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http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2011/08/20110802-124124.html

 

Agence QMI

Yves Poirier

02/08/2011 12h41 - Mise à jour 02/08/2011 18h11

 

 

L'ex-recteur de l'UQAM, Roch Denis, ne sera finalement pas accusé au criminel.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales en est arrivé à cette conclusion en raison de l'absence de preuve d'acte criminel dans la gestion financière des projets du Complexe des sciences de l'UQAM et de l'Îlot Voyageur.

 

Rappelons que le fiasco immobilier de l'Université du Québec à Montréal faisait l'objet d'une enquête de la Sûreté du Québec depuis le début de l'été 2008.

 

Le dossier avait ensuite été transmis au bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales pour analyse de la preuve.

 

Pourtant, Renaud Lachance, Vérificateur général du Québec, dans un rapport de juin 2008, affirmait que Roch Denis et deux autres dirigeants de l'UQAM avaient bâclé leur travail et manqué de transparence dans les projets de l'Îlot Voyageur et du Complexe des sciences.

 

Fiasco financier

 

Cette affaire a coûté une fortune aux Québécois. En cinq ans, le budget du Complexe des Sciences et de l’Îlot Voyageur est passé de 392 millions à quelque 728 millions de dollars.

 

Le fiasco a aussi obligé Québec à allonger près de 380 millions $ pour sortir l'UQAM du pétrin.

 

Roch Denis a démissionné de son poste de recteur en décembre 2006 dans la foulée des révélations entourant les dépassements de coûts de ces projets.

 

Il n'est cependant pas reparti les poches vides. Il a eu droit à une importante allocation de départ de 173 000 $.

 

Avenir de l'Îlot Voyageur

 

Le 15 novembre 2010, la Société immobilière du Québec (SIQ) a acquis le triste immeuble de la rue Berri, les terrains ainsi que la Station Centrale au coût de 45,5 millions $.

 

La SIQ a pour premier mandat de finaliser la relocalisation de la Station Centrale à l'intérieur de l'Îlot Voyageur.

 

Ensuite, la SIQ va déterminer ce qu'il advient des étages supérieurs de l'Îlot Voyageur.

 

L'édifice serait plutôt en bon état, mais des fissures ont commencé à y apparaître.

 

Ces fissures ne représenteraient aucun risque selon la SIQ.

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Comment ne pas être cynique quand on voit le gouvernement récompenser les incompétents? ... Quant à l'état des constructions, si les matériaux respectaient les normes, ils sont nécessairement en bon état en dépit de quelques imperfections. Ce n'est pas le premier chantier qui sommeille en attendant une deuxième vie et le béton d'aujourd'hui est fait pour supporter les intempéries pour un bon bout de temps.

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Je suis d'accord avec toi, bien sûr que l'Uqam est une institution plus que respectable, j'y ai moi-même étudié dans le temps et j'ai aimé l'ambiance ouverte. Ce sont les dirigeants, et pas seulement dans ce domaine, qui ont dépassé leur mandat par manque d'encadrement gouvernemental et surtout d'expertise. C'est plus, de ma part, un jugement critique sur l'absence d'imputabilité que l'on retrouve partout dans le système. Nous sommes malheureusement devenus une sorte de société du "no fault" où finalement c'est toujours le gouvernement, donc les payeurs de taxes qui paient la note.

 

Mais bon on pourrait facilement dériver sur le sujet et on est pas sur le bon fil pour en discuter.

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Îlot Voyageur: une décision attendue cet automne

31 août 2011 | 07h54

 

Jean-Louis Fortin

Le Journal de Montréal

 

Québec promet d'annoncer cet automne ce qu'il adviendra de l'Îlot Voyageur, cet immense chantier abandonné depuis quatre ans qui défigure le centre-ville de Montréal, et dans lequel ont été engloutis 300 millions $ d'argent public.

lot Voyageur pourrait être revendu ou développé par Québec. (Photo: Agence QMI)

 

À l'angle des rues Berri et Ontario se dresse depuis 2007 une carcasse de béton de huit étages, fissurée par endroits et recouverte de graffitis.

 

Les lieux, ceinturés d'une clôture métallique temporaire et défoncée, sont à quelques pas de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et du Quartier des spectacles, le joyau du maire Gérald Tremblay.

 

Voilà le triste spectacle qui s'offre comme carte de visite aux milliers de touristes qui débarquent à la Station centrale d'autobus de Montréal.

 

C'est le résultat d'un projet immobilier qui a mal tourné, une aventure conjointe amorcée en 2005 entre l'UQAM et le promoteur immobilier Busac.

 

Ce fiasco avait poussé le vérificateur général Renaud Lachance à blâmer sévèrement les gestionnaires l'UQAM ainsi que ceux du ministère de l'Éducation, en 2008.

 

Le recteur Roch Denis avait démissionné et n'a plus été revu depuis. Québec, de son côté, avait volé au secours de l'université grâce à une fiducie de 200 millions $ en deniers fournis par les contribuables.

 

Pour bientôt

 

Le dossier connaîtra bientôt un énième dénouement puisque le Conseil du Trésor a en main depuis un mois une étude de marché et un montage financier sur l'avenir du site, réalisés par la Société immobilière du Québec (SIQ).

 

«Il y a des discussions actuellement avec la SIQ quant à la vocation du site. Le gouvernement fera connaître ses intentions à l'automne 2011», a indiqué hier au Journal Isabelle Mercille, attachée de presse de Michelle Courchesne, la présidente du Conseil du Trésor.

 

Québec pourrait décider de retourner sur le marché afin de trouver un promoteur souhaitant acheter la structure et les terrains, acquis par le biais de la SIQ en novembre dernier.

 

Un autre scénario voudrait que la SIQ développe elle-même le site, avec des condominiums et des espaces à bureaux.

 

Plusieurs options

 

À la fin 2010, le député Sylvain Simard, du Parti québécois, estimait qu'il faudrait «entre 125 et 200 millions, au moins», pour finir la construction des étages supérieurs.

 

Quant au nouveau terminus d'autobus qui est en voie d'être achevé, au premier étage, sa gestion devrait être vendue au privé, après avoir été acquise par Québec l'an dernier au coût de 25,5 millions $.

 

Dans les derniers jours, tant la SIQ que le gouvernement Charest ont été avares de détails sur les options qu'ils privilégiaient.

 

Chose certaine, la vocation institutionnelle de l'Îlot Voyageur est définitivement chose du passé, car l'UQAM, qui a pourtant besoin de nouveaux espaces, n'est plus du tout intéressée par le site.

 

«Depuis que l'UQAM a été libérée de tous ses liens avec le projet, il n'y a eu aucune discussion concernant la location d'espaces», explique Francine Jacques, directrice des relations de presse de l'institution.

 

Selon elle, l'université privilégie plutôt le «réaménagement» des bâtiments qu'elle possède déjà afin d'accroître sa capacité.

 

«Très hâte»

 

Par contre, la Ville de Montréal, soucieuse pour son image de l'impact de ce chantier abandonné, suit le dossier avec attention. Selon nos informations, des rencontres ont eu lieu au cours des derniers mois entre les autorités municipales et le gouvernement au sujet de l'Îlot Voyageur.

 

«On a très hâte de voir un projet se développer. Mais le propriétaire actuel est le gouvernement du Québec, alors c'est à lui de prendre une décision», a dit Martine Painchaud, porte-parole au cabinet du maire Tremblay.

 

L'Îlot Voyageur aurait coûté 539 millions $ s'il avait été achevé, contre 332 millions $ prévus au départ par l'UQAM.

 

On s'active sur le site

 

Les Montréalais qui ont cru apercevoir de l'activité sur le site de l'Îlot voyageur, récemment, n'ont pas rêvé. Les derniers travaux d'aménagement du nouveau terminus d'autobus, au premier étage, ont commencé au printemps.

 

Au coût de 8 millions $, l'espace sera réaménagé pour permettre aux passagers d'y accéder, notamment grâce à un passage souterrain jusqu'à la station de métro Berri- UQAM.

 

«Les travaux visent à rendre le nouveau terminus pleinement fonctionnel. Tous les autobus vont l'utiliser», explique au Journal Christian Dumont, porte-parole de la Société immobilière du Québec (SIQ).

 

Depuis la mi-2009, les autocars viennent se garer au premier étage, mais l'endroit n'était pas aménagé pour les passagers.

 

La SIQ a déjà commencé à détruire une partie de l'ancien terminus, à l'angle du boulevard de Maisonneuve et de la rue Berri, pour que les lieux se prêtent éventuellement à du développement immobilier.

 

* * *

 

Québec au secours de l'UQAM

 

Dette du Complexe des sciences: 180 M$

 

Subventions non méritées à cause du déficit, mais tout de même versées à l'UQAM: 85 M$

 

Dette de l'Îlot Voyageur: 200 M$

 

Rachat de l'Îlot Voyageur: 22 M$

 

Droits de gestion de la Station centrale d'autobus: 25,5 M$

 

Travaux pour relier l'Îlot Voyageur au métro: 8 M$

 

TOTAL: 520,5 M$

 

* * *

 

Bilan de construction

 

En 2005, l'ambitieux projet de l'Îlot Voyageur prévoyait cinq composantes distinctes, mais seulement trois d'entre elles ont finalement été entamées.

 

Immeuble à bureaux:

Pas construit

 

Pavillon universitaire:

Pas construit

 

Résidences universitaires:

Squelette construit et abandonné en 2007

 

Stationnement souterrain:

Partiellement achevé

 

Terminus d'autobus:

En voie d'être achevé

 

* * *

 

Mars 2005: L'UQAM lance le projet de l'Îlot Voyageur avec le promoteur Busac, sans aucune garantie gouvernementale.

 

23 novembre 2006: Pris avec une situation financière catastrophique, le recteur Roch Denis démissionne. Il a touché une allocation de départ de 173 000 $.

 

12 décembre 2006: L'UQAM annonce une première cure de minceur au projet, en promettant qu'il demeurera rentable.

 

Juin 2007: Les travaux des résidences étudiantes de l'Îlot Voyageur sont stoppés. Ils ne reprendront jamais.

 

Août 2007: le gouvernement provincial annonce qu'il épongera toutes les conséquences financières encourues par l'UQAM dans ce projet.

 

4 juin 2008: Le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, publie un rapport dévastateur. Il conclut à une «mauvaise gestion des projets immobiliers par le recteur et les deux gestionnaires de l'UQAM», ainsi qu'à une «gouvernance inefficace» de la part du gouvernement Charest et du conseil d'administration de l'Université.

 

17 novembre 2010: Le gouvernement provincial achète l'immeuble au promoteur Busac par le biais de la SIQ, ce qui évite une pénalité de 80 millions $.

 

2 août 2011: Le directeur des poursuites criminelles et pénales annonce qu'il ne déposera aucune accusation criminelle contre Roch Denis.

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