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  • 1 mois plus tard...

Après près de cinq ans de feuilleton, l'îlot Voyageur a finalement été acheté par Québec au coût de 15 millions de dollars, a appris La Presse. La firme Busac, qui était copropriétaire de l'îlot Voyageur avec l'Université du Québec à Montréal (UQAM), a vendu sa propriété à la Société immobilière du Québec, comme le révèle le registre foncier du Québec.

Un projet d'entente pour régler l'épineux dossier de l'îlot Voyageur a été déposé, mercredi dernier, au Conseil des ministres. Les deux parties impliquées ont négocié les derniers détails et en sont finalement venues à une entente.

 

Quand l'UQAM s'est lancée dans la construction de l'îlot Voyageur en 2005 avec son partenaire d'affaires Busac, l'institution voulait y installer des résidences pour étudiants, des bureaux, un stationnement souterrain et des salles de classe. Le bâtiment, situé à l'intersection du boulevard De Maisonneuve et de la rue Berri, devait aussi héberger la Station centrale d'autobus.

 

Mauvaise gestion

 

 

Mais la mauvaise gestion du projet immobilier a fait enfler les coûts. Les déboires financiers de l'UQAM dans ce dossier ont été tels que les travaux ont été interrompus à l'îlot Voyageur en 2007. En 2008, Québec a accepté de mettre 200 millions de dollars dans une fiducie afin de permettre à l'UQAM d'absorber la dette contractée dans le cadre de ce projet. Depuis cet investissement, le gouvernement avait droit de vie ou de mort sur toute entente concernant l'îlot Voyageur.

 

Malgré l'investissement de Québec, le chantier de l'îlot Voyageur n'a jamais été terminé. Seul le rez-de-chaussée est actuellement occupé par la Station centrale d'autobus. Les étages supérieurs sont laissés exposés aux quatre vents depuis 2007.

 

Cette situation a-t-elle causé des dommages à la structure de l'îlot Voyageur? L'UQAM a toujours assuré que différentes analyses avaient prouvé que les étages supérieurs de l'îlot ne sont pas fragilisés. La Presse a demandé ces analyses, mais l'UQAM refuse à ce jour de les lui transmettre.

 

Sujet délicat

 

Au fil des ans, différentes rumeurs d'achat de l'îlot Voyageur ont circulé. La SITQ, le Fonds de solidarité FTQ et le Mouvement Desjardins ont entre autres figuré sur la liste des acheteurs potentiels. C'est finalement la Société immobilière du Québec (SIQ) qui en devient propriétaire.

 

Aucun des intervenants joints hier matin par La Presse n'a voulu confirmer la transaction. «Les discussions sont intenses. Il ne reste que quelques détails à régler», a indiqué la responsable des communications de l'UQAM, Francine Jacques. Busac et la SIQ n'ont pas rappelé La Presse.

 

Au cabinet du ministre des Finances, Raymond Bachand, on se contentait de dire que les discussions étaient «plus soutenues» ces derniers temps. Mais on refusait de confirmer la vente de l'édifice.

 

En fin de journée, malgré l'inscription au registre foncier qui détaille la vente de l'îlot Voyageur, le cabinet n'a pas commenté le dossier.

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201011/16/01-4343349-quebec-achete-lilot-voyageur.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2

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Lesaffaires.com mentionne 20 millions

 

La Société immobilière du Québec vient d’acquérir l’Îlot Voyageur pour 20 millions de dollars, a appris Les Affaires. Le gouvernement met ainsi fin aux liens de l’Université du Québec à Montréal avec le promoteur Busac.

 

 

L’ancien propriétaire s’est cependant assuré de ne pas céder le chantier de l’Îlot à un futur concurrent. L’acte de vente stipule en effet que la Société immobilière du Québec (SIQ) ne pourra pas louer ses locaux à d’actuels occupants de la Place Dupuis, un immeuble appartenant également à Busac, à un coin de rue.

 

 

Pour les dix prochaines années, le ministère de l’Immigration et des communautés culturelles, le Centre communautaire juridique de Montréal, Hydro-Québec, la Ville de Montréal et Vidéotron ne pourront pas déménager leurs employés de la Place Dupuis à l’Îlot Voyageur.

 

 

La SIQ est chargée de détenir et d’exploiter des immeubles pour loger les employés de l’État. Il a été impossible de nous entretenir avec l’organisme, mais tout indique que des fonctionnaires logeront dans les futures résidences et espaces de bureaux, dont la construction est interrompue depuis 2007.

 

 

L’Îlot comprend également la Gare centrale d’autobus de Montréal, sur le boulevard de Maisonneuve, entre les rues Berri et Saint-Hubert. Les garages destinés aux autocars sont d’ailleurs les seuls éléments terminés du projet initial.

 

 

Fiasco financier

 

 

Busac n’aura pas déboursé un cent dans cette aventure, qui a plongé l’Université (UQAM) dans un marasme financier dont elle n’est toujours pas sortie.

 

 

Le promoteur a acquis l’Îlot grâce à un prêt garanti par l’UQAM. Busac devait ensuite construire pour l’Université le stationnement et les résidences étudiantes en se finançant à même le budget de l’institution. Quant aux autres parties du projet – gare d’autobus, pavillon universitaire et tour de bureaux -, ils devaient faire l’objet d’un bail emphytéotique de 30 ans en faveur de l’UQAM.

 

 

En novembre 2008, le gouvernement du Québec a réservé 200 millions dans une fiducie pour permettre à l’institution du centre-ville de payer les intérêts sur un prêt controversé contracté pour financer la construction de l’immeuble.

 

 

Québec a aussi racheté en entier des obligations garanties par l’UQAM d’une valeur totale de 269 millions, émises pour financer le projet. Le gouvernement voulait ainsi éviter de déstabiliser le marché financier.

 

 

Québec a ensuite repris le dossier en main et tenté de se défaire des liens contractuels avec Busac… en vain. Le Mouvement Desjardins, le Fonds de solidarité FTQ, mais surtout SITQ, une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec, se sont montrés intéressé à racheter le chantier, mais rien n’a débouché.

 

 

Finalement, le gouvernement reste donc pris avec le projet sur les bras.

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Cette histoire me rapelle une certaine aventure olympique... coûts exorbitants qui montent en flèche, reprise par le gouvernement, création de la RIO et injections de fonds pour renflouer le tout. Rapellez-vous la Tour du Stade est restée inachevée de 1976 à 1985. C'est le gouvernement qui a pris la décision 10 ans plus tard de terminer les plans et d'aller de l'avant avec la construction de cette tour finalement réalisée en 1987, et qui pourri sans locataires depuis 30 ans. Le gouvernement en a tellement rien à foutre.

 

Qu'adviendra-t-il du chantier de l'Ilot Voyageur? Est-ce qu'on va finir ça "cheap" et louer les locaux sans vision d'ensemble? Et on risque d'être pris avec l'affreux et vétuste bâtiment du terminus d'autobus pendant encore des décennies. Alors que le projet original devait détruire ce terminus et bâtir une belle tour en verre de 20 étages... Il me semble qu'à chaque fois que le gouvernement vient à la rescousse d'un projet immobilier d'envergure, c'est un fiasco monumental. Selon moi, on aurait dû laisser le projet suivre son cours, se terminer dans le rouge as usual et ensuite renflouer l'UQAM. Au moins on n'aurait pas été pris avec un éléphant blanc, et on aurait pu louer les locaux des nouvelles bâtisses pour éponger les pertes. A la place on se retrouve avec rien pantoute. :mad:

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:stirthepot: On ne se retrouvera pas avec un éléphant blanc parce que les besoins de l'UQUAM n'ont pas changés et qu'ils sont plus pressants que jamais. Quant au vieux terminus il aurait été déménagé si le projet ne s'était pas arrêté brusquement empêchant une liaison souterraine avec le métro. Le site demeure l'un des mieux situé au centre-ville et pourrait intéresser plein de promoteurs autant pour des bureaux que du logement.

 

C'est l'entente et les laborieuses négociations avec l'ancien partenaire de l'UQUAM qui a retardé tout développement jusqu'à aujourd'hui. Maintenant que l'impasse est réglée on peut s'attendre à des annonces intéressantes dans ce dossier et la disparition de cette gênante cicatrice dans le tissu urbain.

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Le site demeure l'un des mieux situé au centre-ville et pourrait intéresser plein de promoteurs autant pour des bureaux que du logement.

 

Le site n'a rien perdu de sa situation géographique depuis 40 ans. Et depuis 40 ans, aucun promoteur n'a été interessé à construire bureaux ou logement. Ce coin de la ville, malgré sa belle situation géographique, est tout simplement gangrené par la pauvreté ambiante et l'atmosphère de "party" collégial qu'on y retrouve. Ce n'est aucunement un site propice à du développement de bureaux, encore moins à du condo à deux pas des junkies. C'est tout le tissus urbain qui est à revoir en profondeur. Le Quartier Latin, on y vient pour s'amuser, mais on y repart aussitôt.

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