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C'est vous qui divaguez. Des autorités plus compétentes que vous et moi ont clairement établi les torts de l'administration Drapeau. On se souviendra du fameux rapport Malouf, très sévère à son égard, auquel l'ancien maire avait promis de répondre. Les années ont passé, passé, passé... toujours pas de réponse. Il a eu le temps de mourir avant. C'était devenu le running gag du Québec.

 

Voici un bref compte-rendu du rapport :

 

"Le juge Albert H. Malouf dépose à l'Assemblée nationale le rapport de la Commission d'enquête sur le coût des Jeux de la XXIe olympiade.

 

Dans ses conclusions, le rapport du juge Malouf exonère l'ex-premier ministre Robert Bourassa de la responsabilité des coûts astronomiques occasionnés par la tenue des Jeux de 1976. Par contre, le maire de Montréal, Jean Drapeau , et l'architecte Roger Taillibert sont pointés du doigt. Selon le juge, l'administration montréalaise aurait fait preuve d'une «incroyable incurie». Le rapport de la commission écorche aussi au passage le Parti libéral du Québec dont la caisse aurait bénéficié des largesses de deux firmes qui ont obtenu des contrats avant les Jeux. Soulignons que, selon les chiffres fournis par les experts de la commission, le coût des Jeux Olympiques serait passé de 310 millions de dollars, en 1972, à plus de 1,3 milliards de dollars, en 1976. Le maire Drapeau promettra aux journalistes de publier éventuellement une réponse détaillée au rapport de la commission. Ce voeu demeurera cependant lettre morte."

 

Pour ceux qui voudraient plus de détails, on trouve un très bon dossier là-dessus dans les archives de Radio-Canada : http://archives.radio-canada.ca/sports/olympisme/clips/7635/ L'émission est assez longue mais plusieurs extraits sont savoureux. Dont celui où Jean Drapeau explique que non seulement les jeux ne coûteront rien aux Québecois, mais qu'ils rapporteront 100 millions par année grâce aux mécanismes d'autofinancement mis en place.

 

 

Par conséquent, pour revenir à votre accusation que je divague, si vous avez une réponse détaillée à nous donner à tout cela, qui montrerait que Jean Drapeau et son idée d'autofinancement n'a aucune responsabilité dans le dépassement des coûts, je serais très curieux de l'entendre.

 

Je vais me fier aux faits:

 

- Lorsque Québec remplaça M. Drapeau le 12 avril 1974, il n’y avait pas $50 Millions de dépensés.

 

- Les systèmes de construction mafieux ont été mis en place APRÈS l'expulsion de Montréal du chantier par Québec

 

 

 

Épuisé après un long carême et profitant du fait que le Vélodrome n’était pas prêt pour les Championnats du monde de cyclisme 1974 à cause de la permission tardive de le couvrir en totalité accordée en janvier 1973 et de son Toit complexe, Québec décida de tasser Montréal et d’implanter « un nouveau Directeur de projet », leur Ingénieur favori et de bonne renommée. Québec n’avait pas compris que ces projets non conventionnels exigeaient des techniques avancées non maîtrisées par nos meilleurs Ingénieurs d’ici. Même en 2010, il (RIO) ne l’a pas encore compris, ou … cela fait son affaire.

 

Avez-vous consulté ce site qui a fait l'objet d'un (intéressant) épisode aux Francs Tireurs il y a environ 4 ans ?

 

http://www.stadeolympiquemontreal.ca/la-construction-en-condense.aspx

 

 

Je vous invite à le consulter en détails et ensuite me revenir là-dessus.

À moins d'avoir lu ce site au complet, vous ne faites que répéter l'opinion générale propagée dans les médias.

 

Bonne lecture et bonne soirée !

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Membres prolifiques

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J'oubliais, je vous invite aussi à lire le livre de M. Taillibert, où l'on explique en détail comment le gouvernement provincial ( Québec) a tassé l'équipe française et montréalaise pour imposer ses architectes et contracteurs proches du pouvoir.

 

Livre très intéressant d'ailleurs.

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En passant, pour remettre le tout dans le contexte de 76, les jeux de Montréal étaient les plus gros jamais organisés à l'époque... et ce SANS apport financier du CIO. (Aujourd'hui les jeux sont financés à hauteur de 50% par le CIO grâce aux lucratifs contrats de TV qui n'existaient pas à cette époque).

 

Les jeux eux-mêmes si on parle d'organisation, et de produits de ventes de billets, etc, ont étés splendides et n'ont pas entraînés de déficits d'opération...

 

C'est la construction des batiments qui est toute autre histoire... il ne faut pas tout mettre dans le même panier.

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J'oubliais, je vous invite aussi à lire le livre de M. Taillibert, où l'on explique en détail comment le gouvernement provincial ( Québec) a tassé l'équipe française et montréalaise pour imposer ses architectes et contracteurs proches du pouvoir.

 

Livre très intéressant d'ailleurs.

 

Intéressant, mais ce n'est pas le sujet de ce fil!

Modifié par Gbx
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En passant, pour remettre le tout dans le contexte de 76, les jeux de Montréal étaient les plus gros jamais organisés à l'époque... et ce SANS apport financier du CIO. (Aujourd'hui les jeux sont financés à hauteur de 50% par le CIO grâce aux lucratifs contrats de TV qui n'existaient pas à cette époque).

 

Les jeux eux-mêmes si on parle d'organisation, et de produits de ventes de billets, etc, ont étés splendides et n'ont pas entraînés de déficits d'opération...

 

C'est la construction des batiments qui est toute autre histoire... il ne faut pas tout mettre dans le même panier.

 

Intéressante perspective. Ça relativise bien des choses effectivement. La preuve qu'on pourrait probablement en ré-organiser d'autres, avec des résultats bien plus positifs dans l'ensemble. Pour l'instant, on prendra les Jeux policiers en 2017.....:P

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Les Olympiques n'étaient effectivement pas le sujet. Mais quand même un dernier mot là-dessus.

 

D'abord, on ne peut pas séparer l'organisation des Jeux de leur préparation, dont le gros morceau, sur le plan administratif et financier, est la construction des installations.

 

Ensuite, le bilan le plus exhaustif que nous ayons sur toute l'affaire n'est pas une émission de télé vite faite comme les Francs-Tireurs ou le livre intéressé de Taillibert. C'est le rapport de la commission Malouf. Cette commission a été nommée par le PQ. Elle aurait donc eu tout intérêt à trouver le gouvernement libéral précédent responsable de la dérive. Mais elle a au contraire fait porter le blâme d'abord et avant tout sur l'administration municipale.

 

Pour dire que le rapport Malouf "divague", il faudrait de très bons arguments. Le maire Drapeau n'a jamais réussi à offrir une réponse crédible, malgré les presque vingt ans de sa vie à la promettre. Par ailleurs, dire que le niveau des coûts au moment x restait bas, quand l'essentiel était encore à faire, n'est pas un argument solide. Une planification déficiente peut entraîner des surcoûts à terme.

 

Mais je sais bien que malgré cela, certains passeront le reste de leurs jours à dire que ceux qui s'en tiennent à la version rigoureuse et admise historiquement "divaguent". C'est comme ça, on ne peut rien y changer.

 

De la même manière, "playmind" va continuer à penser que Roch Denis n'a rien à se reprocher dans la dérive immobilière et financière de l'UQAM. Comme Jean Drapeau, je suppose, il serait une sorte de héros romantique incompris qui avait seul raison contre tous et qui a été injustement crucifié par les "méchants". Amen.

 

 

À la vue de votre commentaire, je m'en permets donc un dernier: vous n'avez pas lu exhaustivement le lien que je vous ai suggéré ( Réalisé par l'ancien ingénieur en chef du Parc Olympique). Patiner est sans doute un verbe un peu moins péjoratif que divaguer.

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Mais surtout, revenons en à la déclaration de guerre, l'intervenant qui a dit que Rock Denis était un gentil visionnaire qui a décidé de tout prendre les risque pour forcer la main au gouvernement.

 

Dans ce cas, si vous aimez ça tant que ça, cette méthode, donnez moi votre chéquier et je vous construit un palais. Donnez moi le chéquier du gouvernement et je transformerai Montréal en ville que Dubai envierait.

 

(Le seul hic, c'est que je ne suis pas du tout d'accord avec cette méthode d'agir...)

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  • 2 semaines plus tard...

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201109/28/01-4452308-ilot-voyageur-le-plancher-du-rez-de-chaussee-a-refaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS3

 

Îlot voyageur: le plancher du rez-de-chaussée à refaire

Publié le 29 septembre 2011 à 05h00 | Mis à jour à 06h18

 

Martin Croteau

LA PRESSE

 

(Montréal) Les étages supérieurs de l'îlot Voyageur ne sont pas encore construits qu'il faut déjà refaire le plancher du rez-de-chaussée. Des travailleurs sont à pied d'oeuvre depuis le début de la semaine pour remplacer le béton qui recouvre le stationnement au premier niveau, a constaté La Presse Affaires.

 

L'îlot Voyageur est ce bâtiment inachevé rue Berri qui devait fournir à l'UQAM l'espace nécessaire pour des résidences pour étudiants, des bureaux, un stationnement souterrain et des salles de classe. Il abrite notamment la Station centrale d'autobus

 

Au cours de notre passage, hier, des travailleurs avaient démoli la dalle qui recouvre le stationnement des autobus. Ils s'affairaient à empiler les débris près d'une petite grue. Un camion a quitté les lieux transportant un tas de rebuts. Ce plancher doit être refait au grand complet.

 

«C'est une dalle de roulement, pas la dalle structurale qui est en dessous et qui, elle, est en très bon état», précise Martin Roy, porte-parole de la Société immobilière du Québec (SIQ), l'organisme gouvernemental qui possède l'édifice.

 

Une inspection réalisée par la firme Cima+ en mai 2009, puis révisée en septembre 2010, a révélé la présence de nombreuses fissures dans la structure.

 

«La chape de béton qui recouvre la membrane de la dalle du niveau R est fissurée sur toute sa surface, peut-on lire dans le rapport. Cette fissuration est apparue suite au passage des autobus après la première inspection de mai 2009.»

 

C'est cette même chape de béton que la SIQ doit maintenant remplacer.

 

La SIQ paiera les travaux, elle qui a acquis l'immeuble il y a moins d'un an. M. Roy n'a pas été en mesure de préciser combien coûtera le remplacement de la dalle. Ce travail s'insère dans un chantier de 8 millions de dollars, lancé au printemps pour terminer l'aménagement du terminus d'autobus au rez-de-chaussée. On a bâti un lien souterrain vers le métro Berri-UQAM, et achevé le système de ventilation.

 

Il n'a pas été possible de savoir si la SIQ va exiger une forme de dédommagement auprès de Busac, qui a bâti l'immeuble et qui en était propriétaire jusqu'à l'an dernier.

 

Selon le député Sylvain Simard, critique du Conseil du trésor au Parti québécois, cette nouvelle tuile soulève des inquiétudes quant à l'état général de l'îlot Voyageur. Il souligne que les étages supérieurs de l'édifice sont exposés à la pluie, au vent et au froid depuis que le chantier a été stoppé, il y a quatre ans.

 

«Vous imaginez que pour les étages qui ont été exposés aux éléments depuis fort longtemps, on risque de se retrouver avec de fort mauvaises surprises», dit-il.

 

Le remplacement du béton ne devrait pas perturber le terminus d'autobus outre mesure, a indiqué Martin Roy. Le chantier sera mené en deux temps pour que des quais restent accessibles. Les services d'expédition restent pour leur part ouverts.

 

Le feuilleton de l'îlot Voyageur a commencé en 2005, fruit d'une association entre l'UQAM et la firme Busac. Mais les coûts ont explosé au point où Québec a dû verser 200 millions dans une fiducie pour sortir l'UQAM du gouffre financier. L'an dernier, le gouvernement a allongé 20 millions pour acquérir l'immeuble, et 25,5 millions pour mettre la main sur les droits de gestion de la Station centrale d'autobus.

 

Le chantier, lui, a été abandonné en 2007. Une clôture métallique entoure l'édifice à ce jour, et le squelette de béton reste bien visible au coin des rues Berri et Ontario.

 

La présidente du Conseil du Trésor, Michelle Courchesne, devait se prononcer à la fin de juin sur l'avenir de l'îlot voyageur. La décision a finalement été repoussée à la fin de l'automne.

 

«En un an, on n'a toujours pas trouvé le moyen de déterminer l'avenir de ce bâtiment, qui se dégrade devant tous les Montréalais, dénonce Sylvain Simard. On a vraiment un monument aux fiascos libéraux de gestion.»

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