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LCF à Québec? Ottawa dit non

Jeudi 04 septembre 2008

LA PRESSE CANADIENNE

 

MONTREAL - Le gouvernement du Canada écarte sa participation dans un projet qui aurait pavé la voie à l'implantation d'une équipe de la Ligue canadienne de football à Québec.

 

Un groupe d'investisseurs de Québec, dont fait partie l'ex-ministre québécois Marc Bellemare, voulait impliquer le gouvernement fédéral dans un projet d'agrandissement des infrastructures de football qui existent actuellement à l'Université Laval, afin que le stade puisse accueillir 25 000 spectateurs.

 

Le ministre responsable des Infrastructures, Lawrence Cannon, explique qu'il n'est pas dans la philosophie de son gouvernement de s'impliquer dans des projets de sport professionnel.

 

Le ministre Cannon a fait l'annonce mercredi d'une entente de 4 milliards $ d'ici 2014 assurant au Québec la participation fédérale dans des projets reconnus prioritaires. Parmi ceux-ci figure l'agrandissement du Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS) de l'Université Laval, un projet de 85 millions $ auquel les gouvernements du Canada et du Québec consacreront chacun 37,5 millions $.

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Membres prolifiques

Ce n'est pas la responsabilité du gouvernement d'amener un équipe de LCF à Québec. Ils devraient trouver des investeurs presque exclusivement privés.

 

Entièrement d'accord avec toi. Ils devraient trouver des gens dans la communautée des affaires de Québec (et les régions pas trop loin de Québec) pour ivestir dans ce projet!

 

La LCF serait parfaite pour Québec. Les salaires sont assesz bas(il n'y a pas de millionaires dans la LCF et les prix des billets sont raisonnables. Avec un beau stade de 25,000 places, je crois que ça pourrait fonctionner dans la vieille Capitale!

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Yes agreed, it takes private investors but operating a sports franchise in Quebec is not attractive to Quebec investors vis-a-vis the expos...The Canadiens, the most storied franchise in sports aside from the Yankees and Celtics could not even attract local support, that in itself is a fucking disgrace in the 1st degree. It took an American Mr. Gillette to pounce on this golden opportunity and tell me he's not relishing in his decision. Of course let's not forget the Allouettes from rags to riches again American owned. We have wealthy businessmen here in Quebec but they seem to be attracted to only sponsoring events in this city.

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it took some friggin balls to acquire the habs (don't forget the no salary cap back then, dollar not that intresting, high proprety taxes), and i think only americans have the mindset to do these kind of moves!

 

Buisness men here are way too conservative and want to be assured "mur à mur" of the success. It's crazy.

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  • 2 mois plus tard...

Publié le 11 novembre 2008 à 05h00 | Mis à jour le 11 novembre 2008 à 05h00

Équipe de football professionnel à Québec: un promoteur y va de 20 M$

 

Gilbert Leduc

Le Soleil

(Québec) Son identité est connue du Soleil. Croyez-nous, l'oseille n'est pas un problème pour ce promoteur immobilier. Il est l'un des rares parmi nous à se tracasser davantage pour la fin du monde que pour la fin du mois!

 

Investir des millions de billets verts pour attirer une équipe de la Ligue canadienne de football (LCF) à Québec ne lui fait pas peur. «Pourquoi n'investirais-je pas? C'est une bonne affaire à long terme.»À l'autre bout du fil, l'homme veut que l'on taise son nom. Il fait partie du trio d'investisseurs recrutés par l'avocat Marc Bellemare, qui se débat depuis plusieurs mois pour doter Québec d'une équipe de football professionnel.

 

S'il a choisi de sortir partiellement de l'ombre, c'est que le promoteur immobilier est inquiet de la tournure des événements.

 

«Si le gouvernement du Québec ne s'implique pas dans le financement pour la construction d'un stade, il n'y aura pas de football professionnel à Québec.»

 

Bâtir une telle équipe à Québec va coûter 40 millions $, excluant la construction d'un stade extérieur de 25 000 sièges dont la facture pourrait atteindre entre 30 et 35 millions $.

 

Parole de Marc Bellemare, la moitié des 40 millions $ est déjà sur la table.

 

«On a trouvé des investisseurs sérieux. Actuellement, nos efforts sont paralysés par l'absence de financement pour la construction d'un stade», a expliqué Me Bellemare au Soleil.

 

À Saint-Augustin

 

Si les autorités de l'Université Laval n'ont pas voulu prévoir un éventuel agrandissement du stade dans lequel joue le Rouge et Or dans le projet de Super PEPS, Marc Bellemare et ses partenaires ont réussi à trouver une oreille attentive du côté du maire de Saint-Augustin-de-Desmaures, Marcel Corriveau.

 

En bordure de l'autoroute 40, la municipalité possède une immense bande de terrain de six millions de pieds carrés. La construction d'un stade de football ferait le bonheur du maire, s'il faut en croire Marc Bellemare. Le Soleil n'a pas été en mesure de parler à M. Corriveau hier.

 

«Ici, on pourrait appliquer la même formule adoptée pour la construction du Stade Saputo à Montréal, un équipement de 13 000 sièges qui a coûté 14,1 millions $, payé par le secteur privé et la famille Saputo. Le terrain, dont la valeur tournait entre 25 et 30 millions $, appartenait à la Régie des installations olympiques et il a été consenti à Saputo par bail emphytéotique d'une durée de 40 ans», a expliqué Me Bellemare, en rappelant que la RIO relevait du gouvernement québécois.

 

L'avocat et ex-candidat à la mairie de Québec a signalé que les états financiers de l'éventuelle équipe de football prévoyaient le versement de 1 à 1,2 million $ par année pour le paiement du loyer dans un futur stade.

Intérêt d'affaires

 

C'est l'étude de marché préparée par le Groupe Cossette et portant sur l'intérêt des gens de Québec pour une équipe de football professionnel qui a incité le promoteur immobilier à mettre ses billes dans le projet.

 

«Je ne suis pas un fan de football. Par contre, je vois un intérêt d'affaires d'investir dans une équipe de la LCF. C'est à long terme. Comme dans l'immobilier. D'ailleurs, je ne m'attends pas à atteindre un taux de rentabilité avant trois, quatre ou cinq ans.

 

«Si le Rouge et Or parvient à attirer plus de 10 000 spectateurs à chaque match, imaginez le potentiel d'une équipe professionnelle à Québec», fait-il remarquer.

 

«On est prêt à investir. Ce que l'on veut savoir maintenant, c'est si le gouvernement est prêt à nous aider. C'est certain que la cons*truction d'un stade couvert ne peut être financée que par des investisseurs privés.»

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Publié le 11 novembre 2008 à 05h00 | Mis à jour le 11 novembre 2008 à 05h00

Football professionnel à Québec: après Montréal, le tour de Québec?

Gilbert Leduc

Le Soleil

 

(Québec) Ancien ministre de la Justice dans le gouvernement libéral de Jean Charest, l'avocat Marc Bellemare a encore des yeux et des oreilles dans l'appareil gouvernemental. Ses sources l'informent que le premier ministre annoncerait, dans les prochains jours, un coup de pouce de 19 millions $ pour l'agrandissement du stade Percival-Molson à Montréal, le nid des Alouettes de la Ligue canadienne de football (LCF).

 

«On s'attend maintenant à ce que le gouvernement fasse preuve d'autant de générosité à l'égard d'un éventuel stade extérieur à Québec», a soutenu, hier, Me Bellemare, qui est aussi à la tête d'un groupe d'investisseurs intéressés à implanter une équipe de la LCF à Québec.

 

«C'est une bonne nouvelle pour les Alouettes et les amateurs de football. Ça va assurer la stabilité financière de l'équipe, qui joue actuellement dans le plus petit stade (20 202 sièges) de toutes les équipes de la LCF.»

 

Selon les sources de Me Bellemare, la part du gouvernement serait de 19 millions $, celle des Alouettes, de 6 millions $, et celle de la Ville de Montréal, de 4 millions $. Au départ, Québec et Ottawa devaient y aller chacun d'une aide de 11 millions $, mais le retrait du fédéral aurait forcé le gouvernement québécois à puiser davantage dans ses coffres pour en arriver à augmenter le nombre de sièges à 25 000 dans le stade Percival-Molson.

 

N'hésitant pas à dire que la ville de Québec vivait encore à l'époque de la «préhistoire» avec ses équipements sportifs - surtout que le projet de Super PEPS tarde à lever de terre -, l'avocat constate que Montréal est bien pourvu, aujourd'hui, avec le stade Saputo, le stade Uniprix, le stade Percival-Molson et le complexe sportif Claude-Robillard qui ont tous bénéficié de l'aide de l'État. «C'est sans compter le Stade olympique, pour lequel nous avons tous largement contribué.»

 

Selon lui, le stade couvert pourrait servir non seulement au football, mais aussi au soccer et à la présentation de spectacles. «Ça pourrait aussi être un atout de taille pour Québec en vue de la présentation des Jeux du Commonwealth, par exemple», estime Me Bellemare.

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Je crois que les chances de voir une équipe de la LCF à Québec sont bien meilleures que de voir une équipe de la LNH. C'est un projet réaliste!

 

Pour environs 75 millions$ vous avez une équipe et un nouveau stade de 25,000 sièges(30 million$).

 

Je ne comprends pas pourquoi l'Université Laval était contre l'aggrandissement de son stade?? Ceci aurait réduit la facture d'environs 15 millions$...En tout cas, je leurs souhaite bonne chance avec ce projet.

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Je ne comprends pas pourquoi l'Université Laval était contre l'aggrandissement de son stade?? Ceci aurait réduit la facture d'environs 15 millions$...En tout cas, je leurs souhaite bonne chance avec ce projet.

 

J`ai un mot : Tanguay.

 

L`université était peut-être en faveur dans une certaine mesure mais je ne suis pas persuadé que Tanguay aurait été heureux de voir un aussi gros compétiteur arriver dans leur "backward" donc j`imagine bien qu`ils ont mis tout leur poids politique pour que ceci ne se fasse pas.

 

J`ai confiance en Marc Bellemare, il travail sur ce projet depuis très longtemps.

 

Quebec devrait avoir un nouveau stade et une équipe d`ici 2011

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