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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


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Gare aux fraudeurs qui réclament de vrais loyers

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PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Différents services de police de la province invitent les locataires à la vigilance, d’autant plus que la période de renouvellement des baux bat son plein.

(Montréal) Certains individus mal intentionnés profitent de la crise du logement qui sévit à travers la province pour s’en mettre plein les poches. En effet, des personnes en quête d’une nouvelle adresse se voient détroussées de plusieurs centaines de dollars en effectuant un dépôt pour un logement qui, soit n’existe pas, soit n’est pas réellement à louer.

Marie-Ève Martel La Presse Canadienne

Le scénario est simple : un faux propriétaire publie des annonces en ligne, sur des sites tels que Kijiji ou sur les réseaux sociaux, comme Marketplace, en proposant de louer un logement. Une fois en contact avec sa victime potentielle, il lui demande, par transfert bancaire, un dépôt représentant le premier mois de loyer, et ce, pour réserver le logement ou tout simplement pour le visiter. Aussitôt le virement effectué et le candidat locataire détroussé, le faux propriétaire s’évanouit dans la nature.

La prudence est de mise

À Granby, un individu a reçu plusieurs fois la visite impromptue de locataires potentiels pour sa maison… qui n’était pas à louer, rapportait récemment le quotidien La Voix de l’Est. Des fraudeurs avaient en effet utilisé des photos de sa résidence et même sa véritable adresse pour hameçonner des individus en quête d’un logement sur les réseaux sociaux.

Heureusement, les personnes intéressées n’avaient pas versé d’argent au propriétaire allégué des lieux avant de venir visiter l’endroit. Ce faisant, elles ont pu découvrir le pot aux roses avant d’être flouées.

 

Ça a aussi été le cas de Catherine Patry, qui aurait pu perdre jusqu’à 2000 $ si elle n’avait pas été vigilante. Le montant représentait le premier mois de loyer et une caution pour un logement de trois chambres et de deux salles de bain qui se situait dans le quartier Fleurimont, à Sherbrooke.

Mme Patry avait été mise en contact avec une certaine Denise après avoir publié sur les réseaux sociaux un avis de recherche pour une maison où les chiens étaient acceptés.

« C’est mon fils qui vous conduira dans l’appartement le jour de la visite et la signature du bail », écrivait la propriétaire en question, qui indiquait dans un échange de courriels se trouver en Californie pour son travail. Le fils en question demeurait à Rimouski, mais était prêt à faire la route pour faire visiter le logement.

« Vous devez apprêter le virement Interac avant que mon fils quitte Rimouski pour venir vous rencontrer. […] Vous allez lui remettre les informations de sécurité lors de son arrivé [sic] à Sherbrooke », écrivait Denise, dans l’échange de courriels dont La Presse Canadienne a obtenu copie. La locatrice factice estimait que de réaliser la transaction constituait « une preuve parfaite » que Mme Patry était une personne sérieuse et honnête.

La fausse propriétaire alléguait que son fils s’était rendu à Sherbrooke la semaine précédente pour faire visiter son logement et que la personne intéressée ne s’était pas présentée. « Je ne veux pas avoir affaire à des plaisantins du net [sic] raison pour laquelle j’ai décidé de cette façon pour le paiement », avait ironiquement indiqué Denise.

Mise en garde par des amis qui trouvaient l’offre trop alléchante pour être vraie, Mme Patry a entre temps découvert que la maison était en vente et que les photos qu’elle avait reçues provenaient de la véritable annonce. Confrontée par la Sherbrookoise, Denise lui a indiqué avoir mis sa propriété sur le marché devant sa difficulté à la louer.

L’insistance de Mme Patry à vouloir lui parler au téléphone et à vouloir visiter la maison avant de verser un dépôt ont fait en sorte que Denise a rompu toute les communications avec elle. « Elle a toujours refusé de me parler de vive voix », confie la dame en entrevue.

Même si elle n’a pas perdu d’argent dans cette histoire, Mme Patry a vu sa cote de crédit affectée en sa défaveur puisqu’elle avait tenté d’obtenir un prêt pour financer le dépôt demandé. Cette histoire lui laisse un goût amer et elle a choisi de ne pas déménager.

Des vérifications s’imposent

Il n’y a donc pas que les propriétaires qui doivent vérifier les antécédents de leurs futurs locataires : l’inverse est aussi vrai.

Différents services de police de la province invitent donc les locataires à la vigilance, d’autant plus que la période de renouvellement des baux bat son plein.

Sur son site internet, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) indique que « les fraudeurs exigent de leurs victimes des dépôts d’un ou deux mois de loyer, soit des sommes de 500 $ à 1200 $, dépendamment des appartements ».

Camille Savoie, porte-parole de la Sûreté du Québec, invite les locataires à la prudence lorsqu’ils communiquent avec un éventuel propriétaire en ligne, que ce soit pour un logement ou pour la location d’une résidence secondaire comme un chalet.

« N’hésitez pas à vous renseigner sur les personnes qui placent des annonces. Sont-elles légitimes ? Louent-elles une propriété qui existe vraiment et qui est réellement disponible ? », illustre-t-elle.

La policière invite aussi les internautes à observer une certaine réserve quant au partage de leurs informations personnelles dans le cadre de transactions en ligne.

En vertu du Code civil du Québec, il est illégal pour un propriétaire d’exiger un dépôt lors de la signature d’un bail. Un locateur ne peut exiger d’avance que le paiement du premier mois de loyer. Cette information devrait mettre la puce à l’oreille de plusieurs victimes potentielles, qui pourraient alors flairer l’arnaque avant d’être flouées.

Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

 
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Immobilier: l’interdiction d’achat pour les étrangers n’a pas affecté Montréal

 
maison-baie-durfc3a9-4.jpg?resize=1051%2Photo: Rob Amyot/TC Media

Firme de courtiers immobiliers, agents et Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), tous s’accordent pour dire que la Loi fédérale qui interdit depuis janvier l’achat de propriété par des investisseurs étrangers n’influence pas le marché montréalais et ne serait pas à l’origine du ralentissement du marché immobilier. Les taux d’intérêt un peu trop élevés seraient plutôt la source de la douche froide qui frappe le secteur actuellement.

Nick Fiasche évolue dans le domaine de l’immobilier depuis 48 ans et a déjà été vice-président de la Chambre immobilière de l’est de Montréal. Il est aujourd’hui vice-président ventes Résidentiel Commercial et propriétaire de l’Équipe Nancy Forlini Re/Max Solutions, dans l’est de Montréal.

«J’ai connu les changements et les fluctuations du marché depuis ces années-là, avec des taux d’intérêt autour de 19 ou 20%, la grande récession des années 1990, etc.», rappelle-t-il en entrevue avec Métro.

Il fait remarquer que ce sont «quelques agents qui avaient une niche et qui vendaient aux acheteurs étrangers» qui sont plus affectés par la nouvelle législation.

La situation actuelle n’est pas liée forcément aux investisseurs d’ailleurs. Ce n’est pas partout que cela fonctionne; dans l’Ouest canadien, oui, car ces acheteurs étrangers sont plus orientés vers cette région au Canada, ainsi que dans l’ouest du grand Montréal.

Nick Fiasche, vice-président ventes Résidentiel Commercial et propriétaire de l’Équipe Nancy Forlini Re/Max Solutions

Dans l’ouest, l’entrée en vigueur de la loi peut avoir eu un effet sur la vente de quelques agents qui avaient un marché de niche, selon M. Fiasche. Dans l’est, ce dernier estime à 2 ou 3% la proportion du marché de l’immobilier qui est affectée.

Les propos de M. Fiasche rejoignent ceux de l’APCIQ, émis dans un communiqué diffusé le 6 mars. «Le marché de Québec est moins exposé à la baisse de dynamisme des investisseurs, moins nombreux, et à la législation visant à exclure des acheteurs étrangers entrée en vigueur au 1er janvier», y constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.

Pour lui, l’effet de la hausse majeure des taux d’intérêt – entre 4,5 et 5% – commence à se faire sentir à Québec, au même titre que la plupart des autres marchés de la province. Comme Nick Fiasche, M. Brant évoque un début de «normalisation de l’activité après plusieurs débuts d’année qui ont enregistré des niveaux de ventes exceptionnels».

L’application de la loi fédérale est venue réduire la compétition sur le marché des ventes des maisons aux enchères, avec des étrangers aisés qui proposaient plus que la valeur réelle des demeures. Cela a fait en sorte qu’il y a aujourd’hui plus de maisons sur le marché.

nicola-nick-fiasche-194412-sm.jpg?resize Nick Fiasche Photo: Gracieuseté

Ce qui arrive, c’est que la personne pense que sa maison coûte plus cher,  le vendeur est encore en haut et l’acheteur se dit qu’on va attendre que cela baisse.

Nick Fiasche, vice-président ventes Résidentiel Commercial et propriétaire de l’Équipe Nancy Forlini Re/Max Solutions

Rappelons que la RMR (Région métropolitaine de recensement) de Montréal a enregistré 2996 ventes résidentielles sur son territoire au cours du mois de février 2023, soit 32% de moins qu’en février 2022.

Une vente perdue, mais un marché positif

L’agent immobilier Ange M. Bruno, courtier immobilier résidentiel de Sutton synergie, a perdu une vente qui pourrait lui rapporter près de 20 000$ en raison de l’entrée en vigueur de la loi fédérale. Son client, à statut d’étranger, voulait vendre sa résidence pour une plus grosse.

Mais l’agent – qui fait surtout affaire avec les communautés culturelles, qui sont plus acheteuses que vendeuses – ne s’en plaint pas. «Le marché est bon pour moi, dit M. Bruno. La quantité de transactions a augmenté, les acheteurs des communautés immigrantes achètent plus, j’ai moins de compétition, mon travail est plus simple.»

De plus, il n’y a de moins en moins de de prospecteurs, c’est-à-dire des gens avec de grosses sommes qui font des promesses d’achat pour ensuite vendre les promesses, souligne-t-il.

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  • 2 semaines plus tard...
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lapresse.ca
 

Village Urbain | Le cohabitat s’implante à Lachine

Sylvain Sarrazin La Presse

Après l’acquisition officielle d’un terrain à Lachine l’an dernier, le projet de cohabitat de Village Urbain dévoile certaines modalités et les prix de départ de ses logements, pour lesquels les réservations s’ouvriront à la fin du mois.

Rappelons que le cohabitat consiste en des ensembles résidentiels où chaque foyer est propriétaire (ou locataire) d’un logement privé abordable et minimaliste, tout en jouissant d’un éventail de ressources gérées et mises en commun, par exemple des salles collectives. Un tel projet, inédit à Montréal, est mené depuis plusieurs années par l’OBNL Village Urbain, qui s’apprête à le concrétiser finalement sur les rives de Lachine.

Les réservations pour l’acquisition des logements seront ouvertes dans les prochaines semaines, après l’exposition du mécanisme d’achat et la confirmation de la date de mise en marché lors d’une conférence en ligne. Une fois la sélection des aspirants cohabitants établie, la première pelletée de terre est prévue en juillet, pour un chantier qui devrait s’achever vers la fin de 2024.

Les espaces communs, représentant au total 5000 pi⁠2, ont déjà été déterminés : on trouvera ainsi une cuisine collective, une buanderie, une salle de jeux, un atelier, une chambre d’invités, une grande salle polyvalente pour les repas ou d’autres activités, un espace de quiétude pour le travail ou la lecture, ainsi qu’une zone dont la vocation sera fixée par les futurs cohabitants. La moitié des toits pourra être aménagée en potagers et espaces verts.

Abordabilité durable

Pas moins de 58 appartements sont prévus dans le cadre du projet, à savoir 19 logements d’une chambre, 23 dotés de deux chambres, 8 avec trois chambres et enfin 8 de quatre chambres. Les prix de départ respectifs annoncés pour chaque type de logement sont fixés à 338 027 $, 439 205 $, 548 431 $ et 647 309 $ (taxes incluses), avec électroménagers et casiers.

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ILLUSTRATION FOURNIE PAR SID LEE ARCHITECTURE

Les 58 appartements du projet de cohabitat à Lachine seront mis en marché incessamment.

En outre, un quart des logements seront destinés à la location. Pour maintenir les tarifs en dessous du marché alors que l’inflation provoque le gonflement des coûts de construction, l’OBNL a dû actionner plusieurs mécanismes.

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PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Estelle Le Roux Joky, cofondatrice de Village Urbain, photographiée en juin 2022 devant le terrain acquis par l’OBNL pour son projet de cohabitat à Lachine

On n’est pas des magiciens, mais on vend les logements au prix coûtant, Village Urbain ne fait aucun profit sur ces ventes, ce qui permet de les avoir moins chers, à qualité de construction égale, que leur équivalent à Lachine.

Estelle Le Roux Joky, cofondatrice et directrice générale de Village Urbain

« Aussi, on demande 5 % de dépôt pour la réservation du logement, au lieu de 20 % habituellement », souligne Estelle Le Roux Joky, qui se réjouit de pouvoir proposer des logements de quatre chambres, devenus une denrée rarissime dans le bâti neuf pour ce secteur. À noter que les logements seront légèrement plus exigus qu’en moyenne, et qu’un système de cloisons amovibles a été prévu par les architectes, pour diviser ou fusionner des pièces.

L’OBNL pointe par ailleurs que l’abordabilité ne niche pas simplement dans le prix d’achat initial, mais s’incarne aussi dans une dimension durable, au fil des ans, entre autres grâce au mode de vie en cohabitat.

Le fait de partager des équipements, des autos, des outils, de s’échanger des services comme du tutorat, du gardiennage, des vêtements pour les enfants fait que beaucoup de dépenses associées au logement de façon générale sont moindres que dans un mode de vie traditionnel.

Estelle Le Roux Joky, cofondatrice et directrice générale de Village Urbain

En marge, des économies d’échelle pourraient être réalisées grâce à l’éventuel regroupement de demandes d’hypothèque, des frais notariés, des requêtes auprès de programmes municipaux ou la collectivisation des achats courants (épicerie, internet, etc.). Enfin, les cohabitants seront appelés à s’impliquer dans la gestion des lieux, ce qui devrait réduire le recours aux professionnels pour l’entretien et, par le fait même, les charges de copropriété.

Les horizons futurs sont également considérés, puisqu’une limitation du prix à la revente sera imposée, et les augmentations de loyer seront contrôlées. « Les mécanismes sont prévus pour que les logements soient les plus abordables possibles et surtout qu’ils le restent dans le temps », conclut la directrice générale.

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ledevoir.com
 

Victoire en Cour supérieure pour des locataires menacés d’éviction

Zacharie Goudreault

La Cour supérieure du Québec a refusé de prolonger une saga judiciaire impliquant un homme d’affaires montréalais. Il tente, depuis plusieurs années, d’évincer les locataires de trois édifices mitoyens qu’il souhaite démolir afin de réaliser un projet immobilier.

Une audience a eu lieu devant la Cour supérieure le 27 février, puis un jugement a été rendu oralement le 1er mars. La juge Andres Garin a alors décidé de rejeter la demande de pourvoi en contrôle judiciaire effectuée par l’entreprise de M. Bellini, indique un procès-verbal de l’audience obtenu par Le Devoir.

L’homme d’affaires et son avocat n’ont pu être joints pour commenter cette décision.

L’avocat Julien Delangie, qui a représenté huit des dix locataires ayant occupé les bâtiments que M. Bellini souhaite démolir dans les dernières années, indique, pour sa part, que l’homme d’affaires avait jusqu’au 31 mars pour contester cette décision devant la Cour d’appel du Québec, ce qu’il n’a pas fait. Cette saga judiciaire serait donc close, selon l’avocat spécialisé en droit du logement. « Le propriétaire a utilisé tous les recours à sa disposition », résume Me Delangie.

Une longue saga

En mars 2021, le Tribunal administratif du logement (TAL) avait rejeté les demandes d’éviction ouvertes par une compagnie à numéro détenue par Giancarlo Bellini et qui concernaient trois bâtiments de la rue Clark, dans la Petite Italie. Le propriétaire souhaite démolir ces bâtiments, qui comptent huit logements locatifs offerts à un loyer sous la moyenne du marché. Il veut y réaliser un projet immobilier de trois étages. Certains locataires demeuraient alors dans le même logement depuis quelques décennies.

Dans sa décision, la juge administrative Camille Champeval avait noté que les locataires avaient signé des ententes de résiliation de leur bail en croyant que leur départ était « inévitable ». Or, le propriétaire n’avait pas fait ses démarches auprès de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie visant à valider la démolition des bâtiments en question. Il n’a d’ailleurs toujours pas obtenu les permis requis de la part de l’arrondissement, qui a refusé ses demandes en 2019.

« Les locataires auraient ainsi bénéficié d’une autre option, soit de tout simplement laisser le processus suivre son cours auprès de la Ville, sachant qu’ils pourraient éventuellement le contester », relève la décision de la juge administrative. Ces ententes ont ainsi été jugées nulles, ce qui a permis aux locataires de demeurer dans leur logement.

Débouté devant le TAL, Giancarlo Bellini s’est tourné devant la Cour du Québec, qui a validé la décision du tribunal administratif en juin 2021. « Rien ne permet au Tribunal de conclure que l’appréciation de la preuve par la juge administrative résulte d’une erreur manifeste et déterminante », écrivait ainsi la magistrate Nathalie Chalifour.

Le propriétaire a ensuite fait appel de ce jugement devant la Cour supérieure du Québec dans l’espoir que celle-ci force la Cour du Québec de se pencher de nouveau sur ce dossier, mais sa demande a de nouveau été rejetée le 1er mars dernier.

Le droit au maintien dans les lieux est donc conservé pour les locataires de ces bâtiments. Mais cela ne veut pas dire que le propriétaire ne tentera pas de trouver d’autres moyens d’évincer ceux-ci, précise l’avocat Julien Delangie. « Ça n’empêche pas le propriétaire de continuer à faire des démarches auprès de l’arrondissement pour avoir des permis » afin de démolir ces immeubles, prévient-il. À suivre.

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