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Le passage de Paul McCartney à Québec dérange


ErickMontreal

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Je comprend pas le titre du thread. Son passage me dérange pas, ni moi ni personne d'autre dans mon entourrage. En fait on s'en fout un peu. On veut juste célébrer bordel! C'est encore une minorité qui chiale pour rien comme ceux qui critiquaient le manque de blanc et bleu dans la ville de Québec....

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L'invasion britannique

 

Mario Roy

 

La Presse

 

C'était aussi prévisible que la pluie en automne. Et c'est presque aussi déprimant. Un Britannique chantant (en anglais, ce qui aggrave son cas) sur les plaines d'Abraham ne pouvait sans doute éviter de se faire lancer à la tête toute la vieille vaisselle en terre cuite du ressentiment identitaire et du gémissement victimaire.

 

Paul McCartney montera néanmoins sur scène à Québec, dimanche, invité dans le cadre des Fêtes du 400e anniversaire de la ville.

 

Il s'agit de l'un des trois seuls concerts donnés par l'ex-Beatle depuis le début de 2008. Il s'est produit à Liverpool, là où on peut toujours voir la légendaire arche de briques de The Cavern sous laquelle sa carrière a débuté. Il a aussi chanté à Kiev. Au fait: lorsqu'il y a interprété Back In The USSR , s'est-il trouvé, chez ces Ukrainiens jadis écrasés par Moscou comme peu de peuples le furent par quiconque, des gens pour dénoncer une si joyeuse référence à l'impérialisme soviétique?

 

La question fait sourire, bien sûr. Mais elle en amène une autre, très sérieuse, celle-là: est-il absolument indispensable que la politique empoisonne tout, partout, tout le temps, pour tout le monde, en toutes circonstances, comme le fait aussi la religion?

 

Apparemment, oui. De sorte qu'est lancée une campagne de protestation à saveur nationaliste ciblant cette nouvelle invasion britannique. Elle est évidemment endossée par quelques-unes des personnalités pittoresques que l'on croise dans ce musée idéologique depuis ce qui nous semble être des siècles. Plus Pierre Curzi, ce brillant comédien que l'on s'étonne de retrouver en pareille compagnie. Mais il est vrai qu'il est dorénavant entré en politique - comme on dit: entré dans les ordres - puisqu'il est depuis 2007 député péquiste et critique en matière de culture.

 

De culture.

 

Or, Paul McCartney est un monument vivant de la culture du XXe siècle. Ce qu'il a créé, seul et avec d'autres, constitue une oeuvre majestueuse, intemporelle, universelle. Dans trois jours, des dizaines de milliers de Québécois jouiront de son concert, exactement comme le ferait n'importe quel autre peuple sans égard à la couleur ou à la langue, aux convictions politiques inébranlables ou aux articles de foi non négociables.

 

Pendant quelques heures, dimanche, donnons une chance à la paix, comme l'a suggéré un regretté comparse de Sir Paul, un jour où il occupait un grand lit de l'hôtel Reine-Elizabeth, ce qui ne disqualifie pas sa chanson.

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La décolonisation tranquille

Yves Boisvert

La Presse

 

Quiz du vendredi : qu’est-ce qui est plus colonisé ? A) Faire venir un chanteur anglais pour l’anniversaire d’une ville fondée par des Français il y a 400 ans… OU BEDON : B) se plaindre de la venue d’une immense vedette internationale aux fêtes du 400e d’une ville sous prétexte que cette vedette est anglaise et que c’est justement les Anglais qui ont bouté le roi de France hors du Canada ?

 

C’en est une mosus, je l’avoue. Pensez-y bien.

 

Finalement, le député péquiste Pierre Curzi y a pensé, lui. Finalement, il s’est souvenu de ses émotions des années 60. Finalement, débarrassé de ses oripeaux de député péquiste, le fan des Beatles s’est retrouvé nu devant son miroir.

 

Ouais… Ça a l’air fou un peu, de se plaindre de la visite. Ça fait chenu sur les bords.

Et maintenant, M. Curzi se réjouit du succès des fêtes du 400e. Et puis bienvenue à Paul McCartney, un artiste de calibre, ma foi, international, quoique anglais – personne n’est parfait.

 

M. Curzi, porte-parole de son parti en matière de Culture, lui demande seulement de se souvenir que cette langue qui anime Québec « et que nous célébrons si fièrement est encore bien fragile ». Voilà tout ce qu’il voulait dire.

 

C’est la raison qui a parlé hier. Il a choisi B. Mais, interrogé par le Journal de Montréal plus tôt cette semaine, c’est une autre partie de son cerveau qui a réagi. Il avait choisi A.

 

Il déplorait la canadianisation des fêtes. Et il ajoutait que la « goutte » qui faisait déborder son vase était la venue de Paul McCartney.

 

Une goutte anglaise, comme de bien entendu.

 

******

 

En tout Québécois de souche française de 300 ans et plus est enfouie la peur de disparaître culturellement. Témoin magnifique et déchirant, la chanson de Gilles Richer Mommy (1971), que chantait Pauline Julien à vous faire brailler tant et plus.

 

Mais à un moment donné, il faut guérir de la maladie infantile du nationalisme. Il faut le faire évoluer. Le débarrasser de ses complexes anglophobes.

 

Je ne parle pas ici des choix esthétiques. Je parle de réactions politiques.

 

On peut bien remettre en question le programme. On peut se demander ce que les organisateurs du 400e vont léguer, culturellement parlant, une fois le ménage terminé. Quel sens auront eu ces célébrations ? Et les artistes de Québec, au fait, à part Robert Lepage ? Aurait-on pu commander davantage d’œuvres ?

Questions parfaitement légitimes, qui agitent artistes et médias. O.K. On comprend aussi René Angelil, qui a cru voir Céline Dion passer en deuxième place. Comme on devine que l’aspect récréotouristique, léger, de certains soirs de fête rebute quelques esprits graves.

 

Mais s’agissant des députés péquistes signataires de la pétition de protestation dont McCartney était le prétexte, on réalise que le seul vrai problème, en vérité, c’est la présence d’un artiste anglais. C’est tellement épidermique qu’on en a oublié qui il est.

 

Pauline Marois les a rappelés à l’ordre. Tant mieux. Mais je m’inquiète pour elle. J’ai lu cet après-midi dans des feuilles de thé anglais qu’ils lui feront ce qu’ils ont fait à Lucien Bouchard ou Pierre Marc Johnson, ignominieusement hués par leur parti, presque à René Lévesque… Elle sera honnie autant qu’André Boisclair – un qui n’a pas ces vieux complexes, ni face aux « Anglais », ni face aux « Autres » …

 

Autre question quiz : une célébration doit-elle être uniquement celle des commencements ?

Le 400e est-il la fête des descendants des Français uniquement ? Les Irlandais miséreux débarqués à Grosse-Île, les Écossais, les Anglais qui ont fait cette ville doivent-ils être passés sous silence pour que cette fête soit politiquement correcte ?

 

*****

 

J’arrive de Strasbourg, qui fut allemande et française, et qui a été le symbole du déchirement franco-allemand qui a fait des millions de morts il n’y a pas 100 ans.

 

Ce pourrait être un lieu amer, celui de tous les ressentiments identitaires. Strasbourg est aujourd’hui le siège du Parlement européen. Symbole de réconciliation, de construction, de l’avenir européen.

 

Quand le conseil de l’Europe a choisi un « hymne » européen, c’est L’Hymne à la joie, de Beethoven, qui s’est imposé. Nul n’a oublié, pour autant, que la IXe symphonie du compositeur allemand était une des préférées des nazis.

 

Ce n’est évidemment pas par ignorance de l’Histoire que ces décisions ont été prises. C’est par une volonté de la transcender. Gestes de maturité politique.

 

*****

 

Ça ne se dit pas, mais la venue sur les plaines d’Abraham d’un artiste britannique qui a chanté la paix sur tous les tons ne devrait pas être un hasard ou une ironie. Ce devrait être un symbole.

Mais c’est un symbole refoulé, justement parce qu’il est inavouable politiquement. Parce que trop volatil, trop récupérable à contresens.

 

Vu qu’on est une nation, on ne devrait pourtant pas avoir peur de ce genre de symbole. Au contraire, on devrait le revendiquer en souriant – ce que fera volontiers la foule, sans complexe…

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L'«affaire McCartney» fait le tour du monde

 

Simon Coutu

 

La Presse

 

Luc Archambault, l'artiste visuel à l'origine de «l'affaire McCartney» revient sur sa position et demande qu'on cesse de le blâmer pour la polémique entourant la venue de l'ancien Beatle au 400e anniversaire de Québec. Il estime avoir été victime des médias.

 

M. Archambault dénonce le détournement de la fête du 400e anniversaire de Québec et la «canadianisation» des célébrations. «Je ne suis pas contre la venue de Paul McCartney, dit-il. Au contraire, je suis le premier à applaudir un artiste qui a du succès. Je déplore qu'on n'ait pas fait un gros spectacle comme la Superfrancofête en 1974.»

 

Un texte publié sur le site Internet de l'artiste, signé par Pierre Curzi et Daniel Turp, remettait en question la pertinence d'un concert en anglais de Paul McCartney sur les plaines d'Abraham demain. La chef du Parti québécois, Pauline Marois, s'est dissociée des propos de ses députés.

 

En entrevue avec La Presse, le peintre, sculpteur et céramiste affirme vouloir prendre ses responsabilités dans cette affaire, qui a pris des proportions planétaires. «Il est temps de rétablir les faits. Je crois que la musique n'est pas un langage universel, surtout si elle a des paroles. Je voulais entamer une discussion avec M. McCartney. Il pense que son oeuvre et son succès sont universels.»

 

«Vous n'êtes pas le bienvenu ici»

 

Plus de 170 millions de personnes ont été exposées à la polémique de «l'affaire McCartney», selon la firme de recherche Influence Communication. Partout dans le monde, les médias ont fait leurs choux gras de la nouvelle.

 

En Angleterre, les tabloïds ont été les plus virulents. Un article publié hier matin dans le Daily Star de Londres s'intitule «Les citoyens en rogne du Québec disent Get back à Paul».

 

«Sir Paul McCartney a été averti par les Canadiens français: «Vous n'êtes pas le bienvenu ici»«, dit l'article, qui poursuit en expliquant que les citoyens de la province ne veulent pas de l'ancien Beatle «parce qu'il est anglais.»

 

Hier matin, le site Internet de la BBC a même dû réviser ses notions de géographie nord-américaine: «Le concert de Sir Paul est la seule apparition publique prévue cette année aux États-Unis», pouvait-on y lire. L'erreur a été corrigée quelques heures plus tard.

 

Selon le président d'Influence Communication, Jean-François Dumas, cette traînée de poudre est très négative pour la réputation de la province. «Ce n'est pas une bonne presse et c'est un peu gênant. C'est un très mauvais coup si l'on veut mettre en marché une ville ou une province.»

 

Dans le «reste du Canada»

 

Au Canada, certains éditorialistes anglophones apostrophent les responsables de la bisbille qui entoure la venue de Paul McCartney. «Pour être sûr que le Canada soit bien représenté dans le domaine de la stupidité, Luc Archambault et d'autres souverainistes de Québec ont annoncé leur opposition au fait que Paul McCartney participe à un concert pour célébrer le 400e anniversaire de Québec», écrit Lyn Cockburn dans l'Edmonton Sun.

 

Dans The Globe and Mail, un éditorial mentionne que «les Canadiens connaissent bien la xénophobie et l'esprit de clocher de plusieurs séparatistes québécois».

 

L'éditorial de The Gazette à Montréal interroge le lecteur sur la véracité de l'affaire McCartney à Québec. «C'est une blague, non? Mais il semble que quelques personnes croient au lien entre Wolfe et McCartney.»

 

Jean-François Dumas croit que la couverture de l'affaire peut nuire à la relation entre les francophones du Québec et leurs voisins anglophones. «Ça met en relief les éléments de xénophobie qui alimentent certaines perceptions du Québec, dit-il. Heureusement, la nouvelle est en train de mourir. Dans six mois, tout le monde l'aura oubliée.»

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Pour ma part, je ne sais pas quoi en penser !! Le fait que le spectacle du jour de l'anniversaire de la ville eut été celui de Van Halen et que celui ce clôture soit celui de McCartney est peut-être un peu trop !!

Que ces deux-là aient présenté un spectacle dans le cadre des cérémonies entourant le 400ème n'est pas un drame en soi. Cependant, il aurait mieux valu selon moi présenter ces deux spectacles-là en plein milieu de la programmation et offrir le "spectacles des spectacles" avec tout ce qui se fait de mieux au Québec pour la clôture de la programmation.

Cela étant dit, un spectacle de McCartney à Québec, ça ne se refuse pas.

Chiâler là-dessus serait faire la fine bouche. Les restaurateurs et les hôleliers eux en tous las cas doivent se réjouir !!

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Le calumet de paix

André Pratte

La Presse

 

Paul McCartney ne connaît peut-être pas grand-chose de l'histoire du Canada mais il a prononcé quelques paroles empreintes de sagesse lors des entrevues qu'il a accordées jeudi aux médias canadiens.

 

Au sujet des critiques exprimées par certains artistes et politiciens sur sa participation aux fêtes du 400e, Sir Paul a lancé: «Il est temps de fumer le calumet de la paix, d'enterrer la hache de guerre.» On ne saurait si bien dire. La Conquête a eu lieu il y a un quart de millénaire. Pendant combien de siècles encore en voudrons-nous aux Britanniques?

 

L'ancien Beatle ne semblait pas savoir que les Anglais avaient gagné la bataille des Plaines d'Abraham. Ce n'est pas étonnant: dans les cours d'histoire suivis par les jeunes Anglais, cette affaire est sans doute à peine mentionnée. «Il y avait une question à l'école: «Qui était le général Wolfe?» Je suis toujours incapable d'y répondre!» rigolait McCartney jeudi.

 

Chose certaine, lorsqu'il visitera la Capitale nationale pour la première fois en fin de semaine, Sir Paul aura bien du mal à croire que certains Québécois considèrent encore cette nation prospère, dynamique et privilégiée comme conquise et colonisée.

 

Nous ferraillons toujours contre notre histoire. Bien des Québécois ignorent ou refusent de voir qu'outre les conflits et les échecs qu'ont subis leurs ancêtres, il y a eu aussi des ententes et des réussites. Que si lord Durham a proposé l'assimilation des francophones, son rapport a été jeté aux poubelles par LaFontaine et Baldwin quelques mois plus tard. Que s'il y a eu la Conquête, il y a eu l'Acte de Québec en 1774, garantissant aux Canadiens le maintien de la religion catholique et du droit civil. On le lui aurait prédit au seuil de sa défaite que Montcalm ne l'aurait pas cru.

 

Le Québec d'aujourd'hui est imprégné de valeurs, d'institutions, d'architecture anglaises. La célébration des 400 ans de Québec ne peut pas faire abstraction du fait que la ville a été longtemps sous influence britannique et que l'héritage de cette époque est loin d'être exclusivement négatif.

 

«Il y a seulement des francophones qui pourraient chanter à Québec? s'est étonné McCartney. Suivant cette logique, je ne devrais pas chanter en Allemagne.» Si les Anglais et les Français ont pu se réconcilier avec les Allemands quelques décennies à peine après une guerre autrement plus meurtrière que la Conquête, même les plus nationalistes d'entre nous devraient y parvenir avec les Anglo-Saxons, non? C'est en tout cas l'appel que lançait dans nos pages l'auteur Stéphane Venne: «Le vrai courage politique pour les souverainistes, ce serait de faire comme de Gaulle avec Adenauer en 1958: faire la paix avec l'ancien ennemi, et bâtir l'avenir là-dessus.» Faire la paix avec notre passé, en somme.

 

S'ils rangeaient enfin leurs mousquets, les obsédés de la Conquête projetteraient de leur mouvement, et surtout du Québec entier, une image moins absurde qu'ils ne l'ont fait cette semaine en dénonçant la venue chez nous d'un des plus grands musiciens de la planète.

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080719/CPOPINIONS03/807190669/6737/CPACTUALITES

 

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Trop beau pour être vrai

Paul McCartney a été des plus généreux avec le public, alors qu’il a interprété pas moins de 36 chansons pendant ce spectacle de plus de deux heures.

 

Julie Lemieux

Le Soleil

Québec

 

Québec a démontré hier qu’elle pouvait accueillir les plus grands de ce monde dans le calme, la générosité et la bonne humeur. Une foule record de plus de

200 000 personnes s’est entassée sur les plaines d’Abraham pour entendre Paul McCartney et vivre des moments qui resteront à jamais gravés dans la mémoire collective. Presque trop beau pour être vrai...

 

Difficile d’imaginer plus parfaite soirée pour célébrer avec cette vedette planétaire les 400 ans de la plus vieille ville francophone en Amérique du Nord. Les nuages se sont dissipés juste à temps pour le spectacle de l’ex-Beatle, qui a commencé vers 21h30. La nuit était douce et la foule ne pouvait pas être en de meilleures dispositions pour accueillir ce qui sera sans doute le clou du 400e.

 

«Bonsoir Québec! Bonsoir toute la gang!», a lancé Sir Paul d’entrée de jeu, ce qui lui a valu un tonnerre d’applaudissements. «Je parler seulement un petit peu français, so I will be speaking in English!», a-t-il ajouté quelques minutes plus tard avec son air coquin. Tout au long de la soirée, le célèbre chanteur s’est efforcé de lancer quelques phrases en français. De quoi faire taire les mauvaises langues sur la pertinence d’inviter un Anglais aux Fêtes du 400e... «C’est ma première visite à Québec. It’s a great place!», a-t-il aussi affirmé. Toutes ses paroles en anglais étaient traduites sur les écrans géants.

 

La générosité de Paul McCartney, qui a interprété pas moins de 36 chansons pendant ce spectacle de plus de deux heures, n’a eu d’égale que celle du public. Les spectateurs amassés aux quatre coins des Plaines lui ont accordé un accueil chaleureux du début jusqu’à la fin, impressionnés par la qualité de la prestation et l’incroyable affabilité de l’ex-Beatle.

 

Souriant, d’humeur taquine, en pleine forme du haut de ses 66 ans, Sir Paul a charmé son public instantanément. Un spectacle qui passera à l’histoire et dont Québec parlera longtemps.

 

La fébrilité était palpable toute la journée dans les rues de la capitale. Le centre-ville était plein à craquer, la bonne humeur était au rendez-vous. Jamais de mémoire d’hommes avait-on vu autant de monde à Québec, répétaient les gens sur la Grande Allée ou sur Saint-Jean.

 

Les fans de Paul McCartney, qui s’étaient levés très tôt pour faire la file derrière les barrières des plaines d’Abraham, ont attendu pendant des heures dans le calme et la camaraderie. Une vingtaine de personnes avaient même couché sur place pour s’assurer d’être aux premières loges.

 

Course enflammée

 

Plusieurs ont eu peur des dérapages lorsque les barrières se sont ouvertes et que les plus rapides se sont mis à courir comme des déchaînés pour accéder à la scène en premier. Et la situation aurait pu effectivement dégénérer.

 

Malgré les bousculades, la police de Québec n’a heureusement signalé que quelques chutes et évanouissements. Les moins athlétiques ont dû se résigner à laisser leur place aux premières loges aux plus vigoureux.

 

Au moment de mettre sous presse, le spectacle tirait à sa fin. Restait donc à savoir comment se comporterait la foule à la sortie des Plaines. Mais les spectateurs avaient sans doute accumulé assez de bons souvenirs pour prendre leur mal en patience pendant le retour à la maison. Surtout après avoir chanté avec autant d’éloquence «Give peace a chance» avec Paul McCartney...

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