rapport à octobre et «le plus bas niveau atteint depuis janvier 2001 pour les activités mensuelles». En octobre, les ventes avaient chuté de 14 % par rapport au mois précédent.

 

De telles baisses d'un mois à l'autre n'ont pas été observées depuis 1989, «alors que l'on entrait dans la dernière récession immobilière», a affirmé l'économiste en chef de l'ACI, Gregory Klump. Ce dernier croit que le climat de récession et le resserrement des marchés du crédit sont en cause.

 

La plus importante baisse des ventes annuelles a été observée en Colombie-Britannique, où elles ont chuté de 62 %.

 

L'économiste estime que ce plongeon des ventes de maisons se traduit par au moins 2,8 milliards $ en moins dans les dépenses liées à l'achat d'une nouvelle maison.

 

Les ventes de maisons ont totalisé 7,9 milliards au Canada en novembre, une chute de 11,7 % par rapport au mois précédent et le plus bas niveau depuis le mois de janvier 2004, selon l'ACI.

 

Prêts hypothécaires

 

Une partie du problème lié à la baisse des ventes de maison s'explique par la difficulté à obtenir des prêts hypothécaires, selon M. Klump.

 

La semaine dernière, la Banque du Canada a émis un avertissement selon lequel les prêts hypothécaires et les défauts de paiements des consommateurs pourraient «augmenter significativement» si la crise financière mondiale se détériorait davantage.

 

«Les bilans des ménages se ressentant de la faiblesse des marchés boursiers, du recul des prix des maisons, du tassement de la progression des revenus et du niveau record où se situe le ratio de la dette au revenu, il est possible qu'un ralentissement très prononcé de l'activité économique entraîne une hausse importante du taux de défaillance sur les prêts aux ménages», a écrit la Banque du Canada. Selon l'institution, le nombre de «ménages vulnérables» -- les 3 % de Canadiens dont le ratio du service de la dette dépasse 40 % -- pourrait doubler d'ici la fin de l'an prochain, en considérant le scénario le plus pessimiste.

 

La Banque explore dans son document cinq grandes sources de risque qui pèsent sur le système financier canadien, dont celui découlant de l'endettement des ménages. Selon les économistes de la banque centrale, cet endettement des ménages constitue un canal par lequel un choc extérieur pourrait se propager à l'ensemble du système financier au pays. La Banque du Canada a toutefois pris la peine de mentionner que même si l'endettement accru des ménages constituait pour le système financier canadien une source de vulnérabilité qui devait faire l'objet d'une surveillance étroite, il ne fallait pas exagérer l'importance de ce risque.

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