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Le Quartier des spectacles


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«Montréal, métropole culturelle» - Le directeur du MOMA prend part au débat

 

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Isabelle Paré

Édition du lundi 12 novembre 2007

Mots clés : Glenn D. Lowry, MOMA, «Montréal, métropole culturelle», Musée, Culture, Québec (province), Montréal

 

Leadership, leadership, leadership. S'il n'y avait qu'un mot à retenir pour faire en sorte que Montréal brille parmi les métropoles culturelles du monde, Glenn D. Lowry, l'influent directeur du Musée d'art moderne de New York (MOMA), choisirait celui-là.

 

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Au moment où le tout-Montréal culturel converge ce matin au rendez-vous «Montréal, métropole culturelle», l'homme derrière la renaissance du MOMA soutient qu'une métropole ne peut se démarquer que si la communauté locale fait preuve d'une volonté assidue et imperturbable de placer la culture au premier rang de ses priorités.

 

«Pour devenir une métropole culturelle, il faut une réelle volonté de faire de la culture la priorité. Cela ne veut pas dire pour autant se désengager d'autres secteurs, comme l'éducation ou la santé. Mais il faut tenir compte du fait que la meilleure façon d'attirer de bons médecins dans une ville, c'est d'avoir des infrastructures culturelles intéressantes à offrir», défend Lowry, considéré comme l'un des hommes les plus influents du monde dans le milieu de l'art à l'heure actuelle.

 

Le directeur du MOMA était de passage à Montréal vendredi dans le cadre d'une tournée nord-américaine destinée à faire connaître la programmation à venir de son musée.

 

Évidemment, Montréal n'est pas New York. Et les recettes new-yorkaises ne peuvent être plaquées ici, affirme Lowry, qui connaît très bien la réalité canadienne. Le directeur du MOMA a dirigé de 1990 à 1995 la très publique Art Gallery of Ontario (AGO) avant d'être pressenti à l'âge de 41 ans par nul autre que Laurance Rockefeller, l'influent financier américain et bienfaiteur de la première heure du MOMA, pour entamer l'importante modernisation du fameux musée d'art moderne de la 53e avenue. Pourvu d'un budget annuel atteignant 150 millions, le MOMA ne touche pas un sou de l'État.

 

«Les leçons de New York ou de Toronto ne s'appliquent pas à Montréal. Mais, si tout le monde pousse dans la même direction, et qu'il y a un plan, on est sur la bonne voie. Le seul vrai ingrédient, c'est le leadership qui doit venir de la communauté locale», estime-t-il.

 

Glenn Lowry, qui parle un français impeccable et dont le fils étudie à Concordia, connaît Montréal sur le bout de ses doigts. Il est marié à la fille de la très respectée journaliste Gretta Chambers, ex-chancelière de l'université McGill.

 

Un mariage d'intérêt

 

Dans la Grosse Pomme, explique-t-il, le mariage entre affaires et culture coule de source. Siéger au sein du conseil d'administration d'un grand musée est même considéré comme le summum d'une carrière pour un homme d'affaires, insiste M. Lowry. Ici, c'est une tout autre affaire. Seulement 13 % des sommes versées par le milieu des affaires en commandites vont au soutien aux arts, contrairement à 26 % dans le reste du Canada.

 

À New York, on n'a en effet pas lésiné sur les moyens pour assurer la résurrection du MOMA en 2004. Près de 900 millions, dont 825 provenant de sources privées, ont été investis par la communauté -- seulement 65 millions par la ville de New York et 10 millions par l'État de New York -- pour rénover le bâtiment, agrandir la collection et doubler la superficie du MOMA.

 

Pour mener à bien cette immense opération logistique et financière, le MOMA, fondé en 1929 par la famille Rockefeller, ne rogne pas non plus sur le salaire versé à son directeur, qui touche 1,28 million par année. Pour s'assurer de garder Lowry aux commandes du MOMA, un fonds spécial a même été créé entre 1995 et 2004 par Rockefeller pour arrondir son salaire, notamment pour lui payer un appartement et lui verser des primes qui ont totalisé 5 millions en huit ans.

 

Bref, on a accordé au directeur du MOMA un traitement équivalent à celui que reçoit n'importe quel p.-d.g. d'une grande entreprise new-yorkaise. La même pratique prévaut d'ailleurs dans d'autres musées, mêmes ceux en partie financés par l'État, dont le célèbre Metropolitan Museum of Art, et il ne se trouve personne à New York pour s'en offusquer.

 

Coup de barre du milieu,

 

coup de pouce de l'État

 

Au moment où la Chambre de commerce du Montréal métropolitain invite ses membres à s'engager pour l'avenir culturel de Montréal, Glenn Lowry croit que le milieu ne doit pas compter que sur les pouvoirs publics pour insuffler un renouveau culturel à Montréal.

 

«Les grandes villes ne sont pas bâties par les gouvernements. Au bout du compte, ce sont des individus qui font la différence. Ce sont les gens qui créent les villes. Ce que les gouvernements peuvent faire, par contre, c'est créer des conditions favorablesÝ, explique-t-il.

 

Glenn D. Lowry donne l'exemple de la renaissance culturelle de Londres, facilitée par les investissements massifs faits par le gouvernement britannique et la Ville de Londres, notamment pour créer la Tate Modern. «Depuis, les galeries s'y sont multipliées, et c'est devenu le centre culturel et économique de l'Europe. Les gouvernements peuvent contribuer à donner l'élan», affirme ce gestionnaire.

 

Même portrait pour Barcelone. Le renouveau de la capitale catalane a été propulsé par le plan savamment élaboré pour les Jeux olympiques de 1992 et par la volonté politique du maire de l'époque, Pasqual Maragall, juge M. Lowry. Depuis, Barcelone brille au panthéon des nouvelles capitales culturelles d'Europe les plus visitées.

 

New York a connu le renouveau de son quartier des spectacles sous le règne Giuliani, Barcelone, celle de plusieurs quartiers centraux sous la coupe de Maraguall, Montréal devra-t-elle se trouver un Maragall pour accéder au club restreint des capitales culturelles?

 

Selon l'influent directeur, les milieux d'affaires ne doivent pas voir le soutien aux arts comme une dépense, mais bien comme un investissement. «La Ville de New York, qui hésitait à financer notre opération, a déjà recouvré la totalité de son investissement, simplement grâce aux revenus supplémentaires de taxes», explique l'ex-directeur de l'AGO. Les 65 millions investis par la Ville de New York, qui devaient être recouvrés en cinq ans, l'ont été en à peine trois ans.

 

La modernisation du MOMA, redessiné par l'architecte nippon Yoshio Taniguchi, a connu un succès inespéré. Le nombre de ses visiteurs, qui était de 1,7 million avant la rénovation, a bondi à 2,2 millions en 2006, dont 70 % sont des touristes étrangers. Cela se traduit non seulement par des revenus supplémentaires pour le musée, mais aussi pour les restaurants, les hôtels, le milieu culturel, la Ville de New York et la communauté en général.

 

«La clé n'est pas seulement l'argent, croit-il. La clé se trouve dans la volonté de la communauté de trouver l'argent nécessaire à la réalisation de ces priorités. Est-ce que les leaders croient que la culture est essentielle? Vous avez déjà plusieurs atouts à Montréal, plusieurs grandes universités, une longue histoire, un plan urbain intéressant. Il y a déjà en place plusieurs des ingrédients essentiels pour réussir.»

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Pour mener à bien cette immense opération logistique et financière, le MOMA, fondé en 1929 par la famille Rockefeller, ne rogne pas non plus sur le salaire versé à son directeur, qui touche 1,28 million par année. Pour s'assurer de garder Lowry aux commandes du MOMA, un fonds spécial a même été créé entre 1995 et 2004 par Rockefeller pour arrondir son salaire, notamment pour lui payer un appartement et lui verser des primes qui ont totalisé 5 millions en huit ans.

 

Ce genre de comportement ne serai JAMAIS accepté au Québec. nous sommes beaucoup trop socialistes pour ça!

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La Presse Le mardi 13 novembre 2007

 

Ottawa, Québec et la Ville de Montréal ont confirmé hier leur participation financière à parts égales dans le projet de 120 millions du Quartier des spectacles, mais le secteur de la Place des Arts ne sera pas le seul touché. La Ville s'apprête à démolir l'édifice situé au coin sud-est de Saint-Laurent et de Sainte-Catherine pour un projet culturel de 20 millions. La première journée du Rendez-vous de la culture aura aussi permis aux gens d'affaires et au milieu culturel de s'apprivoiser un peu.

La Ville de Montréal peut dès maintenant procéder à la démolition de l'édifice situé à l'intersection de Sainte-Catherine et Saint-Laurent pour y ériger un édifice culturel au coût de 20 millions, a appris La Presse.

 

Désormais propriétaire du 222, Sainte-Catherine Est, Montréal entreprendra sa démolition sous peu puisque le service des pompiers a condamné cet édifice jugé non sécuritaire. Et ce, même si un locataire de l'édifice, propriétaire d'un peep show, conteste l'expropriation devant le tribunal.

 

Le maire Gérald Tremblay a d'ailleurs dit vouloir procéder le «plus rapidement possible» avec ce dossier en clôture de la première journée du Rendez-vous Montréal, métropole culturelle.

 

Le projet aurait même pu faire l'objet d'une annonce lors de cette rencontre, qui a attiré plus de 1000 participants hier, s'il avait été acheminé à temps au gouvernement du Québec, fort intéressé par un changement de vocation de ce secteur de Montréal.

 

«C'est un très beau projet, structurant, magnifique, a déclaré à La Presse le ministre du Développement économique, Raymond Bachand. Il a besoin d'un coup de pouce pour sa phase de construction, mais le seul problème, c'est que j'ai reçu le projet il y a deux semaines. J'aurais aimé le recevoir il y a deux mois parce qu'avec Ottawa, cela aurait été plus facile.»

 

Le porte-parole de la Corporation de développement urbain du faubourg Saint-Laurent, Réjean Séguin, explique que la participation de Québec et d'Ottawa est rendue nécessaire «pour s'assurer que les loyers restent bas et accessibles pour des organismes culturels».

 

Cette participation financière au projet devrait permettre de maintenir le coût des loyers sous la barre des 20$ le pied carré, alors que ce tarif est normalement dépassé dans le centre-ville.

 

«Si on donne un signal fort, ajoute M. Séguin, avec uniquement des gens du secteur culturel dedans, ça va donner l'impulsion qui manque dans le quartier. C'est un montant minime qui est demandé des gouvernements, entre quatre et cinq millions.»

 

Mis en branle par l'arrondissement de Ville-Marie, ce projet a été développé par le Technopôle Angus. L'édifice compterait six étages où la station CIBL veut s'installer. On pourrait également y retrouver une librairie, un restaurant et d'autres organismes culturels comme une maison de la photographie, notamment.

 

La Vitrine culturelle, lieu de vente de billets de dernière minute et de promotion des spectacles présentés à Montréal, devrait aussi y trouver son toit permanent. Pour l'instant, ce guichet unique est abrité par la Place des Arts.

 

Un projet de 120 millionsOttawa, Québec et la Ville de Mont-réal ont confirmé hier leur participation à parts égales, soit 40 millions chacun, dans le Programme particulier d'urbanisme (PPU) du Quartier des spectacles. Dès la fin des festivals l'été prochain, les travaux d'aménagement débuteront pour créer la Place du Quartier des spectacles, un espace public de la dimension du square Victoria qui permettra d'ancrer les festivals de façon permanente tout en créant des espaces verts et des vitrines habitées par des commerces.

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16.11.2007 Un concept d’éclairage très distinct illumine désormais la façade de la CinéRobothèque de l’ONF.

 

Une succession de lettres géantes éclairées par des diodes électroluminescentes (DEL) forme le mot «cinéma» et indique l’entrée du bâtiment par une pulsation multicolore de la gauche vers la droite.

 

Aboutissement d’une collaboration entre le Partenariat du Quartier des spectacles et l’Office national du film du Canada, cette nouvelle réalisation du plan lumière est signée Axel Morgenthaler d’après un concept original d’Intégral Ruedi Baur et d’Intégral Jean Beaudoin. Elle est la première d’une série d’interventions à venir dans le Quartier Latin, qui compte de nombreux édifices à vocation culturelle.

 

La signature lumineuse viendra par la suite compléter cette installation afin de lier définitivement l’édifice avec l’espace piétonnier et d’identifier la CinéRobothèque comme un des lieux de diffusion incontournables du Quartier des spectacles.news_bigimage.jpg

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  • 2 semaines plus tard...

Le lundi 26 novembre 2007

 

 

Quartier des spectacles : Montréal met en branle la phase 2

 

 

Mario Cloutier

 

La Presse

 

La Ville de Montréal ne perd pas son temps avec le Quartier des spectacles (QdS). Au surlendemain de l'annonce de l'entente Ottawa-Québec-Montréal de 120 millions de dollars, le 14 novembre dernier, le comité exécutif a approuvé un budget de 7,3 millions pour mettre en branle la phase 2 du Programme particulier d'urbanisme du QdS.

 

Cette somme représente le coût estimé d'acquisition ou d'expropriation d'un stationnement et d'un terrain vacant situé rue Clark, entre de Montigny et Sainte-Catherine. Cet espace fait partie de l'esplanade Clark, deuxième phase du PPU du Quartier des spectacles. La première phase prévoit l'aménagement de la Place des festivals, à l'ouest de la Place des Arts, à partir de l'été prochain.

 

«L'acquisition de gré à gré ou par expropriation permettra de concrétiser ce projet en un lieu culturel montréalais hautement symbolique et extrêmement visible pour le quartier, de plus cela stimulerait le redéveloppement des terrains vacants et des stationnements de surface», explique-t-on dans le sommaire décisionnel du comité exécutif du 14 novembre.

 

Lors du Rendez-vous Montréal, métropole culturelle, les gouvernements d'Ottawa, de Québec et de la Ville ont annoncé une mise de fonds, à parts égales, de 120 millions pour la réalisation du PPU du Quartier des spectacles. La première phase - Place des festivals - devrait coûter 35,5 millions, tandis que la deuxième - l'esplanade Clark - représente une dépense de 23,2 millions.

 

Entièrement assumée par l'agglomération de Montréal, l'enveloppe de 7,3 millions inclut les coûts d'achat, les frais de démolition, les dommages potentiels, les frais d'experts et les frais de caractérisation des sols, mais exclut le coût de leur restauration éventuelle.

 

Le début des travaux de l'esplanade Clark est prévu pour l'été 2009. En ce moment, le quadrilatère visé est séparé en trois lots appartenant à des intérêts privés. La superficie totale dégagée est de près de 3500 m2 et comprendra un espace public gazonné utilisable par les festivals.

 

En outre, le comité exécutif a décidé d'effectuer un virement de 1,9 million qui servira à finaliser l'acquisition du 2-22, rue Sainte-Catherine Est, où l'on prévoit ériger un édifice culturel dont le budget préliminaire est estimé à 20 millions.

 

Comme l'a révélé récemment La Presse, la Ville de Montréal peut procéder, dès qu'elle le souhaite, à la démolition de cet édifice qui lui appartient à l'angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Sainte-Catherine puisque le service des incendies l'a condamné.

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  • Administrateur

Montréal métropole culturelle - De l'écho à l'international

 

Martine Letarte

Édition du samedi 01 et du dimanche 02 décembre 2007

Mots clés : Festival de jazz, métropole culturelle, Culture, Économie, Montréal

 

« Repenser le centre-ville en fonction de son offre culturelle ne peut pas faire autrement qu'assurer le rayonnement de Montréal »

 

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Il y a déjà deux semaines prenait fin le Rendez-vous novembre 2007 - Montréal, métropole culturelle. C'était du jamais vu que de réunir à la fois les trois ordres gouvernementaux, le monde des affaires et la communauté culturelle pendant deux jours pour discuter des orientations à prendre pour développer davantage Montréal au moyen de la culture. Toutefois, s'imposer en tant que métropole culturelle passe par une meilleure reconnaissance à l'international. C'est l'un des buts à atteindre.

 

showBigBox();Les différents acteurs réunis lors du Rendez-vous souhaitent évidemment que les efforts de concertation fassent en sorte qu'à l'avenir, tous travailleront à assurer le rayonnement de Montréal à l'étranger comme métropole culturelle. Avant de voir si cela se réalisera, force est de constater que la tenue même de la rencontre a attiré l'attention de différents pays sur Montréal.

 

«Même au niveau international, les rencontres de cette envergure pour discuter du développement d'une ville par la culture sont très rares. Nous avons suscité l'intérêt d'abord par notre démarche et je sais que Louise Sicuro, de l'organisme Culture pour tous, est allée à Strasbourg pour un colloque et des représentants de différents pays se sont montrés intéressés par la démarche», indique Isabelle Hudon, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

 

Le Quartier des spectacles

 

Un projet discuté lors du Rendez-vous a particulièrement attiré l'attention et c'est le Quartier des spectacles. L'annonce de l'engagement des trois ordres de gouvernement à y verser un total de 120 millions de dollars y est pour quelque chose. Qu'ils proviennent du secteur des arts, des affaires ou du milieu politique, plusieurs nourrissent de grandes attentes envers ce projet.

 

«Au même titre que le Quartier international, qui a gagné 25 prix dans le monde, le Quartier des spectacles servira de référence aux gens d'ailleurs», affirme Gérald Tremblay, maire de Montréal.

 

Simon Brault, président de Culture Montréal, croit aussi que le Quartier des spectacles pourra favoriser le rayonnement de Montréal sur la scène internationale. «Ça fait déjà plusieurs années qu'il n'y a pas eu de grand projet collectif qui a véritablement décollé à Montréal, alors le Quartier des spectacles suscite beaucoup d'intérêt. De plus, avec son design avant-gardiste, nous avons de bonnes chances d'attirer l'attention sur Montréal si le projet est réussi.»

 

La réalisation du Quartier des spectacles est une nouvelle formidable pour l'industrie, pour les artistes, pour la ville, pour la province ainsi que pour le pays, croit Mme Hudon. «Déjà, notre centre-ville attire beaucoup de touristes et le fait de repenser le centre-ville en fonction de son offre culturelle ne peut pas faire autrement qu'assurer le rayonnement de Montréal. Toutefois, nous devons faire preuve d'une extrême rigueur dans la qualité de l'aménagement du paysage urbain, comme on l'a fait avec le Quartier international. Nous devons nous dire que nous pouvons réussir aussi bien le Quartier des spectacles et, pourquoi pas, encore mieux!», ajoute-t-elle avec la fougue qu'on lui connaît.

 

Montréal jouit déjà d'une reconnaissance

 

Les stratégies de marketing et les efforts de cohésion sont importants, mais il n'en demeure pas moins qu'ils seraient vains sans une certaine richesse culturelle et un bassin de créateurs de grand talent dans la métropole.

 

«Et la créativité, c'est la force de Montréal! Plusieurs événements, artistes ou entreprises culturelles et artistiques font déjà rayonner la métropole sur la scène internationale», indique Gérald Tremblay. Le maire donne plusieurs exemples qui lui viennent en tête, que ce soit le Festival de jazz, par sa renommée internationale, le festival Juste pour rire qui se produit à Nantes, le Cirque du Soleil, l'Orchestre symphonique de Montréal qui a réussi à attirer le grand Kent Nagano ou encore, l'Orchestre métropolitain du grand Montréal avec Yannick Nézet-

 

Séguin qui a maintenant une reconnaissance internationale.

 

L'événement Rendez-vous - Montréal, métropole culturelle a en fait permis une prise de conscience du milieu politique et des affaires quant à la possibilité que Montréal s'impose véritablement dans le monde comme une métropole culturelle. C'est du moins l'avis de Simon Brault. «C'est certain que Montréal brille déjà à l'étranger par ses festivals et par quelques réussites, comme les spectacles de Carbone 14, de La La La Human Steps et de Robert Lepage entre autres, mais nous devons passer du phénomène anecdotique à une véritable stratégie de rayonnement international.»

 

Les affaires et la culture

 

Pour y arriver, Simon Brault croit qu'on doit arriver à entrecroiser le réseau international des affaires de Montréal avec celui de la culture. «Il y a déjà des rapports, mais souvent, on voit ça comme de la charité. Ça doit changer. Pour les affaires, la vitalité culturelle de Montréal est très positive. L'art est une bonne façon de s'introduire à l'autre.»

 

Du point de vue des entrepreneurs, on peut toutefois penser que l'idée de voir Montréal s'afficher comme métropole culturelle n'est pas nécessairement la plus séduisante. Pourtant, Isabelle Hudon affirme que c'est tout à l'avantage des gens d'affaires. «On attire le talent et l'investissement dans une ville par sa qualité de vie, qui est grandement nourrie par la vitalité culturelle. Comme Montréal est déjà choyée dans le domaine et que la ville bénéficiera grandement des investissements annoncés, la culture deviendra réellement un vecteur de rayonnement. Ça n'enlève rien aux autres secteurs, mais l'image de marque d'une ville doit être unique, intéressante et englobante. On ne peut pas présenter Montréal d'abord comme une ville de biotechnologies ou d'aéronautique, puisque ces secteurs sont trop pointus.»

 

Maintenant, si tous semblent satisfaits des conclusions du Rendez-vous, il reste à leur donner suite. «J'ai reparlé au maire depuis, ainsi qu'à Isabelle Hudon, indique M. Brault, et c'est réellement une priorité pour nous tous de nous assurer du suivi et de la réalisation des projets à la hauteur des attentes. Et je crois que le fait de voir enfin des initiatives débloquer fera en sorte que Montréal sortira de sa déprime.»

 

Collaboratrice du Devoir

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Does anyone have more information regarding the new cultural venue that is planned for the corner of St Catherines and St Laurent.

 

I have found the article by La Presse. http://www.cyberpresse.ca/article/20061005/CPARTS/610050801&SearchID=73259059485095 as well as the postings on the Quartier des Spectacles site http://www.quartierdesspectacles.com/en/nouvelles/fichenouvelle.asp?id=20 http://www.quartierdesspectacles.com/en/nouvelles/fichenouvelle.asp?id=11.

 

Unfortunatly the Société de développement Angus site http://www.sda-angus.com does not seem to be working.

 

I would like to find more information regarding what has been proposed for this facility. If anyone has any information, it would be great.

 

The following pictures are from "La Presse" "Partenariat du Quartier des Spectacles" and "guil3433"on the Flickr website.

Quartier des Spectacles bilde.jpg

Quartier des Spectacles news_bigimage2.jpg

Quartier des spectacles news_bigimage.jpg

St-Catherine and St-Laurent in1910-2007.jpg

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