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Un bureau des ventes de Catania ciblé par des incendiaires

 

Le bureau des ventes d'un controversé projet de condos de luxe en construction sur le mont Royal, appartenant au promoteur Catania, a été ciblé par une tentative d'incendie criminel, dans la nuit de mercredi, a appris La Presse.

 

Un autre chantier de condominiums en construction a complètement été rasé deux heures plus tard dans le quartier Ahuntsic. Il n'y aurait aucun lien entre ces deux incidents, sinon qu'ils se retrouvent tous les deux sous enquête à la Section des incendies criminels du Service de police de la Ville de Montréal.

 

Situé sur la rue Laurier, dans Outremont, le bureau des ventes du promoteur Catania sert de carte de visite à l'important et controversé projet de conversion de l'ancien couvent Mont-Jésus-Marie en condos de luxe.

 

Selon nos informations, la vitrine du bureau des ventes a été fracassée vers une heure du matin, de l'essence a été versée à l'intérieur et un feu a été allumé. Les pompiers ont vite maîtrisé le début d'incendie sur un tapis et les dégâts sont mineurs. Ce projet de condos sur la montagne a défrayé les manchettes plusieurs fois ces dernières années.

 

Tout a débuté au début 2010, avec l'acquisition de l'ancien couvent par le promoteur Catania, au coût de 21 millions de dollars. L'édifice appartenait à l'Université de Montréal. Le promoteur souhaite convertir d'ici 2012 l'ancien couvent en Château Maplewood, où seront emménagés 142 condos, dont les prix de vente oscilleront entre 750 000$ et 6 millions de dollars. Selon nos sources, des activistes opposés au projet pourraient être à l'origine de l'incident.

 

Ce n'est pas les adversaires au projet qui manquent en tout cas. Plusieurs élus et citoyens l'ont vivement dénoncé. Ces derniers accusent la Ville d'avoir procédé à un changement de zonage illégal.

 

Le Rassemblement pour la sauvegarde du Pavillon 1420 a même mis la Ville en demeure a août dernier, sous prétexte que l'administration Tremblay refuse de soumettre par référendum le règlement autorisant la transformation et l'occupation à des fins d'habitation de l'ancien couvent.

 

En 2009, le promoteur Construction Frank Catania et Associés s'était retrouvé sous les projecteurs, en raison d'un litige l'opposant à la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) et la Ville concernant l'acquisition d'un terrain dans l'est de Montréal, servant à la construction du vaste projet immobilier du Faubourg Contrecoeur. La SHDM, qui avait racheté le terrain à la Ville, l'avait par la suite vendu à l'entreprise Catania à un prix inférieur à l'évaluation municipale. Martial Fillion, le directeur général de la SHDM, avait alors été congédié après que la firme de vérification KPMG eut levé le voile sur certaines irrégularités dans le dossier. Dans son rapport sur le projet du Faubourg Contrecoeur, le vérificateur général de la Ville de Montréal a confirmé plus tard que l'administration Tremblay n'avait pas tenu compte de l'avis de ses propres fonctionnaires lorsqu'est venu le temps de fixer le prix de vente du terrain.

 

Le violent incendie d'avril 2009 qui avait réduit en cendres 96 appartements du projet immobilier du Faubourg Contrecoeur complétait le tableau. Les travaux étaient alors suspendus. L'enquête policière est toujours en cours.

 

Suite de l'article et lien

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201102/23/01-4373051-un-bureau-des-ventes-de-catania-cible-par-des-incendiaires.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS4

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  • 7 mois plus tard...
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Château Maplewood: des «portes ouvertes» qui font des vagues

 

Publié le 28 septembre 2011 à 07h06 | Mis à jour le 28 septembre 2011 à 07h06

 

Maxime Bergeron

 

La Presse

 

(Montréal) Le projet immobilier du Groupe Catania dans un ancien pavillon de l'Université de Montréal continue de faire des vagues. Le promoteur tiendra ce soir un événement «portes ouvertes» dans un condo modèle, et ce, même si l'UdeM est toujours propriétaire du bâtiment, ce qui fait bondir des citoyens.

 

> Suivez Maxime Bergeron sur Twitter

 

«Je suis scandalisé de toute la démarche de l'Université là-dedans, c'est incroyable», s'est insurgé l'avocat Richard Tétrault, résidant d'Outremont qui suit le dossier depuis ses débuts.

 

L'UdeM a acquis en 2003 l'ancien couvent des soeurs des Saints noms de Jésus et de Marie, situé sur le flanc du mont Royal, en vue de le convertir en locaux d'enseignement. Citant des coûts de rénovation trop élevés, l'Université a revendu le bâtiment en 2008 à Catania pour 28 millions de dollars. Le groupe compte y ériger 142 appartements ultraluxueux.

 

Outré, un regroupement citoyen a déposé une requête contre la Ville de Montréal pour faire invalider le règlement qui a permis la conversion de l'ancien couvent. D'ici à ce que la cause soit entendue en février prochain, l'UdeM et Catania ne peuvent conclure la transaction.

 

Entente de location

 

Or, l'Université a conclu une entente de location de deux ans avec le promoteur, ce qui a permis à Catania d'ériger un condo-témoin de 2000 pieds carrés dans le bâtiment. C'est cette unité que pourront visiter ce soir des acheteurs potentiels du projet Château Maplewood, dont les appartements se détaillent entre 750 000$ et 12 millions.

 

Comme plusieurs autres Montréalais, Richard Tétrault en veut à l'UdeM de renier la vocation institutionnelle du bâtiment. «Je suis offusqué parce que c'est vraiment un détournement de bien public incroyable. Je trouve que l'Université n'a aucune justification pour tout ce qu'elle a fait.»

 

Pierre Labelle, porte-parole du Rassemblement pour la sauvegarde du pavillon 1420, boulevard du Mont-Royal, se dit lui aussi «surpris» de cette soirée portes ouvertes. «Je me demande comment il se fait que l'Université de Montréal permette un tel événement en ses murs.»

 

L'Université de Montréal, sévèrement critiquée depuis le départ dans ce dossier, se défend de quelque mauvaise pratique que ce soit. D'emblée, la directrice des communications, Sophie Langlois, affirme que l'Université n'a pris aucun «engagement moral» envers les soeurs de laisser au bâtiment sa vocation institutionnelle.

 

La porte-parole nie aussi que l'Université ait mal fait son travail de vérification de l'état de la bâtisse en 2003. Elle fait valoir qu'il s'agissait de la seule possibilité d'expansion du campus à l'époque, alors que l'UdeM a aujourd'hui un projet de construction de plus de 1 milliard à la gare de triage d'Outremont.

 

L'événement portes ouvertes de ce soir ne pose par ailleurs aucun problème à l'Université. «Catania a avec nous un contrat d'occupation, ils ont accès à ce condo modèle là», a souligné Mme Langlois. Selon elle, l'entreprise verse à l'UdeM un loyer mensuel de 46 000$ pour utiliser une portion du bâtiment, ce qui totalisera plus de 1,1 million de dollars au bout du contrat de deux ans conclu entre les deux parties.

 

André Fortin, président de Catania Groupe immobilier, plaide lui aussi que l'événement de ce soir est tout à fait légitime. Son groupe exploite déjà un centre des ventes, et plusieurs acheteurs potentiels ont déposé des promesses d'achat. Les portes ouvertes sont une continuité du processus déjà enclenché, fait-il valoir en somme.

 

«Ce n'est pas une soirée où il y a un orateur en avant qui explique le projet, a-t-il dit à La Presse Affaires. Les représentants seront là pour répondre aux questions des clients. C'est une soirée qui se veut intime.»

 

M. Fortin souligne que Catania a acheté le bâtiment en toute transparence, en répondant à l'appel d'offres lancé par l'UdeM. La démarche n'avait d'ailleurs attiré aucun autre acheteur potentiel.

 

Aussi, même s'il est critiqué, le projet du Château Maplewood a reçu le feu vert de plusieurs instances, dont l'Office de consultation publique, a ajouté M. Fortin. Il indique que les récriminations des groupes citoyens visent la Ville de Montréal ainsi que l'UdeM, et non Catania.

 

La requête en nullité visant la Ville doit être entendue en Cour supérieure en février, après un premier report. Le groupe de citoyens à l'origine de la démarche vient d'embaucher un avocat spécialisé en droit municipal, et il organisera un concert-bénéfice pour financer la coûteuse procédure judiciaire, a-t-on appris.

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  • 1 mois plus tard...

Le projet du 1420 Mont-Royal obtient l’aval de Québec

 

Publié: 01 novembre 2011 14:07

 

Le projet de conversion de l’ancien couvent Mont-Jésus-Marie en condos de luxe peut officiellement débuter.

 

La ministre de la Culture et des Communications du Québec, Christine Saint-Pierre, a autorisé mardi la réalisation du projet après avoir reçu l’avis de la Commission des biens culturels du Québec.

 

Le 1420 Mont-Royal, rebaptisé Château Maplewood, abritera, à terme, 142 unités de condos de prestige.

 

http://www.journalmetro.com/linfo/article/1012497--le-projet-du-1420-mont-royal-obtient-l-aval-de-quebec

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  • 3 mois plus tard...

Château Maplewood: début des audiences en Cour supérieure

Publié le 21 février 2012 à 06h40 | Mis à jour le 21 février 2012 à 06h40

 

Maxime Bergeron

 

La Presse

(Montréal) L'ancien couvent des soeurs des saints noms de Jésus et de Marie devrait-il conserver une vocation institutionnelle ou être transformé en condos ultraluxueux de plusieurs millions de dollars? La question sera au coeur des débats aujourd'hui et demain en Cour supérieure du Québec.

 

> Suivez Maxime Bergeron sur Twitter

 

Le bâtiment patrimonial, situé au 1420, boulevard Mont-Royal à Outremont, a été vendu à l'Université de Montréal par les soeurs en 2003. L'UdeM devait en faire des locaux d'enseignement, mais elle a plutôt choisi de revendre l'immeuble au Groupe Catania en 2008, citant des coûts de rénovation trop élevés. La firme y a ensuite lancé un vaste projet immobilier, appelé Château Maplewood.

 

Pour permettre la construction de condos sur ce terrain institutionnel, la Ville de Montréal a autorisé un changement de zonage. Or, la municipalité n'a pas respecté les façons de faire établies et elle aurait dû soumettre tous les aspects de son projet à une approbation référendaire, font valoir trois résidants d'Outremont.

 

 

«Il est difficile d'imaginer un projet qui devrait être soumis à l'approbation référendaire plus que celui-ci, étant donné qu'il implique le développement privé d'une partie fondamentale de l'héritage communautaire de Montréal», indique la requête en nullité déposée contre la Ville en Cour supérieure.

 

La requête qui sera débattue aujourd'hui et demain vise à faire annuler le changement de zonage fait par la Ville. Les citoyens d'Outremont, représentés par l'avocat Louis Beauregard, ont cité l'UdeM et l'arrondissement d'Outremont comme mis en cause.

 

Les demandeurs se battent pour conserver «l'usage communautaire et institutionnel du Pavillon 1420», situé sur un flanc du mont Royal. Ils souhaitent ainsi protéger l'accès public au parc du Mont-Royal, à ses sentiers et à ses immeubles institutionnels.

 

Le tribunal doit rendre sa décision de façon urgente, avance la requête, «puisqu'il s'agit d'une cause d'intérêt public». Les résidants demandent une injonction qui forcera l'arrêt de tous les travaux dans l'ancien couvent, de même que la démolition de toute nouvelle construction déjà érigée.

 

Le Groupe Catania fait toujours la promotion de son projet immobilier, qui est coincé dans un flou juridique depuis l'instauration de ce recours judiciaire. L'entreprise compte aménager 142 appartements de grand luxe dont les prix varieront de 750 000 à 12 millions de dollars.

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  • 9 mois plus tard...

Projet annulé

***

 

1420 Mont-Royal: l’UdeM ne vend plus à Catania

Lisa-Marie Gervais 8 décembre 2012 Éducation

 

L’Université de Montréal a toujours l’intention de vendre l’ancien couvent des soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, mais ce n’est pas le Groupe Catania qui s’en portera acquéreur. Visiblement dans l’embarras, le Conseil de l’Université a fait savoir vendredi qu’il avait décidé de ne pas prolonger au-delà du 31 décembre l’entente avec Construction Frank Catania Associés, qui voulait faire des condos de luxe dans ce bâtiment patrimonial, situé au 1420, boulevard Mont-Royal, à Outremont.

 

L’Université de Montréal explique qu’elle annule l’offre d’achat parce qu’elle a perdu espoir que la transaction se conclue, en raison de procédures judiciaires qui bloquent la vente. « La décision a été prise en raison des incertitudes soulevées par les procédures judiciaires intentées par différents groupes », a dit le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion.

 

Il ne nie pas que le non-renouvellement de contrat soit lié aux soupçons de corruption qui pèsent sur le Groupe Catania, dont les liens avec la mafia ont été mis au jour à la commission Charbonneau. « Les allégations, ça fait partie des éléments, mais c’est l’ensemble des éléments qui nous a fait prendre cette décision », a précisé M. Filion. La Presse avait révélé le mois dernier que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) s’intéressait actuellement au dossier de vente avec Catania.

 

Le prix de vente convenu avec Catania était de 28 millions. Mais un calcul tenant compte des rénovations partielles et de l’entretien et des mensualités versées par l’entrepreneur à l’Université montre que cette dernière aurait fait une perte d’environ 10 millions, ce que nie l’UdeM. « C’est difficile à dire s’il y a eu des pertes. […] On va voir le prix qui va être offert par d’autres groupes », a dit M. Filion. D’ici là, l’Université devra débourser 55 000 $ par mois rien que pour chauffer la bâtisse qui héberge un groupe de recherche scientifique. Le coût total de l’entretien aurait été évalué à plus d’un million par année.

 

 

 

Toujours en vente

 

Malgré un manque d’espace, l’UdeM compte toujours se départir le plus vite possible de cet ancien couvent et va de l’avant avec son projet de campus à l’emplacement de la gare de triage à Outremont. Elle estime qu’il ne serait pas économique de rénover l’édifice du 1420 Mont-Royal pour en faire un pavillon des sciences.

 

Michel Seymour, professeur de philosophie militant au sein du groupe qui souhaite que l’UdeM conserve l’édifice du 1420 Mont-Royal, ne se dit pas surpris que l’entente avec Catania prenne fin. « Malheureusement, ils maintiennent la décision de poursuivre avec la vente et nous croyons qu’ils se trompent », a-t-il soutenu. Selon des calculs que des architectes de son groupe ont effectués, l’Université « ment » en prétendant qu’il en coûte plus cher de rénover que de construire à neuf.

 

http://www.ledevoir.com/societe/education/365947/1420-mont-royal-l-udem-ne-vend-plus-a-catania

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  • 11 mois plus tard...

http://journalmetro.com/actualites/montreal/402615/le-1420-mont-royal-soumis-a-la-cour-supreme/

 

13/11/2013 Mise à jour: 13 novembre 2013 | 17:46

Le 1420 Mont-Royal soumis à la Cour suprême

 

1420-mont-royal-1.jpg?crop=127px%2C0px%2C3819px%2C2525px&w=618&h=408La bataille juridique entourant l’ancien couvent des sœurs des Saints-Noms-de-Jésus n’est peut-être pas terminée. Un groupe de citoyens voulant empêcher la vente du bâtiment au privé a déposé une demande au plus haut tribunal du pays.

 

Le recours, déposé il y a quelques jours, vise à déclarer illégal le changement de zonage effectué par la Ville de Montréal, en 2009. Ce règlement de transformation a permis à l’Université de Montréal (UdeM), propriétaire de l’édifice situé au 1420 boulevard Mont-Royal, de changer sa vocation institutionnelle pour une vocation résidentielle, et de le mettre en vente.

Même s’il a déjà perdu deux procès contre la Ville, dont le plus récent à la Cour d’appel il y a deux mois, le regroupement citoyen a préparé sa demande à la Cour suprême du Canada. «Nous avons au moins 50% de chance que les juges déterminent que notre cause est recevable», estime la juriste Denyse Vézina, aussi vice-présidente du Rassemblement pour la sauvegarde du Pavillon 1420.

À ce sujet:

 

 

«Nous voulons interpeler la nouvelle administration Coderre pour les convaincre que ce bâtiment patrimonial doit être transformé en campus ou résidence universitaire et non en condos» -Denyse Vézina

À l’UdeM, le spectre d’un nouveau procès ne semble pas faire broncher l’administration. «L’université va se départir du 1420, peu importe ce qu’il advient du type de zonage», assure le porte-parole Mathieu Filion. Ce dernier admet toutefois que les contestations judiciaires rendent la vente difficile.

Le regroupement citoyen, en plus de juger les manœuvres de la Ville illégales, reprochent à l’UdeM de ne pas avoir rénové le bâtiment patrimonial en campus ou résidence étudiante.

La saga du 1420 en dates

 

  • 2003. Les Sœurs vendent le couvent à l’UdeM pour la somme de 16M$.
  • 2003 à 2006. Trois évaluation des coûts de rénovation sont réalisées, et varient de 45 à 143M$.
  • 2006. Le projet de réfection est annulé par l’UdeM.
  • 2007. Mise en vente de l’immeuble. Offre d’achat du Groupe Catania.
  • 2010. Changement de zonage.
  • 2012. Annulation de la vente au Groupe Catania, dont le nom est mentionné devant la Commission Charbonneau.

 

 

 

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  • 6 mois plus tard...

LaPresse+

27 mai 2014

 

L’ancien couvent situé au 1420, avenue du Mont-Royal gardera son zonage résidentiel, ce qui permet sa vente à un promoteur immobilier. Ainsi en a décidé l’administration Coderre dans un document déposé hier au conseil municipal, sa première décision dans ce dossier controversé. Acheté en 2003 par l’Université de Montréal, revendu en 2008 au Groupe Catania, qui prévoyait y construire 135 copropriétés de luxe, l’ancien couvent avait subi un changement de zonage contesté par un groupe de citoyens, dont l’architecte Jean-Claude Marsan. La Cour suprême a donné raison à la Ville en mars dernier. La transaction avec Groupe Catania a été annulée en 2012, et l’UdM cherche toujours preneur pour cet immeuble patrimonial. Le responsable de l’habitation au comité exécutif, Russell Copeman, a assuré hier que la décision de son administration ne veut pas dire qu’on permettra n’importe quel projet de conversion. «*Nous sommes prêts 
à examiner au mérite et nous prendrons une décision en conséquence.*» L’idée que la Ville rachète l’immeuble pour en faire du logement social, comme l’ont demandé des citoyens, lui paraît peu réaliste. «*Je suis pour le logement social, mais l’évaluation municipale est de 31*millions. Ça fait cher pas mal pour du logement social.*»*

—*Karim Benessaieh, La Presse

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Bienheureux les dignes citoyens de cette ville. Ils ont le loisir de consacrer leurs énergies à de nobles causes comme celle-ci. Naturellement, pour parvenir à ce stade éminemment élevé dans l'échelle des valeurs, il aura préalablement fallu, au prix de luttes épiques, hisser la Très Sainte Ville-Marie au tout premier rang des villes du monde en termes de beauté, de prospérité et de verdoyante durabilité. Une simple question de priorité.

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  • 10 mois plus tard...

via le Journal Métro

 

23/04/2015 Mise à jour : 23 avril 2015 | 14:24

L’Université de Montréal a trouvé un acheteur pour le 1420 Mont-Royal

 

Par Vanessa Limoges

TC Media

 

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L’établissement qui appartenait à la Congrégation des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, dont l’Université de Montréal a fait l’acquisition en octobre 2003, a finalement trouvé preneur.

 

«Le nom de l’acheteur sera dévoilé bientôt et des travaux débuteront avant le mois de septembre, nous apprenait le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion. C’est l’acheteur en question qui donnera plus de détails sur le projet.»

 

La période attribuée à l’université pour vendre était de 60 mois. Ainsi, l’administration de l’UdeM devait trouver un acheteur et débuter les travaux avant l’automne 2015 pour conserver la vocation résidentielle qui lui avait été attribuée par le conseil municipal de Montréal, il y a cinq ans.

 

Pour le moment, impossible de savoir si le patrimoine bâti sera conservé. «Le bâtiment n’est pas classé patrimonial, précise M. Filion. Il est actuellement classé comme un immeuble à vocation résidentielle.»

 

Selon Jean-Claude Marsan, architecte et urbaniste, «il faut être prudent, c’est peut-être un acheteur qui en fera des résidences étudiantes. Tout ce qu’il faut éviter, c’est que le couvent soit vendu au privé et que des logements de luxe soient développés.»

 

Jacqueline Gremaud, conseillère attitrée à l’urbanisme à l’arrondissement d’Outremont, affirme que les membres du comité consultatif d’urbanisme (CCU) d’Outremont se sont rencontrés, mercredi soir, pour discuter de l’éventuel projet qui se tiendrait au 1420 Mont-Royal.

 

Rappelons qu’en 2008, l’université montéalaise avait vendu l’ancien couvent pour 28 millions au groupe Construction Frank Catania et Associés, qui désirait transformer l’édifice en 135 condos de luxe.

 

En décembre 2012, le Conseil de l’Université avait décidé de ne pas prolonger l’offre d’achat conclue avec le groupe de construction, mais il avait toutefois «réitéré sa décision ferme de vendre cet immeuble».

 

Plus de détails suivront.

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Selon Jean-Claude Marsan, architecte et urbaniste, «Tout ce qu’il faut éviter, c’est que le couvent soit vendu au privé et que des logements de luxe soient développés.»

 

 

What an idiot!!!!! Does he really believe someone building résidences étudiantes will spend big bucks to make it look period appropriate and nice? Of course not! Luxury is the only way to go if you want to preserve the "patrimoine bati".

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